Politiquement incorrect… et bien plus !
L’erreur est humaine… et même les plus savants parmi les hommes peuvent se tromper !
Prenons un scientifique au hasard : Albert Einstein…, se serait-il trompé ne fut-ce qu’une seule fois au cours de son impressionnante carrière ?
La réponse est oui !
Ne voulant admettre l’instabilité de l’Univers, il n’hésita pas à introduire une constante de pression anti-gravitationnelle dans son équation pour (se) prouver le contraire…, une méprise qu’il rectifia bien vite.
La science est ainsi faite…, elle se relève de ses erreurs pour mieux progresser.
Les hommes de sciences ont mis des millénaires pour parvenir au savoir actuel.
Et les hommes sans science tout autant, si pas plus…
De jour en jour, le monde ne cesse de se diversifier et se complexifier.
La science n’est pas une vérité tombée du ciel…, tout comme l’homme n’est ni issu de la cuisse de Jupiter ni créé dans la terre glaise après une semaine de délires par un dieu lui-même inventé…
La science donc, qui n’est qu’humaine, présente invariablement quelques belles erreurs issues de la pensée humaine.
Ainsi, il y a 4.000 ans, les Pharaons Égyptiens se faisaient embaumer pour une immortalité toute relative, au 17ième siècle des médecins n’hésitaient pas à transfuser du sang de mouton à l’homme pour tenter de soigner ses maladies mentales… et, au temps de Napoléon, certains ont essayé de ranimer les morts avec du courant électrique.
En notre nouveau siècle que sont les années 2000, les croyances en n’importe quoi sont devenues un art de la manipulation des masses…
Une science qui ramène toutes les fumisteries humaines, les diktats religieux et/ou politiques, de même que la propagande nazie, au niveau des blagues de potaches…
L’épicentre de la tentative de contrôle des pensées actuelles passe par une exigence de normalité… et cette dérive qui englobe actuellement l’ensemble des médias assujettis au pouvoir, est quelque chose qui m’inquiète énormément…, alors que la majorité des populations robotisées le vit comme une normalité.
Tout le monde doit être conforme… et si cela ne marche pas comme cela est prévu par le pouvoir, il faut donner des pilules au peuple.
Je trouve, en conséquence, que la société telle qu’elle se développe est très inquiétante.
Aux États-Unis, “on” a synthétisé la première bactérie par un séquençage…
Donc “on” peut désormais pianoter séquencer sur un ordinateur, y écrire un code génétique, c’est à dire modifier l’humain et le rendre plus inhumain qu’il n’est déjà, en le manipulant, pour qu’il accepte absolument tout ce qu’on peut inventer pour parfaire la domination mondiale d’un ordre nouveau qui ne fonctionne que pour s’enrichir au delà de toutes réelles nécessités !
Il y a deux ans, j’écrivais déjà cela, mais en d’autres mots, soulignant qu’en suite des mensonges gouvernementaux sur les attentats du 11 septembre 2001…, ce serait possible très vite, de devenir les esclaves d’un système.
C’est aujourd’hui chose faite.
Et c’est évident que la recherche sur le contrôle des cerveaux et de ce que pensent les gens, est lancée à toute vitesse en ce moment.
Or, si on se met à tripatouiller dans la manière dont le cerveau fonctionne, on change notre identité humaine !
Notre identité, c’est notre identité génétique, c’est ce qu’on est en général… et qu’on est effectivement : le résultat de 4 milliards d’années d’évolution !
Mais on est aussi la manière dont notre cerveau fonctionne.
C’est sûr qu’il y a des dérives évidentes !
Il y a deux grands moments dans la voie qui nous a amené ou nous sommes.
Avec Thalès de Milet (fin du 7iéme-début du 6iéme siècle avant notre ère), apparaît quelque chose que l’on peut appeler science.
On parlera ensuite de la science grecque avec Aristote, Euclide, Archimède, etc.
Quant à la véritable science au sens moderne du terme, elle se forme à la fin du Moyen-Âge, en 1543 pour donner une date symbolique.
Cette année-là furent publiés à quelques semaines d’intervalle les deux grands livres fondateurs de la science moderne, à savoir l’ouvrage de Nicolas Copernic “De revolutionibus orbium coelestum” qui met en évidence l’héliocentrisme… et le livre du Bruxellois André Vésale, le fameux “De humani corporis fabrica”.
