2008 Scion-Hako-Coupé…
Pour dessiner ce concept, la division design de Tokyo avait étudié les dernières tendances de la jeunesse américaine et de celle du Japon.
“La Scion-Hako-Coupé traduit une vision globale dynamique de la jeunesse d’aujourd’hui“…, telle était l’affirmation de son constructeur, qui présentait cette voiture comme : “une boîte sportive“.
D’autant que ces deux cultures, selon Scion, s’influençaient mutuellement.
On pouvait le voir comme un mixage de Hot-Rod américain et du modèle xB de la marque (cousin de la Daihatsu Materia).
Ceci dit, cette auto attirait l’attention avec sa couleur vive, sa calandre rectangulaire et ses galbes.
En fait, la Scion valait surtout le détour par son audace esthétique.
On remarquait aussi les feux DEL à l’avant comme à l’arrière, le pare-brise vertical, le toit tronqué et les roues de 18 pouces.
Scion indiquait également que les sièges étaient faciles à laver par l’utilisation d’un revêtement en uréthane et en caoutchouc.
L’habitacle était un mélange de noir et d’orange avec des touches métalliques.
La console centrale séparant les deux sièges avant (orange pour le conducteur, noir pour le passager) pouvait recevoir de nombreux objets.
Ce n’étaient d’ailleurs pas les espaces de rangement qui manquaient.
D’ailleurs, le système de multimédia disposai de deux écrans car on pouvait y télécharger de la musique, des vidéos et des images via le Bluetooth.
S’adressant aux jeunes, les designers avaient choisi de s’inspirer des jeux vidéo pour le tableau de bord, le levier de la boîte et le volant de cette 4 places.
La Scion Hako était une magnifique étrangeté, unique en son genre qui propulsait son design vers une nouvelle dimension.
La Scion Hako alternait curieusement rondeurs et formes cubiques.
Ce contraste prenait également davantage d’ampleur lorsqu’on mettait en opposition les rétroviseurs extra-fins avec l’aérodynamique “d’une brique” de l’auto.
Le pare-brise vertical ajoutait une touche d’agressivité à l’auto, agressivité que l’on retrouvait à l’intérieur dans le choix des textures et coloris.
Scion affirmait tirer l’inspiration de ces rétroviseurs, des voitures de course, une inspiration qui semblait a mille lieues de celle ayant guidé les designers dans le choix des vitres latérales rectangulaires et d’un toit plat comme une planche à découper.
Le vif de l’orange et les surfaces métalliques attaquaient l’oeil.
Le poste de pilotage et la console semblaient issu directement d’un jeu vidéo, comme le témoignait le levier de vitesses type joystick.
La technologie était au cœur de la Scion Hako, comme le témoignait l’équipement Bluetooth, les écrans incrustés et les caméras “fish-eye” installées dans les montants avant.
ESSAI D’EPOQUE…
Bon…, je m’installe au volant…
Un, deux, trois, tuuuuuut… rapport moyen !
Quatre, cinq, six, sept, huit, n… tuuuut….
Passage du rapport supérieur et ça recommence, une montée en régime parfaitement linéaire, sans temps fort ni temps mort, que seul l’avertisseur sonore de surrégime vient interrompre.
Enfilades de courbes, changement d’appui, la Scion Hako coupé flotte un court instant avant de prendre son appui… et je rouvre en grand.
Un virage approche, freinage, la direction est précise et bien tarée, la prise de roulis contenue, le grip bon, l’équilibre légèrement sous-vireur à la limite.
Cinq, six, sept, huit, tuuuut…, rapport supérieur.
Le coupé se plie (au figuré) à ce traitement avec compétence, mais le brio est à chercher ailleurs.
Peut-être dans ce trait de génie d’un design avant-gardiste…, conjuguant rétro-style et agressivité, avec des détails caractéristiques comme les passages de roue avant ou les rappels de style à la forme trianguloïde (un terme géométrique idoine existe probablement)…
Sur les premiers kilomètres, le moteur agit avec un bruit caractéristique, une grande souplesse et une absence totale de vibration.
Quatre, cinq, six, sept, huit… tuuuut….
Comme je l’ai constaté tout au long de cet essai, la technologie a ses vertus.
Huit, sept, six… tuuuuut…., rapport moyen…
Sur route, les performances sont au rendez-vous, mais au prix d’une attention de tous les instants.
La plage utilisable est large, mais le couple oblige à aller chercher les accélérations dans des régimes élevés, toutefois l’amortissement offre un bon compromis entre confort et sportivité.
Globalement, les prestations dynamiques sont de très bon niveau, sans pour autant vous emmener sur le fil du rasoir caractérisant une sportive radicale.
Cinq, six, sept, huit, tuuuut…, rapport supérieur !
Huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un… zéro… tuuuuut…, arrèt complet…
Un japonais tapote la vitre en criant quelque chose que je ne comprends pas…
J’aurais pas du boire de Saké…
Tuuuuut, tuuuuuut…
J’ai rêvé qu’elle roulait…
J’en veut une, vraiment…, j’achète…
C’est quand que vous m’en livrez-une…, c’est trop Top !
Photos Galerie