Te quiero, te quiero…
J’ en ai trop pris…, ou pas assez
Voyez-vous cette coupe ?
A moitié pleine…, à moitié vide
C’est du… liquide
Non, ce n’est pas une entourloupe
C’est un concentré de coke
Il suffit de quelques gouttes
Pour mettre fin…, à tous vos doutes
Papa…
Maman…
Je vous demande pardon
D’être lucide
De voir ce que nul n’a vu
De savoir ce que nul n’a su
Je vous demande pardon
De songer au suicide
Je n’ai pas trouvé d’autre remède que le poison
Car vous ne tiendrez pas longtemps
60 ans, au chevet d’une vaine espérance…
Sur mon épitaphe vous inscrirez ces mots :
Te quiero, te quiero…
Vous m’enterrerez sue une terre mexicaine
Pour que le moindre passant s’en souvienne
Que j’ai aimé à en mourir
Et maintenant que je m’apprête à partir
Je veux faire quelques aveux ultimes
Suis-je innocente ?
Oui (et elle sourit)
Suis-je coupable ?
Oui (et elle pleure)
(Et rapproche la coupe de ses lèvres)
A part vous, qu’est-ce qui peut me retenir ?
De commettre le pire ?
Deux choses :
La première : c’est que je ne sais pas ce qu’il y a de l’autre côté.
La seconde : c’est que tout le monde… joue la comédie… la comédie !
Laquelle ?
Celle-ci…