Exelero… 351,45 km/h !
Une mer me tombait sur la tête, un déluge cosmique…, une opération nettoyage par le vide.
Il avait plu toute la nuit, et il m’avait semblé que le ciel, utilisant les nuages comme s’il s’agissait de tamis, se purgeait de toutes les saletés qui l’encombraient, par vagues déferlantes et purificatrices.
Un titan de l’espace pressait ses éponges vagabondes pour en soutirer leur substance et m’arroser le front, alors qu’il venait de parcourir l’Univers à cloche-pied, sautant d’une planète à l’autre au moyen de bottes de sept lieues, d’un autre monde, haletant, suant, râlant, épuisé par sa course claudicante.
Je les ignorais…
Là-haut, de temps en temps, quelqu’un d’autre que moi-même, fermait les vannes et, des surexcités, profitant de l’accalmie, cette aubaine…, se précipitaient sur la route pour interpréter un opéra d’écorchés vifs, me faisant des bras et doigts d’honneur…
De temps à autre j’en éraflais un, je le voyais, dans mon rétroviseur, se soulever par l’effet du vent, puis tournoyer dans les airs pour retomber ensuite lourdement…
C’était la folie…
Leurs hurlements ridicules me donnaient envie de transformer le temps perdu en arguments frappants, dissuasifs, castrateurs.
D’autres surexcités se battaient entre-eux, griffant et mordant, taillant dans leurs chairs vives, créant des brèches dans leurs flancs.
Tous ces gens s’en donnaient à cœur joie, fonçant tête baissée dans leur propre mêlée, furibards, brandissant des pancartes et calicots : “Non à la vitesse, non au luxe, l’Exelero ne passera pas…“.
Bande de cons, j’étais déjà passé depuis longtemps…
Alors que j’émergeais d’un cauchemar dont la virulence me laissait pantois, je regrettai immédiatement qu’il n’ait pas été question de permis d’écraser les cons…
Dans ce cas bien précis, j’eusse apprécié que ces surexcités en colère fussent capables de se matérialiser dans ma réalité pour leur tordre les coucougnettes….
Mais, au volant de l’Exelero, tel un Gatsby devenu fou, je décimais ces hystériques….
351,45 km/h !
Face à ce pur chef-d’oeuvre de l’art-déco le monde fut terrifié.
Maybach avait créé l’Exelero en 2005, une automobile hors-norme.
Ce prototype avait soi-disant été développé pour tester des pneus haute performances pour le compte du manufacturier Fulda.
Ce coupé deux places de 5,9 mètres de long avait été équipé du V12 biturbo de la marque, poussé à 700 chevaux pour propulser la torpille noire à 351,45 km/h et ainsi échapper à tout ce qui était ordinaire, pour rejoindre en toute sécurité le repère secret de son propriétaire, le vrai maître du monde.
La voiture avait été dessinée par le département Design de Daimler Chrysler AG en collaboration avec les étudiants de l’institut polytechnique de Pforzheim qui devaient sans nul doute avoir écouté un peu trop Motörhead.
Le prototype avait été construit en Italie chez Stola.
La raison fournie par Daimler Chrysler pour le développement de ce monstre sonnait faux, ce qui avait poussé une partie du monde à la révolte.
Les ploucs avaient peine à acheter une Renault Logan d’occasion, voire un vélo de récupération, l’essence coutait 50 euros le litre depuis la prise de pouvoir du Nouvel Ordre Mondial…
Les pauvres étaient de plus en plus pauvres, les riches de plus en plus riches…
Je pense, quant à moi, que cette Maybach Exelero avait été une commande spéciale de Jürgen Schrempp, PDG du groupe allemand Maybach, qui, dans les années 2005, en avait eu assez que les actionnaires du groupe et les clients mécontents de Mercedes le chahutent concernant Rolls-Royce.
La première chose qui vint à l’esprit des masses laborieuses à qui on présenta cet engin dans un des derniers salons automobiles avant la grande révolution, c’est Darth Vadör !
Les gens firent immédiatement le rapprochement entre le Maître de l’étoile noire et l’Impérator de la Galaxie qu’était Georges W. Bush…
Le Nouvel Ordre Mondial, au moment ou il atteignit son but, implosa sous la révolution…
Les supers méga-riches se regroupèrent entre-eux comme indiqué dans “Les Protocoles des Sages de Sion“…, les pauvres firent ce qu’ils pouvaient pour survivre…
La situation mondiale était bien plus déjantée, incontrôlable…
Mais non, c’était pire…!
Le décor des choses, l’environnemental, par définition surréaliste lorsqu’on voyage au sein d’un rêve cauchemardé, semblait peint par un artiste au cerveau rongé par l’acide.
Je roulais au bord du vide, au bord du puits sans fond de la bétise humaine, et, plus bas, de partout, des gens y tombaient en émettant des cris stridents.
Flottait dans l’air une odeur de puanteur ; pas de fragrances subtiles définitement perdues, rien qui n’évoquât la proximité d’une source iodée.
Inquiet, je me penchai pour vérifier à quelle distance je me trouvais du bord où j’errais à 351,45 km/h tel un somnambule, mais surtout pour éviter ceux qui venaient se jeter sous les roues de l’Exelero…
Je m’attendais à découvrir tout naturellement des fous, des folles….
Grossière erreur, bévue monumentale, c’étaient simplement des désespérés…
Folie…
Hélas, mes oreilles bourdonnaient et les craquements des os broyés agaçaient mes tympans, m’indisposant.
J’aurais dû remarquer plus tôt l’absence des bruits signalant de quelconques mouvements.
Seule ma vision restait fidèle, comme une ombre.
Je m’aperçu presque trop tard d’un manège virevoltant de chiroptères affolés à l’approche d’un obstacle, d’un mur, et il n’y avait pas de mer à la base de l’édifice de granit qui semblait barrer la route.
Mais pourquoi paniquaient-ils ainsi, alors que leur sens de l’orientation permet, par écholocation, d’éviter les collisions fatales ?
Parce qu’ils recherchaient leur propre émission sonore parmi la meute criarde, et que cela provoquait des mouvements désordonnés, comme lorsqu’on jette de la nourriture en pâture à une foule de gens affamés.
Jouent-ils au colin-maillard des chiroptères, tentant de capter la bonne fréquence au sein de la cacophonie ambiante, triant dans les décibels qui se présentent à portée de radar…?
Une bulle de nuit.
Tout était d’un noir d’encre, d’une tristesse à mourir aveugle.
Un brouillon de deuil, une ébauche de renoncement à la lumière…
Ici, je me baladais au cœur d’un quasar, je roulais dans le néant ; ici, l’absence de réalité se conjuguait à tous les temps, mais le temps était absent.
Seuls quelques êtres errants surexités à la vue de mon engin infernal, semblaient y représenter une caste survivante, uniques rescapés d’une expérience mandatée à l’échelle universelle par un dieu suicidaire et ses démons.
Bush et ses acolytes qui avaient mis le feu à la planète.
De plus en plus de pauvres, de plus en plus de cons, de plus en plus de surexités…
Pourtant, mon ami Patrick Heinderickx et moi avions écrit un livre prophétique, “Les Protocoles de Sion“, mais pas beaucoup de gens n’y avaient cru…
Lorsque Tata Sion et l’Oncle Sam atomisèrent l’Iran en se prenant pour Darth Vadör et L’Impérator de la Galaxie…, ce fut le grand saut en avant alors que nous étions au bord du précipice…
351,45 km/h !
Pour dynamiser la société, on créait des absurdités destinées aux Maîtres du monde, des ceusses qui, gagnaient un million d’euros et de dollars par mois, là ou un plouc devait peiner pour 700 euros mêmes pas garantis…
Juste avant la grande catastrophe qui précéda la grande révolution, on y croyait encore à l’avenir, tellement les gens aspiraient au travail alors qu’il y en avait de moins en moins…
Ceux qui essayaient d’en avoir un peu plus étaient poursuivis, leur minimum confisqué, à titre d’exemple…
On continuait d’entretenir les mythes, on diffusait de plus en plus d’imbécilités sur les écrans de télévision, au plus c’était con, au plus les cons adoraient, c’étaient des émissions faites pour eux, ils se retrouvaient tous dans les mêmes postures imbéciles sur leurs canapés moisis, en “marcel” et caleçon, buvant une bière…, sans jamais se voir, regardant Bruel chanter “Y a d’là joie !“…
Eux, ils bouffaient des chip’s en regardant ça…
Les autres, une fois leurs conneries terminées, ils empochaient quelques millions et partaient en profiter, qui dans son île, qui dans son château, qui dans son Yatch de 180 mètres…
Maybach était leur marque fétiche, c’était (comme Rolls-Royce, Bentley et Cadillac), la marque de tous les superlatifs du luxe et du raffinement le plus extrême au sein du groupe DaimlerChrysler.
