Vous allez rater le dernier châpitre !
Le socle de la société est composé d’hommes ordinaires sans véritables histoires, ayant des préoccupations à la hauteur de leurs pieds… et qui croient à toutes les stupidités que les dominateurs de notre planète, s’ingénient à leur inculquer dans des lobotomisations médiatiques
Minus de naissance, ils suivent l’ornière avec des espoirs “d’ascension bancaires”, attendent pendant des années leurs promotions d’employés, de comptables, leurs augmentations de salaire de chauffeurs-routiers, leurs réductions d’impôts d’ouvriers spécialisés ou de patrons d’entreprises, aspirent à rembourser leurs maisons achetées à crédit, passent leur temps libre à s’engraisser le corps tout en se vidant l’esprit, sont contrariés, voire franchement énervés, par une rayure sur la portière de leur voiture, vivent avec des soucis d’assurés, meurent avec des rêves de retraite qui ne sortent jamais de leurs têtes.
Chez eux la perspective de la retraite est comme un appendice mental, un mystère quasi génétique dont ils ne parviennent définitivement pas à faire abstraction.
Ils appellent cela un “acquis social“.
Pour eux c’est sacré, la retraite.
Tellement essentiel qu’ils passent leur existence à l’attendre.
Précisons que ces minables qui travaillent toute leur vie pour se constituer une retraite meurent souvent avant la retraite, ce qui prouve qu’une justice divine existe, au moins en ce qui concerne les abrutis…
Mais, les vrais problèmes, ils ne veulent pas les connaître, même si ce sont eux qui les subissent !
Ils sont tellement stupides, leur lobotomisation est tellement profonde, que pas un seul ne se révolte ni ne pipe mot d’être les moutons de Panurge que l’on tond à tours de bras.
Du fin fond du middle-west bouseux aux mentalités primaires, jusqu’au sommet du pouvoir, en tous lieux, de gauche comme de droite, de bas en haut, riches et pauvres, aucun ne se révolte que les Etats se ruinent et les ruinent dans des tentatives pathétiques pour enrayer “la crise” née des délires bancaires en millions de milliards dépensés en guerres diverses, futilités et inutilités…
De nombreux économistes et non des moindres se demandent à juste titre si les Etats-Unis vont traverser une période de déflation ou d’inflation.
Certains parlent même de stagflation, c’est-à-dire l’association d’une forte inflation et d’une croissance nulle.
Il existe aussi une dernière possibilité que personne n’ose aborder : l’hyperinflation (inflation qui échappe à tout contrôle).
Le dollar va sans doute disparaître… entrainant le monde dans une apocalypse que nul ne veut entrevoir… et il convient ici d’en analyser les causes.
Avec une introduction plus “molle”, moins auraient lu ce texte…, j’espère que si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous continuerez…
Face à la crise systémique actuelle, Georges Bush et maintenant Barack Obama (ainsi que le reste du monde) ont appliqué la même politique.
Ils ont décidé d’éteindre l’incendie en inondant l’économie de dollars, ce qui peut être résumé par l’allégorie de Milton Friedman, “larguer du cash depuis des hélicoptères“.
Le “deleveraging” en cours (le désendettement, ou débouclage, destiné à améliorer le rapport actif / fonds propres dans les bilans des banques), est financé par les fonds publics.
D’ailleurs, 1.000 à 1.500 milliards de dollars de dettes supplémentaires des Etats-Unis et des pays européens vont bientôt arriver sur le marché
Pourtant, il faut s’interroger sur le chiffre de 2.100 milliards qui reste, il faut le souligner dans la fourchette basse des évaluations.
Je le chiffre quant à moi autour des 3.500 milliards de dollars, ce qui veut tout simplement dire un effondrement de l’économie US.
Quoi qu’il en soit, tous les économistes sont unanimes sur l’insuffisance du plan de relance.
Ainsi, Martin Wolf souligne que la crise financière ne fait donc que redémarrer et de gigantesques problèmes sont à venir (LBO, Alt A , CDS pour les spécialistes), certains parlent même de phase II qui, quoi qu’il en soit, sera autrement plus violente qu’en septembre 2008, car l’économie mondiale est à genou.
La faillite de l’industrie automobile en est la preuve et le chômage est en train d’exploser.
Face à cette catastrophe à venir, la Fed envisage d’ailleurs la création d’une structure de rachat des actifs douteux, dont le total pourrait atteindre 1.200 milliards (Source : Bloomberg du 16 janvier).
L’immobilier commercial est lui aussi secoué, ainsi, sur 700 milliards de titres (adossés à l’immobilier commercial), le total des emprunts potentiellement en difficulté est de 57 milliards.
Face aux montagnes de dettes à venir garanties par l’état, la planche à billet devient l’unique recours.
Michel Santi déclare ainsi que le marché obligataire américain s’est “clairement transformé en bulle spéculative ces derniers mois”
François Leclerc résume : “j’ai découvert l’existence de Collateralised Debt Obligations (CDO) au carré, résultat de la titrisation d’actifs qui sont eux-mêmes des obligations émises dans le cadre d’une opération de titrisation. Et même de CDO au cube. Ceux qui prétendent encadrer la titrisation, justifiant son caractère indispensable par sa nécessité financière, devront être très convaincants“.
Mais, le principal problème concerne les retraites et la perte de sécurité sociale (pour des millions de travailleurs).
