Isdera Autobahnkurier 116i…
2007 fut “l’année choc” pour les inconditionnels d’Eberhard Schulz…, lui qui avait créé les Isdera Spyder et les fameuses berlinetta’s inspirées la Mercedes C111, il exposait l’Autobahnkurier 116i…, c’est comme si Jerry Wiegert créateur de la Vector W10, construisait en sa suite, une Super Clénet dont la cellule habitable (plus ou moins) est celle d’une simple et banale VW Cox=Beetle=Käfer=Coccinelle (cabriolet) !
Pareil pour Eberhard Schulz, la cellule habitable (plus ou moins) de son Autobahnkurier 116i est une carrosserie simple et banale de VW Cox=Beetle=Käfer=Coccinelle (même pas cabriolet) !
Les plus fins psychologues pourraient en faire une thèse, après tout, Porsche à bel et bien créé “LA” Porsche au départ d’une VW-Cox-Käfer… et l’authentique Mercedes Autobahnkurier a peut être été la base de la VW-Cox…, “Heer Porsche a sans nul doute décidé d’utiliser la cellule habitable (plus ou moins) pour en faire la VW-Käfer…
Oui…, regardez bien, toute la partie arrière de cette auto mythique est manifestement l’inspiration-décalquée de la VW…, c’est indéniable, manifeste, évident”…
Eberhard Schulz a du avoir cette révélation, découvrant une autre face cachée du célèbre meilleur ami d’Adolf Hitler, grand amateur de Mercedes qui lui aurait dit : “Meine Kameraden, fabriquez-moi la Volks Wagen, la voiture du peuple, en reprenant la carrosserie arrière de la Mercedes Autobahnkurier, ce sera Wunderbar ! La voiture du Grand Reich de mille ans, la voiture du siècle, la voiture qui nous perpétuera vous et moi pour l’éternité”…
C’est lumineux, tellement simple et évident que c’est à se demander comment est-il possible que personne n’ait rien vu…, sauf si inconsciemment la cellule grise nazie qui est refoulée en chacun de nous, tintait soudain ?
Elle tinte pourtant souvent…
– Ronald Reagan, en est un magistral exemple…, ce grand homme d’Etat (si, si !) a en effet été tellement fasciné par la Clénet qu’il en a fait la “Centenial Car” américaine : la plus belle et innovante automobile américaine du siècle…(tapotez sur Google, vous constaterez que c’est une réalité vraie qui a été cachée au monde entier par les manœuvres orchestrées par divers fanatiques d’Excalibur, jaloux)…, Ronald Reagan avait su voir dans la Clénet, la fameuse cellule habitable (plus ou moins) de la VW-Cox (cabriolet)… et de suite compris (le propre de tout génie visionnaire incompris) que c’était l’extrapolation de celle de l’Autobahnkurier…
La créativité est un processus, c’est limpide…, exemple : “Comment fait-on du jello ?”…
Vous prenez de la poudre et de l’eau chaude que vous mélangez ensemble et que vous placez ensuite au frigo…, vous obtiendrez comme résultat final du jello, une substance gélatineuse…, pourtant, les ingrédients n’ont aucune ressemblance avec le jello lui-même et le processus de réchauffer, pour ensuite refroidir, apparaît paradoxal d’un certain point de vue.
C’est que la solution à un problème n’a pas de rapport avec le problème lui-même…
– la solution à la pauvreté c’est la richesse, pas moins de pauvreté mais bien plus de richesse…
– la solution au malheur n’est pas moins de malheur mais bien plus de bonheur…
– la solution permanente à des problèmes d’argent n’est pas de se serrer la ceinture mais bien d’augmenter votre prospérité…
– la solution à la peur de perdre n’est pas de l’éliminer mais bien de la remplacer par quelque chose de plus solide comme la sécurité intérieure…
Une des plus grandes difficultés, pour la plupart des gens qui veulent être créatifs, c’est d’accepter d’aller au-delà du cadre de leurs propres croyances…, ils ne comprennent pas qu’un des éléments essentiels à la mise en place d’un processus créatif c’est de réaliser que la solution à un problème n’inclut pas le problème…
Le concept de redistribution de la richesse en la prenant aux plus riches pour la redonner aux plus démunis, opère sur la croyance que la richesse est limitée et par conséquent, implique une solution qui limite le niveau de richesse des riches pour en donner aux pauvres…, alors qu’en réalité, la solution serait de créer de la richesse pour tous…, une solution qui n’inclut pas le problème.
Dans un gâteau on ne voit pas d’œufs et de farine même s’il y en a car ils ont été transformés par un processus créatif…, ce que l’on voit c’est du gâteau…, la créativité c’est de mettre ensemble des ingrédients connus dans un ordre inconnu !
Autre exemple : “L’eau qui coule produit du pain grillé”…, cette phrase semble n’avoir aucun sens tel qu’elle est formulée…, reprenons donc celle-ci : “L’eau qui coule passe par un barrage, alimente une turbine qui produit de l’électricité; l’électricité voyage dans des fils sur des tours d’acier jusqu’à votre demeure, passe par un transformateur et se rend ensuite à votre grille-pain pour produire du pain grillé”…, limpide comme de l’eau…, maintenant ça a du sens puisque vous connaissez les éléments du processus…
Toutefois, que se passe-t-il si vous n’avez pas tous les éléments du processus créatif ?
La phrase : “L’eau produit du pain grillé”…, va vous sembler stupide ou inutile…., oui, oui, oui, mais combien de fois d’autres gens ont cru que des idées étaient stupides ou inutiles, tout simplement parce qu’ils n’étaient pas conscients que les personnes émettant ces idées étaient au beau milieu d’un processus créatif ?
Sur des milliers d’idées émises, il n’y en a que quelques-unes qui sont réalisées parce que les gens ne comprennent pas que la créativité est un processus qui met ensemble des idées qui ‘semblent’ ne pas avoir de liens entre elles…
– si vous regrettez d’être né sans vous être débarrassé pour autant de la peur de rester âne-o-nyme…
– si vous craignez de broyer du noir dans des voitures de même manque de couleur (broyer du noir n’est pas une attitude raciste sauf avec un marteau ou tout autre objet contondant)…
– si vous faites une dépression à la vue des voitures insipides qui peuplent notre univers, voitures qui se ressemblent toutes…
– si les valeurs des voitures de vos rêves vous font cauchemarder au point de vous donner envie de mettre fin à vos beaux jours et nuits…
– si vous ne supportez pas la cruauté de l’inexistence, le réchauffement de la planète au milieu de l’hiver et les chutes de température sous 50 degrés à l’ombre…
– si vous êtes maladivement jaloux que votre voisin dispose d’un véhicule plus puissant que le vôtre…,
sachez qu’il existait une solution à vos maux, pour autant que vous disposiez d’un demi-million d’euros et que vous soyez fou…
C’est chez Isdera que vous deviez vous rendre… et c’est l’Isdéra Autobahnkurier 116i qu’il vous fallait, car Eberhard Schulz avait eu, en suite de Heer Porsche, d’Adolf Hitler, de Gran’Pa Buch, de Ronald Reagan, de Jerry Wiegert (quoiqu’il n’a pas été à la base de la Clénet), la petite cellule “nazifiante” qui… STOP ! Achtung ! Minen !
Quoi “STOP” ?
La Volks Wagen c’est quand même une super idée d’Adolf Hitler et de son “pote” Heer Professor Porsche, non ? Oui ? Pas du tout, quoi ? Mais si…, je vous cause du Wunderbar, Kolozal, Conzumérism…, das Grosse Folie des affaires…, c’est “LE” processus créatif qui permet aux génies qui survivent (sic !) de retourner leur veste et de faire croire que les vessies sont des lanternes, que votre pouvoir d’achat va augmenter sans rien faire d’autre que de payer de plus en plus d’impôts et taxes, de voter pour des repris de justice, des escrocs, des opportunistes, des “candictateurs” et des bêtes fauves (un double sens, j’ai soudain eu la vision de Valls en “Gauleiter das French Reich”)…
Génies, ces gens ?
Oui…., le génie dans la connerie la plus absolue est une valeur sure, la preuve, c’est VOUS qui votez pour eux…, c’est VOUS qui adulez Porsche, VW, qui restez assis quand tant et tant d’horreurs actuelles vous barbouillent la tête (je ne dirais rien du Moyen-Orient ou la dernière résolution de l’ONU démontre que les gens de ce Grand-Machin se rendent enfin compte que bien des “choses” que NOUS vivons, proviennent de ce nouveau génocide de gens dont on s’accapare de tous leurs biens au nom de lois religieuses)…
Ci-après, une galerie de photos “Grand-Format” de l’Isdéra Autobahnkurier 2007 : Cliquez sur les vignettes pour agrandir “pleine page”…
Retour aux sources donc…, avec cette “autre chose”…
ISDERA…, ce petit constructeur privé d’automobiles hors normes est toujours basé dans un petit atelier situé à Leonberg, en Allemagne…, il ne s’y passe plus rien depuis 2007…, avant cette année “butoir”, chaque voiture qui y était construite sur mesure pour son acheteur, l’était dans ce petit garage, par une petite équipe d’artisans… et la seule manière d’acheter une Isdera était d’appeler le “PRÉSIDENT” Heer Schulz…, directement…
Une période d’attente de six mois et plus devait être prévue en sus d’un solide (c’est à dire important) acompte.
