1995-2002, la BMW Z3 mise à nu…
Peut-on pornographiquer une BMW Z3 et risquer de susciter des envies masturbatoires chez divers internautes ? La question s’est posée concernant quantités d’autres marques, elle se pose à l’instant précis ou vous lisez cet article… et peut-être ne se posera-t-elle plus bientôt…
Nombreux sont les pénis à s’être érigés…, euuuuhhhhh…, nombreuses sont les voix à s’être élevées pour approuver le caractère atypique de certains de presque tous les articles publiés dans la section automobile de GatsbyOnline.com, les considérant comme indispensables à la conservation des espèces…
C’est toutefois loin d’être ma préoccupation première…, quoique la jouissance devrait être une règle d’or et qu’il n’existe à ma connaissance aucun article à fond libidineux dans lequel j’aurais intégré à mes délires juteux, des plans nichons…, soyons sérieux, ça serait plutôt leur absence…
Je vois que cette ode lyrique à la dynamique de l’érotisme automobile réveille en vous un petit quelque chose, une certaine émotion indéfinissable, étrange mélange de surprise effarée, de fascination curieuse et de rire retenu, tandis que se fait jour l’évidence même…
Alors oui, je vous vois venir, tout autant que je vous entends venir ou que si je me concentre suffisamment, je vous sens venir (d’ailleurs, faites-en de même afin de mieux vous imprégner de la poly-sensorialité indispensable pour goûter la saveur des médiocres photos illustrant ce que vous lisez) !
Car vous imaginez bien que je ne prendrais pas ma plus belle plume informatique pour monter au créneau en public et abandonner en chemin toute pudeur et tout sens de mon enviée réputation si ce n’était pour évoquer une Vénus surgie de la fange boueuse de la vulgum exploitation.
Une nymphomane en goguette, adepte de la photographie érotique en milieu naturel, circulant entièrement nue dans une BMW Z3…, quoi de plus sensuel en effet que les photos d’une femme nue dans une BMW Z3… si ce n’est un bûcheron enfonçant avec une diaphorétique virilité sa hache dans un tronc d’arbre lascivement étendu à ses pieds, avec insistance et méthodicité, dans de splendides étendues vierges, longeant une forêt touffue, au bord d’un lac humide…, bref, le cadre idéal !
En fait, cette ambiance à la Paul Kener n’est pas imputable aux seuls paysages sauvages offerts aux hommes entreprenants que vous êtes…, que nenni, indescriptible d’absurdité, cet article sert de mise en garde contre les méfaits des gros seins dans une BMW cabriolet !
Madame, qui que vous soyez, si jamais vous lisez cette chronique, contactez-moi sans plus tarder pour partager vos charmes…, même si j’ai tout-à-fait conscience que je m’emballe pour des attributs qui, en toute honnêteté, n’assurent pas en moi une érectibilité continue…, loin de là…
Mais je me voue au sacrifice sans un regard en arrière, car, j’ai le sentiment que je n’écris pas assez de ces femmes comme vous, qui je le devine dans vos yeux…,s’apprêtent à révolutionner durablement le monde en se montrant nues dans leur BMW dans le but d’organiser des orgies dans leur cabane du fond d’un bois.
BMW avait déjà tâté le marché des femmes nues roadsters, mais c’était à la fin des années ’80 avec le roadster Z1…, très cher, exclusif, produit en quantité limitée, il ne possédait qu’une seule motorisation : le 6 cylindres de 2,5 litres qui équipait alors également les Série 3 et 5.
Son style très particulier (sic !), intégrait des portes escamotables…, puis plus rien dans le catalogue de Munich à part les modèles traditionnels de la marque…, mais Mazda et son roadster MX-5 dont le succès ne se dément pas va donner des idées à BMW…, un nouveau roadster va être conçu et développé, en priorité pour le marché américain, très friand de ce concept d’auto.
Après quelques années d’étude, BMW va dévoiler son nouveau jouet à la fin 1995… et coup de tonnerre pour son lancement, puisque pour le retour du plus célèbre agent secret de la planète, James Bond, le nouveau roadster Z3 lui sert de monture !
Shocking pour les fans de la série, mais coup de pub terrible pour BMW dans la promotion de son nouveau “mécano”…, en effet, le Z3 est à l’image de la BMW Série 3, les composants proviennent en partie des anciennes générations de BMW Série 3 E30 et E36…, ainsi tout le train arrière est le même que celui des Série 3 Compact, lui-même issu des série 3 E30…, rien de mieux pour réaliser des économies tout en créant un succès commercial.
L’un des points fort du roadster Z3 est sans conteste son style très musclé, avec une face avant typée BMW et des détails de style hérités des mythiques roadster BMW 507, l’équipe de design BMW a frappé un grand coup.
Le marché américain, prioritaire, sera livré en premier et dès 1996 les acheteurs français pourront eux aussi se ruer en concession, certes, nous sommes encore loin des 5 ans de délais exigés par Morgan, mais le succès est bien réel…, quoique l’habitacle enthousiasme moins que le style extérieur… et que sans fioriture et originalité, le Z3 offre en outre une qualité de finition bien en deçà des standards habituels de la marque à l’hélice…, la qualité d’assemblage et les plastiques retenus ne respirent en effet pas la qualité BMW.
