2007 Alfa Romeo 8C Competizione
Il n’y a pas escroquerie tant qu’elle ne roule pas…
L’Alfa Romeo 8C Competizione a été présentée comme Concept Car à l’exposition automobile de Francfort 2003 puis, à l’occasion du Mondial de l’automobile de Paris de 2006, Alfa Romeo a annoncé la production de 500 exemplaires en vente pour 2007…, “8C” étant repris des Alfa des années 1930 et de leur moteur 8 cylindres…, “Competizione” faisant quant à lui référence à l’Alfa Romeo 6C 2500 Competizione de 1948 qui remporta deux fois la troisième place de la course “Les Mille Miglia” en 1949 et 1950.
À l’occasion du salon de Genève 2008, Alfa Romeo a présenté la 8C Spider, affirmant que 500 exemplaires allaient également être produits…
Ce qui suit est l’histoire de cette escroquerie automobile…
Ce que l’on appelait jadis péjorativement “les vieilles voitures” nourrit de plus en plus la communication de constructeurs ravis d’inscrire leurs derniers produits dans une prestigieuse lignée : leurs références historiques n’ont cependant de valeur marketing que lorsqu’elles mènent au bon de commande… et il y a des passés peu florissants que l’on tait volontiers.
Ainsi, Alfa remonte aux années trente pour glorifier sa 8C, mais, plus récement, au hasard, l’Alfa 90 contribua à peu près autant au lustre de la mythique firme milanaise que les premiers symptômes du cancer oxydant sur les flancs d’une Alfasud quasi-neuve…
Lancée en 1984 à une époque où Alfa Romeo n’avait les moyens de sortir que la moitié d’une nouvelle voiture…, elle fut à l’Alfetta ce que la 75 fut à la Giulietta, soit une icône défraîchie simplement retouchée aux extrémités pour préserver l’illusion de la nouveauté l’espace d’une minute d’inattention.
Bertone, un nom d’ordinaire évocateur de glamour et de Dolce Vita sur papier glacé, signa là une oeuvre plus qu’embarrassante après les mythiques Giulietta Sprint et autres Montreal qui l’étaient tout autant…
Je l’écris tout net, la probabilité de voir l’Alfa 90 en couverture de la prochaine hagiographie du design italien équivaut aux chances d’entendre Benoît XVI abjurer ses dogmes imbéciles.
Les Alfa Romeo se prêtent pourtant peu à l’oubli…, sous la brutalité affligeante de curieuses formes et volumes, les Alfa dissimulent souvent de fracassantes innovations (gag !).
Ainsi, certaines offrent en option des interrupteurs de vitres électriques disposés au plafonnier (sic !), à défaut des commandes d’un jet pour Palerme…, ainsi que de superbes mallettes en ABS recouvertes de faux-cuir et badgées Alfa Romeo…, objets utiles lors d’éventuelles transactions avec la Camorra.
Elles disposent en outre d’orgasmique moteurs de prestigieux lignage (Ahahahah !) dont les folles envolées exaltent l’instinct de survie lors de courses-poursuite avec les fantômes du passé.
Par ailleurs, l’histoire politico-judiciaire italienne a prouvé qu’une Alfa-Roméo n’assure pas nécessairement une paisible mort alitée.
Reste qu’il vous sera sûrement plus aisé de trouver une Alfa en sale état qu’un parrain aux mains propres…, la protection anti-corrosion des Alfa protégeant bien moins qu’aucune loi anti-combinazzione…
Selon les scientifiques, il nous reste cinq milliards d’années avant que le soleil ne réduise notre Terre en poussière d’étoile.
Nostradamus, cependant, qui avait sans nul doute déchifré le calendrier Inca, avait déjà prophétisé l’apocalypse pour le réveillon 2012 alors que, comme vous me lisez, vous constatez (avec joie) qu’il ne s’est rien passé.
Cependant, pour les Alfistes fanatiques (pléonasme), tout à déjà pris fin pour eux en 1992 avec l’arrêt de la 75, dernière Alfa à propulsion.
Vade retro satanas, en plein apocalypse selon Fiat, les Alfa ont désormais le moulin en travers et les roues avant motrices !
Comment dès lors daigner vivre ?
L’histoire récente recèle malgré tout quelques compensations acceptables.
Après tout, la mort d’Alfa, on aurait pu l’annoncer en 1986, à la reprise de la firme d’Arese par le clan Agnelli.
Sauf que l’abâtardissement de la race a commencé dès 1972 à la sortie de la trop populaire Alfasud et de l’empâtée Alfetta.
A moins que la fin du monde n’ait déjà eu lieu en 1953 à l’arrêt de la 6C, dernière Alfa de prestige à châssis séparé.
En industrie comme en physique moléculaire, rien ne se crée, tout se transforme.
Même chez les artisans sclérosés dans leur partis-pris d’avant-guerre, tels Morgan…, on appelle cela le progrès.
De fait, malgré les aléas d’une santé financière précaire et le manque de continuité dans la succession des modèles iconiques, les détenteurs de la licence Alfa, pas toujours idiots, ont su vendre aux aficionados non encore passés chez BMW les fougueux petits bolides qu’ils attendaient.
Au début de la dernière décennie du siècle, après quinze ans de vaches maigres, le catalogue Alfa était l’un des moins attrayants jamais présenté au public.
En bas de gamme, la bien mal nommée 33, une Alfasud replâtrée, n’en finissant plus de mourir…, au sommet, la belle 164 trahissait l’inexpérience d’Alfa en matière de grosses tractions.
Entre les deux, la lignée des berlines transaxle avait cédé la place à l’inodore 155 “Alfiat” extrapolée du mécano industriel turinois.
Chez les deux portes, l’historique Spider ex-Giulia a fini muséifié en 1993 alors que la lignée des Gran Turismo Veloce s’est interrompue en 1986, si l’on excepte l’hideuse mais confidentielle SZ.
Le nouveau coupé GTV, signé Pininfarina, apporta toutefois son sang neuf au Mondial 1994… et dans son sillage, l’auto de minet renaissait de ses cendres : MGF, Mercedes SLK, BMW Z3, 406 coupé, Audi TT…
Un nouvel âge d’or ?
Malgré les roues avant motrices, le moteur transversal et quelques vilainies de Fiat Pipo, autant de péchés capitaux pour des alfanatiques aussi entiers qu’un Siné à Droit de Réponse, l’alficité de cette GTV saute aux yeux : sa bizarerie égalait en effet celle des pires Alfanord.
Ainsi la face avant, percée de quatre petits yeux minuscules, possédait l’expression inquiétante de l’arachnoïde (sous les découpes circulaires et par mesure d’économie, les vraies optiques sont rectangulaires !)…
Clin d’oeil à l’onirique Pininfarina Modulo, la proue se décomposait en deux coques assemblées suivant un axe horizontal à hauteur de bouclier.
En contournant l’auto, passée l’arche de roue, cet axe structurant obliquait brusquement, rayant le flanc d’une profonde balafre, rejoignant ensuite la base de la lunette arrière tel un string remontant trop haut sur des hanches affriolantes.
Avait-on bousculé le coude du dessinateur, Enrico Fumia, ou avait-il été distrait en plein traçage par la démarche onduleuse d’une stagiaire ?
Horreur, il avait fait exactement la même chose de l’autre côté !
On n’avait plus connu pareille exacerbation cunéiforme depuis la Triumph TR7.
Entre temps, justement, les profils en coin et les malles haut-perchées étaient devenues un lieu commun du design Alfa…, la présence de la boîte sur l’essieu arrière l’imposait au temps des Alfetta et Giulietta…, depuis, l’architecture transaxle a disparu, pas la mode des profils de cale.
Il fallait se faire une raison, les charmantes lignes fuyantes vers l’arrière façon coda longa ne reviendraient pas de sitôt chez Alfa.
Fin des années 2000, surprise, surprise, en voilà une auto qu’elle est belle et désirable.
Au point, de servir de modèle, d’inspirer même les designers indépendants jusqu’à… plus soif.
L’Alfa Romeo 8C Competizione en l’occurrence.
Voiture qui devait encore évoluer d’ici sa commercialisation, par rapport au modèle exposé dans les grands salons automobiles…, si l’on se fiait aux informations des journaleux.
Tout ça c’était sympa, mais c’était du baratin.
Vous connaissiez son tarif vous ?
Moi, je ne le connaissais pas, je m’en f… totalement, mais par hasard on m’a dit qu’elle était proposée à environ 160.000 euros.
