#1 “DonkDrag” un marché de putes !
Aux Etats-Unis d’Amérique, le “Drag” est Blanc, parfois bi, mais tendance Blanc/Blanc, de surcroit très Mec-Blanc, même pour les rares “femelles” qui s’y fourvoient, de là à dire que c’est raciste, il n’y a que la couleur de la peau de différence.
“Chacun chez soi” est quasi le mot d’ordre viscéralement intégré dans le “Stars and Stripes”…, c’est ainsi et pas autrement, l’époque n’est plus vraiment au lynchage des couleurs de peau autres, mais “plus vraiment” n’est qu’un terme de politesse convenue…
Le Hot-Rodding est Blanc…, le Kustom sautillant est Mexicanos…, les peaux rouges sont décimés et parqués dans des réserves…, les Blacks quant à eux se sont emparés du Bling-Bling…, voilà, c’est tout, chacun chez soi, personne ne se mélange, c’est l’Amérique man, yeahhhhh !
Le rêve américain est basique… et dans les catégories de gens, outre les sous-humains, il y a les bons et les pas bons, ça se termine par : “soi et les autres”…, quoique tout évolue en force et en farce…
En Franchouille, grâce à Jacky Morel et Nitro, on a tout mélangé les genres et transgenres, on a réinventé des normes, défini les bons et les méchants (Chromes&Flammes est le pire méchant de “tousses” même pire après 40 ans), favorisé les mélanges et offert beaucoup de coupes/trophées en fer-blanc pour marquer le cheptel des idolâtres dévots…
Il était même prévu d’embarquer les Muscle-Cars dans la cavalcade avec des catégories à n’en plus finir : les Street-machines, les Drag-machines, les Putes-Machines, les Sous-machines et au fin fond les Merdes-machines…
En suite de ces élucubrations, mais pas totalement pour ça, trente cinq ans plus tard les tirages de presse sont nuls et tout ce qui n’est pas en faillite (Kustom’Mag et PowerGlide par exemple) est à vendre, partouze…, la merdâsse collective étant sauvée par une catégorie simplifiée : les Zaméricaines…
Aux USA, loin des avatars franchouilles, la Kustom-Kulture retrouve ses racines historiques avec le retour des Rat-Rods (toujours Blancs de Blancs) qui attirent les moins fortunés et les Bikers (Blancs également, mais majoritairement tatoués), mais également des “ceusses” que personne n’attendait : les amateurs de Bling-Bling-Black (les Rappeurs auto-décorés de chaines et de dents en or, autour desquels dansent perpétuellement des beautés lascives) !
Totalement écartés depuis toujours de toutes les couches du Kustom et du Hot-Rodding, ils inventent le Donk-Drag incluant les paris directs…, tout simplement l’utilisation de leurs engins chamarrés dans des courses de Dragsters baroques…, les dealers des cités et leurs sbires déboulent, plastronnent et empochent direct cash…, du grand art !
En peu de temps c’est devenu viral et fermé aux non-Blacks, autant dire que c’est la Zone ouverte, mais tout y est bien en main… unis dans la foi en le dieu dollar, les trafiquants de drogues dures ET les tenants du consumérisme applaudissent car ça dézingue les chiffres d’affaires, cette communauté étant friande de Coke, d’Héro, de jantes démesurées, d’accessoires qui arrachent… et de putes à très gros culs !
Si en Franchouille c’est la Bérézina Macroniène…, aux States, cette sous-Kulture se réinvente dans le “Donk-Drag”…, c’est Black, c’est Bling-Bling, c’est violent, c’est purulent, c’est “fric is beautifull” avec des “beautifull black girls” prêtes à tout, partouze, pour quelques dollars…
C’est simple, c’est basique, c’est Yankee et ça fonctionne pareil que dans les cités des pourvoyeurs de Coke et d’Héro…, sauf que c’est aussi une usine de parieurs…, l’argent black coule à flot, tout est en Black, tout est Black…, Black is beautifull…, c’est le “DonkDrag”…
Un “Donk”, c’est le surnom familier “Black” d’une Chevrolet Caprice ou Impala des années 1971-1976 personnalisée Blig-Bling…, beaucoup de “p’tits-Blancs” utilisent à tort le terme “Donk” pour décrire toute voiture personnalisée avec de grandes jantes Flashy, conduite par un Black…., pour être clair dans ce black très noir (sic !), les roues flashy ne sont pas nécessaires, mais elles contribuent au spectacle, surtout si elles sont lumineuses.
