Aston-Martin & Lagonda…
“You know you’re not the first, but do you really care ? Used Aston Martin !”… Cette publicité pour les Aston Martin d’occasion a fait le tour du monde des réseaux sociaux… Vraie où fausse ? C’est comme pour “Les Protocoles des Sages de Sion”, on n’en finit pas de dire et d’écrire qu’ils sont faux… qu’ils sont vrais… authentiquement faux… authentiquement vrais… qu’ils ont été interdits de publication par un jugement Suisse… qu’en appel de ce jugement la même Justice Suisse a autorisé qu’ils soient publiés… En fait, qu’ils soient vrais où faux, ils sont tellement prophétiques de ce que nous vivons/subissons que quiconque en est durablement troublé… sans oser continuer à poser cette angoissante question à des tiers, de crainte de subir les pires rétorsions imaginables… Et bien, c’est pareil pour cette publicité : “You know you’re not the first, but do you really care ? Used Aston Martin !”... Ce qu’on connait des déboires de cette marque ET des déboires que ses clients vivent sans jamais oser le dire et en parler car cela empêcherait les gogos-naïfs de leur racheter.
Cette pub/pute est donc vraie mais fausse. Je salue ici tous les gens d’Aston-Martin, nobles ou non, particulièrement ceux et celles qui gravitent directement ou indirectement autour, ainsi que les client(e)s de cette marque, les fidèles dévot(e)s, les sado-masochistes, les perver(s)s, les processionnaires, ceux et celles qui évangélisent les éternels abruti(e)s et les escrocs (un mot sans féminin) qui tirent des profits pharaoniques de l’imbécilité des gnous lobotomisés par des journaleux sans âme et leurs merdias sans scrupules… Toutes et tous, malgré mes nombreux efforts, vous ne m’avez jamais aimé… Pourtant, j’étais fier de posséder une Aston-Martin Lagonda, même que j’ai été possédé par deux, même trois d’entres-elles, les unes après les autres, une de chaque série, ainsi qu’une Aston-Martin DBSV8 coupé, une Vantage et une DB5… Toutes ces automobiles m’ont couté bien cher, très cher, trop cher… Toutes souvent en pannes électriques, incapables d’être fiables en aucune occasion (ce qui est un double sens)…
Je re-salue ici tout particulièrement les “Aston-Martinistes” (Sic ! et Hic !) particulièrement snobs, faux-culs, pédants, hautains, imbuvables, de même que les importateurs/réparateurs Aston/Lagonda de tous les pays, dont la tarification en réparations diverses est “partouze” plus exclusive encore (dans le sens très cher) que Ferrari, ce qui n’est pas peu dire et écrire, tant la moindre intervention coûte pis que la peau des fesses d’une starlette-branleuse de télé-réalité en vacances à Saint-Tropez pour une passe de nuit pleine, soit 10.000 euros le set de bougies de Noël en période de Pâques (1.000 euros le quart d’heure est négociable pour les besoins rapides)… De mes expériences dans ce monde, je n’ai jamais vu de toute ma vie, gens plus imbuvables et malpolis, grossiers et imbus d’eux-mêmes que les propriétaires d’Aston-Martin et Lagonda… Jamais… même le Prince Charles d’Angleterre et les acteurs interprétant les James Bond, sauf mis à part les Ferraristes (ils reçoivent le second prix) et les gardes-chiourmes des Ambassades nazies… euhhhhhh : Américaines (troisième prix).
Ils jouent l’accentuation d’une sorte de snobisme surfait, voulant imiter les clowns de la Cour d’Angleterre, sauf qu’eux possèdent le Royaume Uni et une grande partie du monde et n’ont jamais caché leur mépris de tous ceux qui n’étaient pas eux-mêmes… Le coté pitre des “Aston-Martinistes” m’amusait (et m’amuse encore malgré tout), parce que, contrairement aux journaleux serviles qui encensaient les marques pour recevoir un parapluie aux couleurs de celle-ci (j’ai mis le verbe à l’imparfait car les journaleux sont de plus en plus remplacés par des logiciels-robots IA d’écriture qui coutent 10 fois moins chers aux Merdias que les pigistes), les possesseurs d’Aston-Martin-Lagonda, éternels fauchés-fortunés et escrocs d’affaires diverses, souvent boursières, parfois diamantaires, parfois mafieuses en trafics d’armes et autres choses explosives (contrairement donc), j’ai vite compris, après avoir acheté (puis difficilement revendu) quelques Aston-Martin et Lagonda, que toute cette histoire n’était que de la poudre (explosive) aux yeux.
Même lorsque tout paraissait aller au mieux, en réalité Aston-Martin n’était pas viable, n’a jamais été viable… Ce ne furent que chutes et reventes de la firme qui ne survivait que d’injections multi-millionaires de différents parvenus intéressés de montrer qu’ils étaient au sommet d’une caste… Un peu comme un industriel entretien une danseuse pour montrer qu’il a du répondant financier et sexuel, alors que sa danseuse n’est en réalité qu’une expression désignant une belle et artistique pute qui l’aide à jouir… Mais elle vieillit aussi et commence à vivre des pannes de sens…,Ahhhh ! La pauvrette ! Bref… C’est grâce aux ventes aux enchères d’automobiles de collection auxquelles j’ai participé durant 40 ans (plus de 2.000 voitures achetées/vendues), que j’ai “magaziné” (un terme poétique à la Canadienne) une expérience hors-norme du panier de crabes qu’est le monde des automobiles dites de collection, une expérience réellement vécue à laquelle j’ai survécu !
Je roulais avec elles, je payais leurs entretiens, leurs pannes, leurs caprices, le cinéma de leurs vendeurs/propriétaires en achat et en vente ainsi que de leurs utilisateurs/utilisatrices et de leurs réparateurs et vendeurs (parfois vendeuses chics et chocs)… J’ai finalement, un jour, décrété, pour moi-même, que l’orgie d’imbécilités avait trop duré… J’ai pris ma retraite à Saint-Tropez entre Brigitte et Bernard… D’un coup, d’un seul, comme un claquement de doigt, un renvoi ou un pet appuyé, j’en avais ainsi fini d’explorer le puits sans fond de la bêtise humaine et de diverses marques emblématiques (dont Aston-Martin-Lagonda). Rideau, clap de fin… J’avais déjà fait de même avec Lamborghini, Maserati, Ferrari, mais ça avait été plus facile… Aussi, lorsqu’on m’a proposé dernièrement aux USA une Aston-Martin Lagonda “première main” à 850.000$, j’ai pouffé ! Est-ce bien raisonnable de construire des voitures pour des lubriques du portefeuille, pour des méga-riches en milliards de milliards de Dollars, de Livres-Sterling, de Yens et d’Euros… et d’imaginer que ça va durer toujours ?
Le pire, c’est de savoir d’avance que ce n’est pas rentable ! Donc, tant d’énergie et de temps passé, tant de millions dépensés pour rien que du paraître, c’est grotesque ! Pourquoi ? A quoi sert-il, vraiment, pour les éternels repreneurs de la marque Aston-Martin-Lagonda, de passer leur temps à être plus snobs que leurs clients snobs, en construisant un objet magnifiquement disgracieux, d’une laide beauté sinistre, sans originalité, d’un classissisme d’avenir (sic !) à faire fuir à la fois un garçon-coiffeur parvenu et un vieil aristocrate aigri… et de l’afficher pis qu’au tarif d’une Fiat-Ferrari , voire d’une abrutissante VW-Bugatti ? Sans rire ? Et tout ça pour quoi ? Jaguar, moins snob, quoique, est entretemps devenu Tataguar, une automobile cochon d’Inde en quelque sorte… Ne manque plus qu’après avoir été une Ford Lincoln, qu’elle s’appelle la Tataguar Vichnou… Si c’est ça l’art de posséder la classe Britannique, je veux bien être transformé en peau de vache sacrée ! Considérez que la nation sur laquelle le soleil ne se couchait jamais et avait colonisé l’Inde, a maintenant un 1er ministre Indien…
Le nom Aston Martin vient du fait qu’un dénommé Lionel Martin avait créé une voiture qui remporta la course d’Aston Clinton, dont il fut vainqueur en 1914. La fusion des deux noms “Aston” et “Martin” donna donc le nom de la marque. Après la Première Guerre mondiale, la firme fut sauvée de sa première ruine par l’aide financière du comte Zborowski, riche mécène d’origine polonaise. En 1925, l’entreprise fut mise en liquidation, Monsieur le comte était ruiné… Mais l’entreprise fut reprise en octobre 1926 par Augusto César Bertelli. En 1947, la firme faisait de nouveau face à des difficultés financières et ce fut à nouveau la ruine et la déconfiture, l’Auguste César auto-poignardé et sa firme à l’agonie ! Aston Martin et tout ce qui allait avec elle fut alors rachetée par David Brown Limited, qui la fusionna avec Lagonda, qu’il possédait déjà et installa l’usine à Newport Pagnell. En 1948 la marque remporte les 24 Heures de Spa. En 1956 et en 1959, Aston Martin tente des incursions dans la formule 1 mais sans succès.
En 1956, la marque remporte le RAC Rally avec Lyndon Sims sur une DB2. En 1959, sortent les DBR qui feront enfin la renommée de l’entreprise. Ces voitures gagneront trois fois successivement les 1000 km du Nürburgring, et seront victorieuses dans de très nombreuses courses internationales (notamment avec Carroll Shelby aux 24 Heures du Mans 1959). Cette même année 1959 voit également apparaître la DB4, modèle précédant la DB5 (sic!) rendue célèbre par son apparition dans le film Goldfinger en tant que voiture de fonction de James Bond. Mais malgré tout cela, David Brown doit vendre pour éviter une Nième catastrophe financière… Et la marque passe en 1972 sous le contrôle d’investisseurs américains : la “Company Developments” qui va rapidement céder une part des actifs financiers à des “investisseurs” ! Avant le milieu des années 1980, la société change à nouveau de propriétaire pour cause de non rentabilité, et c’est une famille d’armateurs grecs, les Livanos qui rachètent… Aston-MartinLagonda, une voiture Grecque !
Les Livanos qui possédaient alors 75 % des parts de la firme anglaise se targuaient d’avoir une nouvelle fois sauvé Aston Martin-Lagonda de la ruine… Pas pour longtemps, les Grecs pour éviter d’aller se faire voir ailleurs (c’est une habitude depuis Alexandre de Grand), vendent chaque mois un paquet d’actions Aston Martin Lagonda… Et en 1987, c’est le groupe américain Ford qui s’avère être l’acquéreur “fantôme” et se révèle au grand jour être devenu actionnaire majoritaire de la firme. Ford acquiert la totalité des actions en 1993. Aston-Martin-Lagonda devient une sorte de Ford Lincoln de luxe… En 2006-2007, rebelote, tout monte allègrement, les matières premières, l’immobilier, les valeurs en Bourse, les marchés émergents et pour les consommateurs : le prix des produits, notamment haut de gamme. Bien entendu, c’était justifié, il y avait une explication pour tout, les merdias via les journaleux, les collectionneurs de parapluies de marques automobiles, s’étant fait comme toujours l’écho de ceux qui avaient un intérêt à justifier ces hausses et ces prix élevés…
Il n’empêche que malgré ces explications dignes des plus grands truands de notre planète, les gens n’achètent plus, c’est de nouveau la crise. Une nouvelle page se tourne le 12 mars 2007 pour Aston Martin. Le groupe Ford, en graves difficultés financières, décide de vendre la marque au rabais (à-la-casse) pour pouvoir mieux se concentrer sur son activité principale : la marque Ford ! Après plusieurs hypothèses d’acquéreurs fumistes, dont le groupe LVMH (Bernard est mon voisin), c’est un consortium mené par David Richards, John Sinders et deux sociétés koweïtiennes d’investissement “Dar et Adeem Investment”... qui remportent la mise et deviennent les nouveaux propriétaires d’Aston Martin Lagonda. Comparativement aux chiffres de vente 2007 d’Aston-Martin, la firme en était à -35% en septembre 2008, -50% en octobre 2008, -80% en novembre 2008… et à -100% en décembre 2008… et ce, pour l’ensemble du monde ! Mais, miracle, en 1999-2000, les entreprises d’automobiles de luxe, décotées en Bourse atteignent soudain des niveaux de valorisation stratosphériques !
On expliquait alors qu’on était dans un nouveau paradigme… On a vu le paradigme ! “The Investment Dar” (TID) a annoncé le dimanche 21 décembre 2008 qu’il était, pour lui-même et les autres partenaires du consortium de rachat, prêt à vendre Aston Martin Lagonda… Dans le même temps, il déclarait vouloir emprunter 1 milliard de US$ pour refinancer sa dette… Les choses étaient ainsi claires, TID rencontrait réellement des problèmes insurmontables pour payer sa dette, une problématique classique de nos jours pour de nombreux fonds de LBO… et “The Investment Dar” avait donc besoin de cash ! Pour une marque si snob, ça faisait cousu de fil blanc ! On nous avait donc menti dans un jeu qui avait foiré grave ! Amr Abou El-Seoud, l’Executive VP, a déclaré : “There is a 60 to 70 percent chance that we will reach a deal soon.” C’est ce que se disent ceux qui jouent Casino ou Euromillions… Vu le niveau de la livre qui avait chuté le vendredi 24 décembre 2008 à son plus bas niveau historique à 1,11€ on devinait que le pire allait (enfin) arriver !
C’était le moment d’aller faire son shopping à Londres ou sur le web anglais, on imaginait que Mercedes, qui flirtait avec Aston Martin Lagonda depuis quelques temps déjà, pouvait être intéressée par y investir, quoique Mercedes allait mal aussi… En janvier 2014, Aston Martin fut légalement contrainte de rappeler 17.590 de ses automobiles qui étaient très mal construites, et sans cesse en pannes graves ! Cela représentait 75 % de six ans de production… Après avoir découvert qu’un de ses sous-traitants utilisait du plastique de contrefaçon pour confectionner les voitures e fut le sandale ! Les Aston Martin Lagonda soi-disant faites-main en full aluminium étaient en réalité fabriquées à-la-machine en matériaux usagés, déglingués, non fiables, pas aux normes ! Une gigantesque escroquerie ! Quoi faire ? Que faire ? Rien ! Il n’y a plus d’argent en caisse. Le rappel fut donc aléatoire car sinon c’était la ruine ! Les propriétaires d’Aston Martin Lagonda furent les premiers à étouffer le scandale pour vendre leur camelote avant que ça ne se sache.
Leurs acheteurs, escroqués, feront ensuite de même pour s’éviter de sombrer également… Un vrai panier de crabes ! Les journaleux aux ordres des merdias propriété des banques et autres malfaisants sont priés d’écrire sur d’autres sujets. Les merdias ne pipent mots… Leurs propriétaires en profitent pour s’équiper en logiciels IA et se débarrasser des pigistes. Le scandale est ainsi étouffé ! Passez muscade… Le 31 janvier 2020, jour du Brexit anglais, Lawrence Stroll prend une participation dans Aston Martin en rachetant à vil-prix 16,7 % des parts du constructeur pour la somme de 216,6 millions d’Euros. Il investi 380 millions d’euros dans la marque avec le consortium Yew Tree Overseas Limited et prend le poste de Président exécutif du constructeur. L’équipe de Formule 1 Racing Point F1 deviendra l’équipe officielle d’Aston Martin et en prendra le nom à partir de 2021. En mars 2020, grâce une collecte de fond supplémentaire, Lawrence Stroll passe à 25 % du capital de la marque. Tout cela pue l’arnaque financière…
Le 26 mai 2020, le conseil d’administration annonce le départ avec effet immédiat du PDG Andy Palmer. Le vice-président Keith Stanton assure l’intérim jusqu’au 1er août 2020 où Tobias Moers, ancien PDG de Mercedes-AMG, prend ses fonctions… Pauvre Angleterre… Quoique les Britanniques ont quand même des raisons de se réjouir, les Aston Martin ne valent plus que 35% des prix d’avant…Moins cher ? Une arnaque encore, car “moins cher“, c’est poli… En réalité elles ne valent plus rien, puisque plus personne n’en veut ! Mais personne n’en dit rien : “Tout va très bien Madame le Marquise”… où plus vulgairement : “Tiens, bouffez ce qu’on vous raconte, bande de branleurs !”… Ensuite et pour de nombreux mois, voire années encore, en suite du Coronavirus, c’est la crise, violente, qui se manifeste par une brutale diminution de la valeur des actifs et une baisse importante de la consommation, surtout pour les produits discrétionnaires comme les automobiles de luxe telles les Aston Martin et Lagonda…
Incapables de me prononcer sur l’amplitude de cette crise, qui maintenant est amplifiée par la guerre OTAN/Russie, malgré les innombrables mensonges, Fake-News et une lobotomisation généralisée exécutées par les putes des fausses infos orchestrées par leurs propriétaires, personne ne se risque plus à pronostiquer le temps restant avant la fin d’un monde de mensonges d’affaires, de corruptions généralisées jusqu’aux têtes de nos nations occidentales, mais tout ce barnum va in-fine induire, du moins pour les déénies à venir, un profond changement de comportement et une réflexion fondamentale sur la valeur des choses, le prix des biens, les produits de consommation, des actifs financiers comme immobiliers, etc. Je ne crois pas qu’il ne s’agisse que d’une diminution ponctuelle et passagère de la consommation, je crois au contraire que cette crise est la catalyse qui amorce un réajustement fondamental du prix des choses (de la valeur des choses) et de leur utilité. Quand on est dans une crise de cette ampleur, on ne peut que se dire que c’est grave…
Pour revenir sur les marques et le retail, s’imaginer que travailler dur à justifier parfois l’injustifiable, c’est-à-dire des premiums trop élevés, non étayés par une vraie qualité fortement “différençiante”, continuer à inventer des images prétendument exceptionnelles soi-disant issues d’un héritage unique et d’une vraie rareté et d’un avantage concurrentiel indéniable, et autres menteries de condamnés à mort, ne sont que des escroqueries. Il n’existe plus aucun positionnement parfaitement clair dans l’esprit des consommateurs, et assez peu de marques au final peuvent aujourd’hui s’en prévaloir. Il est à craindre que l’Europe est occupée de crever et que la guerre OTAN/Russie sert avant tout à nos élites de réaliser un “contre-la-montre” d’escroqueries et de corruptions illimitées qui seront effacées par une atomisation qui sera attribuée aux Russes… On sort toujours d’une crise, tôt ou tard, et le Japon a survécu à deux bombes atomiques, mais à la sortie, les choses, les acteurs, les rapports de force, etc, pourraient être les mêmes les mêmes qu’à l’entrée.
Les crises permettent à des acteurs mieux armés, répondant plus efficacement aux nouveaux besoins qui se font jour, de mieux performer, se créer ou se renforcer, et supplanter ceux qui ne sauraient ou ne pourraient pas évoluer. C’est sans doute dans peu de temps que “les choses sérieuses” (sic !) vont commencer, parce que c’est par nature que les crises mettent en avant les modèles disruptifs qui réinventent les systèmes. Bref, ce sera certainement très excitant à vivre et à en mourir… moins d’en survivre ! Très excitant en effet que de se pencher sur l’histoire abracadabrante d’Aston Martin batie sur un ensemble de mensonges, de duperies et d’escroqueries, pareil que se pencher sur la réalité de vie d’une belle et jolie : “You know you’re not the first, but do you really care ? Used Aston Martin !”... Vrai où faux ? On s’en tape… Bref, voici le dernier chapitre de cet article dédié à Aston Martin Lagonda avec une Lagonda Taraf qui a couté plus d’un million à son idiot de propriétaire américain, qui espérait en avoir 850.000$ et n’a été acquise que pour 500.000 $ ce 8 avril 2023.