C’est un hasard de l’histoire mais c’est aussi un symbole : au même moment, on révolutionne l’astronomie et donc la vision du monde…, mais on révolutionne aussi l’anatomie et donc la biologie, la science naturelle et la médecine.
Il y a là, une différence épistémologique entre la science telle qu’elle s’est constituée au 16iéme siècle et la science des Grecs qui va se perpétuer au temps des Romains et au Moyen-Âge.
Au raisonnement et à la rationalité qui sont en quelque sorte découvertes par Thalès de Milet et ses successeurs, s’est ajouté l’instrumentation.
La grande différence, c’est que Platon, Aristote, Euclide, Archimède, Ptolémée, Galien ou Hippocrate n’avaient que des mots à leur disposition.
Ils réfléchissaient à partir d’observations assez sommaires et développaient ensuite des idées.
Il y avait beaucoup de phraséologie, les ouvrages étaient puissamment réfléchis, mais il manquait l’observation fine.
A la fin du Moyen-Âge, on va utiliser des instruments, dont les deux les plus célèbres sont le scalpel et le télescope.
Le scalpel existait déjà bien avant mais on ne s’en servait pas comme instrument d’observation.
Vésale va disséquer, entrer dans le corps des animaux et des hommes.
Bien sûr, Aristote faisait déjà des dissections, comme Hérophile en avait fait d’autres…, mais l’observation instrumentée avec le scalpel n’était encore que secondaire par rapport au raisonnement.
En 1610, Galilée va utiliser la lunette d’approche, non pas pour regarder les montagnes et les forêts, mais bien pour observer le ciel nocturne.
Et il découvre cette chose extraordinaire que personne ne savait : l’existence d’étoiles invisibles à l’œil nu.
La science instrumentée va, à partir de là, permettre la mathématisation…
L’avantage formidable de l’instrumentation ne reposait pas uniquement sur l’observation de ce qui était jusqu’alors invisible.
Les savants modernes ont pu faire des mesures…, les anciens mesuraient bien la position des étoiles mais n’y attachaient pas une importance fondamentale.
Avec l’instrumentation se développe donc l’idée de mesure et du quantitatif.
On va avoir des nombres et ceux-ci vont permettre des traitements mathématiques.
La science moderne était née !
Le pouvoir de la science va augmenter avec l’amélioration de l’instrumentation…, mais qui dit instruments plus perfectionnés, dit aussi instruments plus difficiles à utiliser…, les erreurs pouvant en être plus importantes…
Et, comme les plus grands font des erreurs…, que n’importe qui peut se tromper…, que même les hommes de science, y compris ceux que l’on vénère comme Einstein et Descartes, ont fait des erreurs… cela signifie que tout et son contraire sont possibles avant d’être éventuellement corrigé !
Tôt au tard…
Parfois cela prend un peu de temps, parfois cela va très vite !
Dans le domaine scientifique du moins, car en politique aucune erreur n’existe officiellement, si ce ne sont des regrets extirpés…
Le chercheur peut lui-même parvenir à se corriger, parfois il n’y arrive pas.
Et il y a des cas où des hommes de science se sont enfoncés eux-mêmes jusqu’à l’absurde.
Ils voulaient coûte que coûte avoir raison alors que manifestement ils étaient dans l’erreur.
C’est la grande idée de l’épistémologie actuelle : la science se trompe, la science dit des choses qui ne sont pas toujours vraies, mais qui sont vérifiables et sont tôt ou tard vérifiées.
Il existe d’autres discours…, les discours politiques destinés à abrutir ceux qui le sont déjà du fait d’une éducation manipulée… et les discours religieux qui affirment “des choses” qui ne sont pas vérifiables, qui ont des réponses à tout..
L’Europe entière a vécu une régression en étant obligée de croire à toutes les fables de la religion catholique-chrétienne, l’inquisition fut le point d’orgue de cette manipulation… et tout cela a laissé des traces.
