Toute cette folie musicale, ces stars qui nous les gonflent avec leurs caprices et leurs milliards, ça n’existait pas quand y avait pas de radio et de télé…
La chanteuse Madonna souvenez-vous de sa période BDSM ou elle s’affichait passionaria de la liberté d’expression, avait lancé à New York son “Art for Freedom Project”… et dévoilait pour l’occasion un film cliché de Steven Klein après avoir prévenu à coups de teasers sur le Web : Mon retour ne sera pas qu’artistique, j’ai des luttes à défendre, la liberté d’expression en tête…
La reine mémère de la pop avait convié quelques amis (plusieurs centaines) à assister au lancement officiel de son nouveau cheval de bataille : Art for Freedom… et à la projection d’un court-métrage de dix-sept minutes : Secret Project revolution, longue enfilade de plans à l’esthétique publicitaire comme les marques de mode les affectionnent.
Film en noir et blanc, poses lascives, érotisme pseudo chic, inspirations SM, chorégraphies accélérées ou ralenties, le tout réalisé par Steven Klein, photographe américain, amateur d’images étranges à forte portée sexuelle qui avait créé des hommes mutants enceints.
Les invités avaient tous été priés de s’asseoir à même le sol, sur le béton lisse de la galerie…, pas de confort donc, car l’heure était grave selon la chanteuse…, il était grand temps pour elle et le monde… de se soucier de la liberté d’expression…, pour cela, dans un élan don-quichottesque, Madonna, 55 ans alors, avait décidé de lancer une plateforme ouverte à tous ceux qui, comme elle, croyaient qu’on pouvait changer le monde à travers l’expression artistique.
“Américains, Coréens, Chinois, Français, Syriens, Marocains, toutes les nations sont touchées, tous les habitants de la planète sont bienvenus tant qu’ils expriment leur vision personnelle de la liberté et de la révolution, sous la forme de vidéos, de musique, de poésie et de photographie”.. avait-elle dit, l’air grave.., le tout sponsorisé par le groupe Vice (sic !) et la plateforme de téléchargement BitTorrent (re-sic !)…, Madonna avait évidemment choisi de s’exprimer en musique dans une sorte de show “gagesque”, mélange de musique sombre et dramatique, de dance endiablée et de bal costumé…, des stars avaient fait le déplacement : l’actrice Lucy Liu, les stylistes Donna Karan et Zac Posen, le photographe Chuck Close mais aussi Lindsay Lohan et Perez Hilton… et même Sean Penn, tirant sur sa cigarette électronique.
Après le cocktail de bienvenue, des Chippendales habillés en policiers avaient fendu la foule pour invectiver une femme assise au milieu du public, il s’agissait bien évidemment de Madonna…, traînée par ses gaillards, jusque sur le devant de la scène, en imper noir, cheveux ondulés à la Rita Hayworth, elle s’était ensuite efforcée de chanter malgré les chaînes qui la gardaient prisonnière (re-re sic !).
La star, dans un halo de lumière, avait ensuite interprété un classique d’Elliott Smith : Between the Bars…, tandis qu’un danseur encagoulé, tout de noir vêtu, se chargeait de meubler l’arrière-plan.
La chanteuse avait en finale salué le public avec ses danseurs et musiciens, sur une dance tonitruante des années ’90, permettant aux garçons bodybuildés et aux mascottes policières de la soirée de se lâcher façon gogo danseurs.
Le message prêché par Madonna était débilitant : “Liberté, le mot est très important pour moi. C’est, la chose la plus importante, parce que l’idée d’être libre, et être capable de m’exprimer librement, non seulement en tant qu’artiste mais aussi en tant qu’être humain, est extrêmement important. La question n’est pas seulement qu’on peut être tué parce qu’on est gay ou qu’on peut être emprisonné pour avoir insulté un chef d’Etat. Je veux enclencher un mouvement de personnes, d’artistes, qui se moquent d’être populaires (re-re-re sic !), qui se moquent qu’on les approuve, qui se moquent de savoir si leurs fesses sont jolies (re-re-re-re sic !), même si c’est important d’avoir de jolies fesses (re-re-re-re-re sic !)
