1966/2010 Batmobile…
Cet article se veut une simple première pierre à un travail auquel je vais tenter de consacrer une bonne partie du reste de ma vie.
Il n’a donc pas d’autre prétention que de constituer une ébauche, un résumé.
Je ne parlerai pas de philosophie, car la philosophie se nourrit exclusivement de logique humaine…, en ce sens, elle m’a toujours un peu ennuyé, même si je reconnais volontiers les structures de raisonnement qu’elle permet d’acquérir, offrant ainsi à chacun la possibilité de développer son intelligence.
Dans ce que je j’écris, il y a une bonne partie d’instinct et même d’instinct animal, car l’intelligence humaine, aussi grandes que soient ses capacités, recourt volontiers à une argumentation logique ou savante pour se conditionner elle-même.
De là, par exemple, est né ce qu’on appelle le syllogisme, découvert par Aristote… et qui démontre que l’association de deux prémisses totalement vraies peuvent entraîner, avec la logique la plus indiscutable, une déduction irréelle ou farfelue, le raisonnement ne fonctionnant dans la rigueur la plus absolue qu’à partir du moment où absolument tous les éléments impliqués dans ce raisonnement sont pris en compte, ce qui, hélas, ne peut être réellement quantifié.
La société des hommes, en développant ainsi, avec une certaine logique, son intelligence, a commis bien des syllogismes, bien des absurdités, dont l’histoire peut encore témoigner de nos jours.
Si d’abord la morale et la religion ont été les facteurs déclenchant d’une longue schizophrénie sociétale, c’est aujourd’hui à la fois à l’importance anormale accordée à l’économie et à l’enfermement des communautés humaines dans une existence urbaine totalement coupée de leurs origines, que nous devons les déséquilibres profonds de la société moderne.
Si nous nous acharnons à fuir notre animalité, je pense à la chauve-souris qui se niche au plus profond de nos cerveaux…, nous sommes néanmoins toujours sous le joug de nos peurs animales.
Elles sont même renforcées du fait que nous n’avons plus assez d’instincts de défense et de survie pour pouvoir les dominer.
Il me semble donc urgent de retrouver nos racines vitales et que nous arrivions à concilier en nous l’animalité la plus essentielle et l’humanité la plus intelligente.
Car si nous essayons, en vain d’ailleurs, de chasser l’animal en nous, nous n’en sommes que plus aisément livrés à la bête sauvage, telle qu’elle se révèle de plus en plus dans l’individu, au travers de spectacles violents et d’un culte voué à la brutalité la plus barbare.
C’est aussi la raison pour laquelle la bestialité et la sauvagerie ne sont hélas pas en voie de disparition, même dans une société aseptisée.
D’où le message que j’écris aujourd’hui… et dans lequel j’incite à une communion individuelle avec la nature, dans le sens le plus global du terme… et à une prise de distance avec les valeurs sociales actuellement en cours.
Il est intéressant à ce sujet de se pencher sur l’exemple éloquent de la disparition des habitants de l’Île de Pâques, qui fut longtemps un mystère et qui a été élucidée il y a peu.
Cette étrange névrose religieuse qui a conduit les autochtones à un long suicide collectif me semble une leçon capitale pour la société toute entière.
Elle montre à quel point l’homme, même dans une optique de civilisation, est capable de s’isoler à un tel point du réel qu’il met sa propre existence en danger, au mépris de ses instincts de survie les plus fondamentaux.
J’invite donc chaque lecteur, chaque lectrice à réfléchir et à éventuellement apporter leurs grains de sels dans les commentaires, y compris pour discuter des points avec lesquels ils (elles) seraient en désaccord.
J’apporterai des éclaircissements dans la mesure de mes possibilités.
L’idée est de croiser sexuellement des gens se situant sensiblement dans la même perspective que moi, afin de partager et de discuter un certain nombre d’idées, avec peut-être aussi l’idée de faire, de tout ce que je viens de vous exposer ici, quelque chose qui soit un peu plus que le rêve utopique d’un homme-chauve-souris isolé.
Merci en tout cas à tous ceux qui auront pris le temps de lire cet préambule jusqu’au bout.
Cette année, vous avez été de plus en plus nombreux à visiter ce site… et c’est un encouragement appréciable à poursuivre mon travail, même si je suis conscient que les idées que j’y exprime sont parfois très décalées par rapport à l’époque dans laquelle nous vivons… et donc de nature à susciter la perplexité plus qu’un intérêt franc.
Signé : Batman
Le premier véhicule de Batman, en 1939 était une Sedan rouge.
En janvier 1940, celle-ci fut remplacée par un Roadster bleu nuit.
En février 1941, un symbole de chauve-souris, placé à l’avant du Roadster (à nouveau rouge) apparait… et elle est enfin baptisée Batmobile.
Les modèles suivants sont basés sur des automobiles de marques américaines des années 1930 ou 1940, leurs caractéristiques les plus courantes sont leur couleur sombre, le plus souvent noire, le masque symbolisant le personnage de Batman apposé sur la calandre et un empennage vertical dont le style évoque une aile de chauve-souris.
C’est ainsi qu’est présentée la Batmobile sur la couverture du magazine Batman n°20 paru en 1944 et dessiné par Dick Sprang.
Dès les années 1940, les auteurs agrémentent le véhicule de différents gadgets : des pneus radioactifs (avril 1940), des fusées auxiliaires (avril-mai 1946), un projecteur (muni ou non du Bat signal) additionnel monté sur le toit, un radar, un ordinateur embarqué permettant de communiquer avec ceux de la Batcave (1950)…
Un Batman new-look fait ses débuts en 1964 sous l’impulsion de Julius Schwartz, les lignes de la Batmobile s’inspirent alors des roadsters de l’époque.
À la fin des années 1960 le véhicule de la bande dessinée dispose de pare-brises individuels en forme de bulle et de deux dérives sur les ailes, des formes proches de celles rendues célèbres par le feuilleton et les jouets qui en sont dérivés.
Les gadgets deviennent plus élaborés, la Batmobile disposant même, en 1965, d’un encephitector qui permet de prévoir les crimes à l’avance …
Durant les années 1970 et 1980 les auteurs comme Steve Englehart essaient de transformer l’image de Batman en réaction au style de la série télévisée, la Batmobile adopte alors un aspect plus sobre et prend même parfois les traits d’une voiture de série, comme la Chevrolet Corvette, puis la Ford Mustang.
À partir de 1988 le dessinateur Norm Breyfogle imagine plusieurs modèles aux lignes minimalistes et plus futuristes, qui se succèdent jusqu’à l’arc Nightfall mettant en scène Azrael dans les années 1990.
Par la suite l’apparence et les caractéristiques des véhicules utilisés par Batman continuent d’évoluer régulièrement.
Les séries et divers elseworlds se déroulant en dehors de la continuité de l’univers de DC Comics présentent souvent des modèles inédits.
L’un des plus surprenants est la Batmobile imaginée en 1985 pour la mini-série Dark Knight Returns de l’auteur Frank Miller.
Ce modèle inspiré par les véhicules militaires blindés connaît peu d’équivalents, hormis le véhicule tout terrain de l’arc The Cult en 1988 et celui du film Batman Begins en 2005.
La Batmobile de la série télévisée diffusée à partir de 1966 est basée sur le concept car Lincoln Futura ; de nombreux jouets en sont dérivés et le design servira par la suite d’inspiration aux auteurs de la bande dessinée et des séries animées.
Dans les films et les dessins animés mettant en scène Batman à partir des années 1990 la Batmobile conserve certaines spécificités, comme la couleur noire, les dérives sur les ailes et la présence de nombreux gadgets.
Surnommé the Tumbler, le véhicule utilisé en 2005 dans Batman Begins a toutefois une silhouette totalement différente et combine la durabilité d’un engin blindé et les performances d’une voiture sportive.
S’offrir une Batmobile de 1966, est-ce possible ?
Oui, c’est possible pour 150.000$ plus frais divers et taxes additionnelles !
C’est Fiberglass Freaks qui propose aux hommes-chauve-souris d’acquérir ce modèle Batmobile 1966 officiel, copiée de la fameuse série TV de l’époque.
Elle embarque toutes les options dont un Batman en herbe a besoin pour rouler ailleurs que dans son jardin.
Avouez qu’elle a la classe, non ?
Mark Racop a été un grand fan de Batman depuis qu’il avait deux ans !
Quand il a vu son premier épisode de Batman en 1967, il est tombé en amour avec l’action, la musique, la couleur, en rapport avec cette voiture.
Même à cet âge tendre, il pensait qu’un jour, il serait Batman…
Avance rapide jusqu’en 1983…, année charnière pour Mark Racop, qui a acheté une Chevrolet Monte-Carlo… et avec cinq copains, ils ont déchiré la voiture en tous sens, coupé la plupart des panneaux de carrosserie et ajouté du bois, de la mousse et de l’acier… pour créer leur Batmobile .
Trois étés plus tard, Bat 1, version 1, était achevée.
Sur la base de seulement quatre photos de la voiture originale créée par Georges Barris sur une base d’une Lincoln Futura et d’un jouet Corgi, malgré que leurs souvenirs s’étaient estompés avec le temps, ils ont réussi a refabriquer une Batmobile à l’identique…
La voiture a attiré beaucoup d’attention, mais elle n’était pas la voiture que voulait Mark Racop.
Avance rapide jusqu’en 1986…., année ou Mark Racop qui a acheté une quantité phénoménale de magazines, livres et jouets mettant la Batmobile en scène…, veut recommencer son projet…
Mark Racop a étudié tous les angles, toutes les facettes, il s’est déplacé 4 fois chez Georges Barris et examiné la “vraie” Batmobile en tous sens, aussi, est-il près à affronter son pathétique destin…
Avance rapide jusqu’en 1997, année ou une poignée de photos supplémentaires montrant des détails inédits, apparaissent sur le web, Mark Racop de métamorphose alors lentement en chauve-souris et ne s’habille désormais plus qu’en Batman…
Avance rapide jusqu’en 1999, année ou Mark Racop arrache accidentellement la moitié arrière de sa Batmobile qui était enfin quasi-terminée… ce qui l’oblige à la reconstruire… et il l’a reconstruit !
Avec le projet de loi “Bodyman Mollencupp” instaurant une véritable chasse aux chauve-souris, puis plus tard avec un nouveau projet de loi supprimant la loi précédente, Mark Racop, déstabilisé, va faire appel à deux assistants, Mark Shidler et Jeff Sandberg pour l’aider à finaliser la reconstruction.
Avance rapide jusqu’à l’été 2000, année ou Bat 1, version 2 est enfin prête à affronter tous les escrocs, gredins et assassins qui peuplent les sous-sols des villes…, c’est bien connu !
Avance rapide jusqu’en 2004, année ou est présentée aux enchères sur Ebay, une mystérieuse voiture, réplique de la Lincoln Futura.
C’est une sculpture pas roulable, pas vraiment belle, immortalisant à l’échelle 1/1 la seule et unique 1955 Lincoln Futura qui a ensuite été modifiée en Batmobile par Georges Barris…
Cette sculpture est l’œuvre d’artiste en devenir, se disant spécialiste de “l’auto-corps”, Marty Martino.
Martino a été le plus grand fan de la Lincoln Futura et a été horrifié de voir que cette extraordinaire et originale voiture d’avant-garde, a été convertie irrémédiablement en Batmobile par George Barris, en 1965.
Il a consulté Ford, qui lui a donné des dizaines de photographies, des dessins uniques, et a soutenu son effort à fond en lui fournissant des fonds financiers.
Parfaite dans ses proportions, mais non terminée, Marty Martino a réalisé une sculpture fantastique.
Mark Racop a placé une enchère de 2.125 $…
Il a gagné !
Marty Marino avait oublié de préciser un prix de réserve minimum de 100.000 $, a confondu les points et virgules…, l’annonce a été envoyée, il n’a plus su que faire pour la modifier, s’en est ensuite f… en buvant quelques bouteilles de bière et en finale, a du légalement céder sa huitième merveille du monde à Mark Racop a qui il a toutefois fait promettre qu’il ne modifierait rien de rien cette sculpture étant destinée à immortaliser la Lincoln Futura…
Cette sculpture avait couté un pont d’or à Marty Marino et à Ford…
Mark Racop est allé chercher son achat et, de retour chez lui, il a commencé à la découper pour en faire une réplique de la Batmobile, exactement comme avait fait Georges Barris en 1965…
Trois mois plus tard, l’irréparable était commis !
Bat 2 était née !
Mark Racop en a fait des moules et s’est mis à fabriquer des Batmobile-répliques…
Rebaptisé Bat Racop…, il a vendu une Bat 2 aux enchères pour 83.500 $.
Cette même voiture, plus tard, a été revendue pour la somme de 216.000 $ !
Six ans et douze voitures plus tard, la société Racop est considérée par beaucoup dans l’industrie des répliques inutiles, désuettes et pathétiques…, comme le leader en Batmobile…
Il a récemment tourné et monté un documentaire sur George Barris, vantant les mérites de Barris Kustom Industries de North Hollywood Californie.
Avec ses plus de 30 ans d’études de Barmobile, il est maintenant considéré comme l’un des plus grands experts sur concernant cette voiture, arrivant à détroner le vrai créateur de la seule et unique véritable Batmobile : Georges Barris…
Audiart le disait : “Il n’y a que les cons qui osent tout faire”…
Comme les commandes affluaient, Mark Racop a eu besoin de plus d’espace.
Il a acheté le bâtiment voisin pour stocker plusieurs voitures donneuses Lincoln.
Maintenant, Racop Industries emploie une équipe de dix personnes travaillant six jours par semaine en deux équipes pour fabriquer les Batmobile’s.
La qualité est la priorité numéro un.
Lorsque vous appelez, vous parlez directement avec Mark Racop qui est heureux de recevoir des appels ou des e -mails, ou encore mieux, pour lui parler en personne.
Il est toujours disponible pour recevoir.
Mark Racop a payé dernièrement près d’un quart de million de dollars en recherches et développements pour la conception et la construction de nouveaux moules de carrosserie et pour des pièces d’accastillage.
Tout cela a payé, car en 2010, il a reçu l’autorisation de l’éditeur DC Comics, pour devenir officiellement autorisé à construire la BATMOBILE ® 1966 réplique (marque déposée par Mark Racop…
Il a été interviewé par divers journaux et magazines, sur ses blogs en ligne, ainsi que par des stations de radio et de télévision.
Des vidéos et des photos de ses voitures sont partout sur l’internet !
Voici votre chance de posséder une réplique magnifique et authentique de la voiture la plus célèbre dans le monde, qui a toutes les caractéristiques dont vous vous souvenez, pare-brise bulle double, ailes de chauve-souris, un lance-flammes arrière, un tableau de bord en aluminium poli roll-top, un phare rouge clignotant et beaucoup plus.
Chaque Batmobile est livrée munie d’un certificat d’authenticité qui précise que la voiture dispose d’une licence officielle et numérotée “1966 BATMOBILE ® Replica” .
Seulement huit voitures sont construites chaque année.
La date de livraison prévue est déterminée au moment d’effectuer le dépôt initial, basé sur le nombre de voitures qui ont été pré-commandées.
Une Bat 4 full équipée est vendue pour 185.000 $ !
Mais il existe un modèle comportant moins de quincaillerie pour “seulement” 150,000 $.
Mark Rocop demande un dépôt de 50.000 dollars à la commande , 50.000 dollars lorsque la carrosserie est montée sur le châssis, $ 30,000 lorsque la voiture est en voie de finition, 15.000 $ lorsque la voiture est peinte… et le solde à l’enlèvement .
Oui, vous pouvez visiter l’usine Batmobile au 602, avenue Erie, Logansport, Indiana, 46947.
Si vous êtes vraiment un fan de cette voiture, vous y serez comme un gamin dans un magasin de bonbons… et dès que vous verrez la “1966 BATMOBILE ® Réplique”, vous en deviendrez fou (ce qui est un subtil double sens)…
Téléphone : 1/ 574-722-3237 E -mail : fiberglassfreaks@yahoo.com