1938 Gaz GL-1… Le premier Hot-Rod du monde est Russe !
“L’Amérique nous ment, on a tous été entubés grââââve par L’Amérique”…, m’avait dit Alexandre Poniatovsky, un ami Russe ! C’était en début avril 2011 et j’ignorais alors tout de cette affaire incroyable : “Le dernier grand mythe américain : le rebelle sans cause qui roule en Hot-Rod Hi-Boy, ‘the Rebel without a cause’… soi-disant parce que certains Boys Yankee revenant de leur guerre européenne en ’45, avaient découvert en Angleterre quantité de MGTC leur donnant l’idée de créer mieux en utilisant des Ford T, A, B allégées de leurs garde-boue et remotorisées par des V8 des années d’après guerre, c’est la lobotomisation typique diffusée par les pro-américains”, a-t-il continué, ajoutant : “Toute la vérité doit être publiée… Stop aux Fakes-News… Le Hot Rodding a été inventé par les Russes”…
Emporté par la rage, il a ajouté : “Les magazines automobiles européens de Hot-Rods, ont propagé une histoire débile à la gloire des USA, dont voici la base : Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les soldats américains rentrent au pays, avec encore en tête, les petits roadster de sport anglais, qui n’existent alors pas aux USA, à peine rentrés, ces jeunes démobilisés reçoivent une formation de leur choix, notamment en mécanique, pour leur permettre de retrouver plus facilement un emploi. Leurs pensions d’anciens militaires ne leur permettent d’acheter que de vieilles voitures d’occasions. Ils décident donc, sur des bases de véhicules d’avant-guerre d’ajouter des pièces, provenant de voitures récentes et accidentées (ou même parfois volées) afin de les rendre plus performantes, (moteurs V6 ou V8). Les véhicules seront systématiquement dépouillés de nombreux éléments de carrosserie (comme les ailes) afin de les alléger mais aussi afin de rendre visible le moteur ou les modifications apportées (le capot est aussi très souvent absent). Les Hot-Rods sont à l’image de leur propriétaires; parfois de couleurs très vives, affublés de Fläming et d’accessoires divers et parfois plus discrets ou carrément excentriques, ces véhicules sont toujours très hautement personnalisés et sont à chaque fois uniques. Ce phénomène s’inscrira profondément dans la culture de la jeunesse américaine de l’époque”… De me dire tout cela, il était comme fou, emporté par une pulsion incontrôlable…
Il a continué sur le même ton : “Et patati et patata, les courses de ces Hot-Rod sur le lac salé, puis les réunions du samedi dans des Mc-Do, avec la fureur de vivre sur des routes désertes, Kalifornia-Kid, American Graffiti… Pipeau… Les américains ont copié les Russes c’est l’évidence et je t’invite à Nijni-Novgorod, puis à Moscou pour te le prouver, ose donc venir pour en réaliser un reportage !”… J’ai donc accepté son invitation pour en écrire un reportage exclusif… Avouez, chers lecteurs, que sans moi via GatsbyOnline, vous n’en auriez jamais été informé ! Je me suis rendu à Nijni-Novgorod, j’étais curieux de voir de quelles preuves Alex Poniatovsky disposait pour remettre en cause la paternité américaine du Hot-Rodding… Je me suis donc retrouvé dans une réunion de voitures anciennes de la marque GAZ. L’évènement était patronné (sponsorisé) par Motul, il se déroulait de manière privée sur invitation et se nommait “Motul Classic Car Collection”…
Le but (louable) visait à réunir les propriétaires de véhicules historiques GAZ, pour créer un environnement agréable afin de communiquer les uns avec les autres… et, pour Motul, de produire un photo-almanach “Motul, Voitures classiques, GAZ”, présentant les plus rares spécimens de cette marque automobile Russe dont l’usine se trouve toujours à Gorki. La première journée était consacrée à la visite de l’usine, puis à la maison Prohozhnuyu GAZ, puis au Palais de la Culture de la région Avtozavodskoy GAZ.
Ces événement allaient être, selon moi, une suite d’épreuves expérimentales intéressantes, quoique très faiblement ludiques : prendre des photos et écrire un reportage selon les règles édictées par le nouveau KGB. Je ne sais pas quel genre de pikapchik c’était, toujours est-il que je suis resté bouche bée devant un Hot-Rod rouge, Hi-Boy, auréolé de gloire, médaillé par Staline en personne : La GAZ-GL1… On m’a alors informé que, 3 mois plus tôt, soit le 25 février, lors d’une soirée privée au musée moscovite Autoville, avait été présenté à Vladimir Poutine et Dmitri Anatolievitch Medvedev, le résultat de la reconstruction du premier Hot-Rod du monde, également la plus extraordinaire voiture de course soviétique ; la GAZ GL-1, dessinée par Evgueni Aguitov… et reconstruite par le carrossier Alexandre Buchuev. En tous les cas, il s’agissait d’un extraordinaire destin, qui méritait un article dans GatsbyOnline…
Tout aurait commencé en mai 1938, à Moscou, ou se déroulait une course automobile qui, selon les ogres du parti communiste, était susceptible de causer de graves nuisances intellectuelles au peuple des travailleurs… Mikhaïl Gromov pilotait une voiture américaine “Cord-812” et a ridiculisé toutes les voitures Soviétiques en atteignant la vitesse fantastique (si, si !) de 141,565 km/h… Le héros-pilote aurait pu être déporté en Sibérie pour avoir ainsi mis à mal les performances (médiocres) des automobiles communistes, il a été très chanceux que les officiers politiques imaginent que GAZ pouvait battre Cord, auréolant l’industrie automobile soviétique sur la scène mondiale, le Politburo ne pouvait tolérer un échec. La menace, comme toujours, à d’abord été simplement éliminée : Plus d’importation autorisée de voitures américaines, surtout Cord… Pas de voiture américaine, pas de problème… et en sus, un décret spécial interdisait non seulement l’importation de voitures étrangères, mais également leur possession… Un autre problème se posait : galvaniser les foules travailleuses autrement qu’avec des tracteurs !
Un membre du Politburo a alors suggéré de construire une Gaz capable de ridiculiser toutes les voitures étrangères… De plus, la ferveur populaire d’une Union Soviétique capable de surpasser toute l’industrie automobile par le biais d’une course ou une seule voiture était en lice pour gagner, permettrait de vaincre à tous les coups, ce qui allait donner l’exemple… L’emploi d’une voiture soviétique dans le sport automobile soviétique était aussi, selon Staline, la meilleure façon de former et galvaniser des pilotes militaires. L’Etat à alors ordonné à GAZ de commencer à fabriquer une voiture gagnante… L’usine GAZ (Gorkovski Avtomobilny Zavod, littéralement : Usine d’automobiles de Gorki) avait été fondée en 1932, à l’initiative de Staline (le père de la nation), qui souhaitait mécaniser l’Union soviétique. Elle fut supervisée-dirigée d’une main de fer par Andreï Jdanov et avec l’aide technique de la société américaine Ford. Produite du milieu des années 1930 jusqu’au début des années 1940 (les sources divergent sur ce point), le nombre de M-1 vendues s’élèverait à 62.888 unités (ce chiffre, étrangement précis, est également soumis à controverses).