Quelques bases de comparaison, à l’époque ou elle portait les espoirs de la marque, une Porsche 911 Turbo était proposée plus ou moins 145.000 euros, une Ferrari F430 valait 160.000 euros et une Lamborghini Gallardo se vendait 165.000 euros.
Alfa Romeo avait poussé le bouchon assez loin en indiquant sans rire que les 50 derniers exemplaires de la série limitée à 500 unités étaient réservés aux États-Unis.
Pas mal pour un retour là-bas…
Sexy ? Non.
Sulfureuse ? Assurément !
L’habitacle en témoignait : un opulent cuir rouge-putain galbait les sièges comme des cuisses hardies, crissant sous les caresses sensuelles… et brillait comme une panoplie d’allumeuse.
Le cuir capitonné contrastait le long des contre-porte sombres, étendant son empreinte lascive entre les courbes sixties du tableau de bord (je m’étonnais alors que la même peau ne gaîne pas les tubulures d’admission à la flamboyante parure chromée).
Cette auto, à l’évidence, devait plaire aux fétichistes du cuir, tendance masochiste, car la raideur des assises n’avait d’égale que la sècheresse des liaisons aux sol, encore renforcé par d’inflexibles amortisseurs (?) Koni.
Ca cahotait ferme sur le pavé, ça cognait dur sur le macadam et il me revient en tête cette pauvre chansonnette de Gainsbarre période descente aux enfers : “Quand j’me trimballe une p’tite poupée dans mon tap’cul, c’est comme si je lui faisais panpan-culcul”.
Une “vraie” Alfa suscite d’ordinaire une surenchège d’adjectifs élogieux…, ce n’est pourtant pas tant son exceptionnel lyrisme que son hallucinante élasticité que je retiendrais de cet instrument de musique à quatre temps.
Du couple à labourer le bitume, du couple à rouler à la verticale, du couple à ne plus savoir quoi en faire, ce moteur en regorge, mais s’il peut se conduire bonasse, le moteur répond allegretto vivace à la sollicitation de l’écrase-champignon… et c’est l’opéra de Verdi à la première occasion de déboîter.
Que désirer après cela ?
Soixante-dix vierges, son nom dans le bottin-mondain, l’abolition des musiques d’ascenseur ?
Bien sûr, la malle tient du coffre à jouet… et la place disponible est destinée aux oompa-loompas…, mais il ne s’agit là que d’une auto pour grands gamins.
Par ailleurs, une Alfa qui ne rouille pas (encore ?) et dont les synchros de boîte ne sont pas en porcelaine, cela a trop longtemps tenu du mythe pour ne pas susciter l’indulgence du passionné progressiste.
On peut aimer ou détester le coup de crayon tout en brutalité flasque, cette Alfa ne ment pas, c’est une merde de collection… et l’heure de sa pleine réhabiliation n’a que trop tardé.
La roue tourne.
Les nouvelles nostalgies remplacent les anciennes.
Nul doute que cette enclume, sévèrement boudée, sera à son tour la “dernière Alfa” de demain, lorsqu’il n’y aura plus d’Alfa que d’électriques idiospaces sous-traités je ne sais où.
Mon ami Guy, que je ne vous présente plus, fatigué de vous l’avoir déjà présenté dans d’autres prises en mains d’automobiles pathétiquement abominables et hors de prix, dont il a l’étrange secret, m’a en effet dernièrement donné la mauvaise occasion de renouer une balade au volant d’une 8C…
Une simple pression donc, m’a permis, à nouveau, de libérer le V8 4.7 de 450 chevaux dans un incroyable vrombissement.
J’ai ensuite re-constaté que même au ralenti, la sonorité de l’Alfa 8C était toujours à couper le souffle, pas très loin du “tintamarre criard” des Ferrari F430 et autres Lamborghini Gallardo.
J’exagére un poil, bien entendu…
L’expérience acquise ces dernières années m’a toutefois fait constater que ce bloc adopte une toute autre mélodie lorsqu’il est monté sur une Maserati, plus sourde, ou une Ferrari, plus aiguë.
Les chevaux libérés, la 8C Spider pouvait s’envoler !
La boîte développée par Ferrari a enchaîné ses 6 rapports avec une vitesse fulgurante, faisant pétarader joyeusement l’échappement à chaque passage, comme autant de ruades.
