Retenez de tout ceci qu’il faut aider les révolutionnaires…
Je me souviens que Sarkozy, Cameron, Merkel, Obama ont dit et redit à tous mes médias du monde : “Kadhafi tue son peuple qui ne fait qu’une révolution pacifique…, il faut aider ces pauvres gens opprimés par ce dictateur barbare et sanguinaire”…
Et voilà qu’en sus, tout comme l’affaire des couveuses du koweit, qu’on claironne partout que cet “infect dictateur” a fait aménager une chambre de tortures sexuelles dans la cave de son Palais…, même qu’une journaliste (sic !) va publier peu après un pseudo-roman que lui aurait dicté une inconnue dont l’identité ne peut être révélée (gag !)…
Bernard Henry Levy s’exprime, jouant l’indigné, ce futur médaillé de la paix universelle apparaissant comme le bras droit militaire de Nicolas Sarkozy qui engage toute la France, son armée… puis toute l’Europe, pour aller défendre les héros Libyens qui se révoltent si dignement…
La fleur au fusil, mais surtout avec des milliers de missiles à 1 millions d’euros pièce (payés avec nos impôts, de même que l’armada et les pots de vin)…, Sarkozy, auto-promu chef de guerre, fait bombarder la Libye, tuant un maximum d’arabes, sans trop s’inquiéter qui est qui (ils se ressemblent tous)… et ordonne la chasse aux kadhafi’s, père, fils et petits-fils, jusqu’à assassiner le prétendu dictateur sanguinaire !
On le traque et le tue pire qu’un chien galeux, en le sodomisant avec une barre de fer rouillée…, puis…, le public se rend compte
– qu’en réalité la Libye était prospère, sa population heureuse et la plus riche d’Afrique, que ce barnum cachait une sombre histoire d’argent (par centaines de millions d’euros) donnés ou prétés à Sarkozy par Kadhafi en échange de promesses (la construction d’une centrale nucléaire), à l’appui de poignées de mains cordiales à l’Elysée…
– que les USA voyaient d’un très mauvais œil le gigantesque projet de Kadhafi d’une nouvelle force monétaire Africaine pouvant mettre à mal le Dollar dans les transactions pétrolières…
– que les gentils rebelles (tout comme ceux de Syrie) sont des membres d’AlQuaida…, des “terroristes” qu’on a financé et armé jusqu’aux dents, les mêmes que François Hollande est parti batailler plus tard en Centre-Afrique via l’armée Française… et qui répliquent avec les armes qu’on leur a donné en Libye…
Retenez de tout ceci qu’il fallait aider les révolutionnaires…
Petit entracte antisioniste avec Dieudonné M’Bala M’Bala, chargé de tous les maux du monde pour oser saluer par une “Quenelle” qui serait un salut nazi “à l’envers”… et là, c’est le sosie de Sarkozy, façon social, Manuel Valls, qui engage toute la France policière et judiciaire pour stopper “l’antisémite nazi”, allant jusqu’à faire modifier la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle…
La pièce de théatre reprend de plus belle avec la Syrie… ou on aide maintenant ouvertement les “braves rebelles” qui s’affichent comme membres d’AlQuaida, sous le même “principe” qu’il faut aider les opprimés qui osent faire la révolution… et sans autre entracte voilà qu’on arrive au clou du spectacle (c’est à l’infini) qui se déroule en Ukraine… ou la France s’allie a des nazis !
Vous avez retenu qu’il fallait aider les révolutionnaires…, en fait, les USA ont plus qu’aidé “les révolutionnaires” de la Place Maidan, ils ont tout orchestré, tout financé… avec comme “magnifique” résultat que le président démocratiquement élu a été viré et remplacé par une junte d’extrème-extrème droite qui a célébré cette victoire par le salut nazi…
Les USA ont sabré le champagne avec eux comme ils l’ont fait en 1945 avec les nazis qui les interessaient pour la course à l’espace et autres joyeusetés… mais voilà-t-y pas que de vrais révolutionnaires dont les pairs ont lutté contre le nazisme, ne veulent pas des faux révolutionnaires nazis pro-Européens-Américains de la Place Maidan…, n’est-ce pas là un vrai cri du peuple, n’est-ce pas là la vraie révolution ?
Pourtant, l’Europe et les USA s’unissent aux cotés des nazis et tous décrètent que les populations qui osent se révolter du coup-d’état, sont des terroristes, qu’il faut donc les combattre, les tuer, les massacrer…, Obama, prix Nobel de la paix (gag !) se fend même d’un discours ou il affirme : “Un gouvernement légitime à le droit de se défendre”…
Le gouvernement nazi auto-proclamé suite à un coup d’état est-il légitime ?
La réponse est que nos gouvernants nous mentent… et que trop de médias sont aux ordres, pour nous faire croire à n’importe quoi afin de réaliser leurs affaires occultes…
La réalité est que ce gouvernement auto-proclamé a ordonné à l’armée (la même qui réprimait les “révolutionnaires de la Place maidan) de tirer sur son peuple, ce qui est devenu un massacre !
Il n’y a pas de quoi être fier d’être français puisque la France (elle même issue d’une révolution) soutient le gouvernement nazi auto-proclamé d’Ukraine…
Aussi bien Mélanchon (extrème gauche Française) que LePen (extrème droite Française) disent que la france n’a pas à s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Ukraine et que les USA sont coupables d’avoir tout organisé !
90% des jeunes (de moins de trente ans) ne regardent plus les infos de la télé et des médias papier…, ils ne regardent d’ailleurs plus la télé et ne lisent pas les journaux…, préférant le Web dans lequel ils arrivent mieux à saisir le dessous des cartes, quoiqu’ils ont compris qu’ils vivaient dans une époque “Prend le max de fric et tires-toi”…
“L’Ukraine est morte le 2 mai. C’est fini. Je ne veux plus vivre avec les Ukrainiens de Kiev, ils nous massacrent”, s’écrie Viktoria, le visage rouge d’émotion.
Elle est venue avec environ 2.000 habitants de Kramatorsk rendre un dernier hommage à Ioulia Izotova, une infirmière de 21 ans tuée samedi sur une barricade des rebelles prorusses.
Son cercueil est exposé devant l’hôtel de ville, juste à côté d’une barrière installée pour défendre le bâtiment contre un éventuel assaut des forces loyales à Kiev.
Sur la barricade de planches et de pneus, auprès du cercueil, des fleurs et couronnes, mais aussi beaucoup d’affiches et de slogans prorusses.
Sur une caricature : les États-Unis, l’Otan et l’UE poussent une croix gammée broyant l’Ukraine et se dirigeant vers sa prochaine cible: la Russie.
Une vingtaine d’hommes, armés de Kalachnikov’s, montent la garde, certains masqués, d’autres non.
“Ioulia est morte alors qu’elle quittait les lieux en voiture. Elle a reçu une balle dans le dos et est décédée d’une hémorragie avant d’avoir pu atteindre l’hôpital”, raconte Viktoria…, une balle tirée par l’armée nazie ukrainienne de Kiev, qui tente laborieusement de reprendre le contrôle de Kramatorsk et de Sloviansk, deux villes tenues par des rebelles armés prorusses.
“L’Ukraine est morte le 2 mai”, c’est la phrase que tout le monde répète, lundi, à Kramatorsk, une ville industrielle de 160.000 habitants…, un décès qui remonte à la veille de la mort tragique de Ioulia Izotova.