Une fois le show achevé, Madonna, qui se fichait de tout le monde autant que de l’arrondi de son fessier avait traversé la foule et la nuée d’iPhone qui l’accompagnait, regagnant la sortie et quittant les lieux…, en toute médiocrité…, c’était un royal “foutage de gueule” pour tenter de récupérer (encore !) un max de flouze…
Ces gens, qui beuglent, qui crient, qui hurlent parfois en gesticulant, qui n’en ont strictement rien à f… de quiconque, qui profitent de tout ce qui passe à portée de leurs mains avides…, qui vampirisent même les galas de charité ou ils se servent en premiers…, ces gens qui grattent des guitares et tapent sur des caisses sans aucune connaissance du solfège, incapables de lire et d’écrire une simple partition musicale…, à qui on demande des avis sur tout et n’importe quoi (parfois qui donnent leurs avis dont on se fiche éperdument)…, ne sont que des cancrelats asociaux, des parasites, des troubadours qui chantent souvent faux derrière les arrangements des tables de mixage (et derrière les arrangements financiers)…
Au Moyen-Âge d’avant la radio et la télé, ils et elles ne recevaient que les restes des beuveries en paiement de la distraction apportée…, demandez à n’importe quel ver de terre âgé de 15 à 25 ans choisi au hasard parmi les fichiers de l’INSEE ce qu’il veut faire dans la vie… et il vous répondra systématiquement : “être musicien” !
Les filles vous répondront : “actrice”.
C’est dingue comment ces deux non-professions sont valorisées dans la société contemporaine…, personnellement, j’y vois un signe supplémentaire de décadence…, après tout, il n’y a pas si longtemps que cela, tous ces gens étaient considérés – à juste titre – comme des ratés, des bateleurs minables, des crieurs de foire, des clowns, des troubadours errants, des petits criminels et des prostitués.
Plutôt que de rêver à inscrire leur nom dans le ciel de feu de l’Histoire universelle en devenant des scientifiques, des grands chef politiques visionnaires, des philosophes ou même des poètes scribouillards, voire des écrivains…, les jeunes préfèrent fumer du shit et gratter une guitare en attendant un miracle.
C’est pourquoi il est temps de procéder à un juste rééquilibrage des choses et de les sauver tous de l’enfer des groupes de musique en fournissant 10 raisons de détester ce qu’ils vont (peut-être) devenir.
ILS SONT CONS…
Désolé de briser les tabous de la bien-pensance complaisante des élites médiatiques, mais il faut bien avouer que les musiciens ne sont pas très futés…, c’est pas de leur faute, les pauvres, mais ils ont tellement voulu être cool au lycée en séchant les cours pour fumer du shit et en sortant avec des pipelettes, que maintenant ils ne connaissent rien à rien, mis à part l’art saphique du cunnilingus.
Quelquefois ils lisent des livres du style Kierkegaard pour se donner un genre romantique mais ils en parlent tellement mal et avec tant de subjectivité dégueulasse qu’on éprouve de la honte pour eux…, quant aux ex-nerds nouvellement intègres, ils sont tellement emplis de ressentiment qu’ils sont incapables de penser rationnellement.
Les seuls musiciens que je connaisse qui soient vraiment intelligents sont des connards élitistes qui font de la musique inécoutable…, on est mal barrés.
CE SONT DES HYPOCRITES…
Les musiciens sont une sacrée bande d’hypocrites, ça tout le monde le sait…, deux exemples parmi 13.528 autres : les musiciens détestent les journalistes, sous prétexte qu’ils n’ont rien compris à leur musique et qu’ils les comparent à des trucs qui n’ont rien à voir…, soit, mais ils sont quand même bien contents que l’on parle d’eux…, mais pourquoi ?
C’est ça qui leur permet d’élargir leur public et de recevoir un chèque tous les je-sais-pas-combien pour acheter du shit…, si l’argent n’entre pas en compte, cet élargissement leur permet d’enclencher le “cycle tromblons-rates”., qui plus est, un petit encensement leur flatte l’ego… et ils sont très sensibles à ça, même s’ils ne l’avoueront jamais.
Ils détestent aussi les “hipsters”, mais curieusement, ils sont habillés quasiment pareil (comme toi derrière ton ordinateur et moi aussi d’ailleurs) …, je ne sais pas exactement ce que recouvre ce mot, mais il me semble qu’un musicien d’un groupe standard aujourd’hui c’est juste un “hipster” avec une guitare et des idées creuses.
Je pourrais multiplier les exemples, mais ma théorie est claire : ils évoluent dans un milieu dans lequel ils sont obligés de côtoyer toutes sortes de populations, mais veulent s’en différencier pour affirmer leur spécificité – fondée sur leur sentiment de supériorité lié au “talent”.
Seulement ce n’est pas toujours possible, ce qui les amène inévitablement à faire des concessions, c’est-à-dire à développer des relations avec ces autres populations…, mais alors, si vous êtes si intègres, vous n’en avez pas marre de vivre dans la compromission permanente, allez chanter vos sérénades à la porte des usines !
ILS SONT DE FAUX LIBERTAIRES…
Mis à part les straight-edge bas du front et deux ou trois autres types, tous les musiciens sont libertaires, sous une forme ou sous une autre.
