1931 Ford Model A Coupe – D’Johnny by Gode…
Pas grand monde l’sait mais ce’t week-end, du vendredi 16 juin au dimanche 18 juin, s’déroule le “the French Street Rod Nat’s 2017” à Vieure…, wééééééééé…, ça s’trouve kek-part entre Clermond, Ferrant et Lausanne…, si vous cherchez sur Google vous ne trouverez pas grand chose d’autre comme infos…, sauf que sur une photo N&B (la seule) dont le quart inférieur indique bien grand le nom-copyrighté d’un photographe nain-connu…, on devine que c’est un rassemblement d’autos dans une prairie… avec un commentaire indiquant que le maire du village est sympa. Il existe également une page Facebook FFRA utilisant la moitié supérieure de la même photo, mais pas moyen d’en savoir plus… Bon, bien…, c’est whaouwww ! J’ai décidé d’aller y voir virtuellement en Rod…
J’suis Johnny by gode, j’vis seul dans un pauv’ studio puant, derrière la gare routière. L’appart’ d’à côté s’est vidé y a à peu près deux ans, juste avant une descente de flics, belle coïncidence. Plus personne depuis, à part les cafards qu’j’entends grouiller, gratter, griffer nuit et jour. Croyez-moi, on s’y fait. On s’fait à tout. La voisine d’en face est une pute. C’est son métier. Le cliché d’la pute, c’est à la fois moche et sexy. La clientèle défile de plus en plus rarement à sa porte, elle vieillit, la truie, mais j’croise encore de parfaits inconnus à des heures où j’préfèrerais traîner seul dans les cages d’escalier. Sont pas méchants, pour sûr. Mais y a pas à chier, si on veut vivre vieux sa vie de merde dans ce quartier pourri, faut pas oublier d’être prudent.
Au rez-de-chaussée, y avait un concierge, dans l’temps. On l’a poignardé une nuit d’pleine lune, on nana profité pour lui piquer son ordi nanavec un branchement qu’mon pote a pu faire avec un wifi piqué au Carrefour du coin.Pratique, on capte, paye pas un rond, c’est la fête tous les jours depuis, surtout les nuits. Une nuit d’pleine lune, j’me suis branché sur un site de ouf, à donf les mecs de c’te fourbi : GatsbyOnline, céto des chienneux…, la classe !. C’est la pute qui m’a soufflé d’aller-là. Cette salope doit dévorer les zécrits du mec qui dirige c’te boite de ouf à donf…, dès qu’elle en a l’occasion. Probable que c’est l’seul truc qu’il lui arrive de lire. Remarque, bon, j’dis ça un peu vite, j’lis pu que c’te site-web… Pas tout, rien à foutre des pages de cinoche, des chroniques d’humeur d’ataraxie que j’y comprend que dalle, j’m’en tartine le happeau d’ces conneries. Mais j’abuse de tout l’reste : les bagnoles, les tafs, les nanas, les conneries et surtout le Facebook du capitaine, les trucs longs du chief, les trucs lubrik’s…
Ca m’énerve, m’exaspère, me hérisse et j’râle et j’gueule dans mon foutu cloaque quand y passent pas d’nouveaux textes tous les jours. J’deviens colère et j’existe plus fort, me retient juste de pas casser l’bastringue. Le reste du temps, je mène tant bien que mal une existence glauque et grise. Plus insignifiant, tu crèves. Plus dérisoire, tu peux pas. J’suis une ombre parmi les ombres. J’ai pas de vie sociale. Pas de famille, pas d’amis, pas d’anciens camarades, de classe ou du parti, pas d’ancien d’l’armée, j’suis passé au travers, pas d’collègue. Faut dire qu’j’ai appris à vivre avec peu de besoins. J’mange pas beaucoup et j’bois pas plus. J’économise l’eau et l’électricité.
J’sors presque jamais et ma bagnole c’t’un Hot-Rod pourrave ki vient d’Amerik, que j’ai customizé. Kant les Poulagas m’arrètent j’parle Kalifornien, vu qu’j’ai une plaque ed’la-bas, ça marche… Avec ce train-train, mon RMI me suffit largement depuis que mon proprio m’a gracieusement exempté de loyer, après que mon kodak jetable et moi l’avons surpris entre les cuisses grasses et dépareillées de ma putain d’voisine. Monsieur est très généreux, c’est vrai qu’Monsieur est très marié. Il m’arrive de bosser. Oui, des fois, j’ai un peu la dalle. Et pis y a la pute, hein, ça coûte des sous, à force. Alors j’fais n’importe quel boulot à la con que j’mets toujours mille ans à trouver. J’fais le pion, le gardien d’nuit ou d’musée, j’fais l’ménage avant l’aube dans de vastes bureaux vides, j’donne des cours de soutien à de sinistres boutonneux, j’repeins la façade d’un immeuble de banlieue, j’fais l’voiturier dans un casino un peu cheap, j’vends des paninis dans une rue commerçante, remplis les boîtes aux lettres de pubs et prospectus, effectue des sondages auprès de blondes étudiantes, assassine un clochard, un soir, en rentrant ivre, ramasse les ordures à l’heure où c’est pas l’heure, travaille à la chaîne pour des machines qui s’fatiguent pas, livre des parodies d’pizza sur une mob qui me hait, déménage des rupins dans de grands camions blancs, me tape l’inventaire annuel de Casto, Brico et Ikéa, j’fais la plonge et j’tiens un bar, un stand ou un standard.
Finalement, moi aussi, j’fais la pute. Mais comme j’vous l’ai d’jà dit : on s’fait à tout et j’m’y suis fait.C’est grâce à ces extras que j’peux m’payer la customization d’mon Hot-Rod Amérikain… J’pique parfois un mag’d’nitromaniaque qui donne des conseils à la con que j’décortique à toute heure. J’les lis, les relis, découpe et classe, confronte et croise, constitue des dossiers. Rien ne m’est étranger dans la customization des Hot-Rod’s. J’connais chaque nouvelle, chaque info, chaque événement, chaque concentre. C’te char, beau comme un truck, c’est ma vie, sur qu’un jour j’srai légal de tous les customeux que j’reluque, tous fiers comme des paons en quète de s’faire branler par des putes journaleux pires que ma voisine. C’est ça qu’jaime, m’faire branler, alors j’travaille pire sur mon Hot-Rod AmériKain. Et j’ai une mission : j’dois gagner la coupe du plus beau custom de franchouille pour m’taper toutes les nananas qui s’exhibent les nichons à l’air…
C’te révélation m’est pas venue d’un coup. Au début, j’avais une lecture un peu paresseuse. J’lisais chaque article comme s’il s’agissait d’une réalité indépendante et abstraite. J’voyais pas les fils qui reliaient le tout. D’où un certain penchant pour le premier degré distillé par le chief de GatsbyOnline, un super mec celui-là ! J’comprendou pourtant pas toute son ironie ni ses sarcasmes, que j’distinguo même pas de sa distanciation froide, mais, j’le crois. J’peux le soutenir mordicus. Et si j’lis l’inverse par ailleurs, j’me laisse persuader sans effort. Dans le genre girouette, j’me pose là. Forcément, j’ai un peu déconné quand l’y s’est pris l’mou sur un site d’américaines françaises, un club chic, j’ai cru qu’il allait agoniser, pas du tout, la été fortiche, la foutu la merdouille. Assez logique, au fond. Du coup j’ai attrapé la haine, pour l’défendre, qu’est-ce que j’ai pu dessouder comme Clubistes, Forumistes, Fumistes, RMIstes, SMICards, Clodos, Socialos, Vieillards atteints d’Alzheimer, Cancéreux cancérigènes, Fonctionnaires, Avorteurs et Anti-Chromes&Flammes…
Je sais pas trop, j’fais toujours ça dans un état second. J’ai jamais aucun souvenir de l’acte en lui-même, mais j’me reconnais toujours dans la rubrique faits-divers. Sensation étrange, d’ailleurs. En définitive, j’suis un serial killer qui s’ignore. J’sais même pas si j’éprouve du plaisir à tuer. En fait, si plaisir il y a, il n’apparaît qu’à la lecture de mes exploits, le lendemain. J’souris toujours un peu connement, comme si j’retrouvais avec tendresse la trace d’un vieil ami oublié. Parfois, j’ai les yeux qui s’mouillent. Parfois, j’regrette. Parfois, pas souvent.
En général, je me sens orgueilleux, fier de ce jumeau qui vit dans l’ombre. J’l’encourage pas vraiment, mais j’suppose que mon admiration suffit à l’motiver. J’suis mon propre prétexte, si on veut.
