Peuples de tous poils, soyez attentifs!
Le monde est plein de gens qui se disent des raffinés et puis qui ne sont pas, je l’affirme, raffinés pour un sou. Moi, votre serviteur, je crois bien que moi, je suis un raffiné ! Tel quel ! Authentiquement raffiné. Jusqu’à ces derniers temps j’avais peine à l’admettre… Je résistais… Et puis un jour je me rendis… Tant pis !… Je suis tout de même un peu gêné par mon raffinement… Que va-t-on dire ? Prétendre ?… Insinuer ?…
Mais je suis quand même trop vieux, trop avancé, trop salope sur la route maudite du raffinement spontané… après une dure carrière “de dur dans les durs” pour rebrousser maintenant chemin ! et puis venir me présenter à l’agrégation des dentelles !… Impossible ! Le drame est là. Comment je fus saisi étranglé d’émoi… par mon propre raffinement ? Voici les faits, les circonstances…
Je m’ouvrais tout récemment à un pote à moi, un loustic dans mon genre, en mieux quoique finalement moins bien, de ce goût de plus en plus vivace, prononcé, virulent, que dis-je, absolument despotique qui me venait pour la beauté des choses… Je lui demandais son association pour ré-écrire mon livre : Dictatucratie, en y ajoutant ses grains de sel…
Je savais à qui je m’adressais, il pouvait me comprendre… Homme de haut parage !… achalandé comme bien peu… quelles relations !… frayant dans la jet-set et dans les bas-fonds… subtil, cavaleur, optimiste, insinuant, savant, fin comme l’ambre, connaissant plus que moi de baronnes par le menu, d’assassinats bien mondains, d’agonies truquées, de faux seins et d’enculades jouissives, un Maître. Au surplus et par lui-même, du cul, ce qui ne gâte rien et facilite énormément toute la compréhension des choses.
“Ah ! qu’il me réplique, te voilà un nouveau vice ! c’est la pente fatale !…Mais j’assume, je ré-écris…”
— Ah ! Je me récriai-je m’en gafe énormément ! Tout le monde ne communie pas aux mêmes passions !…
On peut toujours dire tout ce que l’on veut sur tout ce que l’on vous présente…
Il n’existe pas de critique en soi… C’est une farce la critique en soi. Il existe une critique bienveillante et puis l’autre, poisoneuse. Tout merde ou tout nougat. Question de partialité. Pour moi, je trouve ce divertissement, fort bien venu. Il me satisfait et j’ai meilleur goût. moi tout seul, que toute la critique pantachiote et culacagneuse réunie, j’ai donc décidé, devançant tous commentaires, d’assouvir ma curiosité. Examinez encore un peu l’agencement de toutes les choses… Regarder de plus près le sens des choses… C’est du travail cousu main… absolument authentique… tout s’y enchaîne…
D’abord le critique de moi-même, à partir d’aujourd’hui, c’est moi. Et ça suffit. Magnifiquement… Il faut que j’organise sans désemparer ma défense… Il faut que je devance !… tous les cons ! racistes, sournois, bornés, frénétiques, maléfiques… Rien qu’eux… tout pour eux !… Toujours et partout ! J’ai prévenu tout de suite… Attention !… Sans commentaires !
J’ai donc été rendre visite, l’un après l’autre, à tous les grands hommes du monde, les moyens aussi, de même que les petites gens… Ils furent tous bien fraternels… tout à fait cordiaux… flatteurs au possible… seulement dans l’instant… occupés… surmenés… par ceci et puis par cela… au fond assez décourageants… évasifs. Ils me firent mille compliments… Et m’ont racontés plein de choses.
Suffisait plus qu’à laisser faire mon pote en ré-écriture, puis relire et corriger, ensuite imprimer et diffuser… Ca parait simple, ça ne l’est pas.
Me restait à chercher des clients, ceusses qui achètent les livres !
Pas facile d’avoir des clients. Surtout des vrais. Pas des clients d’esbrouffes, des chieux merdiques qui ne prennent même pas d’argent avec eux dans une librairie de peur d’en dépenser un euro. Des clients qui viennent faire pipi dans les grands magasins avec madame et mouflets qui piquent des pièces, font des griffes, et cassent pour le plaisir de s’en foutre…
C’est pas d’aujourd’hui, tout compte fait, que je les connais, moi, les clients. Quand j’étais ailleurs, dans l’édition et la pub qui rapporte des ronds, j’en ai vu beaucoup, des clients. On les croquait tous ensemble… Tout de suite ils se mettaient au gringue, ils avaient ça dans le grelot… à faire du charme aux bourriquiers… aux gens de service… Ils commençaient la séduction, pour avoir n’importe quoi pour rien… Et puis que je te le flatte… que je l’amadoue… Et que je lui dis qu’il est fort… intelligent !… qu’il est admirable, la brute… Ça prend toujours le coup de mirage. C’est fat… ça se bombe… Très vivement il est bonnard, le guignol, il se mouille d’une saucisse pour les mioches… à la pitié… il les invite… un coup au poêle !… une tasse de thé…, ils rentrent dans la guitoune, ils sont plus dehors… Dans la truanderie c’est eux qui se placent les premiers…
Parlons un peu du fond de l’affaire, sinon on va ré-écrire le bouquin, et j’ai plus envie !… En mi de mars de 2007, le 6 pour être exact et précis, je reprenais, après un dur hiver, le souffle… J’allais rêvant, méditant. Je revenais, ce jour-là, tout pensif d’un après-midi de rêve. Je cheminais lentement à l’ombre, lorsqu’une voix… mon nom clamé… me fit tressaillir… un pseudonyme me hélait au travers de mon écran d’ordinateur… de très loin… les jambes à son cou… il fonce… il arrive… un journal flottant au poing.
