1970 Easy Rider… “Tu sais Billy, on a tout fait foirer”!
A l’origine le chopper c’est un truc de prolo, pseudo rebelle envers la société…, genre Hell’s Angels ou Hippie de San Francisco…, un truc symbole de liberté et d’indépendance, le chop’ c’était accessible (prolo je vous dis) sur base de n’importe quoi…, pas un pet de luxe, c’était fait pour traverser les USA sous LSD !
Depuis les zigues de Custom Choppers et autres loustics qui se la pêtent sur Discovery Channel avec des allures de gros bras et forts en gueule, c’est du bling bling style : “J’me la pète, faut que ça brille et qu’on voit que ça coûte cher”…
On est dans le style Johnny-Johnny (fait-moi mal) “modernisant” pour Stars-toc qui ne savent plus avec quoi débarquer à la “tévé” pour faire du flouze à la pelle à planquer en Suisse ou à Saint-Bart !
C’est pas de vrais chop’, c’est les D&G de la moto…, des paillettes, des diam’s, un zeste de porno chic pour les pubs-putes avec nanas aux seins pur porcs siliconés…
Et voilà, c’est emballé par des bouchers qui en ont l’allure…, pour les cons sommateurs friqués du 21ème siècle…, pour le jeune patron de pub bourré de stock options qui rêve toujours d’être le Geko Michael Douglas de Wall Street 1 et 2…, pour le vieil illuminé du textile décédé il y a peu, qui se donnait l’allure d’un vieux jeunot à la peau de crocodile…, pour le prothésiste mammaire-dentaire qui, les weekend de beau temps (exclusivement), colle ses faux tatoo’s sur son corps de bourge pour se rendre à la concentre “pouffes & biqueurs” organisée par son MC “les aigles du Périgord”, avec ses amis dentistes, notaires, avocats & Co…
Ca permet de dire que tout le reste de “tout le monde” peut aller se faire mettre chez les Grecs avec leur dette abyssale, en rêvant de se payer un Chopper homologué, alors que les ploucs y peuvent même plus payer l’assurance…
Le marché du chop’ de riche c’est minimum des trucs étranges à 100.000€ minimum, parfois que les consructeurs les font sans afficher de tarif, histoire de bien serrer le beauf en vadrouille selon la tête qu’il a et la montre qui s’affiche à son poignet…, même que parfois y en a qui débarquent en Rolls Royce Phantom avec des nanas-sexes qui marchent en jouissant…
Yeahhhhhhhhh ! Rock’n’Roll aventure, no-future pour les p’tits cons qui voudraient un p’tit garde-boue arrière ou une selle en bois, un son potable… et le cul au ras de la route pour pas cher…, allez vous faire mettre gentiment !
Calculez même pas, chez Harley officiel, deux rétros, des clignos rebeux, quelques chromes made in China et divers gadgets coûtent pire qu’une Panhead d’occaze, presque pire qu’une Electra Glide de quatrième main…
Mais, restez cool les glands…, le marché de l’aftermark vous propose maintenant des solutions politiquement correctes et homologuées pour 3.000€ le réservoir…, 1.500 la selle…,300 le feu arrière… et la moto complète à partir de 30.000 !
Beurk !…, car pour moitié on trouve une parfaite occasion première main…, c’est le seul business ou au plus c’est délire, inutilisable… au plus ça approche le prix d’une Rolls Phantom Cabrio neuve…
Tout ce bordel est parti du mythe des Hell’s Angel’s, d’un film avec Brando qui en faisait des tonnes… et d’un journaliste Gonzo génial qui a vécu avec de vrais Hell’s qui lui ont finalement refait le portrait parce qu’il ne voulait pas partager ses royalties…
Ensuite est sorti un film qui ne pouvait être comparé à aucun autre film du genre “moto” : Easy Rider, considéré par les allumés et les allumeuses comme un très grand film tout court… et, par tout le reste des choses vivantes dans l’univers, comme un navet/nanar apocalyptique…, quoique…, bourré de substances prohibées, on finit par le trouver “Kool”… quoique bis…, il a vieillit, c’est sur, il est même un pneu chiant par moment… et ces moments sont nombreux…
On a beaucoup écrit sur ce chef hors-d’oeuvre du septième art, alors que dire sinon des pensums éculés ?