La compagnie a été fondée en 1981 par Eberhard Schulz… et sa premier automobile, l’Isdera Erator GTE (une réplique approximativement simplifiée de la Ford GT-40), avait été construite la même année.
D’autres véhicules célèbres dans l’histoire de la compagnie furent (et sont encore) : l’Isdera Spyder 036i dévoilée en 1983…, l’Isdera Imperator 108i présentée en 1984… et l’Isdera Imperator 033i Spyder exposée à Genève en 1986…. qui ne fut mise en production ultra limitée (2 véhicules) qu’en 1993…, c’est peut-être (car rien n’est certain), “la” plus connue des “inconnues” dans l’histoire de ce constructeur d’automobiles…
70 voitures environ, représentant tous les types (double-sens malvenu, mais qu’importe) ont parait-il été vendues par Isdera depuis 1981 (source Isdéra…), j’ai recompté…, j’arrive même pas à la moitié, ce qui, en “valeur-collection” est un “Plus” indéniable…
En 1993, pour les 10 ans de sa firme Isdera, Eberhard Schulz a lancé l’Isdera C112i Commendatore, une GT inspirée de la Porsche 968 équipée d’un Bloc Mercedes V12 6L de 408 chevaux… et une boîte manuelle 6 rapports, de quoi atteindre 340 km/h avec une accélération de 0-60 M/H en 4.7 secondes…, ce prototype de 1450 kg appelé « la flèche argentée », a été mis en vente sur eBay en octobre 2005 pour 3 million $US, mais n’a pas été vendu.
La dernière création de la firme Isdéra date donc de 2007, c’est l’Autobahnkurier 116i, une Clénet à l’allemande, un retour aux sources (Sieg Heil !) qui ne navigue plus dans le futur plus ou moins proche (quoique…, la science-fiction rétro a ses adeptes), mais dans un univers “Barnumesque” dans l’esprit (mais pas dans la lettre) des années trente.
Avec 600 CV, 16 cylindres, 2,3 tonnes…, c’est une pièce unique qui aurait pu être construite à plusieurs exemplaires si quelques fous avaient été prêts à payer 500.000 euros pour circuler dans une VW Coccinelle des années cinquante, une VW équipée de deux moteurs V-8 Mercedes placés à l’avant…
Alain Clénet avait inventé cette recette (sucette ?), il utilisait une cellule complète de VW coccinelle 1303 cabriolet, portes, pare-brise, carrosserie centrale et capote avec son armature…, le tout boulonné sur un châssis de Lincoln Continental MKIV des années ’70, en ce compris le moteur V-8 et sa boite automatique…, à l’époque, elle fut décrétée “Voiture du centenaire de l’automobile américaine” par Ronald Reagan en personne, au mépris des vrais grands constructeurs américains abasourdis…
Le nom retenu pour cette voiture est d’autant plus absurde qu’il plagie sans vergogne “LA” Mercedes “Autobahnkurier” des années trente…, quoique, comme écrit en ce début de chronique, manifestement, la Mercedes Autobahnkurier portait les gènes de la VW-Cox en sa partie habitable (plus ou moins) arrière…
Un quart de siècle après cet “exploit” même pas technique, Eberhard Schultz ayant eu la “cellule nazifiante” qui teintait au fond du cerveau reptilien…, a remis le couvert… et ce n’est pas son diplôme d’après guerre “Erstlingswerk Autoverrückte” obtenu à Hildesheim qui peut excuser pareille folie…
Cette voiture “gigantesque” selon les critères actuels, a donc été cauchemardée, puis re-dessinée, re-inventée et re-construite par le “Président” d’Isdéra, Heer Eberhardt Schulz, ingénieur, concepteur et promoteur.