“Ah ! dites donc !… venez voir un peu !… Regardez donc… comme ils vous traitent !… Ah ! vous n’avez pas encore lu ?… Il me soulignait le passage du doigt… Ah ! comment ils vous arrangent ! Il en était tout jubilant… heureux au possible… C’est bien vous ?“…
— Mais oui… mais oui… C’est mon nom… mon nom de bataille !… C’est le site de qui ?… le site-web de quoi ?… que vous avez ?…
“Lisez ! ce qu’ils écrivent d’abord !… mais c’est le site des Juifs ! le site Wiesenthal… Renégat !…qu’ils vous intitulent en résumé de vous diffamer publiquement… Ah ! c’est bien écrit noir sur blanc“…
Cinglé ! mon sang ne fait qu’un tour ! Je bondis ! Je sursaute !… on m’a traité de mille choses… mais pas encore de ça !… Mais j’ai jamais renié personne… L’outrage est énorme !… Quelle est cette face de fumier qui se permet de m’agonir à propos du sionisme ?… Un nommé Juif qu’il s’appelle !… Mais je le connais pas !… d’où qu’il a pris des telles insultes ?… D’où qu’il sort, ce fielleux tordu ? C’est-il culotté cette engeance ?… C’était bien écrit en sale caractère… y avait pas du tout à se tromper…
Mais puisqu’on parle des “Protocoles”, puisque Wiesenthal me provoque, il faut bien que je m’explique un peu… que je fournisse quelques détails. Je suis pas allé moi, ni à Chabra, ni à Chatila aux frais de la princesse en agonisant tout le monde à la va je te pique à la baïonette ni au lance-flamme!… C’est-à-dire que mon pote et moi on a écrit d’enquéter sur les tours WTC, ça nous a mis sur Gladio, CIA, Bilderberg et Mossad en trafics et mensonges, pas nous qui faisons sauter la planète pour jouir entre l’Euphrate et le Nil et envoyer des bombes atomiques sur qui ne prie pas le même dieu, j’ai tout payé de mes clous… de mon petit pognon bien gagné d’avant, intégralement: hôtel, taxis, voyage, interprète, popote, boustif… Tout!… J’ai dépensé une fortune en euros… pour tout voir à mon aise… J’ai pas hésité devant la dépense… Et puis ce sont les autres qui me doivent encore du pognon… Qu’on se le dise!… Si cela intéresse des gens. Je leur dois pas un fifrelin!… pas une grâce! pas un café-crème!… J’ai douillé tout, intégralement, tout beaucoup plus cher que n’importe qui… J’ai rien accepté. J’ai encore la mentalité d’un ouvrier d’avant guerre comme mon Grand-père, mon pépé, qui s’est fait ratiboiser par des chemises brunes et qui en en caché des ceusses a étoiles jaunes… Ingrats avec ça… C’est pas mon genre de râler quand je suis en dette quelque part… Mais c’est le contraire justement… c’est toujours moi le créancier… en bonne et due forme… pour mes droits d’auteur… et pas une traduction de faveur… ne confondons pas!… Quand je dis : tout est dégueulasse dans ce pays maléfique, on peut me croire sans facture… La misère des cons du monde, ceusses écrabouillés sous les deux tours et pire, les ceusses emmurés derrière le mur de la honte, OH Jérusalem, que j’ai bien vu…, elle est pas imaginable la misère Palestinienne, faut pas retourner les genres, faire semblant d’oublier Irgoun et Hagannah, un enfer moisi, même pas d’harengs-saurs, ni de concombres, que destructions, humiliations et carnages gratuits… Boucherie… J’ai pas demandé que Mossad vienne faire ses trafics d’armes et diam’s d’afrique plein sud en plus de trafic de drogue du Liban, empafés, trafiquer chez moi, chez nous…, s’acoquiner avec la Sûreté d’Etat pour jouer aux tueurs du Brabant…, et que je tue un banquier vérolé, puis deux chanteurs maîtres, sans oublier le concurent, Mendez qui s’appelait, ainsi que piquer des valises diplomatiques…
Et tuer, tuer encore en affirmant qu’il faut bien vivre… Empafés ! Je me suis pas gêné pour le dire, mon pote pour l’écrire, après deux ans d’enquètes on avait notre opinion bien faite… Et tout ça, en finale, pour prier dieu en Jéhovah que pomper le pétrole sous Palestine c’est faire oeuvre divine… Hissez drapeaux, avec un derrick au milieu d’entre eux deux, prières baroques… Personne encore, pas le moindre journaleux, jamais, n’a écrit ça, n’a osé écrire ça, de peur sans nul doute, que Cohen, dame, porte plainte en justice que les mêmes drapeaux sont un risque de guerre civile, la guerre brave dame, faut aller en Palestine pour la vivre, pas derrière l’égalité des chances qui là-bas n’existe pas.
On comprend mon indignation, elle est naturelle, dès qu’on me traite comme renégat !… J’aime pas ça… Ces diffamants à oeillères, ils gagnent leur boeuf en salissant les gens de bien ou quoi… En demandant aux merdeux : “vote pour moi, tu verras Jéricho” en intriguant au Parlement Européen pour allumer des bougies de paix pendant qu’on phosphorise le Liban et au delà ?… Piting !… Je l’ai dit à la personne qui m’avait fait lire cet écho du web et d’ailleurs… Qu’est ce qu’ils sont capables de faire d’autre ces plumeux ?… Ils déconnent aujourd’hui comme ça sur mon pote et moi… Demain ils baveront sur les Esquimaux… un autre jour sur la Stratosphère qui serait pas Käsher. Pourvu qu’ils débloquent… ils s’en foutent… Ce sont des grelots !… pourvu que ça fait diversion au pompage du pétrole !… C’est toute leur technique… Enfin !
Je me dis : “Tiens, je vais les emmerder!” Je saisis ma plume étincelante et j’écris une de ces notes !… qu’était rectificative… je vous le garantis… C’est celle-ci… J’ai recommencé encore une fois… deux fois… Pas plus de rectification que de beurre en bouteille… C’est la pourriture de la Presse et de certains sites-web… On vous salit… c’est gratuit… J’attend d’envoyer l’huissier pour me venger mon honneur et de ce qu’à couté le retrait du livre !… Ça vaut combien vos diffamations, votre autodafé au Parlement et le Claude qui invective Laurette… Combien au prix de l’Honneur ?… Si je tuais ces empafés, au pistolet à eau, c’est encore moi qu’irais en caisse… Et puis elle existe peut-être pas la Cohen, qui n’a rien lu !… Enfin… de toutes les manières je suis en compte, c’est un fait… Ils me doivent des plates excuses et des ronds… C’est pas tellement agréable des excuses de gens comme ça.
La seule chose grave à l’heure actuelle, pour un grand homme, savant écrivain, cinéaste, financier, industriel, politicien (mais alors la chose gravissime) c’est de se mettre mal avec les Juifs… Les Juifs sont nos maîtres… ici là-bas, en Russie, en Angleterre, en Amérique, partout !… Faites le clown, l’insurgé, l’intrépide, l’anti-bourgeois, l’enragé redresseur de torts… le Juif s’en fout ! Divertissements… Babillages ! Mais ne touchez pas à la question juive, ou bien il va vous en cuire… Raide comme une balle, on vous fera calancher d’une manière ou d’une autre… Le Juif est le roi de l’or de la Banque et de la Justice… Par homme de paille ou carrément. II possède tout… Presse… Théâtre… Radio… Chambre… Sénat… Police… ici ou là-bas… Les grands découvreurs de la tyrannie poussent mille cris d’orfraies… ça s’entend. Ils se frappent au sang la poitrine, et cependant jamais, jamais ne décèlent la pullulation, ne remontent au complot mondial… Etrange cécité… (de même potassant Hollywood, ses secrets, ses intentions, ses maîtres, son cosmique battage, son fantastique bazar d’international ahurissement, personne ne décèle nulle part l’uvre essentielle, capitale de l’Impérialisme… Empafés !