Evidemment, quand j’ai compris qu’j’étais un tueur en série, j’me suis un peu renseigné sur le sujet. Le seul truc qui colle pas des masses à la sacro-sainte définition du phénomène, c’est l’mode opératoire. Apparemment, j’en change tout l’temps : attaques à l’arme blanche relativement variées, passages à tabacs des plus brutaux, pyromanie galopante, simulations d’accidents de tout type. Bref, j’trouve que mon alter ego est un peu négligent sur ce point. En attendant, tout ça ne fait que me conforter dans l’idée que j’suis un être unique et exceptionnel. L’un dans l’autre… Au bout de quelques temps, j’ai commencé à percevoir des fragments d’réalité dont j’soupçonnais même pas l’existence. Eplucher le web revient à éplucher le réel. Et sous la peau, encore une autre peau. L’expérience montre que ça peut durer très longtemps. Honnêtement, j’sais pas s’y a un noyau. Toujours est-il qu’à chaque nouvelle épluchure, la nature de mes cibles a changé. J’ai commencé par ceux qu’j’appelais à l’époque des customeux franchouilles.
J’me suis repenti pour me rabattre sur les principaux détracteurs de mon idole de GatsbyOnline, mon Gourou, mon chief, celui qui m’inspire : les petits commerçants, les petits artisans, les petits patrons, les petits flics, les petits cons, les petits journaleux, les conducteurs de petites autos, les petites femmes aux petits seins et les ceusses aux petites idées, dans le même sac que les petits chefs et sous-chefs. J’ai eu ma période anti-libérale, ma période star-system, une parenthèse agressivement athée et diverses passades. J’me souviens d’avoir lu j’sais plus dans quoi plusieurs analyses alarmantes concernant la surpopulation mondiale et la hausse de la natalité. Pas la peine de faire un dessin : le temps de digérer l’info, un mois et demi facile, j’ai mis à mort une bonne vingtaine de nourrissons. J’ai pas trop d’remords, vu qu’j’y croyais dur comme fer, mais j’aurais pu m’en passer.
Puis mon idole que j’aime a critiqué la lobotomization des masses en TV, y cause bien…, alors Kant-il a poussé plus profond le bouchon dans l’analité de la connerie inhumaine en causant de la Pujadislamisation ed’la lobotomisation des masses laborieuses, y m’a fallu déboulonner un ponte de la tévé…, j’ai tapé sur la télé, l’a implosé et Drucker, Pujadas et d’ot’s explosés avec… Aujourd’hui, tout est clair. J’crois qu’j’ai mon noyau. J’ai dressé une liste noire et j’me la suis mis en tête, y a pas d’raison, faut qu’j’sois l’premier d’ma liste… Boum… C’est com’ça qu’jai décidé d’aller au “the French Street Rod Nat’s 2017” à Vieure…, wééééééééé…, ça s’trouve kek-part entre Clermond, Ferrant et Lausanne…, et la fête a lieu entre le 16 et le 18 juin inclus bien profond…
En route, en effet, je pense toujours à quantité de choses…, en ce cas, je me suis dit que j’allais peut-être, ou sans doute, tomber dans une VRAIE fête de village avec trois pelés et un tondu, venus en 203 Customizée « à-la-ferme »… accompagnés par deux loubards en mobylettes choppérizées !
La fête de village, faut le savoir, c’est un peu comme si la civilisation avait besoin de chier et qu’elle le fasse à cette occasion précise…, une opportunité ponctuelle d’expulser de ses entrailles un méli-mélo infâme de tout ce qu’elle compte de triste , d’inabouti et d’archaïque dans une sorte de bouse récapitulative de 50 ans de drames français. La fête de village est quelque chose de gratuit et d’ouvert, tout le monde peut venir sans que le moindre videur ne fasse office de filtre pour éviter que les gitans ne rentrent dans un endroit public avec le fameux « kit soirée Jiménez : serpette-GHB »…, ou qu’une horde d’arabes de 15 ans essaie (tous) de niquer la même fillette en lui payant des whisky coca comme de vrai gentlemans alors que la gamine est en CE2.
La fête de village c’est la liberté comme au moyen-âge ou au Mc Donald : style « Venez comme vous êtes »… c’est à dire déjà tous (et toutes) bourrés depuis 14h et mâles habillés ! La fête de village c’est le cocktail qu’on aime, les paysans racistes et violents, les arabes en bandes qui s’entrainent au jihad sur le stand de tir, les familles de gitans à la buvette, les handicapés en fauteuil roulant qui s’agitent sur du Patrick-Juvet prés de la disco-mobile, les rugbymans vicelards, et Jacky (Morille), le vieux chasseur qui refait le monde (la guerre d’Algérie et du Kustom) au comptoir en racontant qu’il fut Rédac-chieur (à chier) chez Nitroglycérine…(j’ai appris qu’il n’avait pas pu rester en Floride pour sa retraite en cause d’une histoire assez sordide de trafic d’armes)…
Et bien entendu, le régiment para du coin en pérm’ qui va évidemment s’en prendre au seul noir intégré du village (celui qui à l’accent du sud-ouest et qui met des pulls autour du cou… ou des t-shirts « pays basque libre », même en mai, en Provence, avec 30° (dans son verre de vin en pack-carton bidouillé au Calva)…, j’ai presqu’eu envie de faire demi-tour, certain que j’allais découvrir un village un peu à l’ancienne, genre d’un coin de campagne ou t’as plus de racailles-rurales et de rixes à la chevrotine que dans n’importe quelle cité de France…, là ou le dimanche on vend des porcelets et des poules bien grasses, ou le maire à fait venir un infâme camion discothèque pour passer toujours le même répertoire avec le dernier Patrick-Sébastien…, le chiant « Lac du Connemara » de Sardou, toutes les merdes des années ’80, un peu de Kenji Girac… et trois ou quatre tubes de Goldmann pour les intellos du patelin. Au plus je roulais vers mon destin, au plus j’imaginais des horreurs, une disco mobile, avec, pêle-mêle, des enfants obèses avec des shorts moulants qui déglutissent des sandwichs à la saucisse huile-mayonnaise…, des putes qui essaient d’imiter la mode d’il y à 5 ans en tentant un rapprochement vestimentaire à la Rihanna alors qu’on dirait qu’elles se sont déguisées en Larousso obèse pour aller tapiner sur le dance-floor…
Sans doute aussi quelques « salopes-cheveux-courts » de 45 ans qui zieutent tous les hommes susceptibles de leur filer un coup de rein pour leur faire oublier l’espace d’une étreinte (une levrette entre deux camions frites)…, la triste vie qu’elles mènent avec leur mari toujours entre une partie de boules-ricard et un visionnage dominical d’un match de rugby chiant quand il pleut ! J’étais maintenant certain qu’à ce village, il devait y avoir pour de vrai la mongolienne cagole de 200 kilos qui pense qu’elle doit tout ses succès sexuels à sa beauté phénoménale plus qu’au manque d’alternative et de choix…, sans oublier le Rugbyman de campagne lâche et pleutre la journée en solitaire, mais qui devient héroïquement violent en groupe en se battant à la loyale à 15 contre 2 en choisissant une cible frêle et inoffensive du genre : l’homosexuel traumatisé du village… sur lequel il va déchaîner tout ce qu’il ne déchaîne pas quand il croise un boxeur ou un lutteur de son poids quand il pèlerine jusqu’à la ville (Vidauban) pour aller prendre une branlée humiliante contre une équipe de citadins.
J’étais désorienté, je risquais la mort et Blacky aussi, surtout que là ou j’allais, j’étais connu de…, c’était la France profonde, pas loin du cercle polaire qui débute à Aix…, qu’il était possible que je reste bloqué dans une tempête de neige…, que de plus, la fête de village ça reste avant tout une sorte d’exposition spontanée de toutes les difformités physiques de l’être humain quand il reste trop longtemps loin d’un scanner ou d’une pharmacie.J’ai téléphoné à mon pote Olivier pour lui dire que j’y allais…
– Je connasse tout ça d’Johnny, reviens, n’y va pas, tu va tomber sur des affreux, style le mec tout maigre avec des avant-bras de forgeron plus gros que ses biceps… et le vieux briscard de 90 piges fumeur de gitanes qui à un physique de gladiateur alors que le mec est censé vieillir et être mort depuis 50 ans…. et l’idiot du village, que sa pauvre mère à déguisé en bourgeois des années 90 pour camoufler la débordante maladie mentale qu’il dégage à chaque seconde d’activité physique ou d’interaction avec l’extérieur de son autisme (respirer et marcher)…, attifé d’un pantalon beige qui lui moule les couilles tellement qu’il l’a remonté… et de son petit polo rose saumon, le triso du village est une valeur sure de la fête de campagne…, une sorte de point d’orgue à ce bestiaire immonde qui quadrille les campagnes françaises comme pour bien trancher avec l’homosexualité moderne des villes…, la sodomie ou le néolithique, voilà l’alternative que te propose la France profonde si tu veux t’installer quelque part !