Cette ode à la liberté est imprégnée par la contre-culture américaine de l’après-guerre, l’époque ou on croyait à tout et n’importe quoi pendant que les futurs Maîtres du monde de la finance faisaient assassiner John Kennedy parce qu’il voulait supprimer la FED.
Billy (Denis Hopper) et Wyatt (Peter Fonda) redécouvrent dans un voyage onirique “la grande et sainte Amérique encore préservée des hommes”, décrite vingt ans plus tôt par Jack Kerouak dans “Sur la Route”.
Le rock (Jimi Hendrix, Steppenwolf, etc.) accompagne cette Odyssée comme jadis le Jazz imprégnait l’encre de l’écrivain.
En fait d’odyssée, il s’agit simplement d’aller d’un point A vers un point B livrer de la Coke, mais pour un américain, c’est un exploit similaire à aller sur la lune (mais y ont-ils été vraiment ?)
A ce propos, on peut remarquer l’apparition de Phil Spector qui joue le rôle d’un trafiquant de drogue en Rolls Royce lors de la scène tournée en bout de piste.
Ce légendaire producteur et arrangeur (Ce n’est pas parce qu’il a finalement assassiné sa copine et qu’il est en prison à vie, mais parce qu’il était doué pour les arrangements musicaux), produira en 1969 l’album des Beatles “Let It Be” (J’ai toujours détesté les Beatles et préféré les Rolling Stones)…
Ce film est aussi un incroyable “coup de pub” à la pratique motocycliste car à la fin des années ’60, la moto était moribonde, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe (En France, on comptait alors environ 50.000 motards).
Je sais, je sais, je sais…, ce n’est pas le genre de discours qui passerait aujourd’hui en Libye, en Syrie, ni dans la bande de Gaza…, preuve manifeste que le génial Hooper s’était trompé et nous a toutes et tous emberlificotés dans une chemin de merde ou beaucoup de naïfs (et j’en suis), y ont perdu leurs illusions…
Sorti après les événements de mai ’68, le film de Dennis Hopper voulait démontrer magistralement que la moto pouvait être un moyen de retrouver sa liberté face au conformisme de la société.
C’est un pneu, spermatez-moi de cet exemple de branleur…, comme si on retournait Easy Rider 2019, un remake dans le désert Libyen, avec Bernard Henry Levy dans le rôle de Peter Fonda, Sarkozy dans le rôle de Jack Nicholson et Matthieu Kassovitch en Denis Hooper…, pour affirmer que la moto est un moyen de retrouver la liberté…
Bref, il y eut les guerres inutiles ensuite, Vietnam, Afghanistan, Irak etc.etc…
Mais allez savoir si…
En effet, n’a-t-on pas dit et redit, que Ben Laden s’était enfui de sa grotte sur le porte-bagage de la mobylette du Mollah Omar qui guidonait de rire en pédalant, la poignée de gaz de son Mob’Chop dans le coin…, l’Easy Rider Afghan, produit par la CIA et Al Qaïda…
Pitrerie !
Personne à l’époque n’avait osé construire une Harley chopperisée équipée d’une fourche rallongée de 12 pouces (plus de 30 cm) et d’un angle de chasse de 42°…, en effet, s’exhiber à son guidon avec les jambes en l’air bien écartées, le dos quasi couché en arrière dans la position classique de la nanana qui s’abandonne pour une poignée de dollars…, c’est pas très Hells’Angels quand on est lucide !
Captain America est donc un chopper comme on en n’avait encore jamais vu en fin ’69/’70 même en Californie…, les bikers (où les motards de ce coté ci de l’Atlantique) ne se sont même pas demandé comment Peter Fonda pouvait piloter une telle ineptie d’ingénérie…, la plus célébre Harley de l’histoire !
Ce film va jeter de nombreux hurluberlus du monde entier dans d’incertaines créations qui vont hanter les routes des années ’70 et divers cimetières.
Easy Rider va même fortement influencer le parcours de la Harley-Davidson Motor Company qui était alors quasi en faillite…, grâce à ce softail custom, lointaine progéniture de ce premier Radical Custom de l’histoire (que serait la customisation des motos sans ce film ?)
Peter Fonda, qui était motard, a acheté aux enchères annuelles du fameux Los Angeles Police Department (LAPD), un lot de quatre Panhead’s réformées, millésimées 1951.
C’est Peter Fonda, l’acteur Dan Haggerty et le customisateur Tex Hall qui vont se charger de la construction des deux “Billy Bike” et des deux “Captain America” nécessaires aux besoins du tournage.
Le classicisme de la “Billy Bike” par rapport à l’exubérante “Captain America” était du à la faible expérience de Dennis Hopper au guidon d’un deux roues !
Je signale au passage qu’il était alors âgé de 31 ans… et était devant et derrière la caméra.
Peter Fonda ne supportait pas les positions politiciennes à propos de la guerre du Viet Nam, de celui que l’on surnomme le “Duke”…, c’est donc John Wayne qui fut indirectement à l’origine de la peinture personnalisée reprenant le thème du drapeau américain !
Peter Fonda avait vu le film “Les Bérets Verts” joué et produit par John Wayne…, un film qui était considéré par beaucoup comme de la propagande fasciste pro-américaine (C’est pire actuellement)…, Peter Fonda était de ceux là, et pour montrer que John Wayne ne pouvait avoir le monopole du patriotisme, il a arboré au dos de son blouson, un drapeau US.
La police l’arrêtera et le verbalisera chaque jour pour “outrage au drapeau”.…, il persévèrera et ira encore plus loin dans Easy Rider en étalant la bannière étoilée sur le réservoir Peanut…
Personne n’avait osé !
Par ce biais, Fonda et Hopper répondaient à John Wayne et à ses foutus “Bérets Verts”.
Le nom de “Captain America” fut tout trouvé…, c’était un héros de comic’s commandé par le Pentagone durant la seconde guerre mondiale pour maintenir le moral des “Boys”…
On peut penser que John Wayne était le vieux “Captain America” pétri d’un patriotisme caricatural tandis que Peter Fonda incarnait le nouveau “Captain America”…!
On a de toute façon été grugés, on l’a eu bien profond… et c’est pas près de sortir !
A 1,5 Dollars la place de cinoche à l’époque, on estime qu’il rapporterait 400 millions de dollars actuellement.
Ce film qui ne coûta que 340.000 dollars… en rapporta près de 50 millions de dollars de l’époque !
Lors du montage du film, trois des quatre Panhead’s furent volés comme de vulgaires chopper’s.
La “Captain America”,sévèrement endommagée lors de la scène finale du film, fut laissée par les voleurs.
C’est la seule machine actuellement connue.
Elle fut reconstruite par Dan Haggerty en souvenir de ce film décidément pas comme les autres.
Pour l’anecdote, les onomatopées de Jack Nicholson lorsqu’il avale un goulet de Whisky, les “tchit, tchit,tchit,… Indian”… étaient une imitation du cérémonial de démarrage au kick des Harley par un Hell’s Angels engagé par la production.
Et pour en terminer, sachez qu’en 2008 au début de la grande crise (épisode 1: les subprimes), Dennis Hopper a déclaré à propos de son film : “La prophétie d’Easy Rider était d’avoir mis tout notre argent dans le réservoir d’essence marqué du drapeau américain, qui a fini par exploser au bord de la route. Nous ne pensions pas, alors, qu’il y aurait des problèmes d’essence”.
J’ai rencontré Peter Fonda il y a quelques années, il était venu effectuer un “remember” du film “EasyRider” à l’occasion d’une manifestation auto-moto dans le sud de l’Angleterre… et il y faisait une petite démonstration au guidon d’une réplique du chopper “Captain América”…
Je lui ai dit “Hello”..., il m’a répondu “Hi”… et ce fut fini…
Un grand moment !
Le moment est venu de jeter un autre regard sur ce film, le premier succès d’une nouvelle génération de réalisateurs rebelles qui, à la fin des années 1960, s’était mis en tête de dépoussiérer Hollywood et de faire trembler les boss des grands studios.
Ce n’est pas pour des prunes que le journaliste Peter Biskind a intitulé “Easy Riders and Raging Bulls” son livre sur le Hollywood des années ’70 (le Nouvel Hollywood en français).
Cette décennie au cours de laquelle sexe, drogue, contestation et rock ont fait irruption sur les écrans américains s’est effectivement achevée avec le film de Martin Scorsese en 1980, mais a surtout démarré sur les chapeaux de roues d’Easy Rider en 1970.
L’origine du film date du tournage de “The Trip” en 1967, un film de Roger Corman qui réunissait Dennis Hopper et son grand ami du moment, Peter Fonda.
C’est ce dernier, fils d’Henry et frère de Jane, qui était la vedette montante de l’époque.
Son physique de play-boy blond perpétuellement pieds nus, même dans les fêtes de charité d’Hollywood, faisait un tabac parmi les jeunes rebelles américains qui adoraient les films de motards qu’il tournait à la chaîne.
“The Trip” était de ceux-là, nourri d’images psychédéliques qui sentaient bon la découverte récente du LSD par la bourgeoisie californienne.
C’est en promo pour le film, alors qu’il était à Toronto, que Peter Fonda a eu une vision du western moderne : “Deux types à moto qui traversent le pays vers le Sud pour fourguer de la drogue et se la couler douce”.
Il en a parlé à son copain Dennis Hopper qui sauta sur l’occasion pour passer à la réalisation, vieille ambition qui s’était toujours fracassée sur la méfiance des producteurs échaudés par les frasques de l’acteur, banni d’Hollywood pendant huit ans après s’être fâché avec les gens qu’il ne fallait pas.
L’affaire commençait très mal.
Le synopsis, écrit par Peter et Dennis avec le concours du scénariste Terry Southern, n’intéressait personne.
Seul Sam Arkoff, d’American International Pictures, accepta de s’intéresser au projet mais son réalisateur vedette, Roger Corman, n’y croyait pas.
Après plusieurs semaines d’atermoiements, l’argent fut avancé par Fonda et un de leurs amis, Bert Schneider, jeune producteur qui voulait secouer le cocotier et se sortir des émissions télé dans lesquelles il se sentait coincé.
Le début du tournage fut franchement un calvaire.
A La Nouvelle Orléans, pendant mardi gras, l’équipe filmait tout et n’importe quoi.
L’absence de chef opérateur fit que la moitié des images étaient inutilisables.
Surtout, l’ambiance était délétère avec, comme point culminant, une crise paranoïaque de Hopper qui oubliait qu’il fallait filmer la grande parade.
Au retour à Los Angeles, le projet manqua d’être abandonné tant les tensions étaient vives mais, par miracle, et surtout grâce à l’obstination de Hopper, le vrai tournage commença entre la Lousiane, le Nouveau-Mexique et les environs de Los Angeles, tout en décors naturels.
Hopper donna finalement carte blanche à Lazlo Kovacs, un chef opérateur hongrois qui faisait des miracles avec des bouts de ficelle.
C’est lui, par exemple, qui transforma une vieille Chevrolet en voiture-caméra, la lestant de sacs de sable pour éviter les vibrations.
Trente ans après le tournage, Kovacs racontait que sans les repérages de l’acteur-réalisateur, le film aurait été sans intérêt.
Sur la route, pendant les douze semaines du tournage, l’ambiance fut plus détendue.
La consommation massive de marijuana y était sans doute pour quelque chose, comme dans cette scène de feu de camp où il ne fait aucun doute que les dialogues entre les trois acteurs, Fonda, Hopper et Jack Nicholson devaient beaucoup aux substances qu’ils absorbaient devant les yeux des spectateurs.
De même, il est possible que le brouillard enbrumant les esprits soit responsable de l’oubli d’une scène, la plus célèbre, quand Fonda dit : “On a tout fait foirer”, prémonition de l’autodestruction de l’Amérique.
Elle sera tournée bien plus tard, près de Los Angeles.
Les gros ennuis commencèrent véritablement avec le montage.
Tandis que les disputes sur la paternité du scénario battaient leur plein, Hopper s’entêta à charcuter tout seul les dizaines d’heures de rushes.
Pendant des mois, il alla dormir avec les bobines, refusant que quiconque y touche, se perdant lui-même dans ses différentes versions.
Bob Rafelson, cinéaste et ami proche de Dennis, lui demanda s’il voulait un coup de main et découvrit l’ampleur des dégâts.
Au visionnage de la première version de quatre heures trente, Rafelson dit : “Dennis est le plus mauvais monteur de l’histoire du cinéma”.
Finalement, Bert Schneider réussit à éloigner Hopper de la table de montage en lui faisant prendre des vacances.
Pendant ce temps, il fit éditer une nouvelle version par un jeune homme de la Columbia.
Une version de quatre-vingt-quatorze minutes à laquelle Hopper, ulcéré, ne changera pourtant rien.
Pour se venger, Hopper fit échouer un projet de donner à Crosby, Stills and Nash le soin de faire la musique du film.
Le film obtint le prix de la critique au festival de Cannes en 1970 et sortit l’été suivant aux Etats-Unis.
En quelques semaines, il rapporta près de 50 millions de dollars pour un budget de 340.000 dollars.
Dennis Hopper venait d’inventer le cinéma indépendant américain… et n’en tirera aucun autre bénéfice…, malgré le succès retentissant que l’on sait.
Dennis Hopper et son complice Peter Fonda, co-auteur et producteur du film, sont les premiers à avoir porté à l’écran l’ambiance contestataire de l’époque et l’esprit Sex-and-drugs-and-Rock’n-Roll…, on imagine la surprise des grands studios lorsque ce film hippie à petit budget s’est mis à rapporter des millions !
Cela écrit, “Easy Rider” ne marque pas seulement le début du New Hollywood, d’une vague de production cinématographique à la fois chaotique et créative, emmenée par des cinéastes amateurs de fumette, influencés par la Nouvelle Vague, le Néoréalisme et le Film Noir.
Deux grands documentaires leur ont d’ailleurs rendu hommage : “Easy Riders, Raging Bulls” de Kenneth Browser et “A decade under influence” de Ted Demme.
Indépendamment du regain d’intérêt actuel pour les années hippies, le film a gardé toute sa force, le regard à la fois autocritique, amer et tendre qu’il jette sur la société américaine n’ayant rien perdu de son acuité.
A la condition de ne pas se laisser submerger par l’immortelle BO et les rêves d’amour, de liberté et d’aventure de l’époque, on se rend compte que le film est aussi un hymne au mouvement hippie et son requiem…, non pas parce que les deux rêveurs se font finalement descendre sur leur Harley par des fermiers réac’s, mais parce qu’au fond, tout le monde sait bien que leurs idées ne peuvent pas se réaliser de la sorte.
Peter Fonda, alias Wyatt, exprime bien cet état de fait lorsque, le soir du grand deal, il dit à Billy (Dennis Hopper) : “You know Billy, we blew it”, en français : “Tu sais Billy, on a tout fait foirer”.
L’épopée fantastique se termine avant d’avoir vraiment commencé, une chose qu’à l’époque tout le monde refusait d’entendre.
Pour en savoir plus :
– http://www.arte.tv/fr/3746224.html
– http://www.arte.tv/fr/Sur-les-traces-d-Easy-Rider/3746224,CmC=3758952.html
– http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I04350092/rencontre-imprevue-entre-peter-fonda-28-ans-mouna-et-des-blousons-noirs-francais.fr.html