Personne n’est certain de la provenance du terme, tout le monde s’en tamponne…, certains citent le logo Impala qui ressemble à un âne (un Donk)…, d’autres jurent que le cul d’une Chevrolet Caprice ou Impala leur rappelle celui des femmes Black… un terme d’argot pour définir la partie rebondie de l’arrière-train…
Croyez-le ou non, de tout ce basique crétin est donc né le “Donk Drag Racing” qui est en croissance constante aux Etats-Désunis d’Amérique, surtout dans le Sud, sur la côte ouest, et en divers points entre les deux…. y-a-pas de limite !
Pour les non-initiés, un “Donk” qui est à la base un terme pour les Chevrolet Caprice ou Impala des années 1971-1976 personnalisées Blig-Bling, s’est étendu à la définition de l’ensemble des véhicules personnalisés des années 1971-76 GM B-body…
Beaucoup de journaleux pigistes attardés, face à ce spectacle, écrivent de manière raciste qu’il est à craindre (quoique leur lecteurs Blancs s’en tapent totalement les couilles) que cette appellation va englober toutes les variations imaginables, surtout les véhicules excentriques surélevés avec des jantes de 30 pouces…, en d’autres termes, écrivent-ils : “Si vous voyez ce genre débouler, déguerpissez fissa”…
Malgré leur apparence extérieure qui suggère que ce ne sont rien de plus que des “Boulevards-Kruisers plombés du cul”, ce qui se cache sous leurs capots est une toute autre histoire, souvent des gros blocs V8, assistés par un compresseur et gavés de Nitrous-oxyde (du “nitreux”)…, le but n’étant pas de bêtement “faire du Kruising” pour draguer des nananas et sauter des putes…, non, pas que…
Que nenni…, ces engins sont devenus les jetons-casino de courses de “Drag-Rancune”…, tout simplement un moyen de réaliser des paris 1.000% illégaux de manière basique…, on parie au coup par coup qui va gagner la course d’accélération sur 400 mètres…, pas de papiers, pas de reçu, celui qui mange sa parole disparait…, simple…
Les rouages de l’organisation sont tout aussi secrets que n’importe quel autre lieu ou les dealers “dealent” leurs produits…, sauf qu’ici c’est plus “Fun”, on parie sur A ou B… c’est tout…, les billets verts changent de mains plus vite qu’un Dragster…
Aucune rancune de perdre en finale, un coup on perd, un coup on gagne, le “dealer” garde 30% de l’ensemble, c’est simple et basique…, parfois le Dealer disparait avec les dollars, mais on finit par le retrouver dans un terrain vague.
Pour gagner, il faut d’abord impressionner les foules, il faut que ce soit “Bling-Bling à Donf”… avec des jantes lumineuses de 30 pouces et plus (existent des 50 pouces)… sur demande elles sont en plaqué-or avec incrustation de diamants !
Pour faire Black-anti-Blanc c’est l’avant qui est relevé, à l’inverse des Hot-Rods des Blancs qui plongent de l’avant…, ça parait débile et ça l’est totalement, ça ajoute aux émotions “gagesques”, les monstres partant facilement en dérapages incontrôlables…
Lorsqu’on leur demande combien de cubes ils ont et combien de chevaux, la réponse n’est donnée que par les gardes-du-corps…, simple et brève “Il y en a plus qu’il n’en faut trou’duc”… ou plus simplement : “Va te faire enculer”….
La tendance a commencé dans les années ’90 dans le sud de la Floride et s’est ensuite répandue dans tout le pays…, les “Donks” ont maintenant des magasins, des clubs et des salons automobiles dédiés dans l’ensemble des États-Unis, et la tendance ne se ralentit pas.
Selon Randy Cabrera, président de Riding Clean, une société de production qui termine le film “DONKumen-tary” sur ce sujet pathétiquement crétin :
-“La tendance était autrefois une question de hauteur de caisse, et maintenant, tout est une question de propreté, de Bling-Bling et de forts en gueules. C’est un milieu de dealers qui viennent pomper un max de dollars dans des paris souvent arrangés, c’est illégal, surtout que c’est un moyen simple d’entourlouper tout le monde dans un blanchiment immédiat”
-“Frenchie, si tu veux quelque chose de propre, avec une bonne base”, m’a dit Sage Thomas, alias “Donkmaster” de “In and Out Customs” à Charleston, en Caroline du Sud : “Pour jouer, il est préférable d’être un authentique Black et d’avoir une caisse qu’on a volée ou dénichée sur eBay, ça vaut entre rien et environ 7.000 $. Les “Donks” déjà construits se situent autour de 30.000 dollars… et certaines voitures complètes dépassent les 100.000 dollars”…
Thomas “Donkmaster”possède une Chevrolet Caprice décapotable à six chiffres (plus de 100.000 dollars) datant de 1971,connue sous le nom de “Z06 Donk”, en raison de son groupe motopropulseur (un bloc Chevy V8 Z06 LS7).
Thomas avait l’habitude de tout faire lui-même dans ces types de constructions de la même manière que la plupart des gens apprennent essais et erreurs…, à présent, il est millionnaire et passe la majeure partie de son temps à voyager à travers le pays, à faire passer le message de l’argent facile et à faire des courses de “DonkDragsters”…, son “Z06 Donk” turbocompressé peut faire le quart de mille en 9.80 HE…
Beaucoup de fabricants, notamment Forgiato, Asanti, Lexani, Tire Rack, Carid et AutoAnything réalisent des jantes dans des tailles allant jusqu’à 32 pouces, les prix varient entre 1.000 et 3.000 dollars pour un ensemble de 4 pièces, sans les pneus, toutes ces choses peuvent aller jusque dans la stratosphère des prix.
Après le choix des jantes et des pneus, seul le ciel est la limite…., il faut refaire les ailes et prévoir des passages de roues élargis (tubbed pour plus de dégagement), le plancher est coupé et la carrosserie abaissée autour du châssis.
Le Donkmaster Thomas a mis 60.000 $ rien que dans le groupe motopropulseur de sa voiture… et c’est la chose la plus importante à propos du bricolage général…, tout comme les accordeurs d’instruments de musique japonais, les grosses camionnettes modifiées en Van’s, les Nitromaniaques et les amateurs de cannes à pèche utilisées dans des jeux BDSM, les “Donks” (les ânes) ont leurs fans et leurs détracteurs.
Avant de pouvoir me plonger dans ce monde peu orthodoxe, il m’a fallu trois heures et demie de route pour me rendre au Palm Beach International Raceway de Jupiter, situé à environ 90 km au nord de Miami. … et, au moment de mon arrivée sur les lieux, les voitures pour lesquelles je m’étais rendu avaient déjà commencé à rouler…, j’avais eu un choc de voir ces pitreries en images…, mais c’était pire en vrai…, après quelques minutes je devenais fou.
L’un des aspects déterminants du “DonkDrag” est que la plupart des propriétaires de ces engins ahurissants, ne se refusent rien en ce qui concerne les jantes…, bien que les “ajustements” standards commencent à environ 1.000 jusqu’à 3.000 USD, certains ensembles complets personnalisés avec lumières intégrées peuvent coûter jusqu’à 20.000 USD, voire 80.000 en plaquage or, plus encore si insertion de diamants.
Il est évident que ce barnum s’épanouit et se développe sutout auprès de ceux qui y sont impliqués financièrement, qui tentent toujours de consolider leur dernière version pour attirer un max d’ahuris à faire un 400M avec eux, pour bluffer les cons, faut laisser croire aux pitreries, accentuer le Bling-Bling pour que les gens parient…, ce qui explique pourquoi les jantes n’ont cessé de grossir/grandir avec le temps, ce sont elles qu’on remarque en premier chef !
J’étais curieux d’en savoir encore plus et connaître les origines de ce souk grandiose, Dave, ou “Lowlyfe D”, comme il est plus communément appelé, est non seulement le président actuel du “Lowlyfe Car Club” basé à Homestead, en Floride, mais il est impliqué dans ce “bazar” depuis le tout début…
Selon lui, les débuts du “DonkDrag” peuvent ironiquement être imputés aux lowriders adeptes des petites roues de 13 et 14 pouces, clairement préférées pour rester à faible altitude, quelqu’un a toutefois monté des jantes plus grandes et tout a tourné en spirale à partir de là.
On trouve encore des indices Lowrider dans quelques versions basiques de “DonkDrags”, le travail de peinture personnalisée et les détails complexes étant des caractéristiques communes aux versions haut de gamme.
Bien que ce style automobile n’est pas la tasse de thé de tout le monde, la quantité de passion et d’amour du fric facile des membres de la communauté “Donk” frise le religieux des prêches Black… et tente d’occulter toute négativité, affirmant avec beaucoup trop de pressions que les constructeurs et les pilotes passent un bon moment à s’exprimer à travers leurs voitures !
En réalité beaucoup de “Donk” ne sont guère plus que des “baiseuses-gagneuses” de banlieue…, des putes usagées dotées d’une suspension surélevée à l’inverse des lois mécaniques basiques embellies de chromes de qualité médiocre…
Elles ont une odeur de pisse, de vomi de foutre et autres…, les garnitures de toit sont affaissées de fatigue…, c’est comme une réinterprétation américaine bon-marché d’un film porno Pakistanais ou un fac-similé de la culture bshozuko…
En finale, j’ai rencontré une authentique crapule au cœur fragile venu faire de la retape tout en étant payé des cacahuètes pour gueuler des inepties sur une scène avec des morceaux bourrés de synthés avec mc chialant sa vie, il y en a plein comme ça, mais celui-ci était spécialiste de la destruction des palpitants.
Le genre de zique qui pétrifie tout autour de chacun/chacune, donnant pour seul objectif dans la vie de monter le son et de se laisser écraser par le chagrin…, rien de spécial pourtant : une instrue cristalline façon Final Fantasy 7, un violon sorti d’un plug-in pourri d’ableton, et deux mecs qui éructent des mots incompréhensibles avec encore moins d’énergie qu’un James Franco chez Seth Meyers, un petit chef d’œuvre de hiphop voyou drogué sans queue ni tête.
De retour à l’hôtel, impossible de m’endormir, je tournais et me retournais dans le lit, à chercher sans espoir le moment où mon cerveau allait enfin s’éteindre…, mais laminé par les somnifères et la peur de ne justement pas trouver le sommeil, mon ciboulot déconnait grââââve et je commençais à entendre des voix, qui me susurraient des phrases inintelligibles.
J’avais des vieilles mélodies de morceaux entendus ces derniers jours qui s’entrechoquaient dans ma tête, pour créer un malaise étrangement réconfortant…, le souffle de l’angoisse m’enveloppait, j’étais saccagé par mes battements de cœur, avec la crainte d’une cassure cauchemardesque.
Ma tension ne cessait de prendre de l’ampleur, en point d’orgue, beau comme la mort, j’ai poussé un hululement funèbre façon sirène de pré bombardement qui restera surement un traumatisme dans mes tympans durant des années.
J’aurai adoré faire une chronique géante de cette affaire de “Donk-Drag”, racontant l’histoire d’un mec défoncé se baladant de shows en shows, de Drag-strip en bars et en boites, comme un fou, entre deux bastons et trois pintes de bières…, un rouleau compresseur drogué d’amoures automobiles qui débite ses textes, chacun étant une ode dérouillée aux apocalyptiques, un mec déstructuré ravagé par la connerie humaine, donnant l’impression d’être perpétuellement en pleine tentative de suicide, qui s’autodétruit de façon dépressive !
Finalement j’adore ne pas le faire, ca pousserait les lecteurs et lectrices en asile psychiatrique, comme ravagés par le Kustomizing après un Donk-Drag d’enfer, en redescente de drogue, du sang plein la gueule, errant dans le vide, malades que des crétins chient de l’or…, surement l’article le plus intense de toute l’histoire de Chromes&Flammes, parfait pour les “ceusses” qui, croupion levé, attendent la saillie nitromaniaque, adorant se faire tabasser la margoulette à coup de conneries.