Ce sont les événements d’Odessa qui marquent le pivot, lorsque 116 prorusses ont péri, soit d’une balle en pleine tête, soit dans les flammes du bâtiment où ils s’étaient réfugiés pour échapper aux militants pro-ukrainiens beaucoup plus nombreux.., soit en se jetant dans le vide ou on leur tirait dessus dans leur chute… puis au sol…
“Il n’est pas vrai que tous les morts dans la Maison des syndicats n’ont été que brûlés ou asphyxiées par la fumée. Les membres de Secteur droit sont entrés dans les étages inférieurs et, tous ceux qu’ils rencontraient sur leur chemin étaient tués sur-le-champ. Ceux qui étaient dans les étages supérieurs ou ils n’entraient pas étaient en partie étouffés par la fumée. Nous, ceux qui ont réussi à survivre dans la fumée et le feu, ont été saisi par la police et le SBU”…, affirme Vassili, un survivant de ce massacre !
http://ria.ru/world/20140505/1006617152.html
http://www.les-crises.fr/svoboda-c-est-ca/
Dans la région de Donetsk, très majoritairement russophone, beaucoup sont persuadés que le gouvernement de Kiev a décidé d’en finir avec eux.
Après les cris et les pleurs des proches de la victime, la colère a pris le dessus…, un petit groupe de gens entoure un drapeau ukrainien qui brûle lentement…, trop lentement, car beaucoup crachent dessus.
Quelqu’un brise un briquet pour jeter de l’essence dessus…, une dame hurle : “Il faudrait aussi jeter dessus le drapeau américain et le drapeau européen pour que ça brûle mieux !”…
La vue d’appareils photo crépitant au-dessus du cercueil, juste derrière les dos des membres de la famille, excite la foule : “Foutez le camp, sales journalistes, ou nous allons vous écrabouiller!” lance un homme…, des voix féminines lui font écho : “Vous mentez tous, c’est vous qui êtes responsables de ce massacre. Vous provoquez la guerre entre nous !”…
Un cameraman répond : “Attendez? Je suis russe, je travaille pour la télévision russe, je ne dis que la vérité”…
Les reproches continuent à fuser : “Fascistes ! C’est de votre faute!”…
Une voix féminine amplifiée couvre soudain le vacarme : “Braves gens, gardez votre calme et n’agressez pas les journalistes. La plupart d’entre eux sont russes et s’efforcent de couvrir les événements de manière objective”…
Les cris cessent, la foule défile, roses en main, devant le corps de la jeune fille, dont le visage émerge d’une robe élaborée pour ses fiançailles…
Une voix masculine retentit des haut-parleurs : “C’est votre pope qui vous parle. Je suis le pope des séparatistes”…, dit la voix gutturale, qui poursuit en annonçant le prolongement religieux de la cérémonie.
L’homme est corpulent, de grande taille, le visage bouffi…, invité à s’exprimer, le père Sergui, orthodoxe, marque un temps d’arrêt…, son regard se fige, hostile : “Tu veux mon opinion ? Mais tu vas immédiatement la travestir et elle sera incompréhensible”, lance-t-il.
Sa voix râpeuse, retentit et un cercle se forme aussitôt autour de nous : “C’est l’imbécillité humaine qui est responsable de cette mort. Les Tourtchinov (président ukrainien par intérim), Iatseniouk (premier ministre) assassinent notre peuple pour le compte des Américains”…
Cet ancien parachutiste ayant combattu en Afghanistan ne mâche pas ses mots et les préfère crus…, il hausse les épaules et reprend son antienne : “Vous écrivez de telles merdes, en France et en Europe, c’est dégueulasse. Oui, je sais que vous n’écrivez pas tous la même chose. Il y a un qui va mettre un ?like? (il fait visiblement référence à Facebook), un autre va m’envoyer son avatar,? vous êtes tous des faux-culs”…
Malgré, ou peut-être grâce à son franc-parler et ses manières brutales, l’homme est écouté avec respect…, l’audience boit ses paroles comme du petit-lait : “Dégagez d’ici, vous les Français, les Américains, laissez-nous nous casser la gueule entre nous. Ensuite, on fera la paix et on boira un coup entre frangins. Je n’ai pas envie que l’Ukraine aille vers l’Europe et danse avec elle. Moi mes frangins, c’est des Russes. Nous sommes des Slaves. D’accord pour faire copains-copains, mais pas plus”…
Un des kulikovcy (résistants antifascistes de la Place Koulikovo Pole), a miraculeusement survécu au terrible incendie, alors qu’il était réfugié pour fuir la violence les tueurs de la junte dans la Maison des Syndicats.
