Salvator Mundi, la belle affaire !
Le Salvator Mundi (“Le Sauveur du Monde” en latin) est un tableau en peinture à l’huile réalisé sur une planchette de noyer (comportant des nœuds), ayant pour thème “le Christ rédempteur”, qui, avant l’affaire du demi-milliard de US$, avait été attribué par plusieurs experts à Léonard de Vinci, en totalité ou en partie, voire à l’un de ses élèves, soit Bernardino Luini, soit Giovanni Antonio Boltraffio. On ne savait pas vraiment. Afin de le distinguer des diverses copies semblables, issues de l’atelier de Léonard de Vinci, ce tableau a été surnommé “Le Salvator Mundi Cook”, du nom d’un de ses anciens supposés propriétaires : Francis Cook… sans que cela ait pu être certifié, démontré, prouvé ! Longtemps ignoré, voire inconnu, prétendument acheté 1.175 US$ en 2005 dans une brocante New-Yorkaise par le marchand d’art Yves Bouvier qui l’a très mal restauré avant de le rendre public en 2011 lors d’une exposition à la National Gallery de Londres, ce tableau y a été “officiellement” acheté par Dmitri Rybolovlev, un oligarque multimilliardaire russe, dans l’ensemble d’une vente de 38 oeuvres d’art surfacturées pour plus d’un milliard d’US$ en ce compris 127,5 millions de US$ pour le Salvator Mundi, soit un profit gargantuesque de 100.000 fois la mise (cent mille fois la mise, waouhhh) ! Déjà qu’un commerçant qui prend 35% de marge est lapidé tel un voleur par la populace, que penser de celle d’un marchand d’art ? Dmitri Rybolovlev a ensuite placé son Salvator Mundi en 2017 à la vente aux enchères Christie’s à New York ou il a été vendu 450 millions de dollars (400 millions d’euros, soit “seulement” 4 fois la mise en rapport avec le marchand d’art et 400.000 fois la mise par rapport au cout de l’œuvre) au Prince héritier futur Roi d’Arabie Saoudite : Mohammed ben Salmane.
L’Arabie saoudite, devenue ainsi propriétaire du tableau, a ensuite demandé “diplomatiquement” à la France d’expertiser la toile avant un prêt éventuel de celle-ci pour la grande rétrospective Léonard de Vinci au Louvre, qui allait se tenir d’octobre 2019 à février 2020. Le Louvre abritant le C2RMF, un laboratoire de pointe destiné à l’analyse des œuvres d’art, le tableau y est resté trois mois en 2018. En cette suite, le Louvre a certifié que le tableau était une œuvre de Léonard de Vinci. Point-barre ! C’est officiel, définitif et absolu ! Plus rien à ajouter, c’est bétonné !
“Le Louvre et le C2RMF ont abouti à la conclusion que le tableau était effectivement de la main de Léonard de Vinci, et seulement de lui, donc pas de ses disciples Bernardino Luini et Giovanni Antonio Boltraffio” a écrit l’expert Didier Rykner dans le magazine “La Tribune de l’Art”, à l’origine de plusieurs révélations sur cette affaire, ajoutant que : “La communication de cette information aux Saoudiens a eu lieu en septembre 2019″…
Le New York Times a publié de son côté un commentaire significatif : “Le Louvre a certifié que le tableau était une œuvre de Léonard de Vinci, mais il a gardé les conclusions secrètes après une dispute avec ses propriétaires Saoudiens”.