“Peuples, soyez attentifs, car l’indignation du Seigneur va fondre sur toutes les nations. Sa fureur sur toutes les armées. Elles mourront de mort sanglante, et ceux qui auront été tués seront jetés là, une puanteur horrible s’élèvera de leurs corps, et les montagnes dégoutteront de sang“… C’est ISAÏE qui a écrit ces horreurs…
Je suis monté là-haut, je suisse allé voir un autre pote. Je l’avais pas vu depuis un moment. Il demeure au sommet du monde, c’est un vieux sage, c’est un “pur de pur“. Je sais qu’il aime bien le vinard, je lui en monte un petit flacon, question de le mettre en bonne humeur. Je veux qu’il me cause ! Il est artiste, c’est tout vous dire. Il barbouille quand il pleut pas trop, quand il pleut trop, ça devient trop sombre dans son atelier. Quand il fait beau, par exemple, on est alors bien mieux dehors, sur le banc de l’avenue à regarder les petits oiseaux, les petits arbres comment qu’ils poussent, qu’ils se dépêchent pour pas crever, du mazout. On prend le soleil comme des vieux piafs. Mon pote, il a eu du mal à trouver la bonne condition, favorable pour sa barbouille, entre trop d’ombre et trop de soleil, c’est un mutilé, un grand mutilé de la grande guerre, il a donné une jambe entière pour la défense de la Patrie.
Je lui apprends tout de suite d’emblée que je suis devenu anti-cons et pas un petit peu pour de rire, mais férocement jusqu’aux rognons !… à mettre tous les connards en l’air ! phalanges, en denses cohortes, en bataillons !…
“Merde ! qu’il me fait… T’auras du coton !… Les cons, ils sont tous au pouvoir… Ils peuvent pas s’absenter comme ça !… T’y penses tout de même pas !…Ça serait l’anarchie !… La pagaie !… C’est des personnes indispensables ! Ta croisade elle se présente pas bien !… T’auras du mal à les sortir… Les cons c’est comme les punaises… Quand t’en prends une seule dans un plume, c’est qu’elles sont dix mille à l’étage ! Un million dans toute la crèche… C’est pas la peine d’insister… Tu vas te faire étendre, malheureux ! Tu sais pas où tu mets les doigts ! Tu connais pas le “mauvais café” ? Tu fais l’esprit fort ! le fendard ! tu vas te réveiller sur un marbre… Il va te tomber un de ces soirs une drôle de tuile sur la pêche… qu’il pleut le long des maisons… Tu peux t’acheter une cloche en zinc, une bourguignotte… T’as tort de t’agiter, vieux tordu !… C’est le retour d’âge qui te tracasse… C’est le mojito qui te vaut rien ! T’es pas fait pour la vitesse… ça te fait délirer… Je t’avais dit de faire bien gaffe… Les cons, c’est mariole, mon pote, tu seras détruit calamiteux ver de vase ! avant que t’ayes dit ouf !… Ils te feront repasser… pas eux-mêmes !… mais par tes propres frères de race… Je te le prédis ! Ils ont tous les tours dans leur sac !… C’est des fakirs cent pour cent… Ils ont tout le monde dans leur fouille… Ils passent… ils promettent… ils jaspinent… ils avalent tout… Ils rendent jamais rien !… Ils s’en vont plus loin, ils partent avec ton pognon et ton âme… Tu te retrouves plus !… C’est les cons mon pote, citoyens du monde ! Escrocs de tout ! passe-partout ! Ils te vident les fouilles et la tête, ils te dépouillent, ils te sucent le sang… Et tu vas te racheter par lambeaux ! tu les rinces, les mêmes, encore ! Dans les Beaux-Arts, ils ont tout pris ! tous les primitifs ! les folklores ! Les critiques, tous cons, entonnent en choeur, hurlent au génie ! C’est normal, c’est bien régulier dans un sens : de toutes les Ecoles ils sont maîtres, tyrans, propriétaires absolus, de tous les Beaux-Arts du monde. Tous les professeurs, tous les jurys, les galeries, les expositions sont à présent pleinement cons ! C’est pas la peine de réagir… Moi si j’avais ta grande gueule, je jouerais au ballon avec eux… A ta place. je me ferais roi des cons… ! ça te laverait un petit peu… Ça te ferait moins de péché… Nom du cul !”…
— Ah ! que je sursaute ! tu me navres ! tu m’épouvantes ! Je croyais trouver un ami ! Un vrai soldat pour ma cause ! Et tu me conseilles de m’évanouir… Ça devenait trop grave pour se discuter en plein air… Rentrons, que je fais…
Je ne réponds jamais aux é-mails. Ça a fini par se savoir. J’en reçois de moins en moins. C’est pas un genre que j’ai pris. Non… Non… C’est simplement que j’aime pas les é-mails une bonne fois pour toutes et que je les ai même en horreur. Je trouve ça indiscret qu’on m’écrive. J’écris à personne, moi, c’est ma phobie. Je refuse aussi toutes les lettres, en bloc, par principe, surtout les factures. Les autres, les simples envois, c’est ma concierge qui les déchire, elle retire seulement les timbres pour ses petits garçons… Vous me direz : “Le pèze ?” Celui-là soyez bien tranquilles, il monte pas tout seul. Il faut que je descende le chercher. Il arrive pas par la poste. Le reste forcément c’est des mots, ça coûte trop cher… Et puis les articles, faut avouer ceux qui traitent de mes oeuvres restent toujours si loin de la question, tellement insolites, que c’est pas la peine de les lire, c’est vraiment du temps bien perdu, de la souffrance inutile.
Les critiques, ils sont bien trop vaniteux pour jamais parler que de leur magnifique soi-même. Ils parlent jamais du sujet. D’abord ils sont bien trop cons. Ils savent même pas de quoi il s’agit. C’est un spectacle de grande lâcheté que de les voir, ces écoeurants, se mettre en branle, s’offrir une poigne bien sournoise à votre bonne santé, profiter de votre pauvre ouvrage, pour se faire reluire, paonner pour l’auditoire, camouflés, soi-disant “critiques” ! Les torves fumiers ! C’est un vice ! Ils peuvent jouir qu’en dégueulant, qu’en venant au renard sur vos pages. J’en connais qui sont écrivains et puis millionnaires, ils sortent exprès de leurs rubriques pour se filer un rassis, chaque fois que je publie un ouvrage. C’est la consolation de leurs vies… des humiliations de profondeur, des “inferiority-complex“, comme ça s’intitule en jargon.