Histoire de profiter à fond de ce moment unique, il était impératif de bien faire grimper le moteur jusques aux cimes (7500 tours) afin de profiter pleinement de ses extraordinaires vocalises.
Le bruit, la vitesse, les cheveux en broussaille : les sensations délivrées par la 8C Spider n’appartennaient en cette suite, que tout simplement à elle…
Lorsque la longue ligne droite menant au repaire de pirate de Guy a touché (enfin) à sa fin alors que le compteur affichait plus de 250 km/h…, grâce aux disques céramique, le freinage fut aussi soudain qu’irréprochable… et ce même après plusieurs heures menées à bon rythme (en fait, la fin fut conditionnée par le réservoir sur réserve, n’ayant nulle envie de refaire un plein)….
De toutes les façons…, comme c’est dans les courbes serrées que l’on se rend compte que le sport extrême n’est pas la philosophie de l’Alfa 8C Spider, il valait mieux pour ma préservation d’en rester là….
C’est plutôt sur les bords de mer de la French Riviera, avec lunettes de soleil et musique italienne langoureuse, qu’on appréciera le plus cette bétise, en mode “Grand Tourisme”.
Comparé à ses cousines équipées du même moteur, son comportement est davantage comparable à celui de la Maserati GranCabrio, alors que ses strictes deux places et son coffre minuscule la rendent plus radicale d’utilisation qu’une Ferrari California, pourtant bien plus affûtée.
Reste le (délicat) problème du prix d’achat.
En neuf, comme en occasion, les prix demandés tiennent souvent du délire le plus complet, surtout si on les met en relation avec les prestations intrinsèques de l’auto.
A titre d’exemple, c’est plus que la Ferrari California, ou que la Maserati GranCabrio.
Faut-il être donc tombé sur la tête pour succomber à cette Alfa ?
Pas tant que cela…
La 8C a le prix de l’exclusivité : 500 exemplaires pour la plupart réalisés sur-mesure qui n’ont pas tous été fabriqués….
Faire le choix d’un tel modèle, c’est aussi s’approprier un morceau d’histoire : celui de l’incomparable Biscione, l’Alfa Romeo de la 33 Stradale, de la Montréal… et donc dorénavant de la 8C Competizione.
Une œuvre d’art incapable de résister au temps qui passe… et en tant que telle compte-tenu de la bétise humaine et du puits sans fond de cette dite bétise, je gage que sa côte devrait plutôt évoluer à la hausse dans les ventes aux enchères truquées…
Il n’y a pas escroquerie tant qu’elle ne roule pas…
De façon pragmatique, il y a pléthore de meilleures voitures, bien plus accessibles…, sauf qu’en parfait collector, l’Alfa 8C n’a pas de prix, ni vers le haut, ni vers le bas !
Si vous avez les moyens, vous pouvez la choisir comme un placement incertain, catégorie “casino”…
Ou sinon, contentez-vous de vous payer une grosse pinte de rire le jour où vous en croiserez une…
Fait rare, je publie quelques réactions suscitées par cet article…
Bon amusement complémentaire !
Date: Tue, 8 Jan 2013 01:23:55 +0100
Subject : Une corde, un ardbeg…, lassitute quand tu nous tiens.
From: julienserafino@gmail.com
To: de_bruyne_patrice@hotmail.com
Voici ce que pensent les gens de votre article sur la 8c d’Alfa.
Si je me permet de vous mailer sans même vous dire bonjour/bonsoir, c’est que je suis passablement énervé de voir que les cons se sont multipliés à vitesse grand V.
Comment ose-t-on critiquer le Saint-Graal ? est le résumé de leurs commentaires !… La 8c est la voiture parfaite, mieux que tout, la 8c c’est “jaynial”.
Furibond a l’idée de ne pouvoir repondre à ces petites chattes (me suis fait virer ya quelques temps de ce repère de dieseleux toujours en rade), il fallait que je fasse quelque chose…., mais quoi ?
Ecrire un livre ? Convoquer la presse ? Jouer à la xbox en buvant un ardbeg au goulot tout en fumant un joint tout nu sur mon canapé en faisant drifter une nazeralfiat 8c sur Laguna Seca ?
Non, non, il fallait autre chose : contactez “LE” magnifique m’est apparu évident .
Le problème, c’est que ces gens se plaignent des magazines autos de merde, genre auto-plus et compagnie, qui descendent les italiennes chaque semaine au profit de la Peugeot ou de l’Audi du moment…, ils se plaignent, en plus, du caractère non objectif des articles en pestant sur le rôle trop important consacré aux chiffres techniques…
Car, selon eux, les Alfa, ou italiennes tout court, ce sont des machines à rêves, ce ne sont pas de simples voitures… (la Giulietta c’est trop super, même qu’il ya Uma thurman dedans)…, les chiffres c’est nul et c’est faux ,une Alfa c’est toujours plus performant que la concurrence, toujours !
Nier cette évidence vous entrainera à un procès pour négationisme…, on ne rigole pas avec le ‘sein-siège’.
Sinon, ils vocifèrent que les auteurs de textes anti-Alfa aillent crever en Turquie ou chez les arabes : “c’est des barbares là-bas” (il parait)…, “tout les Musulmans sont des barbares et des pilleurs de pain au chocolat”...
Comment voulez-vous échanger avec des gens là ?…
Ils se plaignent, mais n’acceptent pas de sortir de leur train-train- turbo sur : M6, Direct-Auto et Auto-Moto le dimanche… : “c’est quand même super… Même qu’une fois ils ont parlé des Alfa et ils ont dit que c’était trop bien…, j’étais fier, j’ai gonflé mes pecs devant ma femme et mes potes et je suis arrivé au boulot lundi matin tel un gladiateur qui aurait gagné un combat, la bite en avant”…
Comment voulez-vous avoir une conversation extraordinaire avec des gens qui n’ont jamais entendu parler du mot Gonzo ni de Hunter Thompson dont vous êtes avec GatsbyOnline, un descendant, une continuation, de haut vol ?
N’allons même pas parler de William Burroughs pour ne pas risquer un anévrisme cérébral semblable à une réaction de Franck Ribery lors d’un questionnement sur le Taylorisme….
Comment voulez-vous argumenter face a ces crétins qui disent que sur votre site gatsbyOnline : “ya toute une multitude d’articles plus ou moins chiant et ennuyeux”….
Néanmoins, pour celui qui oser franchir la barrière et qui lit (lire, mais quelle idée saugrenue !) vos autres articles, il se rendrait bien compte de votre fantasque talent.
Bien entendu cet émail n’est pas désinteressé, j’espère par cet intermède être promu à un poste de rédacteur en chef pour Hot- Rod Magazine et gagner 3.000 euros nets par mois….
Vous reconnaitrez toute la grandeur de mon texte tapé instinctivement sans relecture en même pas 5 minutes, juste avant de m’actualiser a pôôôôôle-emploi .
Dans l’attente de vous inviter lors d’une soirée partouze, veuillez accepter mes salutations, sans oublier de me prèter n’importe quel merguez à 8 ou 12 cylindres qui passe entre vos mains….
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Moi j’aurais pas dus le lire ça me fait bondir.
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J’ai adoré la partie sur la GTV, je vais le copier coller pour ma femme qui est d’accord avec ce qu’il dit 🙂
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Pour toute la partie sur l’historique avec les 33 et autre alfetta ou il y a pas mal de foutage de gueule, j’ai pas assez de recule sur la marque pour comprendre les sous entendu. ………………………………………………………………..
Il n’y va pas avec le dos de la cuillère !!!! je suis pas d’accord avec ce qu’il pense de la 8C. ………………………………………………………………..
Oh purée !!!! cela fait longtemps qu’il doit dormir sur la béquille pour écrire des trucs pareil ou alors il a déballé tout ce qu’il avait sur le coeur et regler ses comptes par la meme occasion. ………………………………………………………………..
Oh put*** ça ne fait que 30 sec que je lis… Et je pense qu’il n’en a pas qu’après la 8C, toute la marque en prend pour son grade! Quand il écrit pour sur d’autres marques, il est aussi virulent? ………………………………………………………………..
Je viens de tout lire. Il n’y va pas de main morte, démontant une grosses partie des modèles les plus connus d’Alfa Romeo (pour certains il n’ pas vraiment tors). Et pourquoi il ne parle pas des très réussies 147 et 156 (et de leurs versions GTA) qui ont pourtant sorti la maque du fond du gouffre? Ou même des magnifiques 159/Brera/Spider, même si un poil lourde?
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Ce mec me fait pensé à un frustré de la pédale de droite et du porte feuille, se réjouissant de faire des économies réalisées en faisant le plein de son RCZ HDi à 40000 € la voiture en plastoc. ………………………………………………………………..
Ce mec c’était le patron de Chromes et Flammes, qui a eu et doit encore avoir quelques engins de grosse cylindrée essence. On le sent quand même un peu aigri. ………………………………………………………………..
+1 Si tu n’aime pas, n’en degoute pas les autres y’a eu tellement de bagnole toute naze en france il aurait gagner du temp ………………………………………………………………..
Quel connard !………………………………………………………………..
Pardon mais ca fiat du bien !’
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Beaucoup de mots pour ne pas dire grand chose. Il y a un petit moment que les Alfa ne rouillent plus et il n’a pas dû connaître les voitures françaises des années 70.
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Pour le reste, l’argumentaire est plutôt vide. Il reproche quoi à la 8 C ? D’être chère, puissante ? Il reproche à une GT d’être une GT ? Et alors ? Je n’aime pas les monospaces, justement je leur reproche d’être des monospaces… Il n’a pas inventé le fil à couper l’eau chaude avec son papier. Il aurait pu reprocher à Alfa de ne plus rien produire, là j’aurais compris. Il aurait pu dire que la 8 C n’est pas une “vraie” Alfa, mais une Maserati ou une Ferrari j’aurais compris également, mais il tourne en rond, se prend les pieds dans le tapis, ne démontre rien et reste sur des clichés de fond de bistro. C’est même plus de l’aigreur, c’est une frustration et une haine de petit gars mal élevé.
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Je m’en tape moi des caisses de 450 chevaux, même en bossant jusqu’à 350 ans, je ne pourrai jamais m’en payer une mais si c’est un rêve accessible pour certains, ça ne me dérange pas et c’est pas plus idiot d’acheter une bagnole comme ça que de faire payer des sommes astronomiques à un pauvre trou du cul de smicard pour un “idiospace” (pour reprendre son propos).
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Qu’est-ce qu’on s’en branle, la 8 C n’est plus commercialisée (apparemment, il n’a pas l’air de l’avoir compris) et s’il espère retrouver des sensations du passé avec les autres marques, il peut de mettre un doigt dans le cul et un autre dans l’oreille.
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Bref, son papier ne nous apprend pas grand chose et ça va pas marquer les annales (à orthographier comme on le souhaite).
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La 8C est loin d’être parfaite, mais ne mérite pas çà. Et je vous invite à regarder le Test de la 8C fait part Top Gear à l’époque : qui ne l’épargne pas mais est très objectif ! D’ailleurs j’ai l’impression en lisant ce pseudo essai d’avoir affaire à un affreux plagiat de ce qui s’était dit lors de cette emission anglaise, la vulgarité et les clichés en plus (ce n’est pas parce que l’on écrit en utilisant l’argot et avec un langage “populaire” que l’on a un style….n’est pas Audiard qui veut) !
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En gros, pour ceux qui ne le trouverait pas la vidéo ou ne parlerait pas anglais : l’émission concluait à propos de la 8C “elle n’est pas vraiment performante (par rapport aux concurrentes), pas pratique, elle ne sert à rien rationnellement mais elle est sublime, elle chante, c’est une oeuvre d’art et en cela elle est indispensable”. Tout est dit, sans enfoncer l’auto ou la marque. Il faut juste l’appréciér pour ce qu’elle est ( et c’est une caisse extraordinaire dont on continuera à parler encore longtemps tant elle a fait et fait toujours rêver)
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Le présentateur de Top Gear ajoute une comparaison très juste : si l’on comparait les marque automobiles à des parties du corps humain, Toyota serait le cerveau, Aston martin le visage, Cadillac l’estomac et Alfa Romeo….le coeur et l’âme ! Bref quitte a vouloir un avis sur la 8C : préférez l’original (Top Gear) et pas cet article qui sent le recuit et est tout juste bon à envelopper le poisson (on ne sait même pas si le “journaliste” l’a eu entre les mains, toutes les photos ne sont que des images d’illustrations prises sur le net…)’ ………………………………………………………………..
Un torchon de plus à mettre à la corbeille. ………………………………………………………………..