Maybach était aussi la marque détentrice d’un étonnant record du monde de vitesse, grâce à l’extraordinaire batmobile qu’était la voiture que j’avais prise et avec laquelle je partais vers ailleurs…, l’Exelero.
Elle n’était pas née, contrairement à ce que pourrait laisser croire sa silhouette violemment exubérante, d’un pari stupide entre ingénieurs de Maybach, un soir de beuverie au bar du coin après une journée harassante. Non…
Elle était le fruit d’une étonnante demande du fabricant de pneumatiques Fulda qui ainsi promotionnait ses pneumatiques destinés à la masse de ceux qui alors avaient encore des voitures…
En 1938 déjà, juste après l’avant-dernière grande crise mondiale et peu avant l’avant-dernière guerre mondiale, Fulda avait sollicité Maybach pour réaliser une voiture de record chaussée de ses produits.
Un peu d’histoire…
La Maybach SW38, animée par un six cylindres de 140 chevaux, profilée comme une goutte d’eau, avait alors atteint la vitesse de 200 km/h.
Pas mal pour l’époque…
De cette fameuse SW38, il n’est rien resté, que quelques photos et des plans succincts.
Et en cette année 2005 où le pneumaticien allemand fêtait ses 100 ans, Fulda avait voulu remettre ça, toujours avec la marque Maybach, ressuscitée par Daimler-Chrysler en 2002, pour expérimenter son pneu haute performance, le Carat Exelero.
Le Big-Boss de Daimler-Benz-Chrysler-Smart-Maybach, et j’en oublie, su qu’il avait ainsi un sponsor qui paierait un max d’euros pour financer “sa” voiture, qui serait ensuite construite en duplication à destination de quelques méga-riches capables d’allonger entre un million et demi et deux millions d’euros pour posséder le luxe automobile ultime…
Vanité !
Aussitôt, les ingénieurs de Maybach se mirent au travail pour créer l’Exelero, développée sur la base d’une Maybach 57 en à peine deux ans.
Mais de la berline auguste et un rien compassée, il ne restait plus grand chose.
L’Exelero, dont le châssis multitubulaire supportant une carrosserie en carbone avait été développé par le spécialiste italien Stola, était devenue un coupé monstrueux et grimaçant, qui faisait presque peur dans sa livrée noire et dont les proportions laissaient béat.
5,90 mètres de long, largement plus de deux de large, pour une hauteur limitée à 1,40 m.
L’empattement était proprement gigantesque : 3,39 m.
Quant au poids, il était pantagruélique : près de 2,7 tonnes à vide, et presque trois tonnes en ordre de marche.
Les pneus étaient des Fulda, bien sûr, de 315/25 sur jantes Ronal de 23 pouces !
Chaque roue pesait la bagatelle de 46 kilos…
Ça ne rigolait pas à cette époque…
Je me trouvais sur une route en corniche, à deux roues Ronal de 23 pouces d’un précipice mortel.
Pourtant, je ne paniquais pas…
J’eus peur que le vide allait m’aspirer inexorablement.
Soudain, une chauve-souris percuta le pare-brise ; l’effet de surprise plus que le choc me fit réagir.
L’impression d’être enfermé dans un ascenseur imitant un yo-yo s’imposa à mon esprit.
Des griffes lacéraient mes épaules.
Une voix caverneuse résonna dans l’habitacle :
« Laisse-moi mordre dans ton âme, et non seulement tu sortiras indemne de ce songe maudit mais, en prime, tu deviendras un grand auteur de best-sellers, un élément de l’élite littéraire, et, par la plume, tu loueras ma puissance, mon pouvoir… sinon… »
Sans réfléchir, je crois bien avoir répondu : « Oui, oui, d’accord, tout ce que tu veux, mais aide-moi à atteindre le pays des voluptés et des éternelles félicités, là ou l’herbe est plus verte qu’ailleur…, et au plus vite ! ».
Quelle idée de tutoyer un inconnu !
Depuis cet instant, ma vie bascula, je collectionnais les songes maudits, c’est le surnom qu’ils m’inspiraient désormais.
De plus, ils s’emboîtaient, imitant les poupées gigognes, et il n’était pas rare de les voir se succéder d’une nuit à l’autre, dans un schéma très réaliste, tel un puzzle onirique dont les pièces se mettent miraculeusement en place toutes seules.
Parfois, vers minuit, je ne pouvais m’empêcher de me lever, je partais à la recherche du reflet du diable responsable de cette remise en ordre inopinée, il ne se mirait que dans les surfaces lustrées.
Il avait re-situé mes rêves, les classant en ordre de marche, les remettant dans le bon sens, en recollant certaines bribes au bon endroit, de façon à ce qu’ils soient bien agencés et offrent à ma vue un kaléidoscope soigné…
Le diable de minuit…
Le cauchemar de mes nuits…
Mes songes maudits…
Mais, bien vite, je chassais de mon esprit cette escapade tardive digne d’un somnambule, retrouvant mon équilibre psychique tandis que je me plantais devant la glace de l’armoire et contemplais le grand fada qui s’y mirait en affichant une moue grimaçante de gargouille.
Ils s’apparentaient à un véritable feuilleton, et les épisodes en étaient réglés comme du papier à musique ; mais rien d’improvisé ou d’anarchique, ainsi que doivent l’être tous ces « voyages sous la couette » qu’ils symbolisent.
Or, même s’ils sont immobiles et horizontaux, ils simulent le mouvement en altitude car, par le biais de cet imaginaire que l’inconscient met à notre service, on monte à l’assaut de nos si précieux fantasmes.
(D’autres « voyages sous la couette » se réalisent en duo ; toutefois, ceux-là sont organisés)
Mes nuits s’étaient métamorphosées en romans, et chaque plongée dans le sommeil donnait naissance à un chapitre…
Le problème, c’est la mémoire et le talent pour recopier ces drôles d’impressions nocturnes.
Le rêve, c’est le seul moyen de voyager sans quitter son chez soi, son lit ; et quand on dort, nous sommes tous des écrivains en herbe.
Comment imaginer que des auteurs à la plume féconde puisent leurs sources dans l’encrier de la réalité…, ils piochent leurs idées, leur inspiration au sein des cauchemars, les yeux fermés et l’esprit proche du coma… et je suis certain que, pour eux, l’insomnie est une sorte de page blanche.
La mémoire ne me faisant pas défaut, les voyages oniriques non plus, je décidai de devenir écrivain.
Peut-être, ainsi, y aurait-il moyen de clouer le bec des cons hystériques !
Hélas, cela ne se déroula pas du tout comme je l’entendais !
Un pur délire ?
Mais qu’est ce que c’est que ce monstre qui semble sorti du fond des âges ?
Un exercice gratuit ?
Pas tout à fait.
La Maybach Exelero est une voiture qui roule bel et bien.
Et vite, très vite : 351 km/h homologués !
La mécanique d’origine de la 57, le V12 5,6 litres biturbo, était en l’état insuffisante, avec ses 550 chevaux, pour espérer atteindre des vitesses de pointe significatives, l’objectif étant d’atteindre les 350 km/h, elle a donc été retravaillée en profondeur.
La cylindrée à été portée à 5,9 litres, des turbos plus gros et tarés plus fort ont été montés.
Le résultat, validé après plus de 100 heures de tests à pleine charge, soit quelque 15.000 kms !
Etourdissant !
L’Exelero a été passée de nombreuses fois en soufflerie pour soigner son aérodynamique et offrir suffisamment de portance pour ne pas s’envoler au moment crucial.
700 chevaux délivrés au régime très bas de 5100 tr/mn, et un couple proprement dantesque : 1020 Nm disponibles dès 2500 tours !
Un autre poste a été très soigneusement travaillé…, le poste de pilotage.
Non pas dépouillé comme celui d’une voiture de course, mais aussi raffiné et luxueux que celui d’une… Maybach, fleurant bon le cuir pleine fleur, avec climatisation, GPS, boîte automatique et tout et tout…
351,45 km/h !
Pression des pneus portée à 3,5 bars, j’avais fait un super plein de 200 litres à 50 euros le litre, puis j’avais mis le contact dans un bruit de tonnerre et m’étais élançé, m’offrant au passage un 0 à 100 km/h en 4,4 secondes…
Quel bonheur d’être dans un habitacle aussi douillet, alors que la masse des ploucs n’avait même plus les moyens d’acheter une Renault Logan d’occasion…
Quelques minutes plus tard, j’établissais un nouveau record du monde pour une voiture exceptionnelle de 2, 7 tonnes : 351,45 km/h !