J’étais de effondré… et mon pote Olivier de continuer, espérant me convaincre de revenir vers la civilisation…
– Niveau consommations ça se passe du coté de la buvette, tu pourras déguster une bière tiède parce que les fûts partent trop vite ou déglutir une excellente sangria préparée dans un ancien bidon d’huile à moteur pour tracteurs et tondeuses. Niveau loisirs, les forains présents sur l’événement te proposeront de te faire enculer pour deux euros cinquante en tentant d’attraper une baleine en peluche d’importation chinoise pour la gamine borgne qui traîne toute seule près de la fontaine depuis que sa mère anorexique à décidé de vomir ses anxiolytiques sur le banc de la place principale bien à la vue de tout le monde au cas ou l’humanité ne regorgerait pas assez de truc tristes…
Je n’étais pas totalement convaincu…, je lui ai rétorqué qu’il fallait être optimiste, que j’allais tomber dans une fête de village hors-norme, une œuvre d’art contemporaine entre un tableau de Goya et une nouvelle émission du club Dorothée, une sorte de mix avec la tête à homo-habilis et les sapes d’un film Bollywood bon marché…. et que ce n’était pas une fête de village classique, mais une fête de l’automobile, avec des Hot-Rods, des Choppers et plein de customs…
Là dessus, Olivier m’a ressorti l’argument qui fait mouche (qui fait louche)…
– Des Hot-Rods Français dans une fête de village, tu rêves ! La voiture française a toujours été à l’image de la France : robuste dans les années ’50, puissante dans les années ’60, en nette déliquescence depuis les années ’90. Carrément merdique depuis 2000…. et franchement pédé aujourd’hui ! Rappelles-toi, Patrice, les grands coups de volants de Lino dans « Cent mille dollars au soleil »… un mec de cent kilos comme toi qui conduit un camion dans les années ’50 ! Putain rien qu’à te souvenir de ça tu sens que tu fais affluer des litres de sève dans tes burnes. Les femmes, dans les années ’50 , respectaient encore les gros moteurs et les « colonnes de direction » épaisses et bien graissées. Elles respectaient le fait que la direction assistée soit considérée comme l’équivalent d’avaler un bouquet de chibres à la viande béchamel. Qu’il faille en plus du permis B, des « avant-bras » pour conduire, et non des tubes frêles destinés à fister des culs sans fesses de petits plumeaux ! Prend le cas « Christophe willem »…, penses-tu que ce genre d’épouvantail avec son ossature de chips au vinaigre puisse conduire un lourd camion de l’armée française comme ont pu le faire Saint Bob Denard , Bigeard ou d’autres para-faf’s qui ont eu la décence de payer leur indoche et leur Algérie pour remonter le niveau de couilles tricolores ? Non ! Pas étonnant donc de voir les bagnoles devenir des plugs à 4 roues de plus en plus étroits et petits, “mignons” ,diront les gonzesses… Petites et pratiques, les voitures de maintenant offrent la possibilité d’aller tailler des pipes en moins de 5 minutes ! Faciles à garer, malléables et silencieuses pour esquiver la brigade de répression des trucs gay’s, elles sont le parfait triomphe des gonzesses sur tout les garagistes du monde ! Prend le triste cas de notre grosse merde d’ex-président Hollande, lui qui devrait donner l’exemple en conduisant une lourde Peugeot de la grosse époque, il se contentait de timidement rider sur un scooter tellement pédé qu’il s’habillait chez Zara « hommes ». Là ou d’autres fistent la bienséance et l’humanité en éclatant le bitume a bord de bagnoles tellement stylées et puissantes que chaque fois que les mecs se garent, on dirait le débarquement en Normandie…
Je lui ai répondu que c’était pas une réunion de bagnoles franchouilles, mais des Rods…, il m’a direct répondu que c’était pire, que j’allais me faire sodomiser…