Une étude de NewsGuard et Comscore révèle que les Médias numériques et papiers diffusent des fausses informations dictées par les laboratoires pharmaceutiques et imposées par les Gouvernements, payées environ 3 milliards de US$ chaque année.
Une analyse des données publicitaires programmatiques menée par NewsGuard et Comscore révèle que certains groupes de presse récoltent 3 milliards de US$ annuellement pour diffuser des fausses informations affirmant qu’elles sont vraies et destinées à contrer les “Fake-News” ! (En réalité les attaques de presse dénonçant les “Fake-News”, sont des “Fake-News”) !
L’industrie du journalisme et des médias papiers et numériques est en très grande difficulté dans le monde entier, les salles de rédaction suppriment leur personnel et ferment leurs portes et utilisent des logiciels dénommés “Journalistes-Robots” qui n’ont aucun des scrupules humains “barrières” pour créer des “fake-News”, de la désinformation et de la propagande, tout en censurant absolument toutes les vraies informations et les éditoriaux de réflexions sur les faits de société. Dans un premier temps cette propagande calquée sur les méthodes peaufinées par Goebbels pour le régime nazi pouvait encore susciter des réactions visant à rétablir les réalités, mais en qualifiant ces réactions démocratiques de “propagande” et de “Fake-News” en inversant les réelles informations, en censurant les témoignages et en occultant divers reportages, le système des “infos-robots” a façonné un redoutable appui à ce qui apparait être une sorte de dictature mondiale qui auto-génère des milliards de revenus que ce soit pour les fausses allégations de santé en faveur des vaccins ainsi que des désinformations électorales, de la propagande partisane et autres formes de fausses nouvelles et d’intoxication des masses.
Une grande part, selon les données recueillies par NewsGuard et Comscore, est la désinformation en ligne tels des messages automatiquement placés dans les informations et discussions sur les réseaux sociaux, involontairement achetée et payée par les principaux annonceurs qui placent leurs annonces sur les réseaux sociaux à l’aide de la publicité programmatique qui n’indique pas aux marques l’endroit où leurs annonces apparaissent et quels messages ils financent !
L’analyse a été menée en juxtaposant les données de NewsGuard, une organisation qui déploie des journalistes formés pour suivre la désinformation en ligne et de Comscore qui mesure l’audience, le trafic et les mesures publicitaires pour des dizaines de milliers de sites Webs, de réseaux sociaux et de médias-presse.
La publicité programmatique représente 155 milliards de US$ chaque année dans le monde !
Les plateformes numériques qui contrôlent la majorité du marché publicitaire ne rendent pas publiques leurs données sur leurs revenus publicitaires générés par ce système chaque année. Le rapport de Pew Research Center indique que l’année dernière près de la moitié des revenus publicitaires concernait la diffusion d’informations truquées concernant le Covid et les vaccins.
Rien qu’aux USA, 4.000 grandes marques ont fait de la publicité dans les médias pratiquant les fausses informations commanditées par les industries liées aux vaccins. Le même principe a été utilisé pour créer de la désinformation prétendant combattre les “Fake-News” concernant les élections présidentielles américaines ce qui a suscité un mouvement de révolte amenant à l’émeute au Capitole le 6 janvier 2021.
Les placements d’annonces se font automatiquement via des algorithmes préprogrammés dans les logiciels de journalistes-robots et dans les plate-formes de publicités numériques qui se lisent comme du vrai contenu d’actualité et ne peuvent pas être détectés !
La solution proposée est le re-déploiement de l’intelligence humaine sous la forme de vrais journalistes indépendants et qualifiés, ainsi que l’abandon des publicités dans les supports automatisés par des logiciels-robots.
(Info CdlP 24 aout 2021)
Dans une déclaration conjointe portant sur les “fake news” publiée le 3 mars 2017, les Nations unies, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’organisation des Etats américains et la Commission des droits de l’Homme et des Peuples constatent que les “fake news” sont utilisées à la fois pour promouvoir une propagande d’Etat et justifier les entraves à la liberté de la presse : “La criminalisation de la diffamation devrait être abolie”, notent les signataires !
DÉCLARATION COMMUNE SUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET LES “FAUSSES NOUVELLES”, DÉSINFORMATION ET PROPAGANDE
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’opinion et d’expression, le Représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Rapporteur spécial sur la liberté des médias de l’Organisation des États américains (OEA) et le Rapporteur spécial sur la liberté d’expression de la Commission des droits de l’homme et des peuples (ACHPR), ayant examiné ces questions conjointement avec l’aide de l’ARTICLE 19 et du Centre pour le droit et la démocratie (CLD) ; rappelant et réaffirmant nos déclarations communes des 26 novembre 1999, 30 novembre 2000, 20 novembre 2001, 10 décembre 2002, 18 décembre 2003, 6 décembre 2004, 21 décembre 2005, 19 décembre 2006, 12 décembre 2007, 10 décembre 2008, 15 mai 2009, 3 février 2010, 1er juin 2011, 25 juin 2012, 4 mai 2013, 6 mai 2014, 4 mai 2015 et 4 mai 2016, déclare que ;
-Prenant note de la prévalence croissante de la désinformation (parfois appelée “fake new” ou “fausse nouvelle”) et de la propagande dans les médias traditionnels et sociaux, alimentée à la fois par les États et les acteurs non étatiques, et des divers préjudices auxquels ils peuvent contribuer ou être une cause principale ;
-Se déclarant préoccupée par le fait que la désinformation et la propagande sont souvent conçues et mises en œuvre de manière à induire une population en erreur, ainsi qu’à porter atteinte au droit du public de savoir et au droit des individus de rechercher et de recevoir, ainsi que de transmettre, des informations et des idées de toutes sortes, quelles que soient les frontières, protégées par les garanties juridiques internationales des droits à la liberté d’expression et d’opinion ;
-Soulignant que certaines formes de désinformation et de propagande peuvent nuire à la réputation et à la vie privée des individus, ou inciter à la violence, à la discrimination ou à l’hostilité à l’encontre de groupes identifiables dans la société ;
-Alarmée par les cas où les autorités publiques dénigrent, intimident et menacent les médias, notamment en déclarant que les médias sont “l’opposition” ou “mentent” (propagent des “fake-news”) et ont un agenda politique caché, ce qui augmente le risque de menaces et de violence contre les journalistes, sape la confiance du public dans le journalisme en tant que chien de garde public et peut induire le public en erreur en brouillant les frontières entre la désinformation et les produits médiatiques contenant des faits vérifiables de manière indépendante ;
-Soulignant que le droit de l’homme de communiquer des informations et des idées, ne se limite pas à des déclarations “correctes”, que ce droit protège également les informations et les idées susceptibles de choquer, d’offenser et de déranger, et que l’interdiction de la désinformation viole les normes internationales relatives aux droits de l’homme, alors que, dans le même temps, cela ne justifie pas la diffusion de déclarations sciemment ou imprudemment fausses par des acteurs officiels ou étatiques (prétendre à des “fake-news” par le biais de la création de “fake-news” agréées par les gouvernements) ;
-Soulignant l’importance d’un accès sans entrave à une grande variété de sources d’information et d’idées, et de possibilités de les diffuser, ainsi que d’un média diversifié dans une société démocratique, notamment en facilitant les débats publics et la confrontation ouverte des idées dans la société, et en agissant comme un chien de garde du gouvernement et des puissants ;
-Réaffirmant que les États ont l’obligation positive de promouvoir un environnement propice à la liberté d’expression, ce qui comprend la promotion, la protection et le soutien de divers médias (fussent-ils d’opposition et/ou en marge), ce qui est soumis à une pression croissante en raison de l’environnement économique de plus en plus difficile pour les médias traditionnels ;
-Reconnaissant le rôle transformateur joué par l’Internet et d’autres technologies numériques pour soutenir la capacité des individus à accéder à l’information et aux idées et à la diffuser, ce qui permet à la fois de répondre à la désinformation et à la propagande, tout en facilitant leur circulation ;
-Réaffirmant les responsabilités des intermédiaires, qui facilitent la jouissance du droit à la liberté d’expression grâce aux technologies numériques, de respecter les droits de l’homme ;
-Déplorant les tentatives de certains gouvernements de réprimer la dissidence et de contrôler les communications publiques par des mesures telles que : des règles répressives concernant la création et le fonctionnement des médias et/ou des sites Web ; l’ingérence dans les opérations des médias publics et privés, notamment en refusant l’accréditation de leurs journalistes et en les poursuivant pour des raisons politiques ; des lois indûment restrictives sur les contenus qui ne peuvent pas être diffusés ; l’imposition arbitraire de l’état d’urgence ; les contrôles techniques sur les technologies numériques telles que le blocage, le filtrage, le brouillage et la fermeture des espaces numériques ; et les efforts visant à “privatiser” les mesures de contrôle en faisant pression sur les intermédiaires pour qu’ils prennent des mesures visant à restreindre le contenu ;
-Salue et encourage les efforts de la société civile et des médias visant à identifier et à sensibiliser le public aux informations délibérément/volontairement fausses, à la désinformation et à la propagande (la création de “fake-news” pour contrer les vraies informations/réflexions discréditées comme étant des “fake-news” et la création “d’officines légales” aptes à juger que telle info est une “fake-news”, en inventant les “Checking news” comme étant les seuls étant “légaux” ;
-Préoccupée par certaines mesures prises par des intermédiaires (Facebook et les réseaux sociaux) pour limiter l’accès aux contenus numériques ou leur diffusion, notamment par le biais de processus automatisés, tels que des algorithmes ou des systèmes de suppression de contenus fondés sur la reconnaissance numérique, qui ne sont pas de nature transparente, qui ne respectent pas les normes minimales de procédure régulière et/ou qui restreignent indûment l’accès aux contenus ou leur diffusion ;
-Adopte, à Vienne, le 3 mars 2017, la Déclaration commune suivante sur la liberté d’expression et les “fausses nouvelles” (fake news), la désinformation et la propagande :
1. Principes généraux :
a. Les États ne peuvent imposer de restrictions au droit à la liberté d’expression que conformément au critère de ces restrictions en droit international, à savoir qu’elles soient prévues par la loi, qu’elles servent l’un des intérêts légitimes reconnus par le droit international et qu’elles soient nécessaires et proportionnées pour protéger cet intérêt.
b. Des restrictions à la liberté d’expression peuvent éventuellement être imposées, (pour autant qu’elles soient conformes aux exigences mentionnées à l’alinéa a) du paragraphe 1), pour interdire la promotion de la haine pour des motifs protégés qui constituent une incitation à la violence, à la discrimination ou à l’hostilité (conformément à l’article 20 (2) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques).
c. Les normes énoncées aux alinéas a) et b) du paragraphe 1 s’appliquent indépendamment des frontières afin de limiter les restrictions non seulement à l’intérieur d’une juridiction, mais aussi celles qui touchent les médias et autres systèmes de communication opérant de l’extérieur de la juridiction d’un État ainsi que celles qui atteignent des populations situées dans des États autres que l’État d’origine.
d. Les intermédiaires ne doivent jamais être tenus responsables des contenus de tiers liés à ces services, à moins qu’ils n’interviennent spécifiquement dans ce contenu ou refusent d’obéir à une injonction adoptée conformément aux garanties d’une procédure régulière par un organisme de contrôle indépendant, impartial et faisant autorité (tel qu’un tribunal) pour le supprimer et qu’ils aient la capacité technique de le faire.
e. Il convient de protéger les particuliers contre toute responsabilité pour avoir simplement redistribué ou promu, par l’intermédiaire d’intermédiaires, des contenus dont ils ne sont pas l’auteur et qu’ils n’ont pas modifiés.
f. Le blocage imposé (par l’État et/ou autres) de sites Web entiers, d’adresses IP, de ports ou de protocoles réseau, est une mesure extrême qui ne peut être justifiée que lorsqu’elle est prévue par la loi et qu’elle est nécessaire pour protéger un droit de l’homme ou un autre intérêt public légitime, y compris en ce sens qu’elle est proportionnée, qu’il n’existe pas de mesures alternatives moins intrusives qui protégeraient l’intérêt et qu’il respecte les garanties minimales d’une procédure régulière.
g. Les systèmes de filtrage de contenu qui sont imposés par un gouvernement et qui ne sont pas contrôlés par l’utilisateur final ne sont pas justifiables en tant que restriction à la liberté d’expression.
h. Le droit à la liberté d’expression s’applique sans considération de frontières et le brouillage des signaux d’un radiodiffuseur basé dans une autre juridiction, ou le retrait des droits de rediffusion en ce qui concerne les programmes de cet organisme de radiodiffusion, n’est légitime que lorsque le contenu diffusé par ce radiodiffuseur a été jugé par un tribunal ou un autre organe de contrôle indépendant, faisant autorité et impartial comme étant en violation grave et persistante d’une restriction légitime au contenu (c’est-à-dire qui remplit les conditions du paragraphe 1, point a) et que d’autres moyens de résoudre le problème, y compris en contactant les autorités compétentes de l’État hôte, se sont révélés manifestement inefficaces.
2. Normes sur la désinformation et la propagande :
a. Les interdictions générales de diffuser des informations fondées sur des idées vagues et ambiguës, y compris les “fausses nouvelles” (“fake news”) ou les “informations non objectives”, sont incompatibles avec les normes internationales relatives aux restrictions à la liberté d’expression, telles qu’énoncées à l’alinéa 1a), et doivent être abolies.
b. Toutes les lois pénales sur la diffamation sont indûment restrictives et doivent être abolies. Les règles de droit civil relatives à la responsabilité pour les déclarations fausses et diffamatoires ne sont légitimes que si les défendeurs ont toutes les chances de prouver la véracité de ces déclarations et ne bénéficient pas d’autres moyens de défense, tels que des commentaires équitables.
c. Les acteurs étatiques ne doivent pas faire, parrainer, encourager ou diffuser davantage des déclarations dont ils savent ou devraient raisonnablement savoir qu’elles sont fausses (désinformation) ou qui démontrent un mépris imprudent pour les informations vérifiables (propagande).
d. Les acteurs étatiques doivent, conformément à leurs obligations juridiques nationales et internationales et à leurs fonctions publiques, veiller à diffuser des informations fiables et dignes de confiance, y compris sur des questions d’intérêt public, telles que l’économie, la santé publique, la sécurité et l’environnement.
3. Environnement propice à la liberté d’expression :
a. Les États ont l’obligation positive de promouvoir un environnement de communication libre, indépendant et diversifié, y compris la diversité des médias, qui est un moyen essentiel de lutter contre la désinformation et la propagande.
b. Les États doivent établir un cadre réglementaire clair pour les radiodiffuseurs, qui sont supervisés par un organisme protégé contre les ingérences ou les pressions politiques et commerciales et qui favorise un secteur de la radiodiffusion libre, indépendant et diversifié.
c. Les États doient veiller à la présence de médias de service public forts, indépendants et dotés de ressources suffisantes, qui fonctionnent dans le cadre d’un mandat clair pour servir l’intérêt public général et pour fixer et maintenir des normes élevées en matière de journalisme.
d. Les États doivent mettre en place des mesures pour promouvoir la diversité des médias, qui pourraient inclure, si la situation le justifie, tout ou partie des éléments suivants :
i. Fournir des subventions ou d’autres formes de soutien financier ou technique pour la production de contenus médiatiques diversifiés et de qualité ;
ii. Créer des Règles interdisant la concentration indue de la propriété des médias ;
iii. Créer des Règles exigeant que les médias soient transparents sur leurs structures de propriété.
e. Les États doivent prendre des mesures pour promouvoir les médias et l’éducation numérique, notamment en couvrant ces sujets dans le cadre du programme scolaire ordinaire et en s’engageant auprès de la société civile et d’autres parties prenantes pour les sensibiliser à ces questions.
f. Les États doivent créer d’autres mesures pour promouvoir l’égalité, la non-discrimination, la compréhension interculturelle et d’autres valeurs démocratiques, notamment en vue de remédier aux effets négatifs de la désinformation et de la propagande.
4. Intermédiaires :
a. Lorsque des intermédiaires ont l’intention de prendre des mesures pour restreindre le contenu de tiers (comme la suppression ou la modération) qui vont au-delà des exigences légales, ils doivent adopter des politiques claires et prédéterminées régissant ces actions. Ces politiques doivent être fondées sur des critères objectivement justifiables plutôt que sur des objectifs idéologiques ou politiques et doivent, dans la mesure du possible, être adoptées après consultation de leurs utilisateurs.
b. Les intermédiaires doivent prendre des mesures efficaces pour faire en sorte que leurs utilisateurs puissent à la fois accéder facilement aux politiques et pratiques, y compris les conditions d’utilisation, qu’ils ont mises en place pour les actions visées au paragraphe 4, point a), y compris des informations détaillées sur la manière dont elles sont appliquées, le cas échéant, en mettant à disposition des résumés clairs, concis et faciles à comprendre ou des guides explicatifs de ces politiques et pratiques.
c. Lorsqu’ils prennent des mesures visées au paragraphe 4, point a), les intermédiaires doivent respecter les garanties minimales d’une procédure régulière, notamment en informant rapidement les utilisateurs lorsque des contenus qu’ils ont créés, téléchargés ou hébergent, peuvent faire l’objet d’une action en matière de contenu et en donnant à l’utilisateur la possibilité de contester cette action, sous réserve uniquement de contraintes juridiques ou pratiques raisonnables, en examinant attentivement les réclamations au titre de ces politiques avant de prendre des mesures et en appliquant des mesures de manière cohérente.
d. Les normes énoncées au paragraphe 4, point b), doivent, sous réserve uniquement de besoins concurrentiels ou opérationnels légitimes, s’appliquer également à tout processus automatisé (algorithmique ou autre) géré par des intermédiaires pour prendre des mesures concernant soit le contenu de tiers, soit leur propre contenu.
e. Les intermédiaires doivent soutenir la recherche et le développement de solutions technologiques appropriées à la désinformation et à la propagande que les utilisateurs peuvent appliquer sur une base volontaire. Ils doivent coopérer avec des initiatives qui offrent des services de vérification des faits aux utilisateurs et revoir leurs modèles publicitaires pour s’assurer qu’ils n’ont pas d’incidence négative sur la diversité des opinions et des idées.
5. Journalistes et médias :
a. Les médias et les journalistes doivent soutenir des systèmes efficaces d’autorégulation, que ce soit au niveau de secteurs de médias spécifiques (tels que les organes de plaintes contre la presse) ou au niveau des différents médias (médiateurs ou rédacteurs en chef publics), qui comprennent des normes sur la recherche de l’exactitude des informations, y compris en offrant un droit de correction et/ou de réponse pour traiter les déclarations inexactes dans les médias.
b. Les médias doivent envisager d’inclure une couverture critique de la désinformation et de la propagande dans leurs services d’information, conformément à leur rôle de chien de garde dans la société, en particulier pendant les élections et en ce qui concerne les débats sur des questions d’intérêt public.
6. Coopération des parties prenantes :
a. Toutes les parties prenantes – y compris les intermédiaires, les médias, la société civile et les universités – doivent être soutenues dans le développement d’initiative participatives et transparentes pour créer une meilleure compréhension de l’impact de la désinformation et de la propagande sur la démocratie, la liberté d’expression, le journalisme et l’espace civique, ainsi que des réponses appropriées à ces phénomènes.
FOM.GAL/3/17
3 March 2017
L’utilisation de la notion de “fake news” dans l’objectif de faire taire les critiques des médias encore indépendants n’est pas l’apanage des régimes autoritaires ou des pays connus pour leurs atteintes à la liberté de la presse. En France, le Gouvernement, à de multiples reprises, utilisé le registre des “fake news” pour pointer du doigt le travail des journalistes indépendants, a mis en place une cellule d’alerte “fausses informations” qui s’est ensuite transformée en “Checking-News” si celles-ci remettent en cause les affirmations gouvernementales.
LVMH : la holding médias et immobilier en déficit de 220 millions d’euros
Ufipar, véhicule financier qui possède des médias comme Le Parisien et Les Echos, ainsi que des actifs immobiliers et un palace du groupe LVMH à Saint-Barth, voit son déficit se creuser depuis trois ans. La majorité des sociétés qu’il détient à plus de 50 % ont connu des pertes en 2020.
Parmi les gros bailleurs de fonds du groupe LVMH, la société Ufipar vient de déposer des comptes 2020 au greffe. Dirigée par Jean-Jacques Guiony, grand manitou des finances du groupe de luxe depuis près de vingt ans, cette holding apporte des fonds aux sociétés gérées en participation et a dû procéder à une dépréciation d’actifs de 92 millions d’euros l’an dernier. En conséquence, ses réserves ont encore fondu avec un déficit de 82 millions d’euros sur l’exercice 2020.
Compte tenu des pertes cumulées de 138 millions d’euros en 2019, la holding enregistre désormais un déficit cumulé de 220 millions d’euros. La seule entité gérée en participation à avoir fait remonter des dividendes l’an dernier – pour un montant de 10 millions d’euros – est la Société Montaigne Jean Goujon. Parmi les onze actifs détenus à plus de 50 % par Ufipar, il s’agit du seul à ne pas avoir été dans le rouge en 2020.
Alors qu’Ufipar avait été recapitalisé début 2019 (LLA du 15/02/19), à hauteur de 440 millions d’euros par son actionnaire à 100 % LVMH Finance – rebaptisé LVMH Miscellanées l’an dernier – ses filiales détenues de façon majoritaire n’ont pas fini de quémander des fonds. Les deux plus importantes capitalisations appartiennent au pôle média, constitué de Groupe Les Echos et du Parisien Libéré SAS. La société éditrice du Parisien-Aujourd’hui en France, présidée par Pierre Louette, n’a pas déposé ses comptes depuis 2017. Toutefois, ceux d’Ufipar permettent de constater que le quotidien a enregistré une lourde perte de 47,9 millions d’euros l’an dernier, pour un chiffre d’affaires de 139,9 millions d’euros.
Quant à Team Media, la société abritant la régie publicitaire du groupe Les Echos-Le Parisien – renommée Les Echos Le Parisien Médias – elle s’est vue injecter 2,4 millions d’euros dans le cadre d’une augmentation de capital (LLA du 22/08/19). Si le groupe LVMH réfléchit depuis trois ans à regrouper ses activités médias dans une même holding, il n’a toujours pas concrétisé son projet.
Parmi le portefeuille d’Ufipar, figurent également quelques actifs immobiliers comme le Jardin d’acclimatation et la société Investissement hôtelier Saint-Barth plage des Flamands (IHSBPF), devenu Cheval Blanc Saint-Tropez SAS en 2020. Dirigé par Olivier Lefebvre, cet ensemble immobilier et ses 60 bungalows de haut standing se situent à deux pas de la baie des Flamands, réputée pour être la plus belle plage de Saint-Barthélemy, l’île des stars aux Caraïbes. Ufipar lui a accordé un prêt de 50 millions d’euros pour la réalisation de conséquents travaux l’an dernier, via sa filiale Alderande. Touché par la pandémie, l’établissement a enregistré une perte de 1,2 million d’euros sur son dernier exercice.
A l’arrivée, le portefeuille brut d’Ufipar, valorisé 2,1 milliards d’euros, ne pèse cependant que 1,3 milliard d’euros, compte tenu des dépréciations orchestrées par sa direction. La holding a par ailleurs une dette financière intragroupe du même montant (1,3 milliard d’euros) – un hasard – constituée d’un encours auprès de la société effectuant une gestion centralisée de la trésorerie (cash pooling) pour toutes les entités du groupe LVMH, en France comme à l’étranger. Si l’entité n’est pas nommée dans les comptes, il s’agit d’une société basée à Bruxelles nommée LVMH Finance Belgique (LLA du 22/08/18).