1968, 2008 et 2018 Ford Mustang “Bullit”…
Ford sort une Quatrième version “moderne” de la Mustang “Bullit”, à moins que ce ne soit que la troisième…, mais j’ai un doute que c’est peut-être la cinquième, voire la neuvième…, un pneu comme les fumeux Rambo, Exterminator et autres films à répétition comme Fast’n’Furious…
A chaque fois (chaque 10 ans anniversaires mais Ford va surement réaliser des commémorations, des hommages et autres dévotions tous les 6 mois) la voiture qui commémore ces “évènements” à la gloire d’un film vieux d’un demi siècle (1968) dont personne n’a jamais réussi à comprendre la fin d’une non-histoire…, se calque sur la Mustang GT390 débadgée par Steve McQueen parce que Ford, à l’époque de la réalisation du film de Peter Yates : “Bullit”, n’avait rien voulu donner, offrir ou participer pour contribuer aux frais de la production du navet…
Pire, Ford n’avait pas approuvé la présence de “son” coupé Mustang Fast-Back dans ce film, même si Yates et McQueen étaient venus plaider que le scénario était taillé sur mesure pour elle…, mais par après, lorsque le film est devenu un mythe, cette Mustang verte est devenue de plus en plus mythique au fur et à mesure que l’exploitation du dit mythe rapportait des sommes d’argent et d’or vertigineuses…
Contrairement aux articles dithyrambiques des journaleux pour compte des merdias prétendant que “Tout le monde se souvient de la mythique et fantasmagorique Mustang Bullit”…, pas tout le monde ne se souvient de “LA” scène de ce film, à présent entrée dans l’histoire du cinéma de papa dont je fais partie à mon corps défendant…, car de plus en plus de gens du peuple (qu’on surnomme les Gnous, les Cochons payeurs, les Ploucs et autres sobriquets sympathiques) n’ont plus le temps de “myther” au profit d’inconnus et de multinationales de l’exploitation humaine, alors qu’eux se mitent dans la précarité générale…
Je cause de “LA” poursuite entre cette Mustang GT390 “Dark Highland Green” avec Steve McQueen de temps en temps au volant… et une Dodge Charger R/T 440 Magnum avec deux méchants à son bord…, dans les rues de San Francisco.
Steve McQueen, fâché que Ford l’avait envoyé au diable, a démonté lui-même le “Mustang au galop” de la calandre et tous les logos et sigles ornant la voiture, puis adapté des roues American Racing de compétition…, à vrai dire vrai, réellement, sans blaguer…, Dodge aurait pu faire la tête également, car c’est une Charger R/T qui joue l’autre protagoniste destinée à s’exploser dans une scène épique.
Je continue avec le mythe mité…, les scènes à risque laissaient prévoir des dégâts possibles, surement pour les voitures, y compris pour le premier rôle masculin et les autres acteurs sous-payés…, afin de tranquilliser un tant soit peu la production et les assurances, elles furent tournées en toute fin du film…, durant trois semaines, toutes les cascades s’enchaînèrent, exécutées par le professionnel et ami de McQueen : Bud Eskins.
Donc, aussi affreux que ça paraisse, Steve McQueen est deviendou célèbrement mythique en apparaissant dans des scènes sans danger, comme par exemple : mouliner le stick de changement des vitesses…, paraitre allumé par sa tâche titanesque… et surtout réaliser un célèbre Burn-Out en marche arrière pour cause d’avoir raté son virage (pris trop large)…
Les deux voitures étaient dédoublées par quatre autres (sic!) et toutes les autos avaient été adaptées en prévision des cascades à exécuter avec des suspensions totalement révisées et raffermies sur le mode course…, tandis que de solides supports de caméra avaient été installés en ce temps ou GoPro n’existait pas.