Pour la question des missives, une seule fois j’ai fait exception en faveur du livre “Les Protocoles“…, il m’est arrivé de Jérusalem tellement de lettres en quelques courriers, que ma concierge s’en est émue. Elle m’a demandé ce qu’elle devait faire, ils m’écrivaient en masse, de Tel-Aviv et d’ailleurs. Et puis alors sur un ton ! dans les furies d’une de ces rages ! à en consumer les enveloppes ! Ils se poussaient au rouge, les énergumènes ! Ah ! les petits Passionistes !… Si les chrétiens aimaient leur Pape avec cette ferveur effrayante, le Pape il ferait explosion, il pourrait jamais résister… De cet énorme fracas d’injures, cafouillages tonitruants, effrénées malédictions, de ces délires anathémiques, il se dégageait malgré tout, de cette cacophonie extrême, en haines surpressées, une certaine rengaine tonique… un air de trompette vainqueur, bien, bien connu… l’appel qui les rassemble tous, qui les fait droper tous ensemble, qui les fait foncer corps et âmes à la curée de l’Univers, l’air du temps comme ils l’appellent… Leur grand alibi, leur grand hallali. Tous ces “braves“, tous anonymes plus ou moins, ils me vomissent…
Le pauvre petit marché du livre franco-belge, déjà si parfaitement rabougri, traqué, aux abois, se trouve bientôt écrasé par les romans débiles écrits par ceux-là même qui disposent de lieux de critiques et oeuvrent de concert avec des émissions télévisées qui ne sont que des suites de promotion des mêmes vedettes… J’en profite pour écrire que j’en ai marre de voir et revoir Patrick Bruel chez Drucker… Et que je te congratule, et que je te flatte, et que je montre ton dernier CD, ton dernier livre, ton dernier film, ta dernière femme, ton dernier milliard d’euros, ton dernoier yatch et j’en passe…, les conneries à qui mieux mieux plus tendancieuses, plus nulles, plus plagiaires les unes que les autres, des bazars et des truxs gros comme des trompes d’éléphants, plus truqueurs, plus “génie”, plus démarqueurs, salisseurs, sournois, vicieux, méprisants, voraces, pleurnichards, humoristes ou sentencieux les uns que les autres.
Annoncés tous bien entendu, lancés, consacrés, soufflés, sursoufflés, à grands renforts de jurys, cénacles littéraires internationaux toujours aux mains des mêmes…. Grands cocktails… Champs-Elysées… partouzes… cocaïne… enculages de cons télévisés, etc… Si tous les auteurs traduits ne sont pas cons, ils sont pour le moins soigneusement enculeurs, dévotement, insatiablement… Tous les agents littéraires, les impresarios de la littérature, tels les autres impresarios de toute “l’expression artistique” sont du même bord. Les directeurs, les vedettes, les producteurs et bientôt tous les soi-disant créateurs du théâtre, du film, de la télévision, de la radio, chanson, danse, ou peinture seront copains copines. Le public, c’est-à-dire la horde roteuse des cocus ivrognes (province, villes et campagnes), se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets, des éculeries, des salsifis, des fricassettes, des épluchures. Nos snobs avalent tout… même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits “renfermés“…
Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite. Pour le triomphe de ces sottises, la critique, évidemment donne à fond (elle n’existe que dans ce but, pour cet office) insiste, encense, pontifie, acclame, proclame… Phrasibule d’or toutes ces vessies… Cependant qu’elle traque et voue bien entendu aux pires gémonies, aux ultimes supplices, les rares voyous, les derniers douteux, les suprêmes raclures d’iconoclastes qui se permettent d’ici, de là… comme mon pote et moi, de jeter un peu d’eau sur ces ferveurs… de ne pas absolument trouver que tout ce qui est con, n’est pas absolument, transfiguramment divin.
Faut pas croire que je m’égare, que je déconne pour le plaisir, j’ai fait un petit détour, mais je reviens à mon dada… Dans ce grand dégueulant, plasmatique dégoulinage, cette mélasserie phrasibole, tout en filaments moisis, en fourres de bigoudis rhétoriques resucés, les cons ne restent pas inactifs… Ils prospèrent à merveille. Toutes les décadences, toutes les époques pourries, foisonnent de cons. Les cons actuellement sont aux anges, dans les finances, la politique et dans les arts. Vermiculaires, persuasifs. enlaçants, envahissants plus que jamais, ils filent le train derrière les amis des amis… ils déferlent en croissantes marées, ils submergent tout… La mise en ghetto des gens normaux ne saurait tarder. Elle coïncidera avec l’avènement de l’art Robot surréaliste pour indigènes robotisés. La “taichnique” de cette conquête du monde par le cloaque habituel, de la consécration de l’Impérialisme, l’apothéose, spirituelle et matérielle. n’a rien d’occulte, de secret. Tout le monde peut l’admirer… Elle se déploie sous nos fenêtres… Il n’est que de se pencher un peu…
La grande invasion par la télévision, c’est de l’enculade au millimètre, le premier centimètre c’est le plus dur, le plus coûteux… pour les suivants ça va tout seul ! Tous les pédérastes nous l’affirment. N’importe quel trou du cul peut devenir, bien enculé de publicité, un immense n’importe quoi, l’objet d’un culte, une suprêmissime vedette horriblissime, une catastrophe, un film dantesque, une pâte à rasoir cosmique, un petit canard en plastique qui fait déborder la baignoire, un apéritif qui fait tourner la terre, un Président aussi. Plus c’est cul et creux, mieux ça porte. Le goût du commun est à ce prix. Le “bon sens” des foules c’est : toujours plus cons. L’esprit banquiste, il se finit à la puce savante, achèvement de l’art réaliste, sur-réaliste. Tous les partis politiques le savent bien. Ce sont tous des puciers savants. La boutonneuse chanteuse de la Star-ac’ prend son coup de bite comme une reine, si 25.000 haut-parleurs hurlent à travers tous les échos, par-dessus tous les toits, soudain qu’elle est incomparable… Un minimum d’originalité, mais énormément de publicité orientée et de culot. L’être, l’étron, l’objet en cause de publicité sur lequel va se déverser la propagande massive, doit être avant tout au départ, aussi lisse, aussi insignifiant, aussi nul que possible. La peinture, le battage-publicitaire se répandra sur lui d’autant mieux qu’il sera plus soigneusement dépourvu d’aspérités, de toute originalité, que toutes ses surfaces seront absolument planes. Que rien en lui, au départ, ne peut susciter l’attention et surtout la controverse. La publicité pour bien donner tout son effet magique, ne doit être gênée, retenue, divertie par rien. Elle doit pouvoir affirmer, sacrer, vociférer, mégaphoniser les pires sottises, n’importe quelle himalayesque, décervelante, tonitruante fantasmagorie… à propos de bagnoles, de stars, de brosses à dents, d’écrivains, de chanteuses légères, de ceintures herniaires, sans que personne ne tique… ne s’élève au parterre, la plus minuscule naïve objection. Il faut que le parterre demeure en tout temps parfaitement hypnotisé de connerie.
Et ça marche…
En vous parlant de toutes ces choses… je me suis animé un peu… N’allez point me mésestimer ! Ce serait mal reconnaître ma parfaite indépendance. Les cons, je les emmerde bien, ils peuvent gentiment me le rendre, à droite, comme à gauche, comme au centre, en travers, au particulier. Ils ne me gênent personnellement qu’un petit peu, presque pas, juste de quoi me rembourser le coût de mon bouquin duquel une certaine dame a été un tantinet trop loin en hurlant au loup à l’appui d’une plainte avec constitution de partie civile et menaces en fausses plaintes envers le distributeur belge… Il va être temps de passer à la caisse. Il s’agit d’un conflit tout à fait “idéolochique“.
