2010 Mercedes Coupé CL 600…
C’est l’histoire d’un homme qui vient de rien, ne va nulle part…, qui roule dans le vide, attiré par le néant…
Au fur et à mesure, il se répète sans cesse pour se rassurer : Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien…
L’important, c’est pas l’attirance du néant…, c’est la manière d’y arriver alors qu’on en vient…
Je roule, sans arrière pensée, vers un point de l’horizon, droit devant, plus loin, sans rien atteindre.
Je m’arrête, je repars…, le ciel remue sans cesse, dessous les nuages, une vapeur grise stagne.
Le ciel est bas, le ciel est si bas qu’il touche presque le sol.
L’état du ciel est malade !
Rien ne me plaît davantage que rouler sans but, tandis qu’arrive la rumeur d’un concert de cris qui reflète l’inexplicable instinct de la vie.
Histoire sans importance ?
Je n’ai pas de réponse.
Jusqu’ici, tout va bien…
La frousse est l’une des connexions majeures entrant dans la confection de bien des espèces sur terre, dont l’humain est la principale.
C’est un ingrédient qui arrive quelquefois à protéger la vie mais qui, hélas la plupart du temps, conduit les masses de l’angoisse au renoncement.
Lorsque cette frousse, telle une épidémie, se propage avec violence, elle débouche sur la panique.
Sinon, comme toujours, ou presque, elle n’est que feu de paille en acceptant, très vite, la noyade, en loques, dans la servilité que l’on dit être la protection suprême alors que les masses humaines refusent de voir que cette angoisse qui vire à l’effroi n’est qu’un leurre, souvent indécent, essaimé par les dominants.
Depuis quelques lustres et dans sa grande majorité, aux quatre coins de la planète, l’homme se disant moderne…, l’occidental principalement, vit ainsi, en tremblant tout en se croyant libre, naïf qu’il est. La Peur ?!
Le Malheur ?!
Un Démon à deux têtes capturé (ou inventé) par toutes les religions, ces formidables découvertes commerciales des dictateurs d’antan.
Ces derniers l’ont largement utilisé, après l’avoir abondamment nourri, dans le seul but d’apprivoiser ou asservir les foules.
Bête immonde dont se servent encore avec allégresse envers leurs peuples, les potentats de tout poil, qu’ils soient politiques, républicains ou pas, pieux, financiers, penseurs et philosophes. La Peur ?!
Peur de tout et de rien…
Jusqu’ici, tout va bien…
Pèle mêle : Du microbe, de préférence asiatique, espagnol ou javanais, de l’animal et de l’insecte, le long moustique venu des tropiques par exemple, du tonnerre, de l’éclair ou du cyclone, mais aussi du soleil qui chauffe trop la terre ou d’un nuage.
Peur du ciel.
Peur de soi, d’un miroir, du voisin.
Peur de l’autre puis de Dieu et de son châtiment supposé.
Crainte du riche et peur du pauvre.
Du chef et du sous chef.
Du gendarme comme du voleur.
Du boulot ou du chômage. Peur de l’aventure.
D’avancer ou de reculer.
De manger ou de jeuner.
Du médecin.
D’un courant d’air.
De la neige ou de la canicule.
De la vague trop haute.
De l’horloge qui tourne trop vite.
De la route meurtrière, de l’euro trop haut, du dollar trop bas, du pétrole qui s’épuise ou de la plante qui disparaît, des banques qui s’empiffrent et des hôpitaux qui débordent et même des minarets ou des clochers.
Plus navrant encore, peur de manquer… d’essence et de vacances plutôt que de pain. Peur d’un barbu ou d’un simple moustachu.
D’une peau noire ou seulement bronzée.
Surtout de l’œil bridé… et, sur les oriflammes, de la faucille et du marteau, du croissant, de la croix ou de l’étoile et, pire que tout, du noir et du rouge de l’anarchie dont on ignore pourtant la texture.
Peur d’un curé ou de ses frères imam ou rabbin, d’un voile, de la femme et même, ô sacrilège, de l’enfant, du collégien. Peur d’imaginer, peur de rêver, peur d’aimer.