Les guerres étaient faites au nom du dieu Jésus sur sa croix avec de multiples références aux Croisades, exception du Japon au second conflit mondial qui était bien le seul à s’être révolté contre le blocus américain destiné à étrangler financièrement ce pays afin que les USA et l’Angleterre puissent prendre possession du monde Pacifique (toutes les terres baignées par l’océan Pacifique)…
Quant à l’Allemagne nazie, elle construisait l’Europe, inventait les fusées, les autoroutes, les avions à réaction, les sous-marins, les cartes d’identité, les accréditations, remettant l’ordre et la nation au premier plan… et pour ce qui en est en 2011, c’est bien elle qui domine la Communauté Européenne…
D’ailleurs toutes les inventions nazies font maintenant partie intégrante de nos vies sociétales et mêmes individuelles…
Il n’empêche que pour vaincre…, opprimer… et prendre possession…, le Nouvel Ordre Mondial en devenir qu’étaient les USA, s’est donné le droit divin (Nous croyons en dieu, imprimé sur les dollars-billets), de bombarder massivement des villes comme Dresde… puis d’utiliser deux armes de destruction massive atomique contre Hiroshima et Nagazaki, dans le seul but de génocider des centaines de milliers de civils, femmes et enfants innocents des dérives politiciennes et militaires des chefs auto-proclamés des deux bords, devenus fous…
Les pouvoirs en place actuellement ne sont pas démocratiques…
Pas plus démocratiques qu’en ces temps-là…
On ne peut dire, que la population des USA qui n’a le choix politique qu’entre des Démocrates ou des Républicains, l’un-l’autre d’extrême droite ne tolérant strictement rien d’autre dans leur sphère au nom de “valeurs” vénales et égoïstes… vote véritablement pour une démocratie…
Un pays qui n’offre que deux choix possibles ou chacun d’eux offre les mêmes perspectives, n’est pas une démocratie mais une dictatucratie…
Les paroles de Georges W.Buch après le coup d’état planétaire du 11 septembre 2001 sont fort claires en ce sens et n’auraient pas été reniées par Staline, Hitler, Mussolini, Napoléon et César… : “Vous êtes avec nous, ou contre nous”…
En Europe, les démocraties sont en fait des particraties dont la gestion et la gouvernance se transmettent de plus en plus dans des lignées familiales avec le pouvoir financier des dynasties industrielles devenues des multinationales du profit, considérant les populations comme une masse d’esclaves…
Sarkozy profitant des largesses de ses amis milliardaires, Fillon en vacances en Égypte aux frais d’Hosni Moubarak durant la révolution populaire matée dans le sang…, Alliot-Marie s’envoyant en l’air grâce aux largesses infinies du clan Ben-Ali… à qui elle offre publiquement les sévices policiers Français pour mater la révolution Tunisienne… sans oublier l’écoute plus qu’attentive de ce gouvernements aux délires Israéliens, leur offrant l’assistance gratuite de la marine Française pour aider au blocus de Gaza durant l’opération Plomb-durci…
Être à ce point inféodé, vassal, de dictatures étrangères à qui on donne des gages de loyauté en même temps que des crédits dont ils n’ont nul besoin, dégoute profondément d’être citoyen d’un monde qui opprime les populations avec les mêmes moyens que les nazis…, en nous faisant croire que nous sommes en démocratie après les avoir anéantis…
La bête immonde s’est simplement métamorphosée en prenant l’identité des vainqueurs…
Et pour faire passer toutes ces invraisemblances, on nous oblige à croire en des histoires écrites par ces mêmes vainqueurs, sous peine de poursuites judiciaires et sanctions diverses, particulièrement financières… et absolument sociétales, c’est à dire politiquement-correctes, légales…, comme si tout était défini dans une seule vérité obligée !
Légales…, oui, quelle pitrerie !
Essayez de remettre en cause les chiffres de l’abominable Holocauste…, voire l’obligation morale d’avoir donné le territoire d’un peuple à des gens originaires du sud-ouest de la Russie, qui n’ont rien à y voir et faire et le revendiquent au nom d’une religiosité… et vous serez poursuivi pour l’équivalent d’un crime extrêmement grave… et mis publiquement au banc de l’humanité…
Tentez de remettre en cause la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et le soi-disant bien-fondé d’avoir envahit l’Afghanistan et l’Irak… et vous serez raillé comme si vous étiez fou, pour être finalement taxé de négationniste comme si votre réflexion était antisémite…
Le monde nous est présenté comme on voudrait que nous le voyons…
Je vais vous en donner un exemple…
Imaginez que des lois obligent à croire, sous peine d’être lourdement condamné et sanctionné financièrement, tout en étant raillé des pires horreurs, que des rayons sont émis par les corps vivants, ce qui serait la preuve que Dieu existe et que la religion catholique-chrétienne est la seule vraie au monde…
Imaginez…
Tout le monde étant obligé d’y croire, tout le monde finirait par y croire…
Si un loustic viendrait affirmer que c’est faux, il serait torturé pire qu’en un Guantanamo sous l’inquisition…
Et pourtant, la réalité est tout autre…
René Blondlot a fantasmé sur les rayons N.