Certes, j’observe que par l’entremise de certains inféodés : éditeurs, agents, publicistes, etc…, sous l’influence des films, scénarios, agresseurs, branleurs pourrisseurs, de la politique en somme des consignes occultes où officielles, la petite production artistique franco-belge, déjà si maigrichonne, si peu rayonnante, est en train bel et bien de crever…
Certains et certaines se sentent le besoin d’écraser tout, en priant, c’est entendu… Mais la vie n’est pas si longue, ni si joyeuse que cela puisse en vérité vous empêcher de dormir.
“Qu’est-ce qui rentre dur et sort mou ?” Voici une bonne devinette…
Ceux qui savent répondent : le biscuit !… Les feuilletons et les “trucs” télévisés c’est pareil… Ils commencent durs et finissent mous… guimauve à la merde !… au jus “sentiment“. Les foules se régalent, c’est leur bonheur, leur ivresse (surtout quand il y a Bruel), il leur faut leur merde, leur bonne merde, merde-radio-TV, merde-sport (tous les combats de boxe, toutes les compétitions de la route et du vélodrome sont truqués), merde-alcool, merde-crime, merde-politique, merde-cinéma, ils s’en font crever !… Jamais trop ! Jamais trop d’étrons ! Jamais trop coûteux ! La littérature d’ailleurs les prépare à bien apprécier cette jolie fiente. La littérature se met au niveau, il faut bien, des plus accablants scénarios, des plus surbranlés. Elle ne végète plus qu’à ce prix, ne sait plus comment enculer davantage, plaire par conséquent, s’envaser encore un peu plus, renchérir dans la sentimentalerie… Tout en étrons !… Plus près toujours ! Plus près du peuple ! plus politique ! plus démagogue ! L’esprit “banquiste” en somme… L’esprit du pitre… Au prochain acte la puce savante ! Messieurs, Mesdames, le peuple vous renverra aux chiottes un de ces trois matins !… Alors tous en prison !… et en avant le surréalisme !.. Le truc d’art moderne est encore plus simple !… je vais vous l’indiquer pour rien… Vous photographiez un objet, n’importe quel objet, chaise, parapluie, télescope, autobus, et puis vous le découpez en “puzzle“… Vous éparpillez les miettes, ces lambeaux, tout à travers une immense feuille de papier, vert, crème orange. Poésie !… Vous avez compris ?… Quand le robot veut de la poésie on le régale… Nous n’en sommes encore qu’au dernier stade de la décrépitude naturaliste, maniérée, cosmétiquée, napolitanisée, persuasive, flagornante, hurleuse. Vous attendrez quelques mois !… Vous l’aurez l’art robot ! On pourrit l’esclave, on le prépare de toutes les manières: et tant qu’il peut s’en goinfrer !… Si quelque petit con s’amène, d’aventure détenteur d’une nouvelle façon de miner, d’ahurir encore mieux le peuple, plus intimement… Son avenir est assuré… Et quel avenir !… Quel contrat fulgurant ! Il ne faut à Hollywood que trois semaines de publicité mondiale intensive pour transmuter le plus grêle, frelaté, en train de surir normalement, rance ulcéromateux petit fifre en épatantissime Phénix, le réincarner en star mondiale… Voyez-vous d’ici ! Vous n’existez pas !…
Bref, revenons-en à l’objet de cet article…
Les fameux “Protocoles des Sages de Sion“, qui sont reproduits intégralement dans notre livre “LesProtocoles de Sion” ne sont pas autre chose qu’une vaticination de ce genre, une de ces hystéries divinisantes, qu’ils soient vrais ou faux n’y change strictement rien, ce n’est pas qui les a écrit qui a de l’importance, mais qui les utilise… On se gausse à leur première lecture, tellement à première vue ils relèvent par le ton, le fond, le style du tétanisme, de la fumisterie d’asile, des farces d’adolescent universitaire en écrits de “camisole”, de l’insanité, de la furie vicieuse, trompeusement cohérente par hasard… et puis… et puis l’on découvre à l’usage… avec le temps… que les “Protocoles des Sages de Sion” furent parfaitement raisonnés et pire encore, raisonnables… que de tels frénétiques, fanatiques abracadabrants fantasmes, correspondent très exactement à l’évolution des choses…
C’est l’évolution des choses qui vient se superposer très exactement, géométriquement, miraculeusement sur les cauchemars que nous vivons. Et nous n’en revenons pas… Le pronostic des fous se vérifie… Toute notre connerie n’est pas faite seulement de crédulité, il faut en convenir, elle est faite aussi de scepticisme. Ces Protocoles, apparus dans les années 1000, même avant si ils sont recopiés d’affaires de Francs-Maçons, ou encore de Jésuites Moyen-Ageux, on s’en fiche totalement…, ont été à coup sur publiés et re-publiés vers 1932, ils ont très exactement prédit tout ce qui s’est passé dans le monde depuis lors… et il s’en est passé des choses dans le monde !…
La vérité éventuellement “juive” des “Protocoles des Sages de Sion” c’est leur couleur, leur rythme qui s’exprime dans les transes, c’est une vérité de forêt vierge… Dans le genre “visionneur” nous avons peut-être encore mieux que les “Protocoles“, plus substantiel, plus bref, plus haineux si possible… Et là, il n’y a plus de polémique possible à savoir si c’est vrai ou faux, c’est indubitablement juif, sauf à considérer qu’un Rabin ne le soit pas, ce qui serait une insulte…
C’est le discours que l’on connaît assez peu, du rabbin Rzeichhorn, prononcé au cimetière de Prague en 1865 sur la tombe d’un autre grand rabbin prophétique, Siméon-ben-Jahouda. Ce texte ne fut reproduit que onze années plus tard dans le “Contemporain“… et puis dans le “Compte Rendu” de Sir John Radcliff.
Les auteurs de cette reproduction n’emportèrent pas leur audace en paradis… Sir John Radcliff fut tué peu de temps plus tard, ainsi que Lasalle, “le juif félon“, qui l’avait communiquée.
1865, c’est donc bien avant qu’on nous bassine que les “Protocoles des Sages de Sion” sont un faux créé par les services secrets russes pour salir la pureté juive…
Voici les principaux passages de cette magnifique composition, si prophétique, l’on s’en rendra compte:
1865-“L’or manié par des mains expertes sera toujours le levier le plus utile pour ceux qui le possèdent et objet d’envie pour ceux qui ne le possèdent pas. Avec l’or on achète les consciences les plus rebelles, on fixe le taux de toutes les valeurs, le cours de tous les produits, on subvient aux emprunts des États qu’on tient ensuite à sa merci.
1865-“Déjà les principales banques, les Bourses du monde entier, les créances sur tous les gouvernements sont entre nos mains. L’autre grande puissance est la presse. En répétant sans relâche certaines idées, la presse les fait admettre à la fin comme des vérités. Le Théâtre rend des services analogues (le cinéma, la télévision et la radio n’existaient pas alors). Partout le théâtre et la presse obéissent à nos directions.
1865-“Par l’éloge infatigable du régime démocratique, nous diviserons les chrétiens en partis politiques, nous détruirons l’unité de leurs nations, nous y sèmerons la discorde. Impuissants, ils subiront la loi de notre Banque, toujours unie, toujours dévouée à notre cause.
1865-“Nous pousserons les chrétiens aux guerres en exploitant leur orgueil et leur stupidité. Ils se massacreront et déblaieront la place où nous pousserons les nôtres.
1865-“La possession de la terre a toujours procuré l’influence et le pouvoir. Au nom de la justice sociale et de l’égalité, nous morcellerons les grandes propriétés ; nous en donnerons les fragments aux paysans qui les désirent de toutes leurs forces, et qui seront bientôt endettés par l’exploitation. Nos capitaux nous en rendront maîtres. Nous serons à notre tour les grands propriétaires, et la possession de la terre nous assurera le pouvoir.
1865-“Efforçons-nous de remplacer dans la circulation, l’or par le papier-monnaie ; nos caisses absorberont l’or, et nous réglerons la valeur du papier, ce qui nous rendra maîtres de toutes les existences.
1865-“Nous comptons parmi nous des orateurs capables de feindre l’enthousiasme et de persuader les foules ; nous les répandrons parmi les peuples, pour annoncer les changements qui doivent réaliser le bonheur du genre humain. Par l’or et la flatterie, nous gagnerons le prolétariat, qui se chargera d’anéantir le capitalisme chrétien. Nous promettrons aux ouvriers des salaires qu’ils n’ont jamais osé rêver, mais nous élèverons aussi le prix des choses nécessaires, tellement que nos profits seront encore plus grands.
1865-“De cette manière, nous préparerons les révolutions que les chrétiens feront eux-mêmes et dont nous cueillerons les fruits.
1865-“Par nos railleries, par nos attaques, nous rendrons leurs prêtres ridicules, et puis odieux, leur religion aussi ridicule, aussi odieuse que leur clergé. Nous serons alors maîtres de leurs âmes. Car notre pieux attachement à notre religion, à notre culte, leur prouvera la supériorité de nos âmes…
1865-“Nous avons déjà établi de nos hommes, dans toutes les positions importantes. Efforçons-nous de fournir aux goyims des avocats et des médecins ; les avocats sont au courant de tous les intérêts ; les médecins une fois dans la maison, deviennent des confesseurs et des directeurs de conscience. Mais surtout accaparons l’enseignement. Par là, nous répandrons les idées qui nous sont utiles, et nous pétrirons les cerveaux à notre gré.
1865-“Si l’un des nôtres tombe malheureusement dans les griffes de la Justice chez les chrétiens, courons à son aide ; trouvons autant de témoignages qu’il en faut pour le sauver de ses juges, en attendant que nous soyons nous-mêmes les juges.
1865-“Les monarques de la chrétienté, gonflés d’ambitions et de vanité, s’entourent de luxe et d’armées nombreuses. Nous leur fournirons tout l’argent que réclament leurs folies, et nous les tiendrons en laisse.
1865-“Rappelons pour plaisir et pour mémoire, les principales dispositions des Protocoles (souvenons-nous 1902). Rien n’est plus revigorant que cette lecture pour un Aryen. Elle vaut pour notre salut bien des prières qui se perdent… Dieu sait comment ! entre ciel et terre…
1865-“Encourager le luxe effréné, les modes fantastiques, les dépenses folles et éliminer graduellement la faculté de jouir des choses saines et simples…
1865-“Distraire les masses par les amusements populaires, les jeux, les compétitions sportives, etc., amuser le peuple pour l’empêcher de penser…
1865-“Empoisonner l’esprit par des théories néfastes ; ruiner le système nerveux par le vacarme incessant et affaiblir les corps par l’inoculation de virus de diverses maladies. (Un certain Rosenthal le répète dans la “Grande Illusion“.)
1865-“Créer un mécontentement universel, et provoquer la haine et la méfiance entre les classes sociales.
1865-“Dépouiller l’aristocratie, aux vieilles traditions, de ses terres, en les grevant d’impôts formidables, la forçant ainsi de contracter des dettes; substituer les brasseurs d’affaires aux gens de race et établir partout le culte du Veau d’Or.
1865-“Envenimer les relations entre patrons et ouvriers par des grèves et des “lock-out” et éliminer ainsi toute possibilité de bons rapports d’où résulterait une coopération fructueuse.
1865-“Démoraliser les classes supérieures par tous les moyens et provoquer la fureur des masses par la vue des turpitudes et des stupidités commises par les riches.
1865-“Permettre à l’industrie d’épuiser l’agriculture et graduellement transformer l’industrie en folles spéculations. Encourager toutes sortes d’utopies afin d’égarer le peuple dans un labyrinthe d’idées impraticables. Augmenter les salaires sans bénéfice aucun pour l’ouvrier, vu la majoration simultanée du coût de la vie…
1865-“Faire surgir des a incidents provoquant des suspicions internationales ; envenimer les antagonismes entre les peuples ; faire éclore la haine, et multiplier les armements ruineux.
1865-“Accorder le suffrage universel, afin que les destinées des nations soient confiées à des gens sans éducation.
1865-“Renverser toutes les monarchies et établir partout des républiques, intriguer pour que les postes les plus importants soient a confiés à des personnages ayant à cacher quelques secrets inavouables, afin de pouvoir les dominer par la crainte d’un scandale, les tenir par la Police.
1865-“Abolir graduellement toute forme de Constitution, afin d’y substituer le despotisme absolu du Communisme.
1865-“Organiser de vastes monopoles dans lesquels sombreront toutes les fortunes, lorsque sonnera l’Heure de la crise politique.
1865-“Détruire toute stabilité financière; multiplier les crises économiques et préparer la banqueroute universelle ; arrêter les rouages de l’industrie ; faire crouler toutes les valeurs ; concentrer tout l’or du monde dans certaines mains ; laisser des capitaux énormes en stagnation absolue ; à un moment donné suspendre tout crédit et provoquer la panique. Préparer l’agonie des Etats, épuiser l’humanité par la souffrance, les angoisses et les privations, car la faim crée des esclaves.
Tout ceci colle, concorde, je le pense admirablement, avec les événements en cours. Un certain Blumenthal était donc dans son plein droit, en écrivant pour qu’on le sache, dans le “Judisk Tidskrift ” (No 57, année 1929) : “Notre race a donné au monde un nouveau prophète, mais il a deux visages et porte deux noms, d’un côté son nom est Rothschild, chef des grands capitalistes, et de l’autre côté Karl Marx, l’apôtre des ennemis du Capitalisme.”