La voir en face, on en prenait un coup derrière la tête tellement elle explosait l’imagination.
Maybach était une sacrée référence pour les amateurs de bêtes surpuissantes.
Ce qui est certain, c’est qu’elle ne laissait jamais indifférent, tant chez les aficionados que chez les réfractaires.
Mais tout le monde s’accordait à dire que cette Exelero était sans doute une des voitures les plus puissantes jamais produites.
L’Excelero à rejoint le passé, ne restent que quelques photos…
Le temps a passé, et avec lui, de l’eau a coulé sous les ponts, des larmes sur mes joues, du sang dans mes veines…
Je suis aujourd’hui un écrivain déjanté, amer et caustique, apparemment indéracinable.
Les lauriers qu’on a refusé de poser sur ma tête continuent à y germer à l’intérieur, à y grandir…
Les sables mouvants m’épargnant, je continue de fonçer sur des plates-bandes de certitudes.
Et j’y dérape souvent…, mon imagination se fixe alors dans la réalité, sans le support du chant de mon inconscient, au clair de l’aube….
Et pourtant elle roule !
Il existe plusieurs répliques de l’Exelero…
L’Exeler…, cette réplique réalisée par une société suisse reprend la même esthétique que son inspiratrice…, ici la base n’est pourtant pas allemande mais américaine…, il s’agit d’une Dodge Viper, dont le V10 8.3l atteint 800 chevaux…, la voiture est entièrement personnalisable (extérieur comme habitacle) et il faut compter quatre mois de délais pour la recevoir…, comme toute réplique de ce genre le prix est élevé : 550 000€…
Autre horreur, l’Exelro Stola Phalcon, un monolithe jaune conçu en collaboration avec Brabus…, moteur Mercedes-Brabus V12 bi-turbo 6,3l, 750chevaux, 1003nm de couple, 320km/h, elle dispose de Pirelli P Zero de 22 pouces, prix 700.000€…
Le coupé concocté par Xenatec est par comparaison très élégant, il utilise la limousine 57 comme base, le rendu final impressionne : 2,7 tonnes, pour 5,73 m de long. Il faut regarder du côté de la Rolls Royce Phantom Coupé pour rivaliser en démesure et encore, l’anglaise est plus courte de 11 cm… Et puis, on n’est pas vraiment au même niveau d’exclusivité. Le coupé Maybach signé Xenatec est avant tout né de la demande d’une toute petite frange de la clientèle habituelle du segment. Le montant B est reculé d’une vingtaine de centimètres, tout en inclinant davantage les montants A et C. Les panneaux latéraux et les portes sont repensés… Prix 750.000€
Dans un tout autre registre, vous souvenez vous de la Maybach 57 défigurée par les deux rappeurs américains Kanye West et Jay-Z pour leur clip Otis ? Et bien elle a été vendue aux enchères au profit de l’association Save the Children. Pour rappel, Kanye West et Jay-Z avaient prétendu avoir acheté l’Exelero et s’étaient amusés à la transformer pour le clip de leur chanson “Otis”. Toit découpé, portières arrachées, coffre sur le capot ou encore calandre sur la malle arrière, les deux rappeurs avaient joué aux ferrailleurs fous. En réalité, ce n’était pas l’Exelero mais une Maybach 57 accidentée… Cette forme d’art n’a visiblement pas plu à l’assemblée présente lors de la vente puisque la Maybach a été vendue seulement 60.000 dollars. Les commissaires priseurs l’avaient pourtant évaluée entre 100.000 et 150.000 dollars. Quoiqu’il en soit, la somme récoltée a bien été reversée à l’association Save the Children, comme mentionné à la fin du clip.
Pour terminer, c’est façon apocalypse…, avec la Maybach Exelero Zombie ! Alors que Daimler en finissait avec sa Maybach, un designer basé en Jordanie, Khaled Alkayed, s’était affairé à transformer virtuellement la Maybach Exelero en une machine de combat ultime pour distancer tous les êtres que l’apocalypse pourrait faire surgir : Blindage, chenilles pour roues arrières, un armement de pointe (sinon, comment dézinguer les zombies ?). comportant des canons surgissant du capot, des mitrailleuses à l’arrière et un lance-roquettes ! Que demander de plus?