Ce physicien a découvert en 1903 un rayonnement nouveau aux propriétés curieuses…, pendant deux ans, il va faire des observations de plus en plus fines, invitant ses collègues de l’université de Nancy à partager ses observations…, il va parvenir à les persuader que ces rayons sont émis par les corps vivants et qu’ils sont différents si ceux-ci sont malades.
Jusqu’au jour où un physicien américain, Wood, qui ne parvient pas à reproduire chez lui les expériences de Blondlot, se rend auprès du Nantais pour l’assister dans ses expérimentations.
Très vite, il se rend compte que Blondlot est complètement illusionné et qu’il observe des choses qui n’existent pas !
Il ne faisait qu’observer une étincelle électrique dont l’intensité, pensait-il, augmentait en présence de rayons N émis notamment par des lampes à gaz.
Blondlot s’était illusionné en raison d’une instrumentation à la limite de l’oculaire, tout comme on nous a illusionné avec le vol 93 pulvérisé comme par magie, avec la désintégration micro-cellulaire de l’avion dans le Pentagone et dans la destruction programmée de 3 tours au WTC de New-York…
Toutes choses ayant servi à manipuler l’opinion publique pour permettre aux USA et ses dérivés, de prendre possession de pays ne leur appartenant pas et d’en voler les ressources…
C’est très intéressant du point de vue de l’histoire de la science et du point de vue psychologique.
On a là un physicien imminent qui avait obtenu sur les rayons X des résultats tout à fait valables.
C’était un professionnel de l’expérimentation.
Il venait d’écrire un excellent ouvrage portant sur l’électromagnétisme.
Il s’est illusionné et a entraîné tous ses proches collègues dans son erreur de perception.
Parallèlement, il ne faut pas oublier que, depuis les années 1870, régnait une réelle rivalité franco-allemande.
Les Français avaient perdu l’Alsace et la Lorraine à la suite de la guerre de 1870 et ils en voulaient beaucoup aux Allemands.
Il régnait une ambiance nationaliste allant jusqu’à la xénophobie.
Certains chercheurs n’hésitaient pas à écrire que la science allemande ne valait rien et que la science française était bien supérieure.
On avait beaucoup valorisé, à juste titre, les découvertes successives des rayonnements alpha, bêta, cathodiques, etc.
Pour être un grand physicien à ce moment-là, il fallait découvrir un rayonnement formidable.
Pour paraître “vrais”, tant les USA qu’Israël sont prêt à tout pour démontrer qu’ils sont dans le “vrai”, ce qui est totalement absurde, raison pour laquelle on est obligé de croire en tout ce qu’ils nous racontent…
Leur vœu serait de découvrir “quelque chose” de grandiose : de la vie extra-terrestre, un vaccin rendant immortel, l’art de transformer le plomb durci en or (le double-sens est voulu), la multiplication des pains et l’eau qui devient du vin… afin de devenir (enfin) les maîtres du monde et de l’univers, les sauveurs, nos dieux…
Ils n’ont réussi qu’à nous faire prendre les vessies pour des lanternes… sauf que si on n’y croit pas, on passe de très mauvais moments…
Donc, pour avoir la paix, on voit des lanternes au lieu des vessies…
J’ai vu l’abominable en ces suites qu’on pourrait qualifier de burlesques si elles ne s’assortissaient pas de poursuites judiciaires de par le monde assorties de lourdes peines de prison, sans oublier Guantanamo et les tortures envers des “terroristes”…
Une dame condamnée à 8 années d’emprisonnement en Belgique pour avoir écrit sur un Blog que les USA et l’Europe n’avaient rien à faire en Afghanistan…, ce qui est vrai puisque la guerre au terrorisme, résultant de la Stratégie de la peur mise en route avec les attentats du 11 septembre 2001, de même que l’illumination d’AlQaida et le fameux BenLaden qui organise tout au départ d’une grotte dans les montagnes Afghanes et se déplace sur le porte-bagage de la mobylette du Mollah Omar… sont des absurdités inventées par la CIA
“Vous êtes avec ou contre nous”… disait Georges W.Buch et juste en cette suite ce même salaud nous a débité sans rire que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massives pour justifier de rafler le pétrole Irakien… faisant près d’un million de morts innocents dans les populations…
Chirac et deVileppin ont payé cher d’avoir osé dire publiquement (deVileppin à l’ONU) que tout cela était faux et mensonger…
Les détruire dans Clearstream et autres pour pouvoir placer un porte-serviette au pouvoir, quel bel exemple de démocratie !