Les sauts sur les bosses et dénivellations des rues en pente de Frisco (San Francisco) collent prétendument aujourd’hui encore les spectateurs qui survivent encore, au fond de leur canapé…, je pense qu’après visionné les cascades de “Fast’n’Furious”, les dits spectateurs se disent qu’en 50 ans tout à bien changé, tout en se versant un Nième verre d’alcool pour oublier…
Alors que la mairie de “Frisco” avait préconisé des vitesses de 55 km/h pour les scènes d’action, celles-ci furent tournées jusqu’à 120-160 km/h et cela se voit dans les dérives, les suspensions torturées, la gomme fumante et les moteurs hurlants ou agonisants…
Lorsque les constructeurs lancent de nouveaux véhicules en hommage à de vieux modèles, ils ont intérêt à miser sur l’authenticité…, personne n’apprécie une tentative bâclée…, en ce sens les journaleux pour compte des merdias qui les nourrissent (chichement), sont minablement payés pour prétendre pour chaque voiture…, mais ici, en ce cas précis plus particulièrement mis à jour, à chaque sortie d’un des hommages “célébrationnesques”…, que “Ford a réussi à évoquer de manière étonnamment fidèle l’ancien modèle, et ce, même si ce n’était peut-être pas son objectif”…
Pour moi, qui a vu bien d’autre et à qui “on ne la fait plus”, les Ford Mustang Bullitt 1998, 2008, 2018… etc.etc. sont pour la Bullitt originale, à chaque fois (mais de pire en pire) l’équivalent d’une nouvelle version maladroite et essentiellement consumériste, la vedette automobile d’un film “classique et mythique” (sic !), mettant en vedette, non plus McQueen en putréfaction depuis longtemps, ni son fiston devenu trop grand, trop fort, trop imposant et trop gourmand (il fait même peur avec ses éternelles lunettes de soleil), mais Channing Tatum…
Ce genre de projet commence toujours par le look qui doit attirer les foules après les avoir fait baver grâce à un style crapuleux destiné aux mauvais-garçons chics…, la couleur verte Highland foncé, les jantes noires et un levier de commande surmonté d’une boule de billard (c’est gag, même si l’authentique Mustang de “Bullit” n’en avait pas).
Tout ce déluge d’accessoires spermet l’éjaculation immédiate des rêveurs en (mâle) mal de reconnaissance sexuelle…, le bestiau étant surfacturé aux USA 15.000 $ de plus que la version GT Premium…, mais pour justifier cette histoire, en hommage à Steve McQueen qui avait totalement débadgé sa Mustang GT390, Ford qui ne manque pas d’humour, a épuré sa Mustang “Bullit” 2018 qui est vendue sans les badges, sigles et monogrammes d’identification… si ce n’est le bouchon de réservoir siglé d’une cible de tir…
Quant au moteur, la gagagerie atteint ici un paroxysme car, le bruit des échappements peut passer du “quiet” au vacarme, grâce à un système d’échappement à modes multiples commandés électroniquement au tableau de bord, cela afin que l’intrépide conducteur ait l’impression d’entendre la voiture de Frank Bullitt au démarrage, mais seulement le chuintement d’une Cadillac sur les Highways ou dans les zones très habitées (quoique…) !
Ce grondement a été calculé pour donner envie de passer d’un rapport à un autre chaque fois que l’occasion se présente, le vacarme changeant lentement lors des accélérations moyennes, comme dans le film ou on entend le bruit d’un double débrayage inutilement impossible avec une boîte automatique…, sauf que, la “Bullit” dispose d’une boîte de vitesses manuelle à six rapports qui n’aime pas être poussée.
C’est la même chose pour la maniabilité…, puisqu’il s’agit essentiellement d’une GT chaussée de pneus Michelin Pilot Sport 4, on y ressent la même frustration lorsqu’il est question de maniabilité…, ce qui s’avère dommage, voire dommageable, car Ford peut construire une Mustang qui se conduit comme une supervoiture, mais elle est badgée Shelby.
De plus, la “Bullitt” devient nerveuse et agitée lorsqu’on la pousse à plus de 60 % de sa capacité…, ses ressorts raides et un faible débattement de la suspension, surtout à l’arrière, font en sorte que les pneus se lèvent souvent de la chaussée…, la voiture sursaute à chaque bosse sur la route… et si la bosse se trouve dans un virage, la “Bullit” glisse dangereusement vers les bas-côtés (c’est un vache double-sens, mais il y en a d’autres)…, on pourrait même croire que Ford a installé un pont rigide à l’arrière pour offrir une expérience encore plus fidèle à la voiture originelle.
Comme lorsque l’on tourne un film et/ou qu’on crée un véhicule, il faut penser à la perspective… et Ford offre tout ce qu’il faut pour recréer la célèbre scène de poursuite…, qu’on soit clair : ni la Mustang du héros, ni la Charger des méchants de l’histoire se conduisait particulièrement bien, même pour l’époque… et c’est en partie pourquoi cette poursuite est si mémorable…, si jamais vous êtes amateur de cinéma et que vous voulez recréer la scène en entier, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Étrangement, les pneus PS4 offrent peu d’adhérence, même s’il s’agit de pneus de performance Michelin, alors que les freins antiblocage réagissent aussi vite que Frank Bullitt avec son pistolet…, un virage trop serré à droite, donc loupé…, suivi de la sortie en marche arrière et du demi-tour presque complet en trois manœuvres (hyper gag !) sera la partie la plus facile à reproduire… et c’est une bonne chose, parce que vous n’aurez droit qu’à un essai.
En effet, l’ordinateur de bord m’a laissé faire crisser les pneus une seule fois avant de m’envoyer un avertissement à propos des deux pédales activées et a derechef coupé l’alimentation et la fonction de patinage des roues qui n’a pas été conçue pour imiter McQueen en marche arrière…, résultat : la “Bullit” bloquée dans la circulation avec obligation de remettre le biniou en marche…
Pas même besoin de réenregistrer les effets sonores plus tard, puisque les pneus Michelin crissent dès que les virages sont pris plus sèchement que d’habitude… et le son de l’échappement est parfait dans le genre “tintamarre”…, c’est un peu comme avoir toujours un bruiteur spécialiste des sons automobiles sur la banquette arrière.
En fait, tout ce qu’il manque, c’est le mouvement de roulis…, la Mustang GT390 de “Bullitt” était haute sur roues et s’inclinait beaucoup dans les virages, ce qui n’est pas le cas de celle-ci qui semble ne pas avoir de suspensions tant tout est rigide…, il faut donc oublier de trop singer le film.
Les amortisseurs “rigides” sont magnétiques et adaptatifs (sic !) rendant la “Bullit” raide sur les bosses et les trous…, ce qui, de toute façon, n’est pas nécessaire (ou préoccupant) si la voiture ne prend jamais de virages serrés.
On peut aussi passer son tour lorsqu’il est question des sièges baquets de course Recaro…, les sièges de base font très bien l’affaire et sont beaucoup plus confortables pour se promener dans les rues de San Francisco ou on ne se lancera probablement pas à la poursuite d’une Charger… de surcroit, il y à 50 ans, il n’y avait qu’une ceinture à fixer au niveau de la taille et pas d’appui-tête… alors il ne faut pas trop s’inquiéter.
Je suis un peu plus sceptique à propos du tableau de bord numérique; j’aime bien son allure, mais il est très frustrant à utiliser avec sa panoplie de boutons sur le volant et la console centrale, ainsi qu’avec sa foule de menus…, pire encore, il donne l’illusion de personnalisation alors que le conducteur est en fait très limité, autant lorsqu’il est question des paramètres qu’il est possible de modifier que dans quel mode il pourra le faire…, les instruments analogiques sont suffisamment rétro, mais l’écran est livré avec toutes les voitures, alors il faut apprendre à accepter ses excentricités.
Si vous préférez bondir légèrement en conduisant votre voiture plutôt qu’en voyant la facture salée du garagiste qui vient de la réparer, je vous suggère de faire renforcer le plancher…, la Mustang GT390 de “Bullitt” avait droit à des amortisseurs raides et des renforts soudés près des tourelles d’amortisseur, ainsi que d’autres renforts pour les attacher à l’avant et à l’arrière.
La nouvelle “Bullit” 2018 est nettement plus rigide que celle de 1968, mais la garde au sol et le débattement de la suspension sont moindres, sans oublier les angles d’approche et de fuite qui laissent à désirer…, dans le film, Frank Bullit fait trois bonds sur la rue Taylor et s’en tire indemne…, avec la nouvelle voiture, un bond est suffisant pour valser dans le décor.
Contrairement à la voiture du film, pas besoin de pousser le moteur, la nouvelle “Bullitt” est munie du collecteur d’admission et du corps de papillon de la GT350, avec une boîte à air ouverte….
Ces éléments, jumelés à une programmation précise de l’ordinateur, offrent plus de puissance, mais à presque 500 chevaux, on ne remarque pas la différence jusqu’à ce qu’on atteint le régime critique à 7000 t/min (seulement 400 t/min avant le régime maximal et l’explosion du moteur)… et Ford a même modifié la distribution variable pour lui procurer un mode ralenti typique d’une muscle car…
Ford offre ainsi la meilleure interprétation de la “Bullitt” possible et imaginable, alors tout ce qu’il vous reste à dénicher, c’est une Charger noire, un col roulé noir, quelques figurants pour jouer les méchants et une station-service que vous pouvez faire exploser.
