Wikileaks… Un cheval de Troie ou le cheval de David ?
Depuis les dernières fuites de Wikileaks le monde est une fois de plus partagé en deux entre les adorateurs inconditionnels de ce qui semble être une révolution médiatique, déclenchée par l’organisation Wikileaks et les “vilipenderas” de “punks” qui trahissent les secrets d’états et pourraient mettre en danger la sécurité des personnes impliquées dans les guerres impérialistes en cours.
Un monde divisé, une fois de plus : quelle aubaine !
En ce qui me concerne, je ne me place pas dans la catégorie des “vilipenderas” (quoique !), mais je ne saute (plus) pas non plus joyeusement dans le train en marche des groupies de l’opération Wikileaks/Julian Assange.
Je me positionne sur la voie du milieu, celle de la prudence.
Pourquoi ?
Parce qu’il y a trop de questions sans réponses possibles et il est encore trop tôt pour avoir toutes les données du mystère Wikileaks.
Je vais ici évoquer des informations connues et moins connues pour poser une série de questions dont les futures réponses seront à mon sens primordiales quant a la validation des actions de l’organisation.
La question principale que chacun devrait se poser est la suivante : Wikileaks est-elle vraiment une opération légitime dans sa mission, divulguant des informations confidentielles voire secrètes, de manière non biaisées, afin d’amener une transparence (terme récurrent chez Wikileaks) sur le modus operandi de la politique et de l’économie globale et ainsi permettre aux peuples d’avoir accès à une information leur permettant d’effectuer des choix politiques quant à la gestion de leurs nations respectives ?
Que sait-on de Wikileaks ?
L’organisation a été créée en 2006 et son site internet mis en ligne en 2007. Créée par Julian Assange et John Young (parti en 2007 pour créer www.cryptome.org après avoir dénoncé l’affiliation de Wikileaks avec la CIA pour son financement.
Il s’est rétracté par la suite, mais reste toujours très critique vis a vis de l’organisation qu’il a cocréée).
Wikileaks ne peut plus être dissocié de son emblématique créateur Julian Assange, citoyen australien au passé très intéressant a bien des titres.
Une des missions de Wikileaks comme stipulé sur son site internet est : “d’exposer en priorité les régimes oppressifs en Asie, de l’ex-bloc soviétique, de l’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient”, ce qui peut tout de même paraître assez réducteur dans l’objectivité et la promesse de transparence fournie au public.
Ces seules régions du globe ont-elles à elles seules l’apanage de l’oppression ?
Quid de l’occident impérialiste ? Ce sont pourtant les USA qui ont été les vedettes des divulgations de Wikileaks…
Le comité des conseillers de Wikileaks (advisory committee) est composé de personnalités (outre Assange lui-même), très intéressantes, telles que les Chinois Wan Dan affilié a la NED (National Endowment for Democracy, branche de l’USAID et vitrine de la CIA pour les campagnes de propagande a l’étranger) et Xiao Qiang, lui affilié a l’université de Californie Berkeley, proche de la mouvance tibétaine en exil et de la fondation George Soros (milliardaire américain, grand gourou des hedge funds… et qui fit fortune lors de l’attaque spéculative ciblée sur les monnaies est-asiatiques en 1997), directeur de radio Free Asia financée par Georges Soros et Ben Laurie, ex-patron de la cybersécurité de Google, compagnie qui par son implication avec InQtel, organe cybernétique de la CIA et avec la NSA (National Security Agency, l’équivalent américain de la DCRI, mais avec beaucoup, beaucoup plus de moyens), fait partie de la nébuleuse du renseignement américain.
Que font tous ces gens affiliés au renseignement et à la spéculation financière au cœur de Wikileaks ?
Si nous analysons le logo de Wikileaks et son utilisation dans des campagnes publicitaires (notamment les fonds d’écran d’ordinateurs téléchargeables depuis leur site internet) que peut-on voir :
– Dans les deux parties du sablier sont représentées deux cartes identiques. Ces cartes représentent une zone spécifique du monde particulièrement importante dans le contexte géopolitique actuel: l’Afrique, le Moyen-Orient et toute l’Eurasie. Pourquoi ce choix représentatif, à deux reprises ? Pourquoi ignorer le reste du monde?
– Un autre logo de Wikileaks représente un aigle stylisé bleu sur fond blanc avec le mot “wikileaks” dessous, aigle que l’on retrouve sur un fond d’écran à télécharger. L’aigle de tout temps a été le symbole de l’impérialisme des Romains à l’empire US aujourd’hui en passant par Napoléon et les fascismes du XXeme siècle.
– Deux autres fonds d’écran téléchargeables représentent l’un la muraille de Chine, l’autre des poupées russes sur la place rouge à Moscou, qui libèrent le sablier logo de Wikileaks. L’implication des images et la symbolique sont évidentes. Sont-ils les ennemis déclarés ?
Venons-en maintenant à Julian Assange, si médiatique et médiatisé alors qu’il ne devrait pas même être connu si le protocole du secret au sein d’un réseau qui se veut évasif était respecté pour demeurer efficace.
Que sait-on d’Assange ?
Issu d’une famille de théâtre itinérant en Australie, il ne fréquente pas moins de 37 différentes écoles dans sa jeunesse.
Mère remariée avec un membre d’une secte basée près de Melbourne, elle passe une bonne partie de la jeunesse du jeune Julian à fuir son second compagnon, qui est le père du demi-frère d’Assange qui prend l’habitude très jeune donc, de bouger en permanence.
Il devient très vite un expert en informatique et un hacker.
Son nom de guerre est “mendax” qui veut dire en latin “menteur” ou “falsificateur”.
Est-ce prémonitoire ?
A l’âge de 20 ans, il est pris la main dans le sac dans l’acte d’hacker dans le système du géant de la téléphonie canadien Nortel.
Il ne sera pas condamné.
Son talent technologique, couplé au fait qu’il fut pris, a certainement pu jouer un rôle dans son “recrutement” par une ou plusieurs agences de renseignement chargées d’enrôler des “contributeurs” par le moyen du chantage et de l’offre d’impunité.
L’avocat d’Assange est Mark Stephens, qui est un avocat qui travaille beaucoup avec l’Open Society Institute de George Soros (dont le nom apparait décidément beaucoup dans l’entourage immédiat de Wikileaks et d’Assange).
Assange a été créé avec Young Wikileaks en 2007, Young quitte l’organisation pour créer www.cryptome.org qui fait un boulot similaire de Wikileaks, mais avec beaucoup moins de publicité.
Il déclare en partant que Wikileaks a trop de liens avec la CIA.
Il se rétractera plus tard, mais qu’en est-il vraiment ?
Assange se veut être un pourfendeur de l’opacité des pratiques politiques et économiques de notre temps.
De toutes ?…
Rien n’est moins sûr !
N’a t-il pas déclaré dans une interview à un quotidien de Belfast en Irlande du Nord à propos du 11 Septembre qu’il était “constamment ennuyé que les gens soient distraits par de fausses conspirations, comme celle du 11 Septembre, quand nous donnons les preuves de véritables conspirations concernant les guerres ou la fraude financière de masse”…
Il est assez clair donc pour Assange qu’il y a les bonnes conspirations : les siennes, celles dont il s’occupe… et les autres qui n’ont aucun intérêt, dont celle bien sûr du 11 Septembre 2001.
Si Wikileaks et Assange voulaient avoir un gramme (ou beaucoup plus !) de crédibilité, qu’ils publient 200,000 documents secrets sur le 11 Septembre, sans filtrage et qu’a l’instar du Climategate de Novembre 2009 qui vit s’effondrer la thèse frauduleuse érigée en dogme du réchauffement climatique anthropique, ces documents fassent une fois pour toute la lumière sur l’évènement le plus important de ces 60 dernières années.
Sans le 11 Septembre 2001, il n’y aurait pas de Wikileaks…
Avec Wikileaks, tout tourne sur la médiatisation d’Assange, alors, pourquoi faire braquer les feux de la rampe sur soi-même alors que la discrétion devrait être de mise, pourquoi mettre un nom et un visage sur un réseau de résistance à l’establishement ?…
Par pur souci de transparence ?
Vraiment?
D’apres le journaliste d’enquête américain Wayne Madsen, lui-même ancien de la NSA et spécialiste en électronique et en technologie de l’information, le niveau de sécurité pour avoir accès aux documents “fuités” depuis des mois est très important et le cloisonnement entre le visionage de documents confidentiels ou secrets et la possibilité de les copier est insurmontable.
Les documents ont pour lui été délibérément “fuités” après un tri préalable, par des personnes ayant une “clearance” de haut niveau dans le système.
Concernant les informations “fuitées”, elles sont invariablement envoyées aux mêmes médias, tous assujettis à l’ordre établi : Le New York Times pour les Etats-Unis, Le Monde pour la France, le Guardian pour le Royaume Uni, le Spiegel pour l’Allemagne, LeSoir pour la Belgique et El Pais pour l’Espagne, ce qui couvre bien sûr les langues majeures occidentales.
Il est a noter ici, que le New York Times en 2009 avait refusé de publier les e-mails du ClimatGate dénonçant les malversations et la subjectivité entourant la “science” sur le réchauffement climatique anthropique, obtenus par “fuitage” de milliers de courriers électroniques en provenance de la base de données de l’université d’East Anglis au RU, siège scientifique du GIEC.
Le motif du refus de publication était que ces courriels avaient été obtenus illégalement.
Soit !
Qu’en est-il des infos de Wikileaks ?…
Une illégalité devient elle plus “légale” pourvu qu’elle éclaire des choses qui arrangent bien du monde malgré les apparences ?
Invariablement bien évidemment, chaque “révélation” et diffusion de Wikileaks fait l’objet d’une campagne de diabolisation officielle d’Assange de la part des politiques et médias effarouchés (ce sont tous de bons comédiens) d’une part…et une campagne de glorification du héros de l’information des temps moderne de l’autre.
Ceci dit, jusqu’ici, Assange a toujours voyagé comme si de rien n’était, donné des conférences de presse dans moults pays, récemment a Londres et à Stockholm.
La campagne de diabolisation actuelle est un sommet du genre…
Il apparait comme un pervers sexuel violeur de jeunes-femmes, qui plus est-il est en fuite !
Il est donc totalement discrédité sous l’adage type : Il n’y a pas de fumée sans feu…
Mais comme il est incarcéré, qui plus est dans une cellule d’isolement, en quelques jours, il devient un martyr, une légende !
Voyons la suite des évènements…. : sera t’il extradé en Suède puis aux Etats-Unis ?…
Sera-t-il traduit en justice ?
Assassiné ?
Depuis trois ans, Assange voyage énormément ; Wikileaks a donc des frais considérables de l’intérieur comme a l’extérieur à acquitter.
La sécurité coûte cher…, de même que les taxis et tickets d’avion…
Dès-lors, d’où vient l’argent qui finance Wikileaks dans son entièreté ?
Des dons en ligne ?…
Vraiment ?…
Comme la campagne d’Obama qui a été payée par les quelques dollars envoyés par les supporteurs ?…
Vraiment ?…
Si Goldman Sachs fut le plus gros contributeur de la campagne d’Obama, c’est George Soros qui est le plus gros contributeur financier de Wikileaks.
Pourquoi ?
Et quel est le lien entre Soros et les services de renseignement américains et israéliens ?
Wikileaks a déjà annoncé que les prochaines “fuites” concerneront des banques majeures américaines.
Il sera très intéressant de voir de qui il s’agit et surtout…: Y aura t-il des révélations également contre l’empire de la spéculation de Soros ?
Ou les prochaines “fuites” seront-elles toutes contre ses concurrents ?
Un peu comme les “fuites” au Moyen-Orient…
ces informations ne révèlent rien de fondamental, au mieux le plus souvent des confirmations, par contre elles sont toutes truffées d’intoxications diverses dans et vers une tendance émergente : tenter de diviser le monde musulman sur une base officielle ou qui se veut comme telle : établir un consensus contre l’Iran avec les “bons musulmans” des pays du Golfe soutenant la position dure contre l’Iran et les “mauvais musulmans” en qui on ne peut avoir confiance car ils pactisent avec le totalitarisme iranien : la Turquie et le Pakistan.
Par contre, pas un mot, pas une fuite incriminant Israël, ce qui fit dire de suite à leur premier ministre Netanhyaou que “rien n’était contre Israel et qu’en fait ces révélations nous sont favorables.”
C’est l’Iran qui en prend plein la figure, tous les pays arabes vont entrer en zizanie, Israël est totalement intouché est sa politique est même souhaitée par ses voisins…
Etrange, bizarre, étonnant …, ou alors….
Les paris sont ouverts !
N’est-ce que tout cela est cousu de fil blanc ?
A qui profite vraiment le crime ?
Finalement, le buzz soulevé par ces “fuites” une fois de plus met les feux de la rampe sur la toile.
Nous pouvons déjà entendre la rhétorique liberticide qui clouera au pilori l’internet comme étant le responsable de manquements graves a la sécurité des nations et qui porte atteinte à la sécurité des états.
Certains politiciens, industriels et banquiers vont se lever comme un seul homme pour demander plus de contrôle sur une information “devenue folle”.
Tout cela n’est peut-être que le début de la course de la boule de neige en bas de la montagne.
Depuis bien longtemps, les “élites” oligarchiques ploutocrates veulent museler l’information émanant de l’internet plus avant.
Wikileaks est certainement en train d’apporter l’eau suffisante au moulin des censeurs et des totalitaires pour qui l’internet dans sa forme actuelle est devenu l’ennemi mortel.
Et si c’était cela la mission de Wikileaks et d’Assange ?
Être les catalyseurs de la future nuit cybernétique.
L’avenir donnera plus d’éléments de réponses a toutes ces questions, mais en attendant, il serait bien prudent de ne pas trop s’emballer en faveur d’une entité qui se veut le héraut de la transparence, mais qui a développé une sérieuse culture de l’opacité.
Références sur le sujet :
http://www.youtube.com/watch?v=CfdfFd5_nBo&feature=player_embedded
http://www.sott.net/articles/show/212302-Wanted-by-the-CIA-The-man-who-keeps-no-secrets
http://www.economicpolicyjournal.com/2010/11/zbigniew-brzezinski-who-is-really.html
http://www.youtube.com/watch?v=P0sK4TjcUd4&feature=player_embedded
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22222
http://www.newsofinterest.tv/audio_pages/alex_jones/_100401_w_madsen.php
http://www.daily.pk/cia-mossad-and-soros-behind-wikileaks-19280/
La grande mainmise sur le web mondial est en cours…
Ce qui m’a amené dans cette réflexion, ce sont les effacements systématiques de mon message-info concernant Anna Ardin partie à Yanoun/Israël…
J’ai donc patiement remonté jusqu’à la cause… et je suis arrivé ici : http://www.connec-sion.com/FDII-Federation-de-Defense-contre-l-antisemitisme-sur-Internet_a734.html
Ça me l’a coupé, je suis certain que ça va vous la couper aussi !
Il s’agit-là de l’outil français qui sert également à assurer qu’aucune info ne viendra parasiter l’image qu’on vous donne de Wikileaks, de Julian Assange devenu martyr, et donc que rien ne viendra vous faire en tête que la seconde volée de secrets sensationnels n’est qu’une campagne d’intoxication qui prépare à la fois à une guerre contre l’Iran facilitée par le “diviser pour régner” entre pays arabes…, à l’éviction définitive des Palestiniens qui ne disposeront jamais de leur Etat propre entre autre par le biais des colonisations (souvenez-vous qu’Anna Ardin est parie dans une de ces colonies sur-protégées par Tsahal)…, par la censure de toute information… et ensuite par la prise en main globale de l’internet, le seul média qui n’était pas encore aux mains du système tel que le guide “Les Protocoles Des Sages De Sion” l’indique dans un des protocoles concernant la main-mise totale des médias…
FDII, Fédération de Défense contre l’antisémitisme sur Internet…
Ce qui apparaissait comme le plus fabuleux outil au service de la liberté d’expression se révèle être un véritable moyen de propagande de la Haine.
Surtout, depuis la création des sites gratuits de partage vidéos de type “Youtube” ou ‘’Dailymotion’’ et de réseaux sociaux de type “Facebook” ou “Twitter” où la diffusion de contenus antisémites et négationnistes est volumineuse et quotidienne.
Deux milliards d’internautes connectés dans le monde, 200 millions de membres sur Facebook en juin 2010, 445 millions d’internautes connectés sur Youtube.
Internet est devenu le plus formidable média du 21ème siècle, dépassant de très loin la télévision.
L’apparition du web 02 et l’adhésion massive du public pour ces services ont considérablement élargit les possibilités d’échange du réseau.
Cependant, ce qui apparaissait comme le plus fabuleux outil au service de la liberté d’expression se révèle être un véritable moyen de propagande de la Haine.
Surtout, depuis la création des sites gratuits de partage vidéos de type “Youtube” ou ‘’Dailymotion’’ et de réseaux sociaux de type “Facebook” ou “Twitter” où la diffusion de contenus antisémites et négationnistes est volumineuse et quotidienne.
Google est le numéro un incontesté de la recherche sur Internet, avec les deux tiers du marché, 67 % des internautes l’utilisent, 30.000 requêtes par seconde sur l’ensemble des sites Google de la planète, soit 2,5 milliards par jour ou 77 milliards par mois (chiffres juillet 2009).
Pourtant, il suffit de taper « juif », « Israël » ou « Talmud » dans le moteur de recherche de « Google vidéo » pour se voir proposer dans les dix premiers résultats, un panel de vidéos appelant à la haine antijuive.
Google, moteur de recherche inoffensif distille à grande échelle et en priorité des contenus de type explicitement antisémites.
Constatation alarmante lorsque l’on sait que la vidéo a pris une place prépondérante sur le net. En septembre 2010, le service Youtube d’hébergement de vidéos indiquait mettre en ligne 24 heures de vidéo par minute, avec 2 milliards de vidéos vues chaque jour soit près du double de l’audience cumulée des 3 principaux réseaux TV aux USA, (contre 1 milliard en octobre 2009 et 100 millions en septembre 2007).
A à ce jour, selon les données de l’entreprise de marketing comScore, plus de 82% des internautes consultent des vidéos.
Elle représentera la moitié du trafic Internet dans deux ans.
Au vu de ces quelques chiffres, il est aisé et inquiétant de mesurer l’impact de ces contenus sur le public non avertis, et notamment sur les plus jeunes (un public influençable, cible privilégiée des propagandistes).
D’après une enquête Ipsos, 44% des 6-8 ans surfent déjà sur Internet et chez les moins de 11 ans, la proportion atteint 70%.
La cybercriminalité est devenue un enjeu majeur pour les états et la communauté internationale.
Cependant, il n’existe aucune veille organisée du réseau.
L’extrémisme idéologique ou politique, s’appuie et manipule les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour diffuser son message.
Face à la recrudescence des contenus antisémites, les fondateurs de la F.D.I.I (Fédération de Défense contre l’antisémitisme sur Internet), acteurs depuis dix ans sur le Net, ont pris mesure du phénomène et de ses dangers.
Ils ont mis en place un dispositif sans équivalent pour lutter contre les contenus violents antisémites sur internet.
Fort d’une maitrise technique parfaite du web, ils ont développé un outil (un robot) permettant la veille automatique en temps réel des principales plateformes d’hébergement de contenus et sites qui diffusent des messages d’ordre antisémite, négationniste « illicites » ou « explicitement illicites ».
Les contenus illicites sont détectés, triés, analysés et supprimés.
Cette veille permanente permet d’identifier et de localiser les sites dont le contenu est illégal dans le cadre très codifié de la législation française, de les signaler à l’hébergeur et de les faire supprimer, d’établir une liste des sites incriminés, de dénoncer aux autorités l’étendue du phénomène et de pouvoir intervenir le cas échéant à l’internationale.
Et surtout, de détruire la visibilité des contenus illégaux, tous les blogs, sites et autres liens créés par le passé vers ce contenu ne mènent plus à rien, et tout le travail est à refaire, jusqu’à ce que nous le détruisions à nouveau.
A préciser que lorsqu’un contenu illicite est signalé à l’hébergeur et que le contenu est supprimé, souvent tout le compte du contrevenant est fermé avec lui.
En clair, ce n’est pas un contenu qui est retirée du réseau c’est parfois des dizaines de contenus.
Le mode d’action de la FDII, est terriblement efficace, en cela qu’il optimise au maximum les possibilités offertes par le réseau (TIC) et grâce à une culture internet assez large utilise les mêmes moyens que les propagandistes pour conter maintenant et à l’avenir leur travail.
Dans un projet pilote, la FDII a mis en place depuis le 24 avril 2010, une veille permanente sur les sites les plus importants de partage vidéo Dailymotion, Youtube et sur le réseau social Facebook. Après six mois de veille le constat est le suivant :
? 78% des vidéos signalées sont supprimées
? Délai de suppression des vidéos diminué de 90% avec une moyenne de 2 jours.
? Le nombre de contenus supprimés a été multiplié par 2,5.
? Plus de 10000 vidéos supprimées en six mois
Des chiffres probants sachant le nombre de vues qu’une vidéo peut enregistrée, une vidéo comme « la Te levy sion » en 37 jours a enregistrée 100 000 vues.
A ce jour, aucune association, institution gouvernementale ou non gouvernementale n’a encore obtenu des résultats équivalents.
Le potentiel de l’outil technologique est exponentiel.
Il est possible de couvrir l’ensemble du web, de décliner notre outil de veille en plusieurs langues, de l’élargir pour tout type de contenus illicites, racisme, xénophobie, terrorisme, etc.,
Le cadre d’une telle veille doit être mis rapidement en place, si nous ne voulons pas laisser à disposition le média Internet comme lieu d’impunité pour toute expression de haine et d’incitation à la violence.
Cependant, notre action est limitée dans son ampleur car on le comprendra nos moyens financiers sont restreints et la question du financement dans la lutte contre les contenus illicites sur Internet est un obstacle incontournable.
Pour opérer une veille pertinente et active du net, l’équipe FDII est composé d’un personnel qualifié et performant qui travaille qui doit travailler avec des logiciels évolutifs.
En effet, il nous faut continuellement programmer nos logiciels en fonction de l’évolution de nos objectifs, actualiser nos outils, créer de nouvelles applications, assurer la maintenance du site « point de contact FDII», traiter les contenus.
Nous proposons aux entreprises, à même de comprendre le défit technologique et idéologique de ce projet de participer à un programme novateur.
Nous proposons à tous ceux qui comme nous veulent combattre ce cyber fléau, de devenir actif dans cette lutte et de s’associer avec nous, via le site FDII, pour signaler, supprimer les contenus que nous dénonçons.
Nous demandons à tous de nous apporter vos compétences ou vos contacts pour faire avancer notre projet.
Enfin et en priorité, nous vous demandons de nous aider à financer cette veille active.
Faites partie de la chaîne de suppression des contenus
Et…, bingo !
Les fameux Hackers d’Anonymous ne seraient-ils pas plutôt les sévices du Mossad à l’oeuvre ?
Remettez-vous en tête le Protocole 12 des “Protocoles des Sages de Sion” :
Quel est actuellement le rôle joué par la presse ?
Elle sert à déchaîner sur les peuples les plus violentes passions, ou, quelquefois, des luttes égoïstes de partis qui peuvent être nécessaires à nos desseins. Elle est souvent creuse, injuste, fausse, et la plupart ne comprennent en rien ses intentions véritables. Nous la mettrons sous le joug et la conduirons avec des rênes solides ; nous devrons également nous assurer le contrôle de toutes les formes de publications. Il ne serait d’aucune utilité pour nous de contrôler les journaux, si nous restions exposés aux attaques des brochures et des livres.
Nul ne pourra impunément toucher au prestige de notre infaillibilité politique. Pour interdire une publication, nous trouverons le prétexte suivant : – la publication qui vient d’être supprimée excitait, dirons-nous, l’opinion publique, sans aucune raison ou aucun fondement. Je vous prie de bien remarquer que, parmi les publications agressives, se trouveront celles qui auront été créées par nous dans ce dessein !
Aucune information n’atteindra la société sans passer par notre contrôle. Ceci est déjà pour nous un point acquis par le fait que toutes les nouvelles sont reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre d’agences qui les centralisent. Lorsque nous serons arrivés au pouvoir, ces agences nous appartiendront entièrement et ne publieront que les nouvelles qu’il nous plaira de laisser paraître.
Si, dans les conditions actuelles, nous avons réussi à obtenir, sur la société des Gentils, un contrôle tel qu’elle n’entrevoie les affaires du monde qu’à travers des lunettes colorées que nous lui avons mises devant les yeux ; si, dès maintenant, aucune barrière ne peut nous empêcher de pénétrer les secrets d’État, ainsi que les nomme la stupidité des Gentils, quelle ne sera pas notre situation, lorsque nous serons officiellement reconnus comme les dirigeants du monde !
Au premier rang, nous placerons la presse officielle. Elle veillera constamment à la défense de nos intérêts, et, par suite, son influence sur le public sera relativement insignifiante.
Au second rang, nous placerons la presse semi-officielle, dont le devoir sera d’attirer les tièdes et les indifférents.
Au troisième rang, nous placerons la presse qui se donnera l’air de nous faire opposition et qui, dans l’une de ses publications, semblera notre adversaire. Nos véritables ennemis croiront à la sincérité de cette opposition et nous laisseront voir leurs cartes.
Grâce à ces mesures, nous pourrons exciter ou calmer l’esprit public sur les questions politiques, lorsque cela nous deviendra nécessaire ; nous pourrons le persuader ou le dérouter en imprimant de vraies ou de fausses nouvelles, des événements exacts ou contradictoires, suivant la convenance de nos desseins. Les informations que nous publierons dépendront de la disposition actuelle du peuple à accepter telle sorte de nouvelles, et nous examinerons toujours soigneusement le terrain avant d’y mettre le pied.
Les restrictions que nous imposerons – comme je l’ai dit – aux publications privées nous permettront de rendre certaine la défaite de nos ennemis, parce qu’ils n’auront aucun organe de presse à leur disposition au moyen duquel ils pourraient donner libre cours à leurs opinions. Nous n’aurons même pas à faire une réfutation totale de leurs affirmations.