Officier de réserve de 49 ans, Yuri était encore quelques heures plus tard dans un état de choc, il a pu revenir de l’enfer.
Selon Youri, au moment de l’altercation avec les radicaux il n’y avait pas plus de 250 personnes.
Le total était formé de trois douzaines de service d’ordre, le reste étant composé d’Odessites d’âge moyen ou de personnes âgées, dont beaucoup de femmes.
Après les altercations dans la rue Grecque et sur la place de la cathédrale, les fascistes ont lancé une offensive sur le parvis de Koulikouvo. Il y en avait plusieurs milliers. Nos forces étaient inégales, en outre, nous n’avions aucune arme ! Nous avons été obligés de battre en retraite et nous avons décidé de nous barricader dans la Maison des Syndicats, qui se trouve juste à côté. Ce qui est arrivé ensuite, je n’ai toujours pas réalisé”… dit-il… et sa voix tremble.
Selon Youri, ils ont immédiatement fait usage contre lui de matraques et d’ armes à feu : “Le gars qui était à mes côté est tombé immédiatement. Ils nous ont poussés dans le bâtiment et coupé toutes les voies de retraite. Je me suis retrouvé dans l’aile droite du 3ème étage, nous étions une douzaine de personnes dans une pièce. Les Pravoseki (Secteur droit) ont commencé à bombarder le bâtiment avec des cocktails Molotov et à tirer sur les fenêtres. Le premier étage était en flammes, puis au-dessus de nous, la fumée s’est propagée dans les couloirs, il était impossible de sortir… Nous avons ouvert les fenêtres et cassé les vitres, mais il n’y avait pas de salut : les fumées de la Place entraient dans la chambre. Des gens sautaient par les fenêtres à l’étage au-dessous, on les achevait en bas. D’en bas, ils criaient “gloire à l’Ukraine” et “mort aux ennemis”… C’était l’enfer ! Les Pompiers sont arrivés, ils ont commencé à éteindre l’incendie au rez-de-chaussée. Ensuite, tous mouraient étouffés, asphyxiés, certains criaient et demandaient pitié… Je me souviens avoir arraché mon camouflage, et un camarade habillé en civil m’a donné un polo de sport et nous nous sommes précipités dans le couloir, en trébuchant sur les cadavres. Il y en avait plein, je ne peux pas dire le nombre exact… Il n’y avait pas de lumière, on entendait des bruits de craquements, comme des zombies, nous sommes parvenus à l’escalier de secours au premier étage. Je ne sais pas comment cela s’est fait. Au rez-de-chaussée l’incendie était déjà éteint. A la sortie Ouest nous avons vu plusieurs pravoseki (les gens de pravy sektor). Nous avons joué les idiots, et à leur interpellation “Halte !”, nous avons répondu : “Les gars, nous sommes avec vous !”… Pour une raison quelconque, que j’ignore, ils n’ont pas cherché à en savoir plus, apparemment d’autres tâches les attendaient. Alors nous sommes allés dehors mêlés à la foule. Nous avons perdu cette bataille, parce que ne sont n’étions pas organisés. Mais tous les morts du champ de Koulikov sont des héros. Ils sont allés à une mort certaine. Il s’agit du Khatyn d’Odessa”…
Pour en savoir plus : http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=850&cat=ataraxie
Comprendre la crise en Ukraine en 4 minutes….. par les-crises