D’abord, ils ont un gout hyper prononcé pour la drogue et le sexe instantané, de préférence les deux en même temps, c’est classique et ce n’est pas très grave…, plus grave est leur tendance à considérer la moindre contrainte comme une entrave à l’expression de leur individualité pourrie, car ça dérange les voisins qu’ils gratouillent et beuglent à 2h du matin en pleine semaine alors que leurs apparts de merde sont séparés par du papier mâché et que les beaufs se lèvent tôt demain.
Ça ne fait pas des voisins des fascistes, mais juste des gens qui doivent travailler normalement pour survivre.
Ces gratteux dérangent moins quand ils fument du shit…, n’empêche que… c’est quoi cette envie de faire la fête à tout bout de champ ?
Trop c’est trop, musiciens, vous vous en rendrez compte le jour où vous n’arriverez même plus à jouer (et, ô ironie, à bander)…, votre idéologie dionysiaque de Priapes cokés ne fera pas passer ma simple tempérance pour du luthérianisme…, c’est pas tous les jours la fête, c’est tous les jours dimanche.
ILS PENSENT QU’ILS SONT IMPORTANTS…
Arrêtez tout de suite de vous branler, la musique, c’est que du divertissement, un bazar pour passer le temps, vous prenez cette histoire bien trop au sérieux.
Quand j’entends – comme il est convenu de faire dans certains milieux pour paraitre sérieux – des mecs ivres d’avoir toujours raison, parler d’intégrité, dénoncer les modes, cracher sur tout le monde (y compris et surtout dans leur dos), se faire les spécialistes de la morale publique etc…, j’ai envie de me marrer.
Tout ça pour ça ?
Mais après quand je pense à tous les autres gens qui ont sacrifié leur vie (littéralement) en devenant les martyrs anonymes des idées véritables, quand je pense, je sais pas, à 1871, je trouve ça soit pathétique soit indécent.
Je vous rappelle quand même que votre métier est historiquement lié à celui de “bouffons des Rois”.
Ça devient encore pire sur le plan personnel, les musiciens sont secrètement persuadés d’être des personnes exceptionnelles, ou du moins, d’être un peu spéciaux, mais de manière un peu supérieure…, tout cela est synthétisé dans l’idée d’un “talent”, non réductible lié à la simple maitrise basique d’un procédé musical (par exemple savoir jouer basiquement d’une guitare pour en tirer des bruits)…, ce truc “en plus”, cela les différencie du commun des mortels !
J’ai toujours été frappé par une forme de mépris qu’ils ont envers les “gens ordinaires” et leur style de vie (le soi-disant métro, boulot, dodo)…, désolé de casser vos illusions adolescentes, mais vous êtes tout aussi normaux que les autres (à part en ce qui concerne le shit)…
ILS N’ARRÊTENT PAS DE BAISER DES TROMBLONS…
La seule raison qui me ferait accepter de côtoyer des musiciens dans le cadre de la formation d’un groupe de cons brailleurs, c’est qu’ils peuvent baiser de manière bien plus facile que les beaufs lambdas, pauvres maladroits.
Alors que les couillons de gnous sont là à “taffer” comme des malades pour un résultat incertain (d’ailleurs, j’en connais des stakhanovistes, toujours à l’heure au bar, pas de jour férié, jamais en grève), eux disposent d’un stock de meufs – appelées généralement “groupies” – dans lequel ils peuvent piocher à volonté, s’ils ne sont pas trop creepy (et s’ils ne font pas de harsh noise ou fument trop de shit)…
Au début, vu qu’ils évoluent dans le cadre d’une petite scène, ils ne baisent que des tromblons…, après ils peuvent se mettre à baiser quelques rates et enclencher le fameux cycle tromblons-rates : deux tromblons donnent une confiance nécessaire pour une rate.
Mais le succès aidant, il leur arrive ensuite quelque chose d’incroyable, que seuls peu de gens ont pu connaitre : le taux de rates devient tellement élevé qu’ils franchissent la ligne rose et basculent dans le cycle actrices-mannequins.
Et là, patatras, ils deviennent de ces connards imbuvables, du genre à ne plus reconnaitre leurs amis et à boire des cocktails, ayant perdu cette forme d’honnêteté et de franchise qui consiste à être le poinçonneur des Lolas.