Voici des paroles substantielles et de plus tout à fait exactes… Dans les grandes heures du Destin, quand les cartes s’abattent… Mr. Rothschild et Mr. Marx auparavant séparés, se retrouvent tout à fait d’accord, admirablement d’accord pour nous enfiler au cassepipe, “compères de compères“, nous faire tourner en boudins. C’est la jolie règle du jeu, le Suprême du théâtre. Premier acte : dispute… troisième acte… accord parfait pour nous débiter la tripe.
Et d’ailleurs tous ces événements tombent dans l’ordre des choses qu’avait prévu le Baruch Lévi (un autre prophète), dans sa lettre à son ami Karl Marx (de son véritable nom Karl Mordechai, fils du Rabbin de Trèves) : “Dans la nouvelle organisation de l’humanité, écrivait Barush Lévi au doctrinaire du socialisme, les enfants d’Israël se répandront sur toute la surface du globe et deviendront partout, sans opposition, l’élément dirigeant, surtout s’ils arrivent à imposer aux classes ouvrières le ferme contrôle de quelques-uns d’entre eux. Les gouvernements des nations formant la République universelle, passeront sans effort aux mains des Juifs sous le couvert de la victoire du prolétariat. La propriété privée sera alors supprimée par les gouvernants de race juive, qui contrôleront partout les fonds publics. Ainsi se réalisera la promesse du Talmud que, lorsque le temps du Messie arrivera, les Juifs posséderont les biens de tous les peuples de la terre“. (Lettre citée dans la “Revue de Paris“, 1er juin 1928, page 574).
Mr. Cohan, dans le journal “The Communist” de Kharkoff, n72, 12 avril 1919, nous paraît lui aussi fort content : “On peut dire sans exagération que la grande révolution russe a été faite par la main des Juifs… Ce furent précisément les Juifs qui conduisirent le prolétariat russe à l’aurore de l’Internationale“.
Il se dégage de tout ceci, un certain relent “d’Ambigu“… de carbonarisme à la manque… de complots farciformes… de prolongements gris muraille… de maffia… de pas au plafond… de grand guignol… quelque chose de “Tour de Nesle“… qui vous incite énormément à la rigolade… Cette bonne blague… Vous pensez que de ce côté, nous ne saurions être en retard… Je suis moi même assez sensible pour ce qui est du ridicule… Mais tout de même, il y a les noms… les personnes, les événements… ce regroupement immanquable, irréfutable, instantané, implacable, des plus croassants, virulents, acharnés, voraces, autour de chacune de nos catastrophes…, comme un envol de mille corbeaux d’enfer, sur les lieux mêmes de tous nos désastres. Ceci ne s’invente pas.
Outrances!… billevesées de polémistes !… divagations de rabbins faméliques… fiévreux !… illuminations de vieux khabalistes !… Chimères de synagogues !… fugaces coincidences de quelques vilains délires ! C’est vite dit…
Allez-vous me répondre au surplus que tous ces falbalas d’imprécations datent des âges obscurs… qu’à présent, nos plus éminents Juifs sont parfaitement émancipés de la tutelle de leurs rabbins, infiniment “progressistes” à tout rompre, insatiablement assoiffés de Science Expérimentale et de Lumière franc-maçonne, de statistiques, intellectuellement super-raffinés, affranchis… que toutes ces manigances et ces vociférations, ces divinations super-khabalistes, les portent à sourire absolument… comme nous sourions nous autres à la Transsubstantiation, de la Résurrection du Christ… Manigances en somme puériles, de pauvres djibouks aux abois, superstitions oraculeuses… vieux débris grinçants de l’épouvantail biblique… sottises…
1865… Relisez plus haut ! C’est un demi siècle AVANT que les “Protocoles des Sages de Sion” apparaissent et soient déclarés réalisés par des espions Russes pour salir la mémoire Juive… Donc, comment le rabbin Rzeichhorn, a t’il pu prononcer, au cimetière de Prague en 1865 sur la tombe d’un autre grand rabbin prophétique, Siméon-ben-Jahouda, un discours reprenant les principales lignes des “Protocoles des Sages de Sion” ?
Savez vous que le pouvoir exécutif Juif s’appelle le “Kahal“?… l’Assemblée des Sages d’Israël ?… Vous souvenez-vous que Napoléon, inquiet du pouvoir universel juif, tenta de capter les forces du Kahal à son profit, de faire servir le Kahal à sa propre politique mondiale napoléonienne, de le fixer tout d’abord en France, ce Kahal, sous le nom de “Grand Sanhédrin“… et qu’il échoua, Napoléon, piteusement, très fatalement dans cette entreprise. Savez-vous de quelle façon Léon Say, juif avéré, commentait plus tard à la tribune du Parlement cette grande défaite napoléonienne, certainement la plus décisive de toutes, cause majeure, sans aucun doute, de sa grande débâcle. “La force mystérieuse de la finance à laquelle on ne résiste jamais, même quand on s’appelle Napoléon.”
Nous qui ne sommes pas Napoléon, notre sort encore plus que le sien dépend entièrement du bon vouloir des “grands occultes“. Il n’est pas idiot de penser que notre destin se discute certainement encore dans les consistoires du Kahal, autant que dans les Loges et bien davantage…
Quant au peuple, je vais t’expliquer… Bonnard, dupe, lui, toujours cocu, farci de meneurs, pourvu qu’on le divise par pancartes, qu’on lui refile un coup de fanfare, il ira vinasseux à tordre, où l’on voudra ! toupillonner ! se faire résoudre dans les rafales… C’est son destin… C’est sa bonne chance !… A la bonne fortune des riflettes ! pour la marrante magie des mots ! pour le plus grand stupre mondial ! L’ordre nouveau est en marche…
“Y a de la joie!” qu’ils chantent chez Drucker, devinez qui chante ? Bruel !… Comprenez : y a de la joie de se faire enrouter !… Moi je les engueule, les cons !… C’est pas une façon !… C’est moi qui les indispose… Je les humilie !… C’est vilain !… Regardez comme ils sont heureux les “Français” d’avoir si bien reçu les Romains… d’avoir si bien tâté leur trique… si bien rampé sous les fourches… si bien orienté leurs miches… si bien avachi leurs endosses. Ils s’en congratulent encore à 19 siècles de distance !.. Toute la Sorbonne en jubile !… Ils en font tout leur bachot de cette merveilleuse enculade ! Ils reluisent rien qu’au souvenir !… d’avoir si bien pris leur pied… avec les centurions bourrus… d’avoir si bien pompé César… d’avoir avec le dur carcan, si étrangleur, si féroce, rampé jusqu’à Rome, entravés pire que les mulets, croulants sous les chaînes… sous les chariots d’armes… de s’être bien fait glavioter par la populace romaine… Ils s’esclaffent encore tout transis, tout émus de cette rétrospection… Ah ! qu’on s’est parfaitement fait mettre !… Ah ! la grosse ! énorme civilisation !… On a le cul crevé pour toujours… Ah ! mon popotas!… fiotas ! fiotum !… Ils s’en caressent encore l’oigne… de reconnaissance… éperdue… Ah ! les tendres miches !