Dans un livre en coédition “Hazan et Les Editions du Louvre”, le patron du Louvre Jean-Luc Martinez et le commissaire d’exposition Vincent Delieuvin ont confirmé l’attribution du tableau au maître italien Léonard de Vinci. Mais ce livre n’a été mis en vente qu’une seule journée à la librairie du musée, avant d’être précipitamment retiré, une fois tout espoir abandonné d’un prêt du tableau au Louvre par l’Arabie saoudite… Ce sont “officiellement” des exigences saoudiennes qui ont empêché l’intégration du tableau à la grande exposition Léonard de Vinci de l’hiver 2019-2020. Le Prince Saoudien héritier du Trone donc futur Roi d’Arabie, Mohammed ben Salmane, voulait que l’œuvre soit exposée aux côtés de la Joconde, dans la salle des Etats. Mais les conservateurs du musée y étaient opposés en raison de problèmes de sécurité et d’affluence, avec ces deux tableaux très médiatisés côte à côte. D’autre part, ils estimaient que ce tableau avait bien évidemment toute sa place dans l’exposition, mais les conservateurs pensaient aussi qu’il n’y avait pas de raison de faire du “Salvator Mundi” le tableau le plus important de la rétrospective, même s’il avait été vendu “à son Altesse Royale” à un prix record d’un demi-milliard de US$ ! Il a été envisagé d’installer le Salvator Mundi au sein de l’exposition, puis de le monter dans la salle des Etats. Mais cette solution n’a pas été retenue et les Saoudiens, vexés, ont définitivement refusé le prêt de la toile. Ce tableau garde son mystère. On ignore jusqu’à l’endroit où il se trouve. Certains évoquent sa présence sur le yacht privé du Prince Mohammed ben Salmane ! Connaissant la famille, je témoigne que je ne l’y ai point vu ! Le tableau n’a non plus jamais été exposé dans son Palais et sa localisation demeure inconnue. Toutefois, le 30 avril 2019, le Département de la culture et du tourisme d’Abou Dhabi à affirmé être propriétaire de l’œuvre (un don du Prince Saoudien Mohammed ben Salmane qu’Allah soit loué, grande est l’âme Arabe)…
Quantité de “gens” dont notre ancien rédacteur (Chromes Collection N°1) et contributeur occasionnel (Gatsby N°3) Philippe Pernodet, se sont gaussés des dires “du Louvre” et lancés dans une analyse de la planche de noyer avec des nœuds, peinturlurée, affirmant que ce ne pouvait être l’œuvre de Léonard de Vinci, mais celle d’un simple besogneux tâcheron, voire d’un faussaire qui aurait prétendu posséder un tableau “du Maître”, l’aurait exposé à la National Gallery de Londres et y arnaqué l’oligarque milliardaire Russe Dmitri Rybolovlev, vivant à Monaco, en lui vendant 127,5 millions de US$ ! L’oligarque croyant que c’était véritablement un “Léonard de Vinci” aurait ensuite cédé (en pleurant de désespoir), cette oeuvre unique dans l’univers en acceptant de le vendre au prince héritier d’Arabie Saoudite : Mohammed ben Salmane pour 450.000.000 de US$ soit un demi-milliard de dollars, fee de Christes inclus… Ajoutant que : “Le Ruskoff avait découvert qu’il avait été roulé dans la peinture à l’huile et aurait malgré tout voulu réaliser un coup fumant en vendant la croute à qui avait les moyens de payer un max et que le bédouin arabe était un connard qui ne pourrait rien en faire pour des motifs religieux”...
C’est le résumé, résumé du résumé d’heures de discussions téléphoniques avec Philippe Pernodet, résumé qui m’a incité à réaliser un article sur ce sujet !
Compte-tenu de mes relations auprès des potentats arabes, des princes et même du feu Roi Fahd d’Arabie Saoudite auprès de qui j’ai personnellement acheté deux Panther de ville (un Coupé et un cabriolet) et quelques Panther J72… et tenant compte également des dérives ubuesques en Belgitude ou il m’a été reproché d’avoir acheté le Bunker souterrain situé sous le Palais Royal de Bruxelles avec un don en ma faveur provenant des fonds souverains de la famille Royale d’Arabie Saoudite (gag et sic ! sic !)… Compte-tenu également de mes relations avec quantité de millionnaires et milliardaires partouze dans le monde, y compris Monaco et Saint-Tropez, je puis m’avancer à visage découvert pour donner une autre vision de cette fausse affaire du “Salvator Mundi”…
Je me f… totalement que cette croute immonde a été attribuée à Léonard di Caprio ou à Léonard de Vinci (qui n’a aucun rapport ni sexuel ni textuel avec les moches automobiles du même nom), en revanche, ce que j’en sais c’est ceci : L’oligarque et le Prince ont su créer de l’or (un demi-milliard) sur base de rien selon l’exemple du dollar…
Première phase : Dans le cas de Dmitri Rybolovlev, oligarque multimilliardaire Russe (ci-dessous à gauche), il lui fallait sauver la face avant que son procès avec le marchand d’Art Yves Bouvier ne le couvre de ridicule ! La croute n’avait été qu’un moyen d’Yves Bouvier (ci-dessous à droite) pour s’en mettre plein les poches avec surtout le Salvator Mundi, même nommé “oeuvre d’art”, pour créer de la valeur au départ de pas grand-chose. Pour arriver à cela il fallait que Dmitri Rybolovlev puisse sauver la face et montrer au monde (qui en serait abasourdi) qu’il avait l’étoffe d’un vrai businessman multimilliardaire, même s’il ne gagnait rien dans ce jeu, il sauvait la face ! Le Président Nixon qui voyant les USA en faillite avait imaginé (et réussi) que les réserves d’or garantes de la valeur des dollars ne le soient plus… La garantie étant donnée par “la confiance”... C’est dire pour résumer que les USA ont réussi la plus gigantesque escroquerie planétaire imaginable en ne rendant plus le Dollar en appui convertible de l’or disparu car dépensé dans les guerres. De ce fait, les machines pouvaient imprimer des dollars à 10, 100, 1.000 fois et bien plus sans devoir se préoccuper de la convertibilité remplacée par la menace de guerres totales envers les pays refusant d’utiliser le dollar dans leurs transactions mondiales, éventuellement atomiques ! C’était là un bon plan à peaufiner d’urgence. Et Dmitri Rybolovlev a fait pareil en plus petit (presque mesquin) en convertissant les 127.500.000 de US$ payés à Yves Bouvier en une vente nulle de 450.000.000 de US$ à lui-même et retour… Les 450 millions hors frais de vente (négociés) ont fait l’aller-retour) moins quelques commissions (importantes) aux affairistes ayant apporté/supporté “le moyen”... Ensuite, la croute qui valait son “pesant d’or” (et même plus) aux yeux du monde entier, a été cédée à un autre multimilliardaire : un Prince Saoudien futur roi d’Arabie !