Finalement, mieux vaut peut-être “taffer” et rencontrer une fille “normale”…., de plus ils ne sont jamais contents, ça commence au berceau quand ils ne veulent pas de leur biberon qu’on leur “impose”.., ensuite au lycée quand ils se rebellent contre leurs “darons” (en fumant du shit), et enfin à l’âge adulte quand ils s’érigent contre “la société de consommation” tout en faisant chier leurs congénères pour qu’ils achètent leurs disques dans toutes les versions possibles…, leur merchandising… et qu’ils aillent à leurs concerts où ils achèteront des bières…, leurs disques… et leur merchandising…
CE SONT DES GROS BÉBÉS PLEURNICHARDS…
Backstage, ils feront chier si y’a pas trois bouteilles de whisky pour eux et leurs potes relous… et un banquet avec du faisan…, sur scène, ils joueront le plus rapidement possible, parce que ça les emmerde de voir ce public qui les aime “pour de mauvaises raisons”…, après la scène, ils feront des pieds et des mains pour qu’on les amène dans un endroit de débauche, ou ils ne paieront rien…mais ils feront la gueule toute la soirée, avant de briser tout le mobilier de leur chambre d’hôtel…
Et je passe sur leurs caprices de star, leurs attitudes, leur manière de traiter les autres comme des esclaves…, etc., etc…, à vomir !
ILS NE SONT PAS DRÔLES…
J’ai jamais entendu une blague de musicien drôle, pourtant ils rient beaucoup (certainement à cause du shit).
D’ailleurs, ils ont un sens de l’humour assez limité…, dès qu’on touche à leur profession, leur musique, leur public ou quoi, même pour rire, ils le prennent toujours mal.
Certain(e)s vont remplir les blogs de petits commentaires haineux avec des fautes d’orthographe, traiter les autres de la terre entière de “hipsters”…, et qu’ils menacent de péter la gueule à tout le monde qui n’a rien compris à leur génie !
ILS NE CONTRIBUENT EN RIEN À LA SOCIÉTÉ…
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait la société si elle n’était composée que de musiciens et autres artistes ? À rien…, tout simplement parce qu’elle n’existerait pas…, il faut bien des gens pour produire tous les biens et services qu’ils consomment: les hamburgers qu’ils mangent, la guitare qu’ils grattent et même le shit qu’ils fument.
Pouvoir dédier sa vie à la musique est un luxe d’une société trop opulente ; c’est aussi un privilège que leur donnent implicitement ou involontairement les membres productifs de la société…, de là à affirmer qu’ils constituent une classe parasitaire, il n’y a qu’un pas, que je franchis sans problème.
Ceci dit, c’est vrai que quand ils ne sont pas occupés à voler nos allocations, il leur arrive de travailler dans un bar ou en tant que serveur… pour mieux crier leur haine de la société, s’acheter des propriétés de centaines de millions d’euros, un avion, un hélico, un yacht et des Ferrari à plus d’un million d’euros… après avoir chantonné la misère du monde et les restos du cœur…, c’est-y pas travailler à amollir encore plus la civilisation en les saoulant et en les engrossant ?
Super… et en plus, alors que “leur public” crève au boulot en gagnant des radis, ces crapules viennent faire la morale en interviews débiles et s’affichent en fraudeurs fiscaux de première zone, certains en faisant même un tube pour mieux prendre “son public” pour de la merde !Quand on pense que y’a des mecs et des nananas super biens et chouettes gens qui passent toute leur vie dans ces lieux de torture que l’on appelle des conservatoires de musique, rien que pour pouvoir jouer un morceau d’un compositeur fou…, et que par ailleurs ce sont les fumeurs de shit qui récoltent l’argent et la gloire en jouant les mêmes notes en boucle durant deux minutes et vingt secondes (le temps moyen d’un “disque”), avec là-dessus des paroles d’une rare débilité (prenez le temps de lire les paroles des chansons, dans 99% c’est d’une crasse bêtise)…, ça fout un peu les boules.
CE NE SONT MÊME PAS DE VRAIS MUSICIENS…
Pendant que les seconds sont en train de jouer à des jeux vidéo débiles, les premiers font des gammes sous le regard sévère d’un professeur pervers…, pendant que les seconds sont sur internet à se branler sur du soft-porn musical, les premiers sont en pleine séance de bondage en apprenant par cœur les ressorts cachés du système tonal, une croix teutonique gravée au front.
Mais que voulez-vous…, depuis que les boomers se sont assis à la table des coquins et ont déclaré en cœur qu’il n’y avait plus de hiérarchie du Beau…, la vertu est piétinée, le crime récompensé.
Voilà, pas la peine que j’en écrive plus, ces musiciens me font c…, ils me sont insupportables, d’ailleurs je ne les écoute plus, je ne les regarde plus, je préfère le silence, le bruit de l’air dans les montagnes, le bruit des vagues, le chant des oiseaux, la volupté du vide…
Dès que je vois apparaitre un gratteux, je zappe, même l’odeur de ces crétins me rend malade, je zappe radio, télé, même les clips vidéos-cons du web… rien, sauf si c’est ouvragé, mélodique, soyeux, simplement beau comme un vrai texte, un superbe poème…
Mais même là, ils déboulent, volent les œuvres des autres, surtout si elles sont libres de droits, chatouillent leurs textes avec des arrangements bidons avec un grattage de guitare en prime…, c’est déprimant…, je zappe…