Jusqu’au 17ième siècle, les médecins étaient encore formés par les textes hippocratiques et galéniques.
Ce conservatisme a été un frein important au développement de la science tout comme les obligations de croire en des vérités politiques et religieuses dans les 70 dernières années !
Le renouveau scientifique des 15iéme et 16iéme siècles est assez paradoxal.
Paradoxal parce qu’à l’époque de la Renaissance, on a redécouvert les grands anciens.
On admirait la Grèce et la Rome antiques.
Il y avait une admiration et un désir de connaissance approfondie des textes signés Homère, Sophocle et Cicéron.
Et, en même temps, il y avait cette idée que ce n’était pas dans les livres qu’il fallait étudier la nature.
Vésale a prouvé, dissections à l’appui, les erreurs manifestes de Galien.
Nombre de ses contemporains n’ont pas pu se résoudre à accepter les fautes du savant et ont soutenu que les dissections de Vésale étaient mal faites.
Ce conservatisme va perdurer durant le 17ième siècle.
Quand, en 1628, William Harvey a publié un ouvrage dans lequel il expliquait la circulation sanguine, ses conclusions furent fort mal accueillies par beaucoup de médecins qui se diront “anti-circulateurs”.
On en a d’ailleurs la trace dans “Le Malade imaginaire”, pièce dans laquelle Molière met en scène un médecin qui se moque des circulateurs.
Il y a eu une autre tentative avec Descartes et “Le discours de la méthode” en 1637.
Il y expliquait qu’il fallait repartir de zéro et éliminer tout ce que l’on avait appris.
Il fallait oublier Aristote, Galien, Hippocrate et Archimède…, car l’homme nouveau (celui des années 1630), faisait des découvertes extraordinaires, en physique avec la loi de la réfraction de la lumière mais surtout en mathématique avec ce que l’on va appeler plus tard la géométrie analytique.
Malheureusement, Descartes va aller trop loin et échouer piteusement dans sa tentative d’expliquer le monde en inventant une grotesque histoire de tourbillons.
“Si les planètes tournent autour du Soleil, c’est parce que l’éther qui remplit l’espace est parcouru de tourbillons qui entraînent les planètes”, dit-il !
Ce fut là une des grandes erreurs de l’histoire de la science.
C’est en 1687, avec Isaac Newton, que le conservatisme volera en éclats.
Il va user à la fois d’observations et de calculs.
Ces deux grandes idées, bases de la science moderne, étaient enfin associées !
Cette nouvelle méthode fut très vite appliquée en astronomie et en physique, mais elle prendra encore un peu de temps pour être intégrée au domaine des sciences chimiques et naturelles.
Imaginez qu’on puisse enfin faire table-rase de toutes les idées reçues, inculquées par la force et les obligations…
Imaginez qu’on puisse enfin renvoyer les religieux dans le néant…
Imaginez qu’on puisse enfin librement parler et écrire des raisons des guerres, particulièrement des dernières depuis 1900, surtout la période 1933 jusqu’à nos jours, sans se faire injurier et taxé d’anti-religieux, d’anti-américain, d’antisémite et j’en passe…, imaginez !
Imaginez qu’on puisse dialoguer de la grande stratégie du Nouvel Ordre Mondial et des attentats du 11 septembre, de la raison d’Israël à exister et du pourquoi des massacres des populations Palestiniennes au Liban et en Palestine, à Gaza tout particulièrement…
Imaginez qu’on puisse enfin s’offusquer des 70 milliards de dollars de fortune personnelle d’Hosni Moubarak, des 5 milliards de Ben-Ali et des millions d’Obama et Sarkozy sans être immédiatement poursuivi pour injures envers des chefs-d’États…
Imaginez qu’on puisse obliger les familles royales a travers le monde, surtout les européennes qui pourtant continuent de percevoir des donations hors de toutes proportions décentes… de rembourser avec intérêts les milliards de milliards volés aux citoyens de leurs pays et des pays qu’ils ont fait conquérir, n’hésitant pas, tel Léopold II de Belgique à mater les populations congolaises en coupant les mains de ceux et celles qui ne voulaient pas travailler comme esclave à son seul profit…, 10 millions de morts génocidés, Hitler 6 millions, battu !