En effet, le bureau du budget du Congrès (CBO) a, dans son rapport indiqué que “les fonds publics et privés de retraite aux Etats-Unis ont fondu de quelque 2.000 milliards de dollars ces 18 derniers mois” .
En Europe, c’est la même chose, ainsi, les caisses de pension suisses ont perdu environ 18,8 milliards d’euros à cause de la crise financière (Source : AFP).
En France, selon Bernard Devy, membre (FO) du conseil de surveillance du Fonds de réserve des retraites : “notre Organisme aurait perdu environ 25% de sa valeur depuis le début de l’année“.
De plus, les USA ont terminé l’année avec un taux de chômage qui a grimpé à 7,2% et donc autant de personnes n’ayant plus de sécurité sociale, chiffre qui doublera avec la crise.
Se soigner deviendra un luxe, une catastrophe !
Certains se demandaient quels seraient ceux qui allaient payer les pots cassés de la crise, vous avez la réponse sous vos yeux.
Autre problème à venir et non des moindres qui va obliger l’Etat fédéral à s’endetter encore plus concerne les faillites des collectivités locales et des états aux USA qui, tel le Titanic sont en train de sombrer et mettent en place ce qui sera l’acte final de la destruction du dollar.
L’agence Bloomberg a fait le bilan du coût de la crise aux USA : 7.400 milliards de dollars, auxquels il faut ajouter 1.800 milliards de dépenses supplémentaires ces derniers jours, soit plus de 60% du PIB américain dépensé en 3 mois !
Pour rappel, le montant de la dette publique des Etats-Unis a franchi le cap des 10.000 milliards de dollars, selon le “rapport mensuel sur la dette” visible sur le site du Trésor américain !
Ben Bernanke (le président de la Réserve fédérale) a ainsi annoncé que “la Fed pourra pas acquérir des bons du Trésor” .
Cela sera de la pure création monétaire ex nihilo, du jamais vu… et conduira inéluctablement à l’effondrement du taux des emprunts d’Etat américains et donc du dollar qui devra être remplacé par une nouvelle monnaie (lire “Barack Obama, dernier président des USA“).
Le temps est venu d’expliquer de façon précise et technique les raisons de l’effondrement du dollar.
Nous oublions trop souvent que les graves crises économiques se résolvent dans la guerre.
Gaza est désormais l’acte I de catastrophes à venir.
Le pire est à venir, nous sommes au bord du gouffre.
Il ne reste qu’une seule solution, la création d’une nouvelle constitution pour l’économie qui préserve notre planète, nos libertés et surtout l’espèce humaine.
Pour rappel, Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon ont déclaré dans Le Monde, : “Décidément, le capitalisme est indécrottable. Plus il se rapproche de sa pureté théorique analysée par Marx (le surplus de valeur pour l’actionnaire et rien que pour lui), plus il accroît le risque de délitement des sociétés et éloigne la perspective de régulation de la planète. Jamais nous n’avons été aussi proches du franchissement de limites, au-delà desquelles le saut dans l’inconnu pourrait être catastrophique. Contenir la crise financière, non, c’est trop tard. Faire reculer l’emprise de la finance qui en est la source, il est plus que temps“.
Jean Ziegler déclare ainsi : “Les 500 plus puissantes entreprises transcontinentales privées ont contrôlé l’an passé 52 % du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les richesses produites sur la planète. Nous allons vers une reféodalisation du monde” (Source : l’Empire de la Honte. Editions Fayard).
Pour conclure, je reprends un passage de l’excellent article de François Leclerc : “Quand le soleil se lèvera finalement sur Austerlitz, le système bancaire aura, lui, été en toute certitude restructuré et sera concentré. De nouveaux mastodontes sont en train d’émerger, aidés par les pouvoirs publics“.
Du berceau à la tombe, les citoyens ordinaires se moquent de tout ce que je viens d’exposer ci-avant, ils se contentent de raser le sol de leurs pensées triviales, caressant des chimères aussi volatiles que des gains de LOTO, aussi clinquantes, plates, vulgaires, superficielles que des écrans de télévision à plasma.
Pour eux les vacances sous les cocotiers représentent le sommet de la félicité.
Ils sont fiers de leurs automobiles à crédit ou de leur voiture “de société“, vont aux enterrements avec des lunettes noires, fêtent leur anniversaire tous les ans de leur vie, se promènent en famille, sont farouchement opposés à la chasse mais pas contre leur “steak” du midi.
Bien entendu leurs habitudes alimentaires sont infâmes, grossières, voire ignobles.
Mais eux ne voient rien, c’est le principal.
Leur morale se borne au code civil.
Leur bonté est basée sur les arguments commerciaux des publicistes.
Leur vue humaniste est réglée sur les fluctuations économiques.
Les pieds bien sur terre, jamais ils ne décollent.
Il faut toutefois reconnaître leurs mérites : assoiffés de confort aussi bien mobilier qu’intellectuel, ils font d’excellents patriotes, de bons ouvriers, des pions dociles pour le marketing, la politique, la télévision… les gouvernements.
Ce sont les citoyens de base.
Ils sont gentils, aimables, parfois même assez courtois.
Il n’empêche que ce sont des minus, des infirmes de l’esprit, des atrophiés de l’âme, des pauvres types pour qui la mort se résume à des préoccupations strictement funéraires : le choix du “prestataire de services”, voilà ce qui compte pour eux.
Et avec la giga-crise qui déboule, ils en auront besoin plus vite que prévu, c’est à dire qu’ils vont également rater le dernier châpitre !
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