2007/2012 Caparo Freestream T1…
Née anglaise en 2007 avec des performances théoriques époustouflantes car concoctée par quelques anciens vétérans de McLaren F1 : Ben Scott-Geddes et Graham Halstead, qui avaient été virés par Gordon Murray pour de nébuleuses déraisons…, la Freestream T1-Project, était une biplace hallucinante et ahurissante de 465 kg, inspirée par les Formule1, motorisée par un V8 2L4 de 480 chevaux…
Mais, ce qui n’a jamais été dévoilé au public, était que dès sa création, ses géniteurs transfuges ne disposaient d’aucuns moyens financiers conséquents à une structuration commerciale, l’affaire a donc été vendue au Groupe Indien Caparo, dont Paul Angad, était Président, Propriétaire et Directeur Général…, ce consortium indien disposant d’une branche de sous-traitance automobile depuis 2002.
Ainsi devenue indienne et rebaptisée Caparo Freestream T1, elle s’était montrée en “Première Mondiale” au Salon Top Marques 2006 de Monaco comme étant l’automobile du siècle…, tout en laissant croire que Gordon Murray en personne avait rejoint l’équipe Indienne, gage de sérieux pour la société Caparo et la Freestream T1…, en réalité c’était de l’intox !
Avec un rapport poids/puissance annoncé de presque 1 cheval par kilo, elle était présentée comme étant une sportive extrême offrant des sensations de tout premier ordre dans l’esprit de l’Ariel Atom 2 et de la Tramontana qui se targuaient d’une même puissance (500 chevaux) mais qui pesaient 950 kg alors que la T1 faisait largement mieux avec ses 480 chevaux pour un poids moitié moindre de seulement 465 kg, soit environ 1000 chevaux par tonne, encore mieux qu’une Bugatti Veyron !
Les journaleux en ont tous rajoutés des couches de gras pour allécher les habituels abrutis par les mensonges merdiatiques, affirmant que ce poids plume avait été rendu possible grâce à l’emploi “intégralement massif” de “carbone allégé“…, et que le V8 2L4, comme sur les dernières F1, allait en conséquence “en coller plus d’un au fond des sièges baquets, tandis que les concurrents occasionnels aux feux rouges n’oseraient même pas risquer la blancheur éclatante de leur slip dans un concours de qui à le plus long et gros pénis”…, le 0 à 100 km/h étant réalisé en 2.5 secondes et le 0 à 160 km/h en 5 secondes, les accélérations latérales allant jusqu’à 3G et la vitesse maxi étant de 322 km/h !!!
En sus de ce paquet de délires, le Groupe Indien Caparo communiquait sans rire avoir des moyens financiers “illimités” et la volonté “très affirmée” de la produire en petite série, homologuée route pour le monde entier (et au delà)…, avec un confort similaire à une Bentley Turbo R et une aérodynamique très étudiée (par la NASA ?) évitant toutes les perturbations imaginables à hautes vitesses, pour un prix écrasé d’environ 220.000 € (plus taxes et emmerdement subséquents et conséquents), ce qui était non seulement un tissu de calembredaines vicieuses mais excessivement cher pour ce qu’était réellement cette “chose”…
Un des communiqué de presse pré-utilisable (quoique jetable)…, affirmait que ce prix très bas était étudié suite à de savants calculs basiques (sic !) destinés aux “Gentlemen” voulant ridiculiser les “plébéiens” roulant en Ferrari Enzo, Porsche Carrera GT, Mercedes SLR et autres “misérables” sportives de l’année 2006, qui coutaient entre le triple et le quadruple…, le genre de calcul débile ou en réalité le public visé ne compte pas…, toutes proportions gardées bien sûr…, c’est une manière commerciale de cibler ceux qui agissent (qui achètent) sur un coup de tête de folie…
Le développement routier (sic !) a ensuite été confié au pilote Chris Goodwin…, le bien nommé qu’on connaissait déjà (et alors) grâce au “SLR Safety & Speed Academy”…, qui pompait un max de fric dans le panier de crabes général et généreux en prétendant évaluer la maniabilité et les performances dynamique des voitures sportives (et autres) sur circuit…., son rapport qui n’avait strictement rien d’un “développement routier” a surtout insisté sur l’aspect “génial” de l’habitacle qui avait été conçu pour une conduite en tandem décalé de 30 cm… ce qui était présenté comme un “Plus” par rapport à la Tramontana qui était une biplace en tandem (comme la Renault Twizzy) et vous venez de comprendre que les dirigeants de Tramontana n’étaient pas clients de Chris Goodwin !
Paul Angad, Président, Propriétaire et Directeur Général du Groupe Caparo, a alors autorisé de manière seigneuriale (sic !) la commande des fournitures nécessaire à la production des véhicules, approuvant le déménagement de l’atelier de Farnham (UK) vers une toute nouvelle usine (presque gigantesque) située à Basingstoke, en Inde, dans laquelle une nouvelle machine autoclave produisant des pièces en fibres de carbone les attendait déjà (Sic !)
Richard Butler est alors apparu d’on ne sait où, bombardé Directeur Général de “Caparo Vehicle Products” et de “Caparo Vehicle Technologies”…, des branches de la nébuleuse “Caparo Vehicle Products group”…, il y avait autant de bras là-dedans que Shiva, cette entreprise indienne visiblement pré-inquiète des aspects fiscaux…, annonçait de surcroit que la Caparo Freestream T1 ne représentait qu’un dixième du business-plan du groupe.
A l’époque des faits (sic !) j’ai été le seul à osé demander : “Allo, allo, pourquoi qu’il dit ça lui ?”…
D’où une réponse hyper brève par la voix du Fondateur, Président, Propriétaire, de Caparo Vehicle Technologies (si j’ai bien compris…, enfin ex-Freestream, le nouveau Directeur Général étant Richard Butler) : “La Caparo T1 est une vitrine technologique pour le groupe Caparo et je suis immensément fier de ce qui a été achevé en si peu de temps”…, sous entendu que la Caparo Freestream était “LA” vitrine technologique qui servait aux autres entités du groupe spécialisé dans les matériaux composites, l’acier et l’aluminium…, pour aider à vendre leur savoir-faire à d’autres constructeurs ou industries.
Tout ce barnum va s’achever quelques brèves années plus tard, Paul Angad, le Fondateur, Président, Propriétaire de Caparo, âgé de 45 ans, étant retrouvé mort à Londres le 8 novembre 2015 “tombé de son appartement du huitième étage”, laissant derrière lui l’entreprise sidérurgique familiale Caparo dans une situation financière désastreuse et inextricable incluant le fumeux projet scandaleux et ambitieux de la supercar Caparo Freestream T1 qui était la cause première du désastre.
Les journaleux et les merdias automobiles cachaient, comme d’habitude, tout dès le début, la Caparo Freestream T1 n’avait en effet que des problèmes : 1) une T1 testée par Jason Plato pour l’émission de télévision britannique Fifth Gear a pris feu…, 2) la pédale d’accélérateur d’une Caparo Freestream T1 s’est coincée au maximum lors du Goodwood Festival of Speed entrainant l’explosion du moteur, la dérive de la voiture vers le public étant évitée d’extrême justesse…, 3) une défaillance majeure de la suspension lors d’un essai à Zandvoort par un journaliste néerlandais a entrainé la destruction de la voiture dans une tribune heureusement vide…
Et puis il y a eu la présentation de la T1 de Jeremy Clarkson pour Top Gear, le présentateur effronté attirant l’attention des spectateurs de son émission TV sur le danger permanent de la voiture, n’hésitant pas à une mise en évidence des nombreux pompiers et de l’équipe de sécurité présents pour l’essai…, ce qui s’est avéré judicieux, puisque la totalité du panneau de plancher s’est détaché de la voiture lancée au maximum sur la piste, laissant les jambes du pilote racler le sol…, un miracle qu’elles n’ont pas été arrachées ! Mais finalement, la voiture a établi un temps record étonnant de 1:10.6 au tour, plus rapide que la voiture championne de l’époque, la Koenigsegg CXX, mais la T1 a été disqualifié pour sa dangerosité chronique et parce qu’elle était trop basse pour traverser n’importe quel ralentisseur.
Les choses ont été de mal en pire après tout cela pour la Caparo Freestream T1… et malgré un volume de production prévu de 25 voitures par an, seulement 15 exemplaires de la T1 ont été vendues.
L’entreprise Caparo, fondée par le père de Paul Angad, était principalement impliquée dans l’industrie sidérurgique… et quand Paul Angad a repris l’entreprise, il a multiplié les ramifications dans d’autres entreprises, la fabrication de pièces détachées, les composants automobiles, le projet Freestream T1, et des investissements dans des hôtels, dans le design et aussi dans l’industrie cinématographique…, mais surtout dans l’acier importé bon marché de Chine !
Les prix élevés de l’énergie, le climat économique mondial et les couts titanesques pour réaliser la Caparo Freestream T1 on précipité la grande entreprise Caparo dans une tourmente financière inextricable, 450 emplois avaient déjà été supprimés et 1200 autres étaient sur le point de l’être également…, l’entreprise Caparo était sous la coupe d’une action judiciaire devant aboutir à une faillite contrôlée par les créanciers et un tribunal, lorsque le corps de Paul Angad a été retrouvé !
Il était submergé par la dépression suite à l’effondrement de l’entreprise familiale et s’était suicidé en sautant depuis son appartement de standing situé au 8ième étage de Portland Place, laissant derrière lui sa femme Michele, ses deux enfants et tout le personnel, ouvriers et employés de son entreprise…, Paul Angad, 45 ans, n’était toutefois pas mort “sur le coup”, il a agonisé durant 14 heures après avoir subi des blessures catastrophiques dues à sa chute !
Denis Krupnov, qui travaillait au sein du groupe Caparo, a déclaré au tribunal de Westminster : “Bien que M. Paul Angad était PDG de Caparo, il n’avait aucun contrôle réel sur les affaires de la société. Il se sentait absolument impuissant pour empêcher que son entreprise soit déclaré en faillite… et il est devenu très déprimé lorsque sa société a été mise sous contrôle judiciaire, il était préoccupé par la façon dont il allait devoir payer les diverses hypothèques et était humilié d’être responsable de l’échec de l’entreprise Caparo”…
L’épouse de Paul Angad, Michelle, a déclaré qu’il avait des antécédents de dépressions : “Il est sorti en débraillé et avec d’anciens vêtements froissés de l’appartement de Portland Place, il était très distrait et pour la première fois depuis que j’avais 17 ans lorsque je l’ai connu, il m’a laissé porter un sac de chez Chanel… Depuis le début de 2015, il a essayé de se sevrer des médicaments et a cherché des approches plus holistiques pour traiter sa dépression, notamment en se rendant en Amazonie pour rester vivre avec une tribu dans la forêt tropicale. Cependant, ce voyage n’était pas ce qu’il espérait et quand il est revenu au Royaume-Uni il ressemblait à un homme désengagé. Il m’a dit que son voyage n’avait pas été bon, que la tribu qu’il aimait et avec laquelle il était resté auparavant était devenue commerciale et perdait son identité. Il m’a dit “Mich, tout s’est mal passé, qu’allons-nous devenir ? Ca va être la ruine !” Il catastrophisait l’entreprise, il m’a dit qu’il ne pouvait plus subvenir à mes besoins d’aller déjeuner chaque jour au Ritz, d’acheter mes babioles chez Chanel et Vuitton et de payer la Rolls Phantom, le chauffeur et les domestiques”…
Le tribunal a appris par la suite que Madame Michelle-Paul-Angad avait vendu quelques jours après le suicide de Paul Angad sa demi douzaine de voitures de sport (Lamborghini, McLaren, Ferrari et Koenigsegg) et avait insisté pour lui laisser la même chemise froissée lors de la mise ne cercueil de son mari…, lui mettant au poignet une montre bon-marché, affirmant qu’il ne méritait pas de belles choses alors que tant de ses travailleurs allaient perdre leur emploi.
Mme Michelle-Paul-Angad a dit qu’elle avait remarqué que la porte de la cuisine donnant sur le balcon de leur appartement-terrasse était ouverte, et que lorsqu’elle a regardé par-dessus le bord, elle l’a vu allongé sur le toit plat du premier étage, elle a déclaré au tribunal que la façon dont elle expliquait le décès de leur père à leurs enfants était que leur père avait subi “une crise cardiaque au cerveau”. .. et se référant au moment de sa mort, elle a déclaré : “Il n’était tout simplement plus le type le plus heureux que je connaissais”…
Donnant sa conclusion, la Dr Shirley Radcliffe, a déclaré que dans les mois qui ont précédé sa mort il avait eu une dénutrition massive de son état mental et était très malade : “Il se sentait mal à propos des personnes qui allaient perdre leur emploi et estimait qu’il avait été un mauvais patron. Il souffrait d’une grave dépression agitée à cause de la Freestreal T1 qui était une sorte d’escroquerie…, il est clair qu’il s’est suicidé alors que l’équilibre de son esprit était perturbé”…
Les journaleux de la presse merdiatique automobile n’ont absolument pas écrit la moindre ligne de tout ceci, leur public croyant toujours que la Caparo Freestream T1 existe encore et est en production…
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