Une Beetle verte et un veston de tweed seraient aussi appropriés… et vous pourrez probablement vous les procurer avec les euros que vous aurez économisés en cache-moyeux (enjoliveurs) Dodge…, je vous suggère toutefois de ne pas trop attendre, parce que Volkswagen pourrait annoncer la fin de la production de la New-Beetle dès demain (et si vous espériez trouver une Firebird blanche, oubliez ça) et parce que le film a 50 ans cette année…, de plus, le nombre d’amateurs qui associeront la voiture au film sera bientôt inférieur à celui des personnes qui la reconnaîtront à cause des autres éditions spéciales de Mustang “Bullitt”. et, s’il vous plaît : n’engagez pas Channing Tatum dans votre film…
La Mustang “Bullitt 2018” est vendue aux USA pour seulement 31.075$ (soit 21.200 euros, moins du tiers du prix auquel sera proposée la “Bullit” en Europe !) et sa production serait limitée à 7.700 exemplaires…; ce n’est pas avec de telles autos qu’on va améliorer notre condition sur la planète…, mais, les pros du marketing-consumériste ont fait du beau boulot pour réinventer une bagnole débilitante de non-inventivité (sic !), un produit purement commercial qui existait déjà…
Car, forcément, lorsqu’on fait vibrer la fibre nostalgique, et qu’on joue sur une philosophie désormais aux antipodes de notre nouvelle culture politiquement correcte (mais néanmoins nécessaire), on tombe vite dans le panneau…, en fait, de présenter cet engin et de vous narrer mon ressenti, je me demande si je ne suis pas plus masochiste que schizophrène !
Steve McQueen aurait-il aimé ce troisième opus de la Ford Mustang “Bullitt” autant que l’original, pour autant qu’il aimait vraiment la Mustang GT390 ?
Sans doute plus que la Ford Puma qu’on lui fit conduire post-mortem dans une publicité trop mercantile…, je rappelle que son image fut également utilisée sur le continent nord-américain pour venter les qualités de la pony-car “Bullit” 2008 du manufacturier à l’ovale bleu.
“Bullit” 1968…
L’une des Mustang “Bullitt”, largement éprouvée par le tournage, a disparu ensuite… et a été “miraculeusement” retrouvée…, une autre, nettement mieux préservée, a connu un destin insolite puisqu’elle fut rachetée par un anonyme en 1974 : Robert Kiernan, qui l’offrit à son épouse…., il la tenait d’un officier de police du New Jersey qui lui-même l’avait rachetée 6.000 dollars à un employé de la Warner Bros qui l’avait récupérée après le tournage.
La seconde Mustang “Bullitt” mena alors une vie ordinaire et finit par être remisée dans un garage, après une panne d’embrayage…, elle fut oubliée durant 35 ans ce qui explique son compteur arrêté à 65.055 miles.
Kiernan ne voulut jamais la vendre et ne procéda à aucune modification de cette voiture restée totalement intouchée depuis le tournage du film…, un état exceptionnel, très recherché par les collectionneurs… et qui respectait le vœu de Steve McQueen qui voulait lui-même la racheter pour la placer telle quelle, dans sa vaste collection de 35 voitures et 138 motos.
Après de longues recherches, il l’avait en effet enfin retrouvée en 1977, mais Robert Kiernan ne voulut jamais la lui céder ou même l’échanger contre un modèle neuf, ce qui, quelque part, assez minable compte-tenu qu’en finale c’est son fils qui va la vendre…
Décédé en 2014, son fils Sean a en effet décidé de la sortir de l’oubli, de la réparer sans rien changer aux apparences, dès qu’il a calculé que ce “trésor” pouvait lui rapporter très gros…, puis il a signalé à Ford son existence et elle a refait, sous les objectifs, quelques séances de starlette avant d’apparaître en vedette au Salon de Genève entre Molly, la petite fille émue de Steve McQueen.. et la dernière version 2018 de la Mustang “Bullitt”.
Même si cela allait complètement à l’encontre du sens civique, son côté “Vroomvroomo-Testosterono-Vintage” prenait le dessus…, c’était quand même une sacrée voiture envoyant de l’adrénaline, la “Bullitt” surfant son mythe, elle n’avait donc pas à forcer le trait.