L’utilisation d’une carrosserie de VW Coccinelle des années ’50 ne doit donc plus vous choquer…, cela ne discrédite en rien cette voiture, pour autant qu’on puisse présenter simultanément des photos de la vraie et authentique Mercedes “Autobahnkurier” originale, afin que le public puisse comprendre le cheminement originel (et original)…
Même si le résultat final est plus-ou-moins réussi et moyennement esthétique, il faut que le public y confronté dise “Ach so, Ya, wunderbar, kolozal machine” et claque les talons…
Totalement anti-aérodynamique, l’Isdera Autobahnkurier 116i est typique du style kitch, “Dress pompösen“, inspiré des années ’30…, s’il s’agissait d’une réplique “abordable” financièrement, bon… on n’en ferait pas un “fromage”, mais 500.000 euros pour rouler en “Cox”, là, piting de piting…, on a un choc !
Il n’est que voir l’arrière, totalement VW coccinelle, pour éprouver un malaise…, l’Aileron “caténaire” de ligne d’électricité “TGV” se veut un profil similaire à une queue d’avion, mais s’avère un pourvoyeur d’émotions fortes par grand vent latéral…, une “idée” récupérée d’un magazine des années ’50 ou apparaît une voiture antique, même pas Mercedes !
Le seul point qui aurait pu être positif, car affirmé dans l’argumentaire de vente du “communiqué de presse” et relevé après de nombreux essais par des “pros” (qui ? des noms ?) : “Les amortisseurs avant qui, dans une VW Coccinelle empiètent dans l’espace dévolu aux jambes des passagers avant, sont ici placés loin devant et permettent d’avoir plus de place pour se positionner”… s’avère une totale arnaque, car l’espace gagné du coté gauche est largement repris par l’emplacement des boîtes de transferts et de vitesses du coté droit des jambes (voir photo)…
De plus, l’espace “habitable” est “Riquiqui” (en anglais on dit “Cramped Cabin” ce qui veut tout dire), ce que vous démontre diverses photos de l’engin en phase “test”…, il y a là un coté grotesque à supporter, qui est d’ailleurs insupportable, et c’est pire en phase d’entrée et de sortie spatiale (la photo ci-dessous se passe d’autres commentaires) !
Eberhardt Schulz considère cette voiture comme un monument moderne, elle est son rêve de vie coulé dans le métal, un classique “strassentauglich” permettant une vitesse maximale de 250 km/h grâce aux deux moteurs V-8 Mercedes, avec une consommation moyenne de 50 litres aux 100kms !
L’Autobahnkurier aurait nécessité plus de 20.000 heures de travail…, c’est une façon de justifier le prix…
Les phares “à l’ancienne“, même pas chromés (tout comme les pare-chocs et l’accastillage, simplement peints en gris clair métallisé…) et de surcroit mal assemblés intérieurement, dissimulent des phares de VW Polo.
Les trois petits essuie-glace sont aussi typiques du temps de l’époque des VW Coccinelle (ce sont les mêmes) que des grands “Trompetenhörner“.
Les deux moteurs V8-Mercedes sont couplés “en file” l’un derrière l’autre et sont fonctionnellement indépendants…, deux démarreurs, deux compteurs, chaque moteur à son système d’injection… c’est pour cela que la consommation est très exactement double d’un seul V-8.
Les deux V-8 totalisent dix litres de capacité… 10.000cc et 600cv !!!
Le réservoir d’essence a une capacité de 150 litres, juste de quoi parcourir 300 kms sans trop forcer !
Heer Schulz qui a commencé sa vie professionnelle comme dessinateur en 1971 en tant que concepteur de studio chez Porsche… puis s’est déclaré indépendant en 1981, m’a dit :
– Mon Autobahnkurier 116i ne pouvait pas être une copie servile de la Mercedes Autobahnkurier originale, elle devait montrer au public, qu’en réalité, cette Mercedes était la base de la VW-Käfer…, elle se devait donc d’être aussi unique mais équipée de tous les détails typiques d’un véhicule des années trente qui fut précurseur de la VolksWagen.
– Heil….
– La dérive arrière était pour moi le fil conducteur de ce design…, la clé de voute. Je me suis juré dès le départ de mon projet de ne pas dévier de cette ligne, et maintenant, lorsque je circule à bord de ma voiture, lorsque je m’arrête à un feu de traffic, les vrais connaisseurs de voitures extraordinaires qui roulent le coude à la portière, me disent en se frappant le front que tout dans ma voiture, absolument tout, tout, tout, partout, tout est correct…
– Ils doivent aussi, simultanément claquer les talons, le bras tendu, non ?
