Pseudonymes anonymes…
J’aime à utiliser ce vocable pour stigmatiser les prises de têtes de celles et ceux qui s’évertuent à écrire tout et n’importe quoi sur Fessedebouc en quête de je ne sais quoi et qui émaillent leur haine des ceusses qu’ils et elles qualifient “d’anti-vax” et de “complotistes” ! Puisqu’avec mon www.GatsbyOnline.com je suis libre et libéré de la morgue, de la suffisance, du mépris et de la dictature “censurophage”, j’invite les Fessebouquiens et Fessebouquiennes à reconsidérer la perte incessante de nos libertés, la censure et les effacements en faisant partie ! A mes yeux, tout est “pseudo”. On me la fait pas à moi. J’ai l’esprit kitsch, je suis un dandy, sourire en coin, je cultive le minor-mood, je suis un esprit libre, in the mood from Hal Hartley et autres indies absolutely free in their head. Ma pudeur à moi, décalée, façon Jaadtooly et JL Fonck, mais en plus intello, et avec laquelle je fais mouiller les boxers-fashion des lolitas vénéneuses au sentimentalisme ombrageux pétri de tragédisme wébien, c’est d’ironiser sur le systèèèèèèèèèème de la consommation massifiante, principalement des magazines “people” et des émissions télévisées “de grande écoute”… Je suis, en définitive, un sociologue free-lance qui manie l’understatement comme d’autres la cautelle. J’assume la vêture Baudelairienne, je me gausse des blockbusters et des intelloïdes, car moi, je ne suis d’aucun bord, je suis un réactif pur, je ne me sens exister que dans l’opposition, même si c’est inconfortable et risqué…
Je suis un marginal. Je suspecte l’arnaque commerciale partout ou il y a trop de sourires, je démonte les roquets, ouh que je suis dérangeant. Ouaihhhhhh, je dérange, moi, le rebelle biberonné à l’âge d’or des lofts et des chatouilles in the dark dans l’odeur des poppers, je dénonce l’alliage de la confiture et de la culture par le biais d’articles humoresques et de textes déjantés parfois repris dans divers sites-web harpic-vinaigre. C’est que je ne suis pas aimé et que j’aime à croire que je ne suis pas aimé, c’est d’ailleurs ce que j’aime ! Des types comme moi, ça empêche de digérer “ceusses” qui se prennent au sérieux le plus sérieusement du monde… L’oedipe mal digéré est mon fond de commerce, je préfère la filistrie au paternalisme. J’ai l’esprit de contradiction, la nostalgie d’un “powète” qui chante le retrait du divin en faisant un pied de nez aux nantis, aux assis, à “ceusses” qui se couchent aussi ! Je m’en vais souvent voir ailleurs si j’u suis et si l’air est plus frais, c’est ma pudeur à moi, ça, cow-boy de midi, politicaly incorrect, cachetonnant à mort dans les fight-clubs de la gentry, je bosse mou pour faire de ma vie un fun-show de dérision…
J’arrête, je me fais jouir moi-même…
Que d’exhibitionnisme dans les émissions télévisées, que d’exhibitionnisme dans Fessedebouc ! Moi, en débutant mes communautés wébbiennes diverses il y a presque trente années, d’abord des communautés de bagnoles ensuite des trucs balèzes, je visais surtout à me construire un site à la gloire du génie qui m’habite (ne m’en voulez pas de devenir Houllebequien) mâtiné d’articles et sujets d’une autre envolée lyrique que les pathétiques stupidités que des anonymes débitent (double-sens) dans un français-Papouasien ! Le journalisme, sauf à être éditeur fou (ce que j’ai été et suis encore), ça paye des nouilles, pas des canards laqués. Hors, j’aime bien le canard. Ben ouais… Naaaaan : en réalité je me nourri d’être intellectuellement suicidaire. Je me suis donc pris au piège du jeu primordial du web et, il y a quelques soirs d’ici, un soir noir et glauque au dehors, en train de finir un texte sur la bêtise inhumaine, je me suis par inadvertance complètement givré au Pina Colada. Voilà. Content ? Ca vous va ? On ne vous a jamais dit que malgré ma bonhommie, j’adorais jeter le froid ?