Deuxième phase : L’œuvre du Maître Léonard de Vinci a été revendue très officiellement lors de la vente aux enchères organisée par Christies pour 450.000.000 US$ plus le fee soit environ un demi-milliard… Selon convention entre parties qui fait la loi entre les parties contractantes et que même un juge ne peut annuler ou interpréter (gag !), l’oligarque aurait proposé que les 450.000.000 qu’il recevrait du Prince via la maison de ventes aux enchères (ça fait plus vrai comme cela) pour donner suite à l’achat par le Prince, en restitution… L’Oligarque a donc officiellement lavé l’affront et sauvé sa face pour son achat de base, ce qui est à ce niveau surement aussi important que de perdre 127.500.000 de US$ un montant qui n’est de toute façon qu’insignifiant dans un deal de plus d’un milliard pour presque 40 oeuvres d’art. Après tout, rien n’obligeait Dmitri Rybolovlev à acheter des oeuvres d’art à Yves Bouvier !
Troisième phase : Le bédoin-Prince Saoudien paye 450.000.000 de US$ lors de la vente aux enchères. La somme va t’elle direct à Dmitri Rybolovlev pour “faire pluche vrai” ou est-elle retournée directement au Prince Saoudien sous le couvert des secrets d’affaires ? Aucune importance ! Dmitri Rybolovlev s’en sort la tête haute et le Prince devient propriétaire d’un curieux cadeau d’une valeur de 1.175 US$ valorisés à un demi-milliard… Miraculeux ! Et, c’est sous cette forme que le Salvator Mundi force le passage au Louvre ! Une oeuvre d’un demi-milliard de US$ force le respect et aide sans nul doute à obtenir le label d’authenticité… Les avions et les armes achetées par l’Arabie Saoudite à la France ajoutant un sérieux “+” à cette affaire d’Etat ! C’eut été bien mieux si “EN PLUS” elle eut été exposée à côté de la Joconde, mais sans doute que ça faisait trop… Ou pas assez si on songe aux bonnes oeuvres ! Le Prince a donc augmenté sa valeur fiduciaire, sans que ça lui coute et a donc valorisé “son” musée et l’image de l’Arabie Saoudite qui possède maintenant la peinture du Prophète sauveur du monde (c’est compatible avec la religion Musulmane) … De plus il est assuré d’une amitié inconditionnelle en affaires de Dmitri Rybolovlev et vice-versa ! CQFD !
Bien joué Dmitri ! Fuck le monde ! Semble dire le Prince de Monacoà Dmitri Rybolovlev… Que ce Salvator Mundi soit vrai ou faux n’a plus aucune importance, il a été reconnu authentique par le Louvre, qui a de plus édité un livre au label “Le LOUVRE” confirmant aux impies et autres déblatéreras que l’œuvre était “authentiquement” de la main du Maître Léonard de Vinci ! Maintenant, elle est quelque-part en Arabie Saoudite qui l’exposera “le moment voulu” dans son musée qui se propulse d’un demi-milliard de plus dans le ciel de la finance, cela suffit pour attirer encore d’autres milliards… Donc, qu’est-ce qu’on s’en tape de ce que cette croute soit vraie ou fausse ? Est-ce que dieu existe ou est-ce également une arnaque ? Qui s’inquiète que le Dollar ne vaille réellement rien alors qu’on peut acheter un Léonard de Vinci avec 500 millions de ces riens ? Rien, la perfection des riens, rend la totalité des riens superflu ! Délirant ! J’adore ! Fuck le mondeà mon tour ! Bien joué Dmitri !