Si les Allemands avaient gagné la guerre de 14 et celle de 39 ensuite, eh bien les Français du sol, ils en auraient joliment joui ! ils auraient pris leur pied pépère avec les Fritz… Les grenadiers de Poméranie, les cuirassiers blancs !… Ah ! alors ça c’est des beaux mecs !… Ça serait passé dans l’enthousiasme, un vrai mariage passionnel !… Les Français ils deviennent tout ce qu’on veut quand on réfléchit. . Ils deviennent au fond, n’importe qui… n’importe quoi… Ils veulent bien devenir socialistes ou virer à droite… ils demandent pas mieux… Pourvu qu’un mâle bien cruel les enfouraille jusqu’au nombril ils s’estiment joliment heureux… C’est qu’une très longue succession, notre histoire, depuis les Gaulois, de cruels enfourailleurs. Pas un seul roi qu’était français. A présent en pleine décadence, même si on nous dit le contraire, mais il valait mieux Sarko qu’une femme de ménage classifiée dans les grosses fortunes, faut se faire étreindre par des larvaires… se contenter de ce qui reste… Les Français toujours si avares, ils engraissent quand même très bien, tous leurs maquereaux du pouvoir. A présent que c’est le tour du nouvel ordre mondial, leur suprême triomphe, ils vont finir raides comme des passes… Mais plus on se fait foutre… plus on demande… Et puis voilà qu’on leur promet aux Français, des bourreaux tartares !… C’est pas des choses à résister… Mais c’est une affriolance !… Comment voudriez-vous qu’on les retienne ?… Mais c’est le “bouquet” priapique !… “Des vrais de vrais!” plus que sauvages !… Des tortureurs impitoyables !… Pas des sous-raclures d’Abyssins !… Mais non !… Mais non !… Que des tripières sur-calibrées ! en cornes d’Auroch !.. Ce voyage dans la Potosphère! Ah! comme ils vont nous faire souffrir ! Ah! Ces ardents. Ah ! mon joyeux !… Ah! ces furieux !… Ah ! mon timide !… Après on aura les Kirghizes… C’est au programme !… Ah! c’est promis !… Et puis des Mongols !… encore plus haineux !… plus bridés !… Qui croquent la terre et les vermines… Ah ! comme ils vont nous transverser !… Et puis d’autres, plus chinois encore ! plus jaunes !… plus verts… Toujours plus acharnés au pot… Ah ! Ils vous entament ! Ils nous étripent !… C’est la Croix dans le plein du cul !… Plus ils sont étranges… plus c’est fou !… Plus ils dilatent… plus ils s’enfoncent ! C’est la vie des anges par le pot !… Ils nous tuent… Voilà comme ils disent les Français !…
Piting !
J’ai gâché mon existence, tel que vous me voyez. J’aurais voulu être, moi, le Roi d’un immense, puissant Royaume… Et puis que tous mes sujets, tous! sans aucune espèce d’exception, ils m’auraient tous hai à la mort ! Ils n’auraient pensé qu’à cela… me faire la peau… me résoudre… semaine et dimanche… ça les aurait réveillés en sursaut, une idée pareille… Ils auraient ourdi, comploté sans interruption contre mes jours… Chaque fois que je serais sorti de mon château magnifique, dans mon carrosse de grand gala… il me serait tombé sur la gueule quelque chose comme des affreuses bombes ! Des pluies, des averses ! des déluges des plus terribles grenades !… des “fulminants” de tous calibres… Je n’aurais jamais survécu que par miracle… par l’effet de tout un subtil agencement, de tout un concours de prodigieuses circonstances… J’aurais été de mon côté royal plus fumier encore si possible que tous mes sujets à la fois… absolument sans pitié… sans parole… sans merci… J’aurais gouverné cette masse haineuse encore plus haineusement et absolument solitaire ! par la menace, les exécutions, l’outrage et le défi perpétuel !… A l’abri de ma formidable citadelle, j’aurais imaginé sans répit d’autres insultes, d’autres forfaitures, d’autres outrages ! encore ! toujours plus abominables ! pour navrer mes odieux sujets ! D’autres moyens de me rendre toujours plus abject, plus démoniaque, plus implacable ! plus impopulaire ! Ainsi je les aurais définitivement fascinés. Jamais je n’aurais eu un de ces gestes de clémence, de faveur, d’abandon qui vous discréditent un tyran mieux que cent mille pendaisons. Je n’aurais pendu, moi, que les tendres, les compréhensifs, les pitoyables… les évangéliques… les bienfaisants de tous poils… J’aurais organisé d’immenses concours de rosiers et de rosières… pour les fouetter tous et toutes ensuite à mort… devant toute la populace… Je me serais parjuré sans cesse, sans limite, sans répit… sauf pour infliger à mes sujets d’autres vexations.. les opprimer, les saccager davantage, dans tous les sens et façons. Haine pour haine ! et sans limite !… ma devise royale. J’aurais vécu tout seul, campé sur les revenus de mon immense Trésor, retranché dans mes carrosses de grand gala… Je les aurais tenu, mes abominables sujets, angoissés, haletants, attentifs à mes moindres gestes, toujours aux aguets, sous le coup d’une nouvelle iniquité, et cela pendant toute la durée de mon règne. Jamais un seul jour ne se serait passé sans quelque horrible déni de justice, quelque atroce méfait royal… l’écartèlement d’un juste, l’ébouillantage d’un innocent… Ah ! ce peuple ignoble, toujours fébrile, délirant de fragiles, fugaces espoirs de me réduire très prochainement en bouillie, en pâtée sanglante sous les débris de mon magnifique carrosse ? Mon règne aurait été de cette façon, j’en suis certain, exceptionnellement réussi, le plus heureux en vérité de tous les règnes, de toute l’Histoire, sans guerre, sans révolution, sans famine, sans banqueroute. Ces calamités n’affligent en effet les peuples que parce qu’elles sont très longtemps à l’avance désirées, amenées, préméditées, pensées, mijotées, par toute la rumination des masses… l’oisiveté sadique, ruineuse des peuples. Mes sujets surhaineux n’auraient jamais eu le temps, eux, de penser à ces sottises, à ces catastrophes ! Je les aurais bien trop occupés par mes inépuisables trouvailles, mes infernales vacheries !… Ils se seraient bien trop passionnés sur la meilleure, prompte manière, la plus effroyable, de me réduire en caillots, en marmelade de viscères. J’aurais fait, moi leur monarque, l’accord de toutes les haines de mon Royaume, je les aurais centralisées, magnétisées, fanatisées sur ma propre royale personne. Voici le seul moyen royal, de véritablement régner ! gouverner ! Ah ! ma vie eût été alors autre chose ! une destinée merveilleusement utile… tandis qu’à présent, j’écris…, je me gaspille en texticules verbeux et même si j’en joui comme je peux…, je m’emmerde !