La première gorgée de Pina Colada me fit comprendre qu’il me restait encore beaucoup d’alcool du jour d’avant dans le sang et que je n’allais pas tarder à être complètement givré. Ca n’a pas vraiment été le cas : entre fatigue profonde et excitation rigolarde, mon état n’a cessé de balancer. J’ai échoué quelque part. En ville, l’ambiance était dégueulasse. Je n’ai vu que les regards lambdas des “ceusses” en manque d’amour ! Ca puait la lose et le danger grotesque, alors je me suis barré. Je suis rentré chez moi. J’ai un peu chipoté à l’ordi, tenté de lire un bouquin, ai fini par m’écrouler. Plutôt que de me bourrer la gueule d’alcools divers, je me suis plutôt gavé de culture. « Gavé » est bien le mot : bédés, disques, bouquins, films… Un peu de touze, en grosses quantités, de façon compulsive, dans le simple but d’arriver à une sorte d’abrutissement général. J’ai consommé cette culture plus que je ne l’ai appréciée, j’ai lu des bouquins aussi vite qu’on ne boit de la mauvaise vodka quand on cherche l’ivresse, sans trop faire gaffe à la marque.
J’en ai attrapé des trous noirs : je ne me rappelle pas tout ce que j’ai lu. J’ai virtuellement bu dans le verre des autres, participé à des conversations où je n’avais rien à dire : le film était tellement mauvais que j’en ai seulement chipé des images, sans vraiment suivre. A force d’accumuler, je suis arrivé à ce que je cherchais : cerner l’ abrutissement général empêchant de penser, permettant d’oublier comme rien n’est jojo en ce moment. La connerie humaine, une nouvelle fois, m’a mis les larmes aux yeux : on pleurerait vraiment pour n’importe quelle foutaise. Puis, je me suis écroulé. Réveillé par un jingle… Gueule de bois culturelle : un vieux Roxy Music m’a donné la nausée comme un fond de whisky au déjeuner. Silence… Silence et mal de crâne. Une gueule de bois due aux bouquins est plus déprimante qu’un véritable lendemain de veille travaillé au houblon et à la caï. Si ça, c’est pas du scoop, les cocos !
Il y a des types comme ça que je n’ai jamais pu encaisser. C’est viscéral ! Je ne les connais pas personnellement. Peut-être qu’ils me seraient plutôt sympathiques une fois présentés. Mais à priori… Bof !
Dans le tas, il y a un Procureur belge qui a foutu la m… en couvrant et co-organisant le vol de ma bagnole LéaFrancis et qui après avoir commis quantités d’autres saloperies s’est offert une retraite dorée pleine de pépettes dans un truc d’arnaque qui coûte des milliards d’euros à tous les gnous d’européens que nous sommes et qui ne peuvent rien faire d’autre que de se laisser faire profond… C’est plus où moins pareil pour plein d’autres que j’ai cité mais que je ne citerai plus because censure et Big-Brother, style nous on dit ce qu’on veut, mais vous non… Je continue, pitinggggggg ça fait du bien !
Tout les groupes qui chantent faux et fort et a qui on demande pourquoi il pleut et quel sera le numéro gagnant de la loterie, je hais, mais surtout “ceusses” qui hurlent comme des chouettes qu’on cloue sur une porte. Les autres aussi, qu’on n’arrête pas de voir dans des trucs promo style “Chanter pour la dette du tiers monde” qui lassent et abrutissent. La médiocrité des forums, en général, et de Fessebouc en particulier est épouvantable, ce côté fanzinard béni-oui-oui du non-vécu, sans aucune mise en perspective, donne souvent la nausée…, juste l’adoration bétifiante d’icônes de la chansonette facile, souvent douteuses.
En lisant leurs trucs, je ne ressens pas la joie de sauter en l’air. De cette orgie de mots en maux découle tout un tas de petites « passions » parallèles, c’est en lisant ces bazars qu’on se rend compte que c’est finalement très triste ! Même si l’abus exagéré d’alcool, de caféine et de substances diverses ont généralement tendance à me donner le vertige à l’idée du grand néant de la vastitude éternelle (Grande Lumière Blanche, réincarnation ou panade ?), bref, qu’une fois bien givré, je pétoche pas mal à l’idée de mourir un jour, je suis sinon un gars plutôt serein, mes cauchemars, par exemple, me font souvent marrer… Un jour d’ailleurs, je les revendrai à Hollywood. Bon, il est tard et tôt à la fois… Je vais prendre un bain de jouvence.
N’oubliez-pas, si vous avez envie d’autres choses, de textes déjantés, de lire les quatre vérités qu’on envoie aux abrutis, venez me répondre sur www.GatsbyOnline.com c’est un bazar de pirates pour des flibustiers !
2 commentaires
Les articles s’enchainet très très vite, votre puissance de feu est extraordinaire mon cher Gatsby ! Aussi, l’interface graphique du site à changé ! Vos lecteurs veulent tout savoir : qui est à la manoeuvre ? Qui définit le contenu ? La ligne éditoriale ? Qui fait les photos ? Le graphisme ? Une seule ligne directrice, votre paf ?
Il faut un PIF avant votre PAF ! C’est effectivement moi qui fait tout… JeSuisse z’heureux que vous appréciez mon nouveau graphisme !
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