Pour sa première année de commercialisation, seules les mécaniques 4 cylindres sont disponibles, c’est d’ailleurs le point fort de ce Z3, puisque cela permet de proposer un tarif serré pour une BMW…, le moteur d’entrée en gamme est le 1,8 litres de 115 chevaux qui est secondé par le 1,9 litres de 140 chevaux…, le différentiel de prix entre ces deux versions et l’agrément distillé incite en réalité à préférer le premier modèle, certes moins performant, mais plus homogène…
Dès 1997, BMW commercialise ses variantes six cylindres, la différence de puissance a donné naissance à un nouveau train arrière élargi pour rendre la conduite plus sûre, ainsi, l’amateur pourra opter pour le Z3 2,8 litres de 192 chevaux et le givré des sensations fortes pour le roadster BMW Z3 M avec le six cylindres de 321 chevaux des BMW M3 E36…, la boîte reste en revanche à 5 rapports par rapports aux BMW M3 3.2 pour cause de manque de place.
En 1998, BMW innove en design avec la commercialisation du coupé Z3 uniquement disponible avec les moteurs 6 cylindres, son style très personnel déchaîne les passions et ne laisse pas indifférent…, l’année suivante, le Z3 connaît de profondes mutations, toute la gamme reçoit désormais un train arrière élargi, comme sur le Z3 M, ce qui a entraîné des feux arrière et une poupe redessinés dans un style plus moderne.
Sous les capots bombés, BMW a supprimé le moteur 1,9 litres pour un 2 litres en 6 cylindres de 150 chevaux, l’agrément y gagne énormément, mais le tarif également…, début juillet 2000, BMW supprime le roadster Z3 M 3.2 de son catalogue, mais deux nouvelles versions apparaissent : le Z3 2.2i de 170 chevaux et le Z3 3.0i de 231 chevaux qui remplace avantageusement le 2,8 litres de 192 chevaux.
Après une courte pause, le roadster BMW Z3 M est réintégré au catalogue en 2001, pourtant, il n’est pas identique à son prédécesseur, son moteur est toujours un 3,2 litres, mais son bloc a été retravaillé pour atteindre 3246 cm3 et non plus 3201 cm3…, la puissance évolue peu puisqu’elle gagne 4 chevaux (325 contre 321), mais c’est surtout le couple qui progresse notablement.
A la fin de l’année 2002, BMW dévoile le nouveau roadster Z4 et son style retravaillé et dynamique…, la Z3 vieillit alors très vite et à la fin de 2002, la fabrication des Z3 est arrêtée après un succès commercial sans précédent pour BMW avec un modèle de niche.
Quelque soit le millésime ou la motorisation, la caractéristique principale du roadster BMW Z3 est sa joie de vivre sur la route : autant les versions quatre cylindres peuvent être mises dans toutes les mains, autant avec des moteurs six cylindres mélodieux et joueurs, il faut déjà posséder plus de doigté et d’expérience pour espérer rester sur la route en conduite réellement sportive.
Le train arrière, issu des série 3 E30 dont la puissance maximale enregistrée fut à peine plus de 220 chevaux avec les M3 E30, a en effet de la peine à passer au sol les fortes puissances des six en ligne moderne de Munich, et lors de courbes rapides, il ne faut surtout pas céder à l’appel de la pédale de frein lors des dérives de l’arrière.
Les versions reliftées avec le train arrière élargi a amoindri cet effet, mais nous sommes encore très loin de l’homogénéité d’un Z4. Mais c’est justement tout ce qui fait sa sportivité et son caractère…, en résumé, les Z3, surtout en six cylindres offrent un caractère affirmé à la conduite, des moteurs mélodieux et souples, des boîtes à la commande parfaite et une bouille craquante.
CHRONOLOGIE
1989 : Présentation et commercialisation du roadster BMW Z1.
1995 : Présentation du roadster BMW Z3 en décembre.
1996 : Commercialisation du roadster BMW Z3 en versions 1.8i et 1.9i.
1997 : Présentation à Francfort et commercialisation des roadsters Z3 2.8i et Z3 M 3.2.En novembre le 100 000e roadster Z3 sort des chaînes de l’usine de Caroline du Sud (U.S.A.).
1998 : Commercialisation en fin d’année d’une variante coupé uniquement avec moteur 6 cylindres.
1999 : Modifications notables sur la gamme Z3. Arrêt du moteur 1,9 litres, nouveau moteur 2 litres 6 cylindres de 150 ch et surtout les voies arrière sont élargies et la poupe dispose de feux redessinés.
2000 : Début juillet, disparition du roadster Z3 M. Commercialisation du roadster Z3 2,2 litres de 170 ch et 3 litres de 231 ch.
2001 : Réapparition au catalogue BMW du Z3 M mais avec une version retravaillée de son ancien bloc (3 246 cm3 et 325 ch).
2002 : Arrêt de production des BMW Z3.Présentation et commercialisation du nouveau roadster BMW Z4.