Cette Lagonda Taraf 2018 est l’un des 60 exemplaires prétendument fabriqués par Aston Martin Martin au cours de quatre années de production (14 en réalité) et fait partie des deux exemplaires construits pour toute l’année 2018 ! La voiture a été commandée par son propriétaire américain actuel et importée aux États-Unis en 2019 dans le cadre d’une exemption “Show or Display” pour usage très limité (la sanction est la saisie immédiate si le propriétaire dépasse 50 miles par an, ce qui est vérifié par satellite via une sorte de téléphone fixé à bord…) La Taraf a été modifiée par J.K. Technologies à Baltimore, Maryland, conformément aux normes de l’EPA. La bête est réalisée de panneaux de carrosserie en fibre de carbone finis en Satin Jet Black, alors que la littérature prétendait que la Taraf était en aluminium. La voiture est propulsée par un V12 de 6L0 litres couplé à une boîte-pont automatique ZF à huit vitesses. Les caractéristiques supplémentaires comprennent des freins à disque ventilés et des jantes de 20 pouces de largeur décalées.
Les sièges sont en cuir “Kestrel Tan Caithness” accentué par des coutures de couleur ivoire, à l’arrière se trouve un réfrigérateur et un système d’info-divertissement. Cette Lagonda Taraf à conduite à gauche n’affiche 151 miles en 3 ans (1 mile de trop par rapport à l’obligation de 50 miles maximum par an sur 3 ans) Pour ce mile, la Taraf a été saisie et mise en vente forcée avec des documents NHSTA “Show or Display” pour avoir “Gravement désobéi aux normes US imposées de 50 miles/an, en dépassant la limite autorisée de 1 mile, vérifié parla NHSTA”... La voiture doit être vendue au plus offrant dans une vente NHSTA avec ses documents d’importation, les factures de mises aux normes par J.K. Technologies, de la documentation et des rendus de construction d’usine, un parapluie de marque Lagonda, un manuel du propriétaire, un rapport Carfax et le titre de propriété de l’Oregon répertoriant la voiture comme une Aston Martin Taraf 2018. Conformément à l’acceptation du propriétaire importateur des normes NHSTA, le montant de la vente forcée ira à la NHSTA…
Priez pour que Poutine gagne en Ukraine pour que l’Europe automobile (et autres) ne soit sous le joug des lois américaines… La Super Berline Aston Martin Lagonda Taraf a été conçue par le département “Q” d’Aston Martin en 2014 et ne devait qu’être qu’exclusivement réservée pour le marché du Moyen-Orient car sa disponibilité ne pouvait s’étendre à l’Europe, au Royaume-Uni et à l’Afrique du Sud en 2015 pour des raisons d’impossibilité de respecter les normes !. Premier modèle à porter la plaque signalétique Lagonda depuis 1990, le Taraf était basée sur la même plate-forme VH en aluminium collé de la Lagonda Rapide S, mais avec un empattement allongé de 7,9 pouces et une carrosserie en plastique renforcé de fibres de carbone (Glup ! Sic ! et re-Sic !)… Cet exemple est fini en Satin Jet Black (option de Q Division à 10 995 $). Les caractéristiques extérieures comprennent des portes à ailes de cygne avec des poignées de porte rabattables de la couleur de la carrosserie, des évents d’ailes avec des inserts en maille de titane argentés…
Ceux-ci sont accentués par des clignotants intégrés, des évents de capot en maille en titane argent et des badges Lagonda avant et arrière satinés. Des jantes de 10 po noir brillant à 20 rayons sont enveloppées dans des pneus Bridgestone Potenza 245/40 avant et 295/35 arrière. Le compteur de vitesse est gradué jusque 330 km / h et jumelé à un tachymètre à balayage inversé de 8 km/min avec affichage numérique encastré. Le moteur V12 de 6 litres a été partagé avec la Lagonda Rapide S contemporaine et, pour son application/utilisation dans le Taraf, a été évalué en usine à 540 chevaux et 6 650 tr/min et 465 lb-pi de couple à 5 500 tr/ min. Le système d’émissions et les programmes de gestion des moteurs ont été modifiés par J.K. Technologies en août 2019 pour se conformer aux exigences de l’EPA des États-Unis. La puissance est envoyée aux roues arrière via une boîte-pont automatique ZF à huit rapports montée en position centrale arrière pour optimiser la répartition du poids. Les options d’usine de la voiture sont énumérées sur la fiche technique ci-dessus avec les dates de commande et d’achèvement pour un prix de 1.077.235 $ plus taxes. Le 1 Mile de trop aura donc couté environ 1.400.000$ à son proprio !