2011 Koenigsegg CCX…
Par je ne sais quel chemin de traverse, je vais à nouveau vous éprouver une fois de plus et vous faire mal, vous enchanter, vous torturer, vous charmer, vous inviter à la copulation sans pour autant vous y inciter !
Bref, je vais ici remplir la charge du sage par le biais d’une totale réalité, dans ses dissonances et ses accords magiques.
Un chef d’œuvre détestable, qui une fois de plus marquera de sa splendeur mystique le plus intime de vos chairs.
Au sein de GatsbyOnline, j’occupe une place de patriarche académique, adepte de fresques grandiloquentes de débauches démagogiques et de raffinements capiteux, que je partage volontiers avec le somptueux amidonné émanant des vociférations de la plèbe.
Pourtant, porte-étendard putatif d’un pays et d’un régime (dont je suis, bon an mal an, issu), en voie de désagrégation ainsi que victime de l’émergence d’un nouveau courant irrésistible et rêche dans ma joute coïtale, corrodée et affinée d’avec le réel…, je “suisse” bien dépassé dans mes conceptions incunables et poussiéreuses, comme l’attestent mes dérives éreintantes, qui, si vous faites fi d’un nationalisme franchouillard pesant et paradoxalement réprouvé dans les pays d’Afrique du Nord depuis que Sarkozy a fait joujou avec Kadhafi, Alliot-Marie avec Ben-Ali et Fillion avec Moubarak… (présent également, de manière plus homéopathique, sur l’analogue Héros de son compère unanimement encensé dans sa patrie)…, se débat dans les axiomes pétrifiés d’une pluralité stérile et chancelante.
M’offrant une parenthèse anglomane (concrétisant un rêve occidental) “avant” le récent, mélodramatique et poussif précédent texte (sic !), plus ancré dans les problèmes de société, parabole sucrée aux relents totalitaires et aux clichés édifiants, auscultant un malaise diffus…, je pense délaisser un type de propagande hiératique pour en privilégier un beaucoup plus torve et atone (le modèle capitaliste n’est pas loin dans cette duperie commerciale), en vous gratifiant du présent texte.
Qualifier cette bluette érotomane-soft acidulée d’aberration lénifiante, fait office de compliment tant l’atmosphère navrante que lui confèrent un traitement d’enluminure (la volonté ténue de ce texte se résume aux premières phrases par la transfiguration d’un univers ontologique des ensembles grâce au motif récurrent des interlignes verticaux parallèles)… et des clichés prévisibles autant que vains…, me noient dans une indéfectible et indigente niaiserie.
Invraisemblances et incongruités soufflant le chaud et le froid pour masquer la vacuité sidérante d’une histoire indigne d’un écrivain sérieux (un texte “cheap” mêlant râles fiévreux et neiges virginales se prend par opposition désespérément au sérieux), à savoir la rencontre de la jolie Dame valorisant les photos de cet article : Alice…, prénom délicieusement polysémique à l’aune des écrits de Lewis Carroll, avec un ancien alpiniste au charme ténébreux et pervers : Adam, devenu capitaine du yacht situé en arrière plan de quelques photos de cet article… qui s’empresse de l’initier à certains jeux libertins, passionnés et dangereux, mais qui dissimule dans les tréfonds de son âme torturée des démêlés judiciaires irrésolus et des pulsions baroques.
Errant nonchalamment entre diverses velléités transgressives et bestiales par le biais, biaisé d’une rebutante relecture quotidienne de mes propres textes, je pense d’avance échouer péniblement dans celui-ci, à déployer la moindre once d’intrigue et à générer la plus petite parcelle d’intérêt chez vous, lectrices, lecteurs qui n’êtes retenu que par les étincelles ingénues des formes callipyges et généreuses de la poupée de porcelaine opalescente (gag !) et grimaçante plutôt que souriante… (Alice) qui figure (comme déjà écrit ci-avant) sur les grotesques mais sirupeuses photos qui servent d’illustrations.
Dès lors, entre parties de jambes en l’air entravées, bucoliques ou déviantes, ces deux êtres dissolus vont se fourvoyer dans une inepte, grotesque et asthmatique aventure en se repaissant d’une gestualité sexuelle outrancière, ostentatoire et syncopée (les HopHopHop de circonstance), vaporisée au sein d’un capharnaüm de poncifs éculés.
Alors que je suis faussement drapé dans une morale gargarisée et janséniste, vous, par contre (en opposition), si vