Impossible de se tromper : la nouvelle Mini sortie en 2000, ressemble bien à son ancêtre de plus de quarante ans.
Propriété de BMW depuis une dizaine d’année, Mini en est une division à part entière.
Compacte et expressive, la Mini est une stricte deux-portes au look aguicheur, même si le pare-brise vertical rappelle une époque où l’aérodynamisme n’était pas encore en vogue…
Tous les éléments de style (optiques rondes à l’avant, formes cubiques “arrondies“), contribuent à créer une impression de néo-rétro des plus attachantes.
Soyons clairs : la Mini déclenche les passions.
BMW a pourtant pris soin de gommer les défauts du modèle original, le niveau de confort y est bien plus élevé et l’ergonomie de l’habitacle est soignée, avec un volant et un pédalier bien dans l’axe du conducteur ! Rien ne manque pour conférer une personnalité unique à la Mini.
Dotée d’un moteur 1,6 l de 115 ch, la Cooper est une sorte de petite GTI des temps modernes.
Véritable kart tant sa position de conduite est proche du sol, cette “petite” voiture offre cependant un confort de marche raisonnable et des qualités routières réelles.
Parmis les automobiles de collection les plus emblématiques, la Mini Cooper de la première génération, née en juillet 1961, en fait partie .
En effet, conçue pour gagner sur circuit, elle a vite su conquérir le coeur des bourgeoises européennes avides de présentation chic et de sensations chocs.
Reste aujourd’hui une réputation de fragilité Britannique, pas toujours justifiée…
L’étude de la Mini fut lancée en 1957, année ou l’Europe connut une pénurie de pétrole et qui poussa les constructeurs à créer des modèles économiques.
En 1959, la rencontre entre John Cooper (pilote et constructeur de monoplace) et Alec Issigonis va donner naissance en juillet 1961 aux Morris Mini Cooper et aux Austin Seven Cooper.
Ce fut un succès !
Près de 25.000 exemplaires seront écoulés avant l’introduction du nouveau moteur 998 cm3 en janvier 1964.
Aujourd’hui, la Mini Cooper est une vraie automobile de collection et la côte des Mini’s se situe entre 7.000 & 12.000€ en fonction du modéle, la S-970 étant quasiment introuvable sur le marché des automobiles de collection.
Toutefois avant d’en acheter une, il est conseillé de vérifier un certain nombre de points, car il est bien rare aujourd’hui de trouver un modèle à la fois complet, en bon état et surtout d’origine, les contrefaçons étant monnaie courante.
Les moteurs sont robustes mais les mécaniques sont poussées, les plus rares étant les autos ayant été menées par des conducteurs “tranquilles“…
Il est important de vérifier les éléments de carrosserie : longerons, les points de fixation des berceaux avant/arrière, ainsi que tous les éléments de carrosserie.
Si l’envie vous tente de devenir l’heureux propriétaire d’une automobile de collection, n’hésitez pas ,optez pour une Mini Cooper première génération… et si sa valeur actuelle est hors de votre budget, n’hésitez-pas à acquérir une Mini sous l’une de ses nombreuses variantes, telle la Mini turquoise “Polynésian” en “Cooper-look“… illustrée sur les photos ci-dessus !!
Car la Mini, c’est d’abord un look !
Délicieusement rétro, avec ses formes arrondies et ses roues aux quatre coins, l’ancienne génération qui aura fait chavirer bien des cœurs, n’est pas près d’arréter d’en faire chavirer d’autres !
La Mini nouvelle génération, préentée en 2000, n’a strictement plus aucun point commun, hormis qu’elle s’en inspire question “look“, avec ce que les puristes appellent maintenant “La vraie Mini” (1957/1999) !
C’est une vraie 4 places qui exprime un mode de vie urbain et moderne répondant idéalement aux souhaits et aux attentes des clients du nouveau millénaire, au-delà des traditionnelles contraintes de la mode et des tendances de style plus ou moins fluctuantes.
C’est une automobile synonyme de joie de vivre, lieu géométrique des divers groupes et classes qui composent la société, les nations et les générations.