Imaginez le monde alors, vraiment libre…
Méfiance vis-à-vis des officialités, pour plusieurs raisons :
La vie, la politique, la science sont tellement complexes et parviennent à des résultats tellement merveilleux qu’elles en deviennent inaccessibles à une partie de plus en plus grande de la population.
Et quand vous vous trouvez devant un discours que vous ne comprenez pas, ou bien vous l’acceptez tel quel ou bien vous vous méfiez.
Et à votre méfiance s’ajoute même un sentiment de frustration qui provoque un rejet.
Comment voulez-vous qu’un avocat, par exemple, comprenne quoi que ce soit à ce que dit un physicien ou un chimiste ?
C’est impossible !
Même les chimistes ne comprennent plus les physiciens.
Et parmi les physiciens, celui qui s’occupe de particules ne comprend pas très bien celui qui s’occupe de semi-conducteurs.
Que dire alors de ce qu’écrit un philosophe, voire un simple citoyen…
Ce sont des domaines devenus tellement différents que même un expert dépêché par des juges n’y comprendra que ce que son porte-feuille interprètera comme musique… jouée par des tiers bien planqués !
Alors, qu’y comprendront les juges payés par l’État qui est aux mains des particraties soumises aux diktats du Nouvel Ordre Mondial ?
Que vous soyez riches ou misérables, les jugements de la Cour vous rendront blancs ou noirs…
Au 19e siècle, un Victor Hugo, un Émile Zola, un Baudelaire ou un Jules Verne étaient parfaitement capables de comprendre les enjeux de la société de leur époque.
Ce n’est plus possible aujourd’hui.
Lorsque Bernard Henri Levy et d’autres philosophent en grand tintamarres médiatiques, ils ne font que défendre un pouvoir de fait qui ne permet plus la moindre dissidence…
Dans peu de temps, critiquer BHL sera antisémite… au même titre que de remettre en cause la version officielle des attentats du 11 septembre, que de critiquer Israël de génocider les Gazaouis pour leur voler les ressources gazières et pétrolières et que d’écrire qu’il y a eu peut-être bien plus que 6 millions de morts durant la seconde guerre mondiale, à force…
La clochardisation, c’est peut-être ce qui menace l’humanité entière…
Quand on voit dans des villes occidentales des gens habiter dans des tentes, dans des voitures, alors qu’ils ont un boulot et toutes les raisons de croire que le monde leur sourit, c’est la preuve que la clochardisation n’est pas loin.
Il y a des gens qui travaillent en toute quiétude dans des entreprises florissantes…, puis un jour on leur dit qu’on va délocaliser parce qu’ailleurs, cela va être encore plus rentable.
Et on jette des familles entières à la rue.
C’est cela la clochardisation.
Nous sommes tous responsables des dérives humaines parce qu’à un certain moment on refuse de les assumer.
Et ce n’est pas parce qu’un malheur frappe quelqu’un d’autre qu’il doit nous rester étranger.
Pour moi, la clochardisation n’est pas dans l’exclusion, dans la chute ou la décomposition, mais bien dans l’indifférence.
Notre seul espoir : mourir de rire, et ce n’est pas qu’une simple expression…
Quelqu’un qui meurt dans un lieu clos, en riant…, quelle belle fin !
Le rire, c’est ce qui différencie les animaux des humains.
Contrairement à ce que l’on pense, les hyènes, les dauphins ou les chimpanzés ne rient pas.
Dans le cas des singes, ils miment ce bruit parce qu’ils ont vu l’homme le faire.
Pour les autres animaux, ce sont des cris, des appels mais il n’y a pas de dérision.
Si l’homme est le seul animal à rire, c’est aussi que c’est le seul animal angoissé et à s’angoisser sur son futur et sur sa peur de mourir.
Les autres animaux vivent et puis meurent mais n’ont pas de véritable conscience du temps.
C’est la conscience du temps, le fait qu’il y a ce dernier chapitre final tragique qui fait que l’homme a besoin de rire pour prendre un peu de recul, pour supporter son angoisse…
Mais avant de mourir de rire, faites votre propre révolution…, devenez politiquement incorrect…