Le modèle M-1 (Emka en russe) était un hommage au ministre des affaires étrangères : Vyacheslav Molotov, une adaptation de la Ford V8-40 de 1933 : le V8 américain étant remplacé par un 4 cylindres russe de 50 chevaux. Ainsi, à l’usine automobile de Gorki est apparue la GAZ GL-1 “Evgueni Aguitov”, la première version de la même voiture qui deviendra célèbre. Tout en travaillant à l’usine, Evgueni Aguitov avait imaginé modifier une Gaz en supprimant tout ce qui était inutile pour atteindre la légèreté. Son dessin était très novateur pour l’époque : sa forme et sa couleur rappelaient un poisson rouge cyclopéen : une queue large et plate… et la suppression des ailes. Les deux voitures de base, détournées des chaines de production pour travaux expérimentaux, étaient une GAZ-A et une GAZ-M1, disponibles depuis 1935 : c’étaient des copies de la Ford-V8-40 de 1933 motorisées d’un quatre cylindres “soviétique” de 3.285 cc. développant 50 chevaux à 2.800 t/min. Si la Gaz-A a disparu mystérieusement, la Gaz-M1, avec sa calandre de Ford 33/34 a été délestée de ses garde-boues, de son pare-brise et est devenue la GAZ-GL1, arborant un saute-vent/hard-top en forme de demi-bulle…
Allégée, avec son moteur modifié : c’est-à-dire une augmentation du taux de compression, et des soupapes expérimentales de plus grand diamètre… elle disposait de 65 chevaux à 3200 t/min. Toutefois, le poids de la voiture était de 1.000 kilos…. Evoluant au milieu de tout ce bazar fait de bric et de broc, le courageux pilote avait pourtant donné le pire de lui-même, à commencer par un pilotage monolithique. Mais il fallait au moins lui reconnaître un certain charisme et un énorme capital sympathie, d’autant plus quand on sait les efforts qu’il a fourni pour accomplir cet “exploit”…. Les débuts de la GL-1 ont eu lieu en octobre 1938 lors d’une course à Kiev ou elle était pilotée par Arkadi Nikolav. Il a poussé la GAZ-GL1 à 147,84 km/h sur une distance de 1000 mètres.
En 1940, la deuxième génération de la GAZ GL-1 a été construite sous la direction de Evgueni Aguitov, avec un nouveau moteur en ligne six cylindres de 3.485 cc à culasse en aluminium (voyez la seconde série de photos en noir et blanc un pneu plus bas)… Les facéties d’Hitler occupaient Staline qui n’avait plus trop le temps de suivre l’évolution de la voiture soviétique la plus rapide du monde… Les gens qui avaient été chargé de ce projet, craignant malgré-tout qu’on ne les condamne aux mines de sel sibériennes s’ils ne réussissaient pas, ont joué le tout pour le tout et boosté ce 6 cylindres à 100 chevaux…
D’autres difficultés ont fait jour, le moteur chauffait fortement et l’aérodynamique exigeait des améliorations : un capot / hard-top lisse sur la tête du pilote (réalisé avec la récupération de la section arrière de toit inversée d’une rarissime Ziglou-sport), une nouvelle calandre arrondie et des enjoliveurs de roues aérodynamiques (sic !)… Mais le poids a augmenté à 1100 kg. La vitesse maximale atteinte par Arkady Nikolaev le 22 septembre 1940, fut toutefois de 161,87 km/h, avec le 1000 mètres départ arrêté réussi en 35,5 secondes. A cette époque, la GAZ GL-1 était (enfin) la voiture la plus rapide de l’Union soviétique, le résultat pouvait être amélioré, mais en juin 1941, la guerre a éclaté entre l’Allemagne Nazie et l’Union Soviétique…
La GAZ a disparu dans le conflit, dans des circonstances peu claires, en fait, les deux générations de GL-1 ont disparu ! Selon une première version, elles ont été ferraillées par l’usine GAZ de Gorki, comme beaucoup de prototypes n’ayant pas été produits en série. Une autre version indique qu’elles auraient été détruites lors d’un bombardement de l’usine GAZ durant la seconde guerre mondiale. Les camarades communistes, n’ont jamais imaginé qu’il existait une troisième version, à savoir que la GAZ GL-1, seconde du nom, se trouvait, cachée, dans un endroit secret du musée Petersen, en Californie…. Mais comment était-elle arrivée là ? Tout simplement parce qu’en 1945, des militaires américains avaient été sidérés en voyant la fameuse GAZ GL-1 quasi-abandonnée dans un abri anti-bombardements, lors de leur jonction avec les troupes soviétiques en bordure de l’Elbe… Cet engin “révolutionnaire” (c’est un double sens) issu du génie Soviétique, les avait tellement frappé, que, dans le plus grand secret, ce groupe de 4 Boy’s a négocié la GAZ GL-1 avec des militaires soviétiques, contre un camion de rations (nourriture et cigarettes)… Ils l’ont ensuite ramenée aux USA dans un des “Liberty Ships” qui repartaient aux USA
La suite, c’est Robert Einar “Pete” Petersen (né à Los Angeles, Californie, le 10 Septembre 1926, décédé le 23 Mars 2007), qui avait créé Hot-Rod Magazine en 1948, en réalité il avait copié “Throttle” un autre magazine sorti en 1941 dont l’éditeur Jack Peters incorporé de force pour défendre les USA au Japon, n’était pas revenu… Petersen a ainsi cloné/plagié ce magazine et créé un empire de l’édition de publications automobiles, incluant : Car Craft , Rod&Custom, Sports Car Graphic et Motor Trend… Toute l’histoire en un clic : Hot-Rod/Throttle Chromes&Flammes/Nitro : l’enfer des magazines ! – Gatsby Online
L’engin “révolutionnaire” et vedette de cet article (c’est un double sens) issu du génie Soviétique, les avait tellement frappé, que, dans le plus grand secret, ce groupe de 4 Boy’s a négocié la GAZ GL-1 avec des militaires soviétiques, contre un camion de rations (nourriture et cigarettes) et ont fait revenir ce véhicule aux USA… Ils l’ont conservé dans un box et lorsqu’ils ont vu les premiers Hot Rods Magazine de Petersen il sont allé lui proposer de leur acheter afin que nul ne puisse prétendre que c’était la Russie qui avait inventé le Hot-Rodding… Cela devait rester secret… En 1994 Petersen a ouvert un musée à la gloire des Hot-Rods et Kustom-Cars et a continué de cacher l’existence du Hot-Rod Russe… En 1996, il a vendu son entreprise, Petersen Publishing Company (la cy d’édition ET le musée), à un fonds “Private Equity” pour 450 millions de dollars… C’est là qu’intervient Boyyd Coddington qui cherchant à racheter d’anciens Hot-Rods de la collection Petersen a découvert, avec stupéfaction le premier Hot-Rod du monde… et il était Russe…
Boyd Coddington a acheté la GAZ GL-1 fin 1996, puis il l’a disséquée et s’en est inspirée pour réaliser un nouveau concept de Hot-Rod High-Tech… puis il l’a enfermée dans un box… En 1999 “Private Equity” a revendu “Petersen Publishing Company” et ses magazines pour 2 milliards de dollars à l’éditeur EMAP… qui a re-revendu le tout pour 500 millions de plus à Primédia en 2001… qui a re-re-revendu ce même tout à Interlink Source (contrôlée par Ron Burkle) pour 4 milliards de dollars en 2007. Tout a ensuite capoté en cause de Vladimir Poutine qui voulait que la Russie domine la presse Custom et le Hot-Rodding mondial et que justice soit faite concernant la Gaz GL-1 (premier Hot-Rod du monde) bloquée par Boydd Coddington ! Le cheminement de la Gaz GL-1 Soviétique avait été retracé par les sévices secrets russes, comme ayant été acquise par lui….
Questionné par divers spécialistes de la Stasi, comme il ne voulait pas indiquer où il avait caché ce monument automobile de l’histoire Russe ce qui allait compromettre les USA, pour venger l’honneur de la Russie, il a été assassiné par la technique dite “du parapluie Bulgare” ! Officiellement pour ne pas créer un incident diplomatique il a été déclaré décédé le 27 février 2008 des suites d’une intervention chirurgicale… La presse Kustom américaine a toutefois été torpillée par les sévices Russes ! 19 magazines de Kustom’s et Hot-Rod’s ont été contraints de stopper définitivement ! L’affaire n’a jamais été ébruitée !
Le Kremlin a de suite publié dans “La Pravda” la réalité Russe de l’histoire du Hot-Rodding, apportant la preuve que cette histoire avait été manipulée/volée par les Américains dans un but de propagande. Les gros titres Russes étalaient (enfin) la vérité : “En 1945, des militaires américains avaient été sidérés en voyant la fameuse GAZ GL-1 quasi-abandonnée dans un abri anti-bombardements, lors de leur jonction avec les troupes soviétiques en bordure de l’Elbe… Cet engin “révolutionnaire” (c’est un double sens) issu du génie Soviétique, les avait tellement frappé, que, dans le plus grand secret, ce groupe de 4 Boy’s a négocié la GAZ GL-1 avec des militaires soviétiques renégats, contre un camion de rations (nourriture et cigarettes)… Notre Sainte et vénérée Russie à donc été spoliée d’un de ses biens parmi les plus précieux. Vladimir Poutine, informé de cette Nème bassesse américaine à ordonné d’exfiltrer sans tarder cette preuve poignante du génie soviétique qui avait été cachée de nombreuses années dans le garage d’un petit garagiste local nommé “Bould Colington” ! Celui-ci réalisait des copies en plastique de notre GAZ GL1 et les vendait à des Californiens. Les Boy’s à l’origine du mensonge, prétendant qu’ils avaient inventé le Hot-Rodding sont actuellement pistés par nos services, la vérité sera bientôt dévoilée”…
Le lendemain, alors que la population Russe attendait de nouvelles informations, l’article de Pétrov Liliouchinov a créé la stupéfaction car il rétablissait la vérité vraie : “Suite au décès du petit garagiste américain dont nous parlions hier, un fonctionnaire en charge des impôts, intrigué a pisté la voiture disparue en recomposant les pièces comptables ! Quelques sommités gouvernementales, informées, se sont ainsi rendues-compte que l’histoire du Hot-Rodding américain avait été manipulée et que si cela venait à être connu du grand-public, un grand traumatisme risquait de miner la confiance du peuple américain en ses institutions et mythes établis…. La Cour Suprême siégeant en urgence et à huis-clos, sous la demande expresse de Georges W.Bush, a décidé de cacher au monde entier, particulièrement à l’univers des Hot-Rodders américains, que le Hot-Rod GAZ GL-1 était en réalité une invention du génie automobile de l’Union Soviétique. Les photos ci-jointes prouvent ces faits avérés. Elles sont d’autant plus authentiques que Photoshop n’existait pas en 1945″… !
Cette démonstration imparable, a amené Vladimir Poutine à pousser un grand nombre de savants et chercheurs à fouiller les archives. Le souvenir de la GAZ GL-1 est revenu dans les mémoires, l’illustrateur Alexandre Zakharov a publié dans le magazine Za Roulem, un dessin en couleurs de la GL-1, réalisé à partir de photographies d’époque, affirmant qu’il fallait venger l’honneur de la patrie Russe en révélant au monde que cette voiture était à l’origine du mouvement Hot-Rod aux USA, mais que tout avait été étouffé pour ne pas compromettre les relations Est-Ouest… Une jeune équipe Russe a toutefois répondu vouloir venger la mémoire du peuple des travailleurs en recréant cette voiture mythique.
Reconstruite à la perfection, cette réalisation artisanale à l’identique (c’est le véhicule qui se trouve sur la totalité des photos en couleurs), a été présentée le 1er avril 2011, lors d’une soirée privée au musée moscovite Autoville, à Vladimir Poutine et Dmitri Anatolievitch Medvedev, par Alexandre Buchuev et Alexandre Zakharov, puis au “Motul, Voitures classiques, GAZ” de Nijni-Novgorod… et enfin exposée au à la Galery ilia Sorokine de Moscou… Pour Vladimir Poutine et Dmitri Anatolievitch Medvedev, la preuve était ainsi faite que l’Union Soviétique avait inventé ce concept automobile, lâchement et bassement volé par des cow-boys outlaw peu scrupuleux en 1945, ceux-ci ayant outrageusement soudoyé des militaires soviétiques en charge de la surveillance d’un des joyaux Stalinien… A la lueur des évènements actuels de 2024, il semble que l’Ukraine ait été en première ligne de cette affaire.
Historiquement la GL-1 avait été présentée comme étant la première voiture de course créée par un constructeur automobile soviétique, alors qu’en réalité il s’agissait du premier Hot-Rod au monde, dessiné par Evgueni Aguitov. Vladimir Poutine a donc exigé lors d’une réunion houleuse avec John Kerry, que les Etats-Unis d’Amérique rétablissent la vérité sur les réelles origines du Hot-Rodding : à savoir que c’était une création de la Russie Soviétique, sous l’impulsion de Staline… Barak Obama à répondu à Vladimir Poutine que le gouvernement Américain considérait cette exigence comme un vecteur potentiel d’une crise grave et profonde pouvant remettre en cause la stabilité américaine et son enracinement à ses valeurs fondamentales, dont les Hot-Rods sont un des piliers : “Révéler que le Hot-Rodding était un concept communiste, remettrait en cause la paix mondiale tout en détruisant irrémédiablement une des dernières valeurs de l’Amérique“… a-t-il dit… Un odieux marchandage s’en est suivi concernant le Moyen-Orient, la Géorgie, la Syrie, et la Turquie… Le Hot-Rodding est ainsi devenu un élément charnière des évènements du monde, c’est vraisemblablement une des raisons de la réaction des chefs Européens à l’assistance Russe des populations de Crimée et du Donbass massacrées par des pro-nazis payés par BHL et ses amis, qui va mener en février/mars 2022 à un conflit nucléaire international…
Ces efforts pour raviver la mémoire des nouvelles générations, à influencé le designer Russe Benderlog qui, devant l’échec de la demande de Vladimir Poutine, a décidé une sorte “d’américanisation ultime” de la production soviétique en réalisant une version Hot-Rod Hi-Boy High-Tech de la célèbre GAZ GL-1 de course, nommée Gladiator. Surnommée “le suppositoire roulant” par les américanophiles, les croquis ont été publiés dans le magazine “Populiarnaïa Mekhanika”… En cette suite la presse merdiatique mondiale inféodée aux Dollars à publié l’historique officiel du Hot-Rodding selon la pensée dominante occidentale. Suite à des menaces, j’ai été contraint de la publier dans Wikipédia et ici dans GatsbyOnline…
Le nouveau gouvernement mondial m’oblige sous peine d’astreintes physiques et financières à : 1° ne plus interférer dans la complexe manipulation et l’empoisonnement des populations – 2° ne plus publier que le Covid19 a été fabriqué après les faux vaccins – 3° publier immédiatement, avant le 31 mars 23h59 : “La vérité vraie et officielle du Custom et du Hot-Rodding américain”, dont le texte ci-après doit être publié dans www.GatsbyOnline.com”…
–“La définition de Kustom est “personnalisation de masse” ce qui correspond à un ensemble commercial de diffusion d’objets et de figures servant à rehausser l’aspect des véhicules (l’idée s’étendra jusqu’aux baskets), est issu du Hot-Rodding, qui n’est pas qu’un sport d’accélération ou un hobby, mais une Kulture avec ses styles, ses vêtements, ses langages. Henri Ford a commercialisé un véhicule bon marché, la Ford T… et en a vendu des millions jusque dans les campagnes. Ces modèles, s’ils étaient faciles à réparer et à manipuler avaient le désavantage de prendre trop vite la rouille. On trouvera peu à peu nombre de ces véhicules vendus à des prix dérisoires ou abandonnés. C’est là qu’on trouve les racines de ce qui sera plus tard appelé le Hot-Rodding, dans la dépression de ’29…/…
…/… Déportés, suite à leur mise en faillite par les propriétaires, les métayers, petits agriculteurs et éleveurs du nord et de l’est se sont vu contraints de prendre la route vers l’ouest, en famille, histoire de louer leurs bras aux récoltes de saisons. Les véhicules que les métayers avaient comme outils, souvent des pick-up utilitaires, étaient repris par les propriétaires, les carcasses et parties de moteurs restants étaient récupérées et assemblées pour refaire de nouveaux véhicules. Certaines pièces manquantes étaient refaites en fonte à partir de pièces de cuisinières fondues dans le sable…, on essayait d’augmenter la puissance du moteur, pour pouvoir tenir la charge et la longue route et ces modifications en entraînaient d’autres…/…
…/…Parallèlement à la crise qui suivit le crash boursier et qui devait durer a peu près 4 ans, les wobblies (Les affiliés au syndicat I.W.W., Industrial Workers of the World), prirent une importance considérable et avec eux, une conscience sociale grandissante que ces déportés n’étaient pas que des spectateurs et que tout ce langage re-fabriqué dans les années ’60 ou fantasmé dans les années ’80 et ’90 trouve là ses racines, dans cette migration intérieure, sur une route jonchée d’exclus, baignant profond dans la noirceur et la désolation, campés, repoussés, travaillant leur faim sur une route qu’ils savaient ne même pas mener à quelque promesse : “The only thing a drunkard needs Is a suitcase and a trunk. The only time he’s satisfied Is when he’s on a drunk. Fills his glasses to the brim, Passes them around Only pleasure he gets out of life Is hoboin’ from town to town”…/…
…/…”The house of the rising sun, cette chanson folk rendue célèbre par les Animals dont on ne connaît pas bien l’origine et dont le plus vieil enregistrement connu est celui de Tom Clarence Ashley et Gwen Foster, réalisé en 1934, au crépuscule de la dépression, parle de ça, de cette misère qui n’en amène que d’autres, de la poussière, des voyages contraints par la faim, destination le bordel général…/….
…/…La route passe par le lac salé, l’étape indispensable. Toute cette tension devait bien être palpable et une partie de cette génération spontanée de garagistes, avec ces trucks retapés, bricolés, plusieurs fois faits et défaits sur le trajet, avec des parties en bois ou des conduites en barbelés, s’arrêtent sur le lac sec et organisent des camps de passages. Là, commencent à s’organiser des courses et des paris autour de ces voitures refaites…/….
…/…Née dans une crise économique si profonde qu’elle affecte l’ensemble du monde, cette culture de gens qui portent les bras de chemises troussés jusqu’aux épaules, dust bawl refugee, génération de bidouilleurs folkloriques dont Woodie Guthrie est le héraut, okies miséreux et traine-la-patte… commencent à créer une forme individuée, autonome, sculpturale de leurs véhicules. C’est ça qui devient un style : d’un détournement nécessaire de choses récupérées, histoire d’avancer, au folklore que cela génère… et au travers des formes qui s’inventent dans la course, créant une sorte d’expression populaire par la négative, le bolide home made, cette façon d’instrumentaliser l’automobile a vite fait d’intégrer le sens de la liberté débridée, de la vitesse, du souffle et de l’image…/…
…/…Le Hot-Rod, surtout aux alentours de la seconde guerre, devient un véritable genre qui ne cessera d’évoluer pour devenir un courant important de la contre culture des années ’60 et jusque dans les années ’80 et sera finalement supplanté par sa commercialisation dans le Custom et le Tuning et ce malgré quelques réfractaires qui persistent dans un mélange pathétique d’élégance et de brutalité à vouloir fabriquer leurs engins avec le moins d’argent possible. Toute l’ambiguïté se révèle dans une des formes traditionnelles du Hot- Rod, qui reprend, mieux, qui capitalise… sur cet héritage. et qu’on appelle le Rat-Rod et dont on reconnaît la particularité, aux parties de carrosserie rouillée. L’aspect extrêmement sculptural de l’engin modifié, qui pouvait bien s’apparenter aux formes bricolées des abris des métayers faits de toiles cirées, de planches trouvées et de panneaux de récupération… et avant que cela ne devienne le commerce de la frime, même si celui-ci ne manque pas d’intérêt, compris comme une histoire intérieure, comme une géographie qui est aussi un espace mental, une conscience du monde, du cosmos…/…
…/…Comme le rappelle Augustin Berque, le sens premier du mot Kosmos est “ordre” et les deux termes romain de “mundus” et grec de “kosmos” ont les 3 sens d’ordre, monde et parure : parer son corps c’est faire parler le monde et ce que dit le monde enseigne les corps. et il y a un ordre commun aux astres et à la société… Toute cette migration porte avec elle l’invention d’un espace qui ne se décrit pas en cartes mais en comportements, ou le paysage transpire dans l’homme et dans les machines, ou le récit se fait dans le bricolage, la récupération, le déplacement et la transformation. Bien sûr, tout cela a été vite assimilé. C’est devenu un commerce, d’une abstraction légère qui a fait basculer les masses dans une manipulation désorganisée, les véhicules des fantômes incarnant dans un mélange d’ambiguïtés volontaires et subies, la désolation et le mépris des okies (extension d’un terme dont l’origine est “habitant de l’Oklahoma” dont 20% a dû migrer durant la dépression, et qui s’est ensuite généralisé à l’ensemble des migrants)…, reflet autant que figure d’un paysage géographique et social, incarnation d’une cartographie sociale et psychologique”…
A suivre sur ce lien : 1951 GAZ-SG1-20 Pobeda Sport…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1401&cat=auto