Servie par son armée de bâtards que sont l’anxiété, l’angoisse, la frayeur, l’effroi, l’épouvante, la trouille et même la psychose, cette Diablesse, marâtre de toutes les manipulations et de tous les mensonges, a trouvé de nos jours dans l’information et ses véhicules aussi rapides que la tornade, le pouvoir d’anesthésier, à travers les continents, les peuples travestis de la civilisation soi-disant avancée.
A grands coups de maléfices, crises, rivières et fleuves qui débordent, terre qui craque et volcan qui crache, colis piégés, bombes et cadavres en tout genre, assénés sous de grossières grimaces de pitié ou d’horreur, presque en boucle et abondamment grossis, par des myriades de petits écrans, sans jamais oublier, fric oblige, de chiffrer bien vite en pépètes le coût de ces catastrophes. Distiller la vraie peur, celle de la mort, ne suffit plus aux maîtres du monde et leurs vils courtisans, ils distribuent ainsi la peur de vivre. Dédaignant un passé historique qui a eu son lot de grandes peurs ici et là, il suffit d’observer, œil et oreille attentifs, autour de soi, pour mesurer, stupéfait, les dégâts que peut produire un tel serpent lorsqu’il s’empare de la plèbe.
Surtout lorsqu’il lui est distribué par ses propres chefs, aidés en cela par de doctes savants, friands de télévision, experts en tous genres, fonctionnaires des explications alambiquées et qui, comme les politiques dont ils dépendent, ne savent rien d’autre de la vie que le cuir avachi de leur fauteuil sur lequel se ramollissent leurs fesses flasques et la brillance de leurs manches en lustrine. Une race d’hommes-courtisans, néfaste et qui prolifère, hélas, gangrénant un peu partout, la terre d’un XXI° siècle Occidental bien malade…
En automobile comme en politique, la peur est mère de tous les profits… et les chantres de l’obsession sécuritaire pourront retourner s’astiquer la libido en relisant en boucle la liste des équipements du Coupé Mercedes CL 600.
Grand bien leur en fasse, car le marché de la peur a encore de très beaux jours devant lui.
Fort de cette évidence, la firme a l’étoile songe déjà à contrecarrer la prochaine surenchère de la concurence en renforçant l’arsenal protecteur de l’actuelle et néanmoins future ancienne CL.
De la sur-dotation de l’engin, je puis affirmer qu’elle légitime à elle-seule l’entrée du néologisme sécuritaire dans le Petit Robert.
Jugez-en donc.
Du système d’assistance anticipatif d’éternuement AT-CHOOM PLUS au détecteur de terroriste embarqué PATRIOT-TRONIC III avec appel d’urgence relié au central de la CIA en passant par les essuie-glaces à capteurs de cannettes de bière RIOT-CONTROL PLUS, le système électronique de prévention des vols à la portière NO RACK-I et le brouillage radio automatique contre le terrorisme intellectuel de gauche MIND-SAFE sans omettre l’hygiaphone incorporé à la vitre conducteur MICROBE-SAFE…, vous aurez un alléchant aperçu du meilleur des mondes possibles que vous envierez bientôt aux happy few touchant plus de 5000 euros par mois.
Malgré la paranoïa actuellement en vigueur chez les obsédés de l’accidentologie, il semble que les cerveaux aient failli quelque part.
D’après une très sérieuse enquête d’un laboratoire indépendant qui fait déjà trembler les états-majors, un grand danger guette encore l’intégrité du Coupé Mercedes CL 600 et de ses passagers, une menace de tous les instants, une épée de Damoclès prête à se rompre à tout moment.
Par principe de précaution, Mercedes a déjà rapatrié et fait soumettre à des contrôles drastiques ses prototypes en cours d’essai aux quatre coins du monde.
Rangez vos enfants dans le placard et anticipez d’ores et déjà le couvre-feu, car après enquête, nous détenons désormais une piste risquant fort de faire l’effet d’une bombe.
J’en avais eu la révélation à Genève.
Là, au milieu, des Very unImportant Persons et autres cuistres… s’agitaient comme les comédiens d’un opéra-bouffe accros et à crans, faux-culs et faucons, gâteux et catins, requins et parrains, tous clients Mercedes.
Après mûr examen, les frasques bruyantes de cette faune vulgaire me suffisent à faire mien l’aphorisme de Léo Campion selon lequel le chauffeur est, de très loin, la partie la plus dangereuse d’une automobile.
S’il faut vivre caché pour vivre heureux, élites et idoles trouveront dans le Coupé Mercedes CL 600 le meilleur moyen de rouler à l’ombre.
Encore et toujours banalisée en noir rase-muraille de peur d’attiser la haine des riches, dépourvue du chiffre de cylindrée à l’arrière pour ne pas ranimer la lutte des classes, ce chef d’œuvre de convenance BCBG restera pour longtemps l’un des moyens les plus sournoisement faux-culs de traverser crises économiques et troubles sociaux à l’abri de la vindicte populaire.
Ce n’est certes pas là le signe d’un esprit très rebelle.
Il va sans dire qu’une CL 600 V12 packagée avec avant-gardisme…, traduit le même élan de spontanéité que le mot liberté dans la bouche d’un stalinien pratiquant ou une évocation de Jean Jaurès perdue au beau milieu d’une harangue sarkozyste.
Or, je le rappelle à ceux qui n’auraient d’autres références culturelles que l’Equipe, l’avant-garde est, en matière artistique, l’équivalent assez exact d’un bras d’honneur adressé à tous les conformismes.
Il va donc falloir expliquer en quoi ces plus de deux tonnes d’orthodoxie germanique rompent avec les conventions sociales et esthétiques d’un certain establishment.
Rude gageure !
Symptomatique d’une génération ayant dissolu l’esprit de sédition dans l’aisance, politiquement correcte au point de dissimuler les plus licencieuses des grosses cylindrées sous les dehors trop oubliables d’un taxi ordinaire, conforme aux sempiternels codes esthétiques prisés des Rastignac et machiavels soucieux d’incognito, rigoriste jusque dans ses ténébreuses harmonies intérieures, le Coupé Mercedes CL 600 cache fort bien les penchants révolutionnaires de conducteurs assez peu suspects d’idées contestataires.
Tant qu’à se réclamer de l’avant-garde, Mercedes aurait certes pu s’inspirer des plus audacieuses compositions de Kandinsky pour élaborer ses sinistres nuanciers, voire enluminer ses habitacles funéraires de sérigraphies colorisées à la Andy Warhol, sinon faire dans l’Art Cart façon BMW.
Nul doute que le concept aurait séduit la clientèle des cuistres soucieux d’exhiber leur goût pour les arts, fussent-ils de merde enveloppée, dans les milieux tenus pour distingués.
Par quel miracle du marketing en est-on arrivé là ?
Admettons que pour les non francophones, la langue de Montaigne, même employée à tort et à travers, possède d’incontestables vertus pédantes qui feraient passer nos plus viles expressions pour le comble du raffinement mondain : Oh, lovely, so sweet !
Les Américains ont bien eu droit à une Renault “Encore”, les Japonais à une Nissan “Chapeau” et le monde entier à des Audi “Après”, pardon, “Avant”, sans que cela n’empêche l’eau de mouiller.
Alors, pensez-vous, une Mercedes avant-gardiste tunée par AMG…, it’s so smart !
Et si pareille antinomie ne provoque en général qu’un hochement de tête résigné, il est rassurant de savoir, comme l’avait démontré Desproges, que l’on peut très bien vivre sans aucune espèce de culture.
L’Allemagne, on le sait, est le pays de la musique et le mélomane averti ne trouvera guère d’objection à ce que Mercedes figure parmi les meilleurs compositeurs d’opéra symphonique à quatre temps pour douze cylindres.
Dommage que l’audition orgasmique d’aussi fougueuses envolées nécessite l’abattement moral d’une esthétique aussi indigeste.
Volumes simplistes, profil congestionné et haut sur pattes, que des lignes enfantines tentent en vain d’alléger, tous les ingrédients semblent réunis pour faire de ce Coupé une nouvelle étoile de l’inesthétique.
Au pays de Wagner, on ne loge toujours pas à la même enseigne les musiciens et les stylistes.
La tâche bassement rébarbative de ces derniers se résume depuis mathusalem à l’habillage sans génie des chefs-d’œuvre du répertoire mécanique.
Ceux qui ne pourront s’offrir ce Coupé débattront encore longtemps à longueur de forum électronique.
Les autres, moins diserts, ne se feront pas prier pour étreindre la route allegro vivace.
Car après tout, qu’importe le flacon tant qu’ils auront l’ivresse…, puisque avec un peu moins de 600 chevaux sous le capot, ce coupé de luxe affiche des performances de sportive extrême tout en conservant un confort digne d’une 1ère classe de TGV.
Sur le segment des grands coupés, le Coupé Mercedes CL fait office de monarque et ne se déguste qu’avec des moteurs essence comptant 8 cylindres au minimum (CL 500 V8 388 ch, CL 63 AMG V8 525 ch et CL 600 V12 517 ch).
Mais visiblement, cela ne suffisait pas puisque les alchimistes d’Affalterbach ont sorti une nouvelle version…, la plus exacerbée et forcément la plus élitiste de toutes.
Et cette fois, c’est le sublime V12 biturbo qui sert de base.
Une séance de gonflette qui s’accompagne comme toujours de nombreux artifices, aérodynamiques comme technologiques : le CL 65 AMG bénéficie d’éléments esthétiques distinctifs, comme des doubles sorties d’échappement ou encore d’énormes jantes de 20 pouces.
Bref, tout ce qu’il faut pour affoler le regard !
Une opération séduction dont le coupé n’avait pas forcément besoin tant ses lignes fluides et tendues respirent la classe.
Mais pour arrêter une furie de 612 ch et permettre son exploitation sans laisser des kilos de gomme à chaque démarrage, les ingénieurs ne se sont pas contentés des seules retouches évoquées ci-dessus.
L’amortissement a lui aussi subi de nombreuses modifications.
Repris du Coupé CL classique, le système ABC (Active Body Control) est alors associé à des suspensions sports plus fermes signées AMG.
Même chose pour les freins : à l’avant, les disques de 390 mm sont mordus par deux paires d’étriers, contre 365 mm et un seul étrier à l’arrière !
De quoi stopper sans peur ce coupé de poids (plus de 2 tonnes).
En plus de ces spécificités, il a également droit aux sytèmes équipant traditionnellement les CL classiques.
Du système Pre Safe qui limite les blessures en cas de choc frontal en passant par tout un ensemble de béquilles électroniques (ABS, ESP, anti-patinage) nécessaire pour canaliser les 1.000 Nm de la bête.
Un couple de camion qui pourrait permettre au CL 65 AMG de tracter plusieurs caravanes de cirque.
Malheureusement l’attelage n’est pas prévu, même en option.
Tant pis pour les forains.
Et dès la mise en route, le son rauque qui s’échappe des sorties d’échappement fait plonger dans un autre monde.
Pourtant, malgré cette débauche de puissance, c’est plutôt la douceur qui est au rendez-vous.
C’est sans doute cela le plus bluffant : être capable de rouler à un train de sénateur sans rechigner pour autant à quelques sprints effrénés, le tout dans un confort exceptionnel quelque soit le rythme imposé.
Pourtant, cette qualité constitue peut-être aussi son plus gros défaut.
Car si les accélérations plaquent les omoplates contre le dos du siège, le confort typé 5 étoiles est tel qu’on a du mal à cerner les limites de ce Coupé.
Pour autant, les lois de la physique reprennent vite le dessus : l’insonorisation ultra-poussée étouffe si bien la sonorité du V12 qu’il faut avoir les yeux rivés sur le compteur pour savoir à quelle vitesse on roule.
Résultat, on en veut toujours plus, d’autant que la poussée sans fin du moteur ne demande que ça, mais attention, voilà que les virages vous foncent dessus.
Un œil sur le compteur permet de se rendre compte dans quelle dimension on se trouve.
Une chose est sûre : on arrive trop vite !
Gommées par la boîte automatique à 5 rapports, les sensations procurées au volant proviennent surtout de l’accélération foudroyante de ce coupé qui se contente de 4,4 s pour atteindre la barre des 100 km/h et seulement 13,3 s pour celle des 200 km/h !
Mais le plus extraordinaire, comme souvent chez les modèles ultra-sportifs, ce ne sont pas les performances pourtant fabuleuses, mais bel et bien le freinage : double étriers et disques de 390 mm à l’avant ; simple et 365 mm à l’arrière.
Du coup, Mercedes annonce une décélération de 100 à 0 km/h en seulement 35,6 m.
Tout simplement monstrueux !
Mais attention, AMG ne s’occupe pas seulement de gonfler des moteurs et d’installer des freins king size.
Le préparateur met un point d’honneur à répondre aux moindres doléances de ses clients.
Une manière comme une autre de rouler dans une voiture faite quasiment sur mesure ! Remarquez, c’est la moindre des choses quand on facture une voiture 229.000 euros.
Alors certes, si vous êtes capables de vous payer ce type de joujou, c’est sans doute que l’argent n’est pas forcément un problème, mais sachez tout de même que dans la gamme CL, l’autre version AMG munie du V8 de 525 ch offre aussi des performances hors du commun, tout en étant seulement facturée 164.200 euros.
Mais à ce niveau d’exclusivité, cela est-il vraiment très important ?
Sur la route : A couper le souffle !
Question équipement, le Coupé CL 600 est pourvu de toute un bardée d’aides à la conduite, ABS, anti-patinage, ESP, régulateur de vitesse, boîte auto, système de contrôle de distance de sécurité.
Du coup, malgré des performances de Super Car, la prise en main est d’une facilité déconcertante.
Les commandes sont douces, les changements de rapports s’enchaînent souplement et l’insonorisation se révèle au-dessus de tout soupçon.
A tel point qu’on en vient presque à trouver la voiture avare en sensations.
Impression gommée en écrasant l’accélérateur.
Le corps ne peut lutter et s’enfonce dans le siège tandis que la respiration se coupe et ce jusqu’au déclenchement du limiteur, à 250 km/h.
C’est grisant mais on se rend vite compte qu’on n’est pas seul à conduire, toutefois, l’électronique veille.
Le bouton pour désactiver le contrôle de trajectoire permet tout au plus de retarder son seuil de déclenchement.
Un mal nécessaire car les accélérations sont tellement brutales qu’il est difficile d’anticiper les pertes d’adhérence.
Aussi, dès que la voiture dépasse un certain angle, l’accélération se coupe pour nous ramener dans le droit chemin.
Ce sont les virages serrés qui posent problème.
Déjà, la cavalerie vous envoie sur l’obstacle beaucoup plus vite que vous ne l’imaginez.
Ensuite, la caisse pesant pas moins de 2 tonnes 2, il faut s’arc-bouter sur les freins dont la pédale manque de constance et de précision après plusieurs sollicitations.
Enfin, il n’y a plus qu’à se montrer patient et attendre que la voiture vire en continuant de freiner.
Les pneus hurlent leur souffrance et le résultat n’est pas souvent à la hauteur de nos espérances. Heureusement, il y a les lignes droites avalées à la vitesse de la lumière dans un bruit de tonnerre mécanique.
C’est fou !
Ca prend aux tripes.
On adore.
Bien qu’elle délivre approximativement la même puissance qu’une Porsche Carrera GT, la CL 65 n’a pas le tempérament d’une super sportive.
Il s’agit plus d’une vitrine technologique du savoir-faire Mercedes dont les ingénieurs ont réussi le pari fou de mettre sur la route et en toute sécurité un coupé diaboliquement puissant et confortable à défaut d’être véritablement exploitable.
Provocation ou coup de génie, on vous laisse le soin d’en juger…
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