– Je ne vous permets pas de…
– Non ?
Après plus de 23 ans passés dans le garage de schwäbischen, l’Autobahnkurier 116i est donc la dernière folie déjantée d’Isdera.
Même si les temps dorés sont passés, Heer Schulz s’est gardé son plus grand trésor.
Pour construire sa voiture d’un demi million d’euros, il a utilisé ses vieux outils dans les ateliers ou furent construites une à une ses autres Isdéra… et cela uniquement pour ce qu’il ne considère pas comme des clients, mais des amis tout à fait personnels.
L’Isdera Autobahnkurier 116i qui était “pour l’instant” une pièce unique…, l’est restée !
Je l’avais découverte en me promenant dans les parkings intérieurs du circuit du Nürburgring lors du 35 ième Grand-Prix des voitures de course anciennes 2007…
Elle était exposée aux cotés d’autres modèles de la firme Isdéra, et ce, en plein milieu de l’immense parking des Ferrari, juste à coté du parking réservé aux Porsche…
Incongru !
Voilà…, cette chronique se termine…
Eberhard Schulz est un géant à tous égards, peut-être le dernier de son type…
Mais cette voiture ne serait pas la “dernière” Isdera, car il a encore eu une vision…, cette fois-ci d’une voiture tout à fait sans roues !
Plus il n’a pas voulu dire pour ne pas se trahir…, mais depuis 2007, je n’ai plus rien vu venir…
Ci-après diverses photos “grand-format” de la Mercedes 540K Autobahnkurier 1937 : Cliquez sur les vignettes pour agrandir “pleine page”…
L’authentique Mercedes Autobahnkurier 1937…
Le châssis 500K, destiné aux Mercedes sportives de grand luxe, fut mis au point au cours de l’année 1934… pour être motorisé d’un 8 cylindres en ligne de 5L0 équipé d’un “supercharger” débrayable ( jusqu’à 160 cv possibles).
Contrairement à ses principaux concurrents, Mercedes-Benz ne se contentait pas de fabriquer ses châssis en laissant le soin aux carrossiers de compléter la voiture, il livrait des véhicules complets et prêts à rouler.
Les modèles basés sur le châssis 500K, présentés au Salon de l’Automobile de Berlin en 1934, vont être particulièrement luxueux avec une grande variété de silhouettes…, la production durera deux ans avant que Mercedes-Benz ne décide d’introduire un moteur plus puissant équipant le châssis 540K : un 5L4 de 180 cv…, cette évolution devenant nécessaire compte tenu du poids important des véhicules produits (la présentation “officielle” eut lieu au Salon de Paris en 1936).
Le Coupé “aérodynamique” 540K Autobahnkurier fut développé peu après, pour parcourir de longues distances… ce qui était surréaliste en réalité, mais était une manière d’assurer la propagande d’une Allemagne tournée vers l’avenir, car il n’y avait que quelques kilomètres d’autoroutes qui existaient alors en Allemagne.
Malgré un poids très important : 2.350 kilos ses performances étaient excellentes puisque la vitesse de pointe était donnée pour 170 km/h…
Curieusement aucun des trois véhicules produits ne sera acheté par un allemand.
L’un partira en Iran, commandé par le Shah, un second sera acheté par un professeur espagnol…, quant au troisième on n’est toujours pas complètement certain qu’il ait quitté les usines du constructeur allemand…
Partie 1 – http://tbslot.blogspot.fr/2012/02/mercedes-540k-autobahn-kurier-barraquer.html
Partie 2 – http://tbslot.blogspot.fr/2012/02/mercedes-540k-autobahn-kurier-barraquer_10.html
Le véhicule “espagnol” fut racheté en 2004 par un collectionneur américain qui, après restauration complète le présenta au Concours d’Elégance de Peeble Beach de 2006, ce qui donna l’idée à Eberhard Schulz d’Isdéra d’en réaliser une réplique… présentée en 2007…
Eberhard Schulz voulait présenter “son œuvre” au Concorso d’Eleganza Villa d’Este en 2008… ou allait être exposée la vraie Mercedes Autobahnkurier 1937, mais cela lui fut refusé…
Ci-après quelques photos “petit-format” réalisées sur le circuit du Nürburgring en 2007 : Cliquez sur les vignettes pour agrandir…
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Sieg Heil… Qu’écrire de plus ?
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