Ce mec ne sait pas de quoi il parle. C est un anti alfa depuis toujours et d un coup il s est dit “aujourd hui je vais tailler alfa” et comme dit plus haut il ne parle jamais de la 156 et 147 qui ont eu une carriere exemplaire , ça aurait cloché dans son article a deux balles. ………………………………………………………………..
Il a raison sur un seul point celui des sièges qui sont aussi confortables que les bancs en ferraille d’un vieux Simca Cargo pour le transport de troupes de 1955 (ceux qui ont fait l’armée savent de quoi je parle). Ceci dit, je le sais pour être monté dans une mais je ne l’ai pas conduite et c’est quelque chose d’aussi connu que le son du moteur.
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Il faut alors préciser que les sièges sont ceux initialement montés dans la Ferrari Enzo.
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Ce récit est si vulgairement provocateur et infondé qu’il ne mérite pas de réponse, seulement le mépris.
Tout à fait, avec des modèles qui avaient relancé la marque et l’engouement général des alfistes (pas comme aujourd’hui avec des projets fantômes à 6 000 kms de l’Europe avec le clodo qui est à la tête du groupe Fiat, bref, passons…). Il fait totalement l’impasse sur la période 2000. A l’époque où je regardais encore la télé, les journaleux étaient scotchés de la 147 GTA en comparaison avec la Golf R32 et l’Audi machin truc. On aperçoit d’autres liens sur son site qui sont sûrement très intéressants (il faut un login) s’ils sont aussi bien documentés….
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C’est un gros con inutile… et on s’en fou de son avis ! après on peut ne pas aimer la voiture ou la marque mais il y a une manière de le dire…
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Euh, il ne veut pas refaire le pleins sous entendu qu’elle consomme beaucoup à 250km/h. Je doute que les concurante soit moins gourmande. Quand on achète une telle auto, on ne regarde pas la conço que se soit Ferrari, Lamborgini, Maserati, quand on tape dans du gros moteur il faut le nourir.
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Je pense qu’il doit obéir à ça femme et qu’il a du acheter 1 Espace pour ça femme. D’ailleur Renault est fière de présenté que tous ces models ont 5 étoile au crash test. Il faudrait qu’1 jour, après avoir exélé dans le crash de leur model, qu’il pense a faire des voitures qui sont faite pour rester sur la route…..
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J’ai de quoi être dégouter d’Alfa, c’est pas pour ça que je ne vois pas leur qualité. Son article frole le ridicule à plusieurs reprise et il n’y a que des idiospace pour adhéré à celà mais ils adèrent déjà a l’idée qu’une voiture, c’est 4 roues, 1 volant et du moment que ça nous traine à pas cher on est content.
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Ca fait peur quand quelqu’un dit qu’il est content de ça charette et quand même temps, il y a tellement de bruit qu’on se demande si on va arriver entier à 70km/h.
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En tous cas, c’est instructif, ils ne sont pas tous enfermé
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Qui roule en 8C ?
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Il a pas réussi à commander la sienne et il est dégouté parce qu’elle vaut plus cher maintenant d’occasion qu’au moment de signer le bon de commande.
From: de_bruyne_patrice@hotmail.com
To: julienserafino@gmail.com
Subject : RE : Une corde, un ardbeg…, lassitute quand tu nous tiens.
Date : Tue, 8 Jan 2013 20:37:08 +0100
Cher zami julienserafino,
J’étais comme d’habitude occupé à me faire branler par une douzaine de jolies femmes, toutes nues sous leurs tenues sexy, lorsque votre émail est arrivé sous mes yeux ahuris…
J’ai joui…
Merci !
Savoir que tant de petits branleurs (pour ma part je suis un gros branleur) s’exitent sur mes texticules, est un plaisir extraordinaire…
Soyez sympa de m’écrire d’ou est tiré ce salmigondi de conneries délirantes et jouissives…
Cela m’a donné envie d’écrire de même pour une Pagani annoncée 2 millions d’euros…
Je suis d’autre part étonné que personne n’a relevé le texte sur la Bentley qui est tout aussi délirant…
Mais, vous me feriez plaisir en publiant le lien menant à mon essai de la dernière Ferraillerie, c’est pire encore que l’Alfa 8C !
2012 Ferrari F12 Berlinetta V12 6.300cc 730 chevaux… http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1110&cat=auto
Amicalement à vous, n’hésitez pas à lire mes autres articles, ça vous fera le plus grand bien…
Patrice/Quelqu’un