Et c’est exactement le contraire d’un symbole de prestige, quoique la Mini est rapidement devenue un symbole de prestige, une voiture “branchée“, une automobile qui “déchire grââââve“…
Déjà, en 1997, le concept car de la Mini avait séduit à la fois la presse et le public du Salon de l’Automobile de Francfort.
Dès cette époque, les lignes et le style de la voiture avaient clairement montré les intentions de BMW de conserver tout le charme et la compacité musclée du modèle de référence.
La tâche consistait à intégrer ces valeurs à un concept de voiture du 21e siècle.
Tel était le défi précisément posé aux concepteurs de la firme et aux ingénieurs chargés de préparer les débuts mondiaux de la Mini Cooper au Mondial de l’Automobile de septembre 2000.
Le design de la Mini a été particulièrement calculé pour lui conférer un look attrayant rappelant la Mini des années ’60, ’70, ’80 et ’90…, un règne de 40 années…
La ligne entre les vitres et les montants latéraux rend la voiture large et musclée, tandis que la ligne de pavillon fuyant délicatement vers l’arrière confère une touche marquée de dynamisme et d’élégance, tout comme le profil.
Autre caractéristique mise en valeur par le style : les “épaules” de la Mini Cooper, c’est à dire les lignes juste à côté des vitres latérales, qui rendent la voiture encore plus virile et puissante.
Les vitres qui semblent entourer la voiture apparaissent comme un dérivatif à l’architecture moderne, avec des galbes généreux sous les vitres, qui confèrent encore davantage à la Mini un style fluide, futuriste et vraiment original.
Autre caractéristique particulièrement importante pour les concepteurs, l’empattement a été voulu aussi le plus long possible : d’abord pour souligner cette allure typique de la Mini, ensuite pour doter la voiture d’un comportement dynamique, exceptionnel allié, dans le domaine de la sécurité, aux exigences actuelles et futures.
La voiture est ainsi identifiée comme une Mini Cooper, sans aucune réserve, quel que soit l’angle sous laquelle on la regarde !
En réalité, c’est le dessin du capot moteur et les imposants projecteurs qui donnent à la voiture un visage plein d’expression suscitant toujours la sympathie, la performance et l’agilité.
La Mini nouvelle génération, mais première mouture, était disponible en pas moins de 14 couleurs, le toit et les rétroviseurs extérieurs étant blancs ou noirs…, les roues standard étant des 15 pouces en alliage léger, finies en blanc ou argenté.
Une gamme étendue d’options et de finitions chromées…, permettait (et c’est encore plus vrai actuellement) de raffiner l’apparence extérieure de la voiture, les bandes ornementales sur le capot constituant un hommage à sa devancière.
À l’intérieur, les instruments principaux réinterprétés au niveau du style fournissent des informations immédiates et précises sur les fonctions principales de la voiture : régime moteur, vitesse, niveau de carburant et température de refroidissement.
Toute cette instrumentation et ces commandes sont des plus fonctionnelles…, le compte-tours en série, par exemple, peut être positionné avec la colonne de direction permettant au conducteur de personnaliser son réglage pour une vision optimale des informations, qui augmentera son plaisir de conduire ainsi que sa sécurité.
Avantage supplémentaire de cette configuration particulière : le conducteur peut définir ainsi sa ligne de vision personnelle et observer la route devant lui avec une visibilité maximale.
Pour la console, un design particulier a été développé, sur la base d’une philosophie simple et directe selon laquelle la Mini est une voiture différente.
Ainsi, on a porté une attention particulière aux qualités tactiles des surfaces et des divers matériaux utilisés : tous les contacteurs présentent une finition de surface particulièrement agréable et pratique au toucher pour améliorer le confort et la commodité d’utilisation.
L’habitacle a été totalement conçu en fonction de toutes les qualités demandées à une petite du nouveau millénaire.
Par son concept et sa fonctionnalité, la console centrale a introduit de nouvelles références : contacteurs rotatifs et interrupteurs basculants permettant de commander et de régler toutes les fonctions avec une facilité maximale tout en étant très visibles et d’un dessin séduisant.
La coque, a établit de nouvelles normes sur ce segment, au moins aussi intéressante que le design de la voiture.
Exploitant les méthodes de conception et les études de structures les plus modernes comme les simulations de crash, les designers et les ingénieurs ont atteint un niveau de rigidité structurelle optimal tout en maintenant des dimensions très compactes.
Ce résultat unique est un des éléments qui donnent cette impression de piloter un kart et encore accentuée par le moteur 4 cylindres 1,6 litre 16 soupapes.
Il est évident qu’une suspension ultramoderne conçue en fonction des besoins et des préférences du conducteur est un facteur essentiel pour obtenir un véritable plaisir de conduire.
Plus précisément, c’est la raison pour laquelle la Mini est équipée d’origine de quatre freins à disque, (ventilés à l’avant) et que les suspensions et la direction sont typées “sport” selon les meilleurs paramètres.
L’essieu arrière multibras, équipant aussi les autres modèles BMW, fut une totale innovation sur ce segment.
Tout est clairement dédié au plaisir de conduite dans cette petite Mini !
La direction est parfaitement calibrée, les trains roulants sont rigoureux et la masse encore assez contenue (1.065 kg à sec).
Il suffit donc de regarder le virage qui s’annonce pour que la Mini s’y jette avec un équilibre réjouissant.
Le train avant est précis et tranchant, quant au train arrière, il se place idéalement.
Le contrôle de trajectoire (déconnectable) est là pour veiller au grain, mais il se révèle suffisamment tolérant que pour ne pas endiguer le plaisir de conduite.
La contrepartie de tout ceci, est un amortissement assez sec, qui ne laissera planer aucun doute quant au relevé topographique des lieux.
Heureusement les excellents sièges corrigent un peu le tir avec, notamment, un excellent maintien latéral.
La position de conduite est idéale, le siège pouvant même s’abaisser suffisamment que pour permettre une conduite près du sol !
L’insonorisation, ne laissant filtrer que les notes les plus rageuses du moteur… et la climatisation, ne supportent pas non plus la critique.
La Mini est toutefois clairement une voiture de célibataires et il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil aux places arrière.
Etriquées, elle n’autorisent l’embarquement que de jeunes enfants pour de très courts trajets…
Inutile donc de prévoir de descendre sur la côte d’Azur avec les copains du club de basket…
De plus, le coffre de 160 litres (volume qui peut grimper à 680 litres si l’on prend soin de rabattre les deux sièges arrière) ne permet pas de déménager belle-maman !
Heureusement, l’habitacle comporte quelques espaces de rangement bien pratiques.
Mini est une marque unique dans le BMW Group.
Elle est chargée de séduire et susciter de nouveaux groupes d’acheteurs, concourant ainsi à l’expansion de l’ensemble du BMW Group sur le marché.
Arrivée en concessions au cours de l’année 2001, la Mini a été commercialisée par des concessionnaires sélectionnés dans le BMW Group et exposée dans un secteur spécial, nettement séparé des produits BMW.
La Mini est produite à l’usine BMW d’Oxford au Royaume-Uni selon les principes et les normes de qualité des productions BMW.
La production des premières voitures de pré-série a commencé après les vacances de l’été 2000.
Produite à la cadence normale, la Mini a atteint rapidement un volume de ventes annuel de 100.000 unités pour le monde entier.
Si les Mini’s de la nouvelle génération seconde série se vendent neuves à partir de +- 17.000 euros en version basique (en tenant compte des primes et remises), les versions Cooper et Cooper-S dépassent les 24.000 euros tandis que la version John Cooper Works se situe largement au delà des 30.000 euros…
L’alternative est une excellente occasion “première série” de la nouvelle génération, les version “One” s’affichant à partir de 8.000 euros, les “Cooper” à partir de 10.000, les “Cooper-S” aux alentours des 15.000 et les “John Cooper Works” bien au delà de 20.000 euros !