“Bullit 2001 et 2008…
En 2001 déjà, le constructeur de Dearborn avait tenté de ressusciter l’esprit de la “Bullit” mais le modèle d’alors n’avait pas l’élégance des lignes de la version fastback pilotée par McQueen…
En 2008, seconde tentative “Bullit” restait un film mythique pour sa longue, très longue, scène de poursuite automobile dans les rues de San Francisco, cette course emblématique du septième art, avait, certes et déjà, pris un coup de vieux depuis la série des Fast & Furious, mais elle semblait avoir gardé ses fans même auprès des plus jeunes générations (Pas sûr que les aficionados apprécient la métaphore)…
A l’occasion des quarante ans de la sortie du film éponyme, Ford avait donc tenté une seconde opération purement consumériste en faisant revivre la prétendue légende avec une “nouvelle” version “Bullitt 2008” en même temps qu’était lancé le bruit qu’un remake cinématographique était également annoncé avec Bradd Pitt en vedette.
Ford s’était donc déguisé en Pépère Noël en sortant de sa hotte une version “Bullitt édition 2008” de sa muscle-car Mustang…, selon le designer en chef du projet en 2008, Doug Gaffka, l’esprit de cette nouvelle “Bullitt” était celui d’un loup caché sous une peau de mouton…, en l’espèce, le mouton était proposé uniquement en vert mais pas n’importe quel vert : le “Dark Highland Green”…
Comme sur le modèle originel, le museau, pardon la calandre, était noire de sobriété, dans le but de donner à la voiture un côté brut…, en cherchant le loup caché…, on pouvait s’arrêter sur le tableau de bord en métal brossé qui n’était pas sans rappeler les juke-box sur lesquels Fonzie écoutait les nouveaux tubes avec ses amis dans Happy Days…, mais l’aspect extérieur paraissait, hélas, bien terne.
L’édition limitée 2008 à 7.700 exemplaires, paraissait déjà en soi conséquent, la “Bullitt” aurait fort à faire avec la concurrence à commencer par des soeurs très proches génétiquement et dotées d’arguments de poids comme la Shelby GT500 et la Saleen S281, plus aguichantes extérieurement sans faire dans l’esbroufe, elles étaient pour leur part bien plus exclusives…, avec cette nouvelle mouture présentée, on pouvat se demander si la “Bullitt 2008” avait vraiment de quoi déplacer les foules.
La “Bullitt 2008” était motorisée par un V8 4.6l de 315 chevaux, quand Saleen, constructeur de la supercar S7 et co-fabricant de la “nouvelle GT40” (autre mythe remis au goût du jour), proposait trois alternatives de 325, 435 ou 550 chevaux…, sans oublier la “Parnelli Jones” avec ses 400 chevaux et sa chatoyante livrée orange.
Pour remporter la palme d’or du consumérisme automobile mondial, fallait-il que Ford Europe se décide à importer offciellement, ne serait qu’une seule des pléthoriques versions de la Mustang afin d’avoir un semblant de gamme…, cette version semblait donc réservée soit aux fans inconditionnels du film soit aux amateurs de sportives discrètes sinon contrites…, la précédente mouture (2001) était d’ailleurs vendue sur le vieux continent dans le réseau officiel mais uniquement aux Pays-Bas…, sans doute le caprice d’un passionné batave de la pony-car.
Il fallait, en outre, être beaucoup plus sévère avec certains importateurs hexagonaux qui jouaient sur la fibre sentimentale propre à cette voiture et sur la recherche de l’originalité pour pratiquer des tarifs tout simplement grotesques…, ainsi, il n’était pas rare que certaines Mustang vendues en France soient proposées à des tarifs de plus du triple de ceux pratiqués chez l’Oncle Sam… et encore s’agissait-il souvent d’occasions récentes avec de nouveaux compteurs…, cherchez l’erreur…, Ford a donc enterré le projet d’importer la “Bullit 2008” en France…
Well I went to bed in Memphis
And I woke up in Hollywood
I got a quarter in my pocket
And I’d call you if I could
But I don’t know why
I gotta fly
I want to rock and roll this party
I still want to have some fun
I want to leave you feeling breathless
Show you how the west was won
But I gotta fly
I gotta fly
Like Steve McQueen
All I need’s a fast machine
And I’m gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight
I ain’t takin’ shit off no one
Baby that was yesterday
I’m an all American rebel
Making my big getaway
Yeah you know it’s time
I gotta fly
Like Steve McQueen
All I need’s a fast machine
And I’m gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight
Like Steve McQueen
Like Steve McQueen
We got rock stars in the White House
All our pop stars look like porn
All my heroes hit the highway
They don’t hang out here no more
You can try me on my cell phone
You can page me all night long
But you won’t catch this free bird
I’ll already be long gone
Like Steve McQueen
All we need’s a fast machine
And we’re gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch us tonight
Like Steve McQueen
All we need’s a fast machine
And we’re gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight