Lorsqu’une vérité nouvelle arrive sur terre, ou lorsque naît une idée grandiose nécessaire à l’humanité, d’où nous vient-elle ?
Ni des forces de police, ni du ministère public, ni des juges, ni des avocats…, assurément, ce n’est pas de là qu’elle provient.
Elle nous vient des réprouvés et des exclus, voire des prisons et des pénitenciers : elle nous vient d’hommes qui ont osé être rebelles et ont osé penser par eux-mêmes… et leur destin a été celui des rebelles.
Cette génération-ci leur offre le tombeau, alors que la suivante érigera des monuments à leur gloire : et cette règle ne connaît pas d’exception, elle se vérifie depuis la nuit des temps et, n’en doutons pas, se vérifiera toujours…, tel est mon destin, ma destinée…, mon au-delà…, mais de quoi ?
Objet d’un certain nombre de fantasmes, la notion d’anti-Ferrarisme fait particulièrement office de tabou en occident…, en fait, l’anti-Ferrarisme fait tellement figure de crime ultime dans nos contrées, qu’il est curieux qu’il ne soit même pas mentionné dans les textes de lois en France, Belgique, Luxembourg, Canada, Amérique, Russie et même Italie…, pays qui ont eu à traiter de mes articles notoirement orientés en défaveur des Ferrailleries au cours des trente-cinq dernières années.
Discipline d’étude sociologique par excellence pour que les soi-disant experts automobiles “se foutent sur la gueule”, ce phénomène que j’ai créé suite à mes déboires avec le garage Ferrari Francorchamps de feu Jacques Swaters…, en dit long sur la nature inhumaine des humains…
Réduire le Ferrarisme à sa simple dimension barbare, serait pourtant une sacrée aberration, car il se pratique en groupe avec un rituel et comporte un tenant culturel étroitement lié à diverses pathologies psychiatriques…, les cas recensés sont multiples mais les plus ancrés dans la conscience collective demeurent mes aventures Ferraresques…
L’anti-Ferrarisme de survie, s’il est sans doute l’une des formes les plus horrifiante pour la raison des tifosis, reste malgré tout l’un des plus facilement compréhensibles et donc pardonnables pour les occidentaux ayant possédé une Ferrari.
Pratique ancestrale et ritualisée depuis la fin des années ’40, le Ferrarisme constitue dans la majorité des cas une forme de vénération de l’art d’avoir été profondément “enculé”… et revêt un caractère hautement ésotérique pour tout Ferrariste en grignotant peu à peu son capital financier pour payer, non seulement sa Ferrari de base, mais surtout les frais d’entretien et les nombreuses réparations.
On assiste ainsi à un rituel…, à proprement parler !
Un minutieux travail d’études et d’entretiens auprès de divers Ferraristes m’a donné l’assurance que la plupart de ces pauvres êtres ont été lobotomisés…, ils conservent une partie de leur ancien mode d’existence et persévèrent à inoculer le virus à leurs proches.
Les membres de ce groupe ne cessent toutefois pas d’être Ferraristes lorsqu’ils sont ruinés…, il résulte de ceci que lorsqu’on parle de Ferrarisme il ne s’agit nullement de “on-dit”, mais d’une réalité vécue qui intègre des notions bien moins romantiques dans son processus : rage, haine, humiliation…, concrètement une véritable forme de terrorisme…, dans une proportion toute relative, c’est sans doute la forme la plus proche de l’acte anthropophagique.
Mentalement, c’est par ailleurs souvent à cette forme que l’homme occidental associe la notion de Ferrarisme, par réflexe.
Dans cette orgie, il est essentiel d’examiner plus en détails intimes, les Ferraristes qui se livrent à des raids sexuels terriblement violents et terrifiants sur certains groupes automobiles voisins, certains Ferraristes tentant souvent d’emmener des jolies femmes pour les consommer dans un rituel particulier, soutenant qu’il n’y a aucune raison de se priver.
Les 97% de travailleurs actifs exerçant une profession dans l’industrie ou les services (sévices compris), sont acculés et profondément “enculés” par le système…, inutile de se voiler la face, la course à la productivité laborale couplée aux fortes pressions managériales et aux prétentions carriéristes individuelles des gnous “lambda”, ont profondément modifié l’essence des relations sociales.
Si les chômeurs… et bien entendu les chefs d’entreprises, ont encore le temps d’aller s’enivrer dans les bars pour coucher avec des étudiantes en école de commerce, il devient de plus en plus difficile pour une grosse partie de la population active de trouver des partenaires sexuels, aussi bien par manque de temps que de motivation.
Les journées de travail sont en effet harassantes… et les nuits de télé-travail laissent des traces profondes sur les organismes… et Ferrari, de même que Lamborghini ainsi que tous les fabricants d’automobiles sexuelles, sont parfaitement conscients du phénomène et n’ont pas hésité à profiter de cette aubaine économique…, certains (et certaines) témoignent aujourd’hui de leurs pratiques sexuelles sans la moindre gêne.
C’est un fait, les utilisateurs, masculins comme féminins de Ferrari, assument de plus en plus le fait d’avoir recours à cette “machine” pour assouvir leurs besoins sexuels les plus primaires.
Bien entendu, les plaidoyers de diverses figures médiatiques, adeptes de la première heure, ont largement contribué à cette banalisation…, pourtant, aux dires des utilisateurs réguliers, le plus incroyable chez ces machines à sexe infatigables tient surtout aux sensations qu’elles procurent… et le coup de la panne en Ferrari est très loin d’être une vieille histoire.
Si le prix d’une Ferraillerie reste rédhibitoire (entre 250.000 et 400.000 euros en moyenne pour un produit d’appel comme pour le modèle illustrant cet article… et au delà du million d’euros pour les modèles plus exclusivement sadomasochistes, certains pouvant dépasser les 10 millions en cas de crétinerie nettement avérée), nombres d’utilisateurs ont vite fait le calcul entre investir dans une nouvelle Ferrari ou une nouvelle partenaire sexuelle.
La Ferrari est donc devenue un véritable exutoire sexuel… et quantités d’éminents démographes européens et japonais craignent qu’en cette suite masturbatoire, les taux de natalité chutent drastiquement dans certains pays occidentaux.
Si la publication de dossiers et de témoignages à visage (et sexe) découvert dans des magazines comme Cosmopolitan, Vice Magazine ou Chromes&Flammes, ont indéniablement ouvert la voie au coming-out généralisé, c’est surtout la multiplication de vidéos d’amateurs Ferrariphiles sur des sites porno majeurs comme Pornhub, Youporn ou encore le clinquant Submityournerdshit, qui aura décomplexé ce que l’on peut d’ores et déjà qualifier de première génération de Porno-Ferrariste…, la vidéo mettant en scène une Ferrariste se masturbant sur le levier de vitesse d’une 328 étant un “Must” du genre…, cependant, tout le monde ne voit pas la démocratisation de cette tendance sexuelle d’un bon œil.
Les prévisions sont loin d’être optimistes, les Ferrari et autres Lamborghini accroissant très rapidement un déclin largement entamé par l’émancipation massive de la femme au cours des trente dernières années, aucun levier de vitesse Ferrari ne pouvant remplacer un pénis et une paire de couilles.
Ne serait-ce la raison pour laquelle les commandes de vitesses ont migré au volant ?
Il serait utile de poser la question au Vatican… qui dans une visée purement mercantile n’a pas hésité à proposer sa bénédiction publicitaire en échange d’une Ferraillerie…
On ne peut s’empêcher de songer au précédent Pape qui aurait, dit-on, envisagé un temps, de permettre l’usage du préservatif sur les leviers de vitesse des Ferrari…
Amen !
Finalement, si l’indice de Bonheur Intérieur Brut Raélien (BIBR), désormais reconnu par la majorité des pays affiliés à l’ONU, est en hausse mondiale, en dépit des effets désastreux de ces pratiques sexuelles…, les dérives se multiplient…, plus grave aussi, certains accidents laissent perplexes.
Ainsi, la mésaventure de cet Allemand retrouvé en état de putréfaction, dans une Ferrari ou il s’était empalé (accidentellement ont affirmé les médias), sur le désormais fumeux levier de vitesse…, d’où une crise cardiaque…, fait froid dans le dos et l’entre-jambe.
Le désir d’immortalité, la quête du Graal, sont autant d’artifices et de douces rêvasseries pour tout propriétaire de Ferrari, ce qui lui donne une raison d’espérer que non, il ne finira pas sous terre, les couilles dévorées par des vers translucides dégoulinants, ou les cendres souillées, voguant au large, prises dans une flaque d’hydrogène consécutive au dégazage sauvage d’un pétrolier moisi.
Au regard du passé, les évolutions en matière d’espérance de vie sont permanentes…, des démographes de notre époque ont établi que cette espérance de vie en question était de l’ordre de 25 ans au XVIIe et XVIIIe siècle, ce qui paraît tout bonnement hallucinant quand on sait qu’à peine deux cents années plus tard, Jeanne Calmant cassait sa pipe à l’âge de 122 ans.
Et voilà qu’on reparle de la résurrection d’Enzo…, grand masturbateur mais surtout “Commendatore de l’enculade” qui en est finalement décédé dans d’atroces souffrances !
Pourtant, aux dires de certains Ferraristes illuminés, cet espoir jouissif pourrait bien se révéler anecdotique d’ici quelques années à peine, grâce à la démocratisation des technologies sur lesquelles l’usine de Maranelo travaille d’arrache-sexe pied… affirmant que grâce à lui, la seconde partie du vingtième siècle aura été extrêmement prolixe….
Bien entendu, cette compréhension croissante des gènes qui poussent à la Ferrarimania, constitue pour Ferrari une conséquence directement imputable justement aux progrès informatiques.
Ce constat doublé d’un optimisme prononcé pousse ainsi Ferrari, fraîchement auto-proclamé en matière d’intelligence artificielle, prospective et futurologie…, à penser que ses connaissances devraient lui permettre de pouvoir fiabiliser ses produits : “La fabrication et la manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes matériels croisant des disciplines scientifiques comme l’électronique, la mécanique, la chimie, l’optique, la biologie, consistent en résumé à manipuler les gens”.
Aux yeux des ingénieurs Ferrari, tout mec lambda ne saurait donc pas trop quoi faire de son cerveau uploadable dont il se sert de toute façon comme une sous-merde !
Si les prémices de cette société devaient émerger, elles profiteraient incontestablement aux riches, capables de payer le prix de ces automobiles (qu’on imagine aisément encore plus exorbitant qu’actuellement)…, alors que les pauvres continueront à se branler et crever…
Au delà même de l’aspect profondément (sic !) discutable en matière de morale, de religion ou même d’éthique scientifique…, que Ferrari mène à bien ce projet sexuellement transmissible, pourrait entrainer une profonde scission au sein de l’humanité…, comme d’habitude finalement.
Mais cette réalité scabreuse signifierait également l’émergence d’une nouvelle logique de classe où seuls les riches seraient capables d’assurer économiquement leur Ferraricité, là où le reste de la population continuerait à crever tranquillement en roulant dans des voitures simplement merdiques et de mauvaise facture.
Les années passant, l’humanité se scinderait alors indubitablement en deux espèces complètement différentes, créant un fossé probablement irrattrapable.
Malheureusement, les grands héros du XXe siècle, capables de sauver l’humanité, à l’instar des Bruce Willis ou des Arnold Schwarzenegger, seront probablement déjà morts d’ici là…, ils ne pourront donc pas sauver les sous-merdes organiques que nous sommes à 99%.