1951 Ford Taunus Custom “Killer’s Bananas”…
Le bruit des canons venait à peine de se taire, l’économie américaine tournait à plein régime et le plan Marshall débutait en Europe, c’était le temps du rock ‘n roll, celui d’Elvis, le temps des rebelles et de James Dean,, presque chaque ville, chaque bourgade avait son héros du moment qui faisait patiner ses roues au rythme de cette musique trépidante, les artistes de l’arrière cour, rois du chalumeau, découpaient, soudaient, ponçaient.
La liste des opérations est longue encore, leurs voitures ressemblaient drôlement à cette mode, elles allaient vite, parées de folles peintures… et surtout, chacune reflétait son seul propriétaire, alors qu’en cadence, à Detroit, sortaient des voitures sans cachet aucun que celui des chaînes de montage !
La grande dépression est juste le nom que certains donnaient aux suites du deuxième conflit mondial, les adolescents, jeunes hommes et femmes des années ’50, voyaient la vie plutôt du bon côté, ayant envie de bouger sur un rythme bien défini.
Quelques-uns prirent donc des morceaux de folk, de blues, de gospel et de country, le tout versé dans un immense shaker et agité de façon énergique donna un résultat surprenant, bruyant, et cool, le Rock était né.
Les jeunes gens se mirent à porter des blousons de cuir noir et se firent coiffer à la James Dean, les jeunes filles, optèrent pour les jupes corolle (que les couturiers me pardonnent si le terme est inexact, je n’ai retenu que l’image et la sensation) et tirèrent leurs longs cheveux en d’adorables queues de cheval.
Tous ces aspects purement extérieurs sont à placer sur le même pied qu’un autre symbole : l’automobile.
La construction d’automobiles civiles avait repris à la fin de la guerre, les voitures reçurent des ailes effilées et les chromes se mirent à abonder.
L’automobile devint rapidement un moyen d’exprimer l’individu, plus particulièrement pour les jeunes, de la même façon qu’ils avaient créés une nouvelle musique avec leurs guitares électriques et leurs batteries, le marteau et le chalumeau les aidaient à recréer leurs voitures, les routes, au même rythme que la musique, étaient rapides et libres.
Les voitures de série de l’époque étaient appelées “bunkers” par ces jeunes, en raison de leurs immenses ailerons, de leurs excès de chromes et parfois de leur manque de formes quelconques.
La plupart d’entre elles étaient lourdes et grandes, souvent difficiles à manœuvrer…, il est dès lors peu étonnant que les jeunes décidèrent alors de modifier ces voitures pour mieux correspondre à ce qu’ils souhaitaient.
Si le souci de marquer son individualité était leur but, ils y parvinrent, le héros du jour était le non conformiste, fut-il star du rock ou acteur de cinéma comme James Dean, héros de Rebel without a cause, ou encore le gars qui conduisait la voiture la plus dingue du patelin… et ceux qui avaient les voitures les plus chouettes, s’offraient les plus chouettes poupées …
Elvis Presley et James Dean étaient sans doute les idoles des jeunes gens et la cause des palpitations de nombreuses jeunes femmes, mais ils restaient hors d’atteinte, plus loin encore que dans l’espace…, le gosse qui savait se servir d’un chalumeau, arrondir une aile ou rabaisser un châssis et faire hurler d’envie les pneus des autres voitures avec son moteur révisé, était lui aussi un rebelle, tout aussi célèbre que la star.
Malgré le fait que beaucoup des modifications n’eurent point d’effet sur les performances des voitures, les customiseurs étaient convaincus qu’ils œuvraient pour la beauté des choses.
Ceux qui ne se sentaient ou ne se reconnaissaient pas ce talent se tournaient vers un professionnel du Custom… qui, par opposition aux fabricants de carrosseries uniques, étaient légions vers la fin des années ’50 alors qu’à la fin des années ’40 une poignée d’entre eux seulement pouvait espérer connaître la gloire.
Lorsque le Custom fit ses premiers pas, il n’existait que les grands constructeurs, produisant des voitures banales…, le client avait toujours la possibilité de choisir une voiture qui répondrait à ses désirs et ses souhaits, mais les jeunes acheteurs soucieux d’individualité devaient donc trouver en eux les idées et la force de mener à bien leurs fantasmes.
Les jeunes gens qui possédaient la science du chalumeau et étaient animés du désir de réaliser “quelque chose” pouvaient traduire leurs idées au travers du métal.
Des noms comme ceux de Bill Cushenberry, Joe Bailon, Darryl Starbird, Gene Winfield, Dick Korkes et Joe Wilhelm viennent à l’esprit, mais le plus célèbre d’entre eux est, sans nul doute possible, un jeune homme entreprenant du nom de Georges Barris qui fit d’un Hobby une véritable entreprise et acquit par la qualité et l’ingéniosité de ses créations, le titre de Roi des customiseurs.
Tout comme de nombreux autres garçons qui avaient connu la dépression, Barris fut fasciné par les voitures dès l’âge où on lui permit de porter autre chose que des langes.
Sa première création fut une Buick de 1925…, il en avait modifié les ailes, recousu les garnitures intérieures, et administré à la voiture une peinture absolument folle, l’orange et le bleu s’y mêlaient à de grands arcs-en-ciel et la voiture suscita plus de réactions que tout ce qu’il avait fait auparavant.
Fort de ce premier succès, il passa à une Ford A de ’29…, il lui ajouta des phares, des décorations ailées et des queues de renard…, la voiture avait une sacrée gueule, mais heureusement pour nous, il abandonna vite ce style… !
Là, sur le parking devant la salle de bal, Barris, ses copains et leurs copines tenaient les tous premiers rassemblements de Custom’s et la rencontre prit une forme de rituel… et quoique les autorités locales de Newport Beach aient pu relever quelques ulcères auprès de leurs représentants lors de ces réunions, les voitures Custom’s suscitaient l’admiration et l’envie de tous les jeunes.
Au solde d’une réunion à Balboa Island, Barris se vit confier une Ford ’36 et lui appliqua tout le traitement qu’il venait d’inventer.
Durant les vacances de Pâques de 1946, Barris descendait avec ses copains, roulant dans des voitures semblables, à Balboa Island, parc de distraction au centre de L.A…, tout y passa : découpe, fraisage, remodelage, soudure au chalumeau, masticage.
La Ford était un modèle populaire à l’époque et ce même en version d’usine, mais Barris y ajouta des jupes d’ailes et des enjoliveurs pleins, il changea les feux arrières, simplifia la calandre…, toutes les poignées extérieures furent ôtées et remplacées par des systèmes électriques permettant l’ouverture des portes et capots.
Ces modifications n’étaient pas folles si on les compare a ce qu’il a créé depuis, il était un réel pionnier…, à ce moment, Barris Custom city fut réputé et le nom de Barris commença à se répandre dans le monde du Custom.
Plusieurs de ses voitures avaient été photographiées et publiées dans la première édition d’un magazine nommé Hot-Rod…, ce magazine était en vente à ce Show…, c’était le début d’un phénomène national qui allait consacrer deux hobbies, le Custom et le Hot-Rodding.
A partir de ce show en ’48, la gloire de Barris atteignit le firmament…, les personnalités du Show business trouvèrent vite le chemin de son atelier et il réalisa des voitures pour Liberace (déjà sur scène à l’époque) et Lionel Hampton.
Au cours des années ’50, il construit les voitures d’Elvis Presley, Tony Curtis, Jayne Mansfield et bien d’autres encore…, certaines de ses voitures acquirent une large réputation dans tout le pays, on prit l’habitude de les voir dans les expositions au fur et à mesure que la folie du custom s’étendait vers l’Est des Etats-Unis.
La Golden Sahara par exemple établit certaines tendances…, construite en ’54, elle avait des pare-chocs en obus, que l’on retrouvera sur les Cadillac’s pour y devenir célèbres…, sa calandre en damier se retrouvera sur la Chevy ’55, les fines protubérances des ailes arrières réapparaîtront sur de nombreuses voitures de Detroit…, l’emplacement de la roue moulé dans le coffre arrière sera utilisé sur les Chrysler Imperial de 57-58.
Autre de ses créations, le Kopper Kart marqua le monde des Pick-up’s…, à l’origine un ’55 Chevrolet…, il ne garda pas grand-chose de sa parenté avec les autres Chevy’s, la carrosserie avait été sectionnée, le toit aussi, les panneaux de la voiture étaient arrondis, sculptés, un véritable monument à la folie…, pourtant de nombreuses idées utilisées sur cette voiture resservirent aux grands constructeurs dans leur production ultérieure.
Autre bricoleur de génie devenu professionnel, Darryl Starbird, il acheta sa première voiture en 1941 alors qu’il était encore au Collège.
Sa Ford Cabriolet, fut immédiatement modifiée dans l’atelier de son père à Wichita, il installa un Continental-Kit Chrysler sur le coffre arrière, de même qu’un énorme pare-choc Chrysler et des jupes d’ailes, il coupa ensuite des spires aux ressorts arrières de la voiture pour lui donner une sérieuse inclinaison vers l’arrière, la modification “in” de l’époque.., la voiture n’était peut-être pas une bête de show mais il s’agissait véritablement d’un début et les voitures qui suivraient ne tarderaient pas à établir sa réputation.
Il fut le premier à créer une bulle en plexi pour une de ses voitures…, une Corvair fut ainsi modifiée et prit le nom de Forcasta, puis il construisit un engin à trois roues, arborant une coupole en plexiglas, des portes papillons inversées vers le bas et un seul phare…, personne n’aurait imaginé autrement une soucoupe volante à cette époque !
Starbird reçut la consécration grâce à un trophée national en ’59 pour sa T-Bird…, au cours des années ’60, son atelier de Wichita devint le centre des créations futuristes et il construisit ses voitures totalement, sans plus utiliser de base existante, sa réputation, si elle n’est peut être pas tout a fait aussi établie chez nous, est quasi égale à celle de Barris aux States.
L’aspect le plus remarqué sur un Custom est sans doute la peinture, Von Dutch fut un des premiers (et devint rapidement célèbre) pour ses filets et ses toiles d’araignées.
Quelques-uns tentèrent de l’imiter : Big Daddy Ross était particulièrement fort pour les teintes brillantes et vives.
Dean Jefferies était peintre lui aussi, tout comme Larry Watson, ils s’associèrent pour créer de superbes dessins enflammés, tourbillonnants et donnant une fantastique impression de mouvement à la voiture concernée.
Le pin-striping (les filets) commencèrent à apparaître au début des années ’50 et les flammes et scalops (larges dessins de flammes stylisées) suivirent rapidement.
Les flammes apparurent tout d’abord assez timidement, apparaissant aux ajours des capots mais elles se développèrent parfois pour envelopper toute la voiture…, dans un souci constant de donner une impression de vérité, les flammes étaient peintes dans des tons vifs et brillants, depuis un rouge infernal jusqu’au jaune brillant en passant par un orange lumineux…, doucement confondues, les diverses teintes étaient appliquées avec soin puis poncées à la main, jusqu’à ce que la finition soit parfaite et puisse être vernie.
Les flammes évoluèrent en scallops, qui exprimaient un meilleur goût que leurs ainées…, pour l’amateur d’automobiles, les années ’50 ont été une décennie réellement extraordinaire, mais les temps ont changé et les limitations tant en matière premières qu’en carburant ont tait que les producteurs sont aujourd’hui obligés de sortir des voitures qui, si elles sont de moins en moins souvent laides ou mal conçues, ont perdu un certain cachet que leurs donnaient les artisans constructeurs.
Voici ce qu’étaient les Custom’s d’il y a 50/60/70 ans.
Mais, qu’en était-il en 1980 lorsque Chromes&Flammes est apparu dans toutes les librairies et a été à la base du Hot-Rodding et du Customizing en Europe Continentale ?
Rien ou pas grand chose si ce ne sont une centaine de “Héros”, les premiers “vrais” Customizeurs et Hot-Rodder’s Français, Belges, Suisses et Allemands, qui ne savaient que faire…
Qu’est ce qui avait changé aux États-Unis dans ce secteur ?
Pas grand-chose, les voitures fréquemment utilisées aux USA s’appelaient Camaro, Firebird, Mustang, Barracuda, Charger, Monte-Carlo, au lieu de Holiday, Starliner, Starlight, Sunliner, Biscayne, Bel Air, Adventurer, Crestliner et Belvedere.
Les propriétaires de ces voitures leur appliquaient le même traitement qu’il y a 25/30 ans, ils modifiaient les moteurs, changeaient les suspensions, réalisaient un nouveau garnissage intérieur et les peignaient de façon démente.
Le travail réalisé sur les châssis et les moteurs était de loin supérieur à ce qui pouvait se faire et l’imagination apportée aux travaux de carrosserie et à la peinture était plus grande, mais il n’était pas sûr du tout que la façon dont la carrosserie était modifiée ou dont la peinture était appliquée soit supérieure ou égale au travaux d’antant…
La plupart n’allaient jamais assez vite pour avoir besoin d’un becquet ou d’un spoiler, et les prises d’air forcées n’étaient pas des plus efficaces si non utilisées à très haute vitesse.
En même temps que l’imagination était totalement débridée début des années ’80, les modifications apportées étaient beaucoup plus sophistiquées, leçon directe de ce qui avait été constaté sur les pistes de cendrée, sur les circuits, sur les pistes de drag.
Les spoilers, becquets, élargissements d’ailes, prises d’air, pneus et jantes larges, barres anti-roulis et autres pièces importantes encore, toutes liées à la compétition, trouvaient une utilité réelle, mais ils étaient surtout devenus objet de recherche esthétique sur des voitures.
L’une des plus grandes différences qui existait entre les Custom-cars des tout débuts aux USA et de ceux des années ’80 était qu’ils étaient devenus plus orientés vers un côté pratique que vers l’aspect extérieur…, il n’en allait pas ainsi lors des débuts, et de nombreux custom’s étaient abominables à conduire… mais, la maniabilité n’était pas indispensable alors…, il existait quelques exceptions bien sûr… et comme partout ailleurs certaines réalisations crachaient véritablement le feu.
Quelques voitures d’aspect tout à fait conventionnel étaient dotées de moteurs V8 très puissants, ce qui, dans un innocent coupé Ford produisait un mélange suffisamment détonnant pour coiffer sur le poteau tout impudent qui osait venir les snober…, la recette était simple: un moteur qui fait décoller une caisse lourde, placé dans une caisse plus légère…, c’était à manier avec prudence, un mélange explosif !
Pour illustrer cet article et en revenir aux Custom’s des débuts de Chromes&Flammes en France, je vous présente un des 10 grands mythes automobiles du monde du Custom français des années ’80, à savoir la très curieuse Ford Taunus Killer’s Bananas, qui, aux cotés, de la fameuse Oldsmobile’48 décrite en long et en large dans quelques articles re-publiés dans www.GatsbyOnline.com, est à l’origine du Custom en Europe Continentale.
Cette Taunus, a débuté avec une décoration dans le thème de la saga des Vikings, avec Drakkar, dragons et femmes vêtues de peaux de bêtes…, tout un programme…, elle fut la vedette en couverture et poster dans le tout premier numéro de Chromes&Flammes qui s’appelait alors “Pretty-Car”…
Je suppose que c’est en partie à cause de cela, que toutes les décorations dites “murales” dans le milieu du Custom français sont devenues ce qu’elles sont…
Mais reconnaissez-moi toutefois d’avoir le premier voulu aller de l’avant en jetant les décors antiques, tout comme les quincailleries inutiles, dans la poubelle de l’histoire du Custom…, le seul reproche qui fut fait en son temps à cet engin était sa bizarrerie esthétique et le fait que c’était toujours le moteur 4 cylindres d’origine qui l’équipait.
En ce qui concerne l’aspect esthétique, je ne pouvais faire modifier cette Taunus pour en Faire une Corvette ou une Chevrolet Bel-air…, mais j’ai voulu aller le plus loin possible sur une base de carrosserie d’origine…, c’est en effet cinq ans après la création de la Taunus “Viking” que je me suis résolu à la modifier de fond en comble pour en faire la “Taunus-Killer’s-Bananas” que vous voyez ici.
Toute la carrosserie fut modifiée selon les canons de l’esthétique High-Tech, près de 5 à 6 ans avant que ce style ne soit vraiment appliqué aux USA et en Europe…, il n’y a en effet rien de plus lisse que la carrosserie de cette Taunus, qui s’enorgueillit d’avoir été transformée radicalement … : TOP-CHOP, SHAVING, CHANNELlNG, FRENCHING et autres termes de modifications s’appliquent véritablement à divers endroits.
En ce qui concerne l’aspect mécanique, du temps ou cet engin avait été modifié en “Killer’s Bananas”, il s’agissait avant tout de réaliser un travail visuel pour démontrer aux amateurs de Custorn’s, qu’il existait d’autres voies que la copie des carbones d’engins toujours similaires…, j’avoue aujourd’hui que ce fut un échec, car durant les 5 ans qui suivirent la présentation de cette voiture qui circulait de concert avec un Hot-Rod B’32 et la Fameuse Traction Citroën HiBoy… , personne ne réalisa de Custom et de Hot-Rod High-Tech !!!
Pourtant pour pousser le bouchon le plus loin possible, les trois engins avaient été peints dans le même jaune, histoire de capter l’attention, et de donner une touche d’uniformité de Façon à ce que les 3 engins symbolisent parfaitement le magazine Chromes&Flammes…, j’étais même occupé a préparer la remise en peinture jaune de l’Oldsmobile ’48, du Tricycle V-12 et du Hot-Rod C-Cab “Novel-T”, lorsque je me suis rendu compte du peu d’intérêt de ces transformations auprès du public français, qui continuait dans la voie des rnural’s et des Peugeot 203 avec feux de toit !
A ce titre, on peut considérer la transformation de cette Taunus, comme la seule vraie tentative de montrer la voie du High-Tech en France…, quoique l’on puisse penser du résultat…, avouez que si un seul parmi vous qui lisez mes lignes, aurait eu l’audace début des années ’80 d’aller vers le High-Tech…, le Custom Français serait beaucoup plus loin qu’il ne l’est a l’heure actuelle.
Avouez aussi que dans les concentres, cette Taunus, l’Olds ’48, le Trike, le C’Cab, le Hi-Boy Citroën, tous dans le même jaune, côte à côte… , ça aurait été intéressant à regarder…
Et…, en 1982, le clip musical de Chromes&Flammes est sorti !
Chromes&Flammes Musical’clip from Patrice De Bruyne on Vimeo.
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
Tout chromes, tout flammes, c’est chromes et flammes…
La belle revue des fan’s des van’s et des choppers plein de lumières, comme des étoiles dans l’univers…
Tout chromes tout flammes, c’est chromes et flammes, c’est un éclair du savoir-faire…
On se passionne et on s’étonne, c’est une revue vraiment pas conne…
Souvent les filles s’y déshabillent, comme le champagne cela pétille…
Et puis, jouettes, quelques starlettes, cela vous met le coeur en fête…
Ivres de couleurs, fortes chaleurs, on rêve au rythme des moteurs…
Réactionnaires, pas sanguinaires, du jamais vu pas superflu…
C’est pas l’tacot sous le capot… et quand ça roule on se sent cool…
Spirituel et sensuel, c’est… Chromes tout flammes, c’est… Chromes&Flammes…
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
Chromes, chromes et flammes, la vie en chromes et flammes…
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Tout chromes, tout flammes, c’est chromes et flammes…
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On se passionne et on s’étonne, c’est une revue vraiment pas conne…
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Et puis, jouettes, quelques starlettes, cela vous met le coeur en fête…
Ivres de couleurs, fortes chaleurs, on rêve au rythme des moteurs…
Réactionnaires, pas sanguinaires, du jamais vu, pas superflu…
C’est pas l’tacot sous le capot… et quand ça roule on se sent cool…
Spirituel et sensuel, c’est… chromes tout flammes, c’est… Chromes&Flammes…
Une pensée émue et toute ma tristesse car mon ami Ambroise Aïello est décédé dans sa Corse natale qu’il aimait. C’est lui qui avait créé le clip de Chromes&Flammes dans l’esprit des années ’70 et ’80…
https://www.gatsbyonline.com/ataraxie/ambroise-aiello-inventeur-est-decede-342199/
Hot-Rods… #1 from Patrice De Bruyne on Vimeo.
Hot-Rods… #2 from Patrice De Bruyne on Vimeo.
Hot-Rods… #3 from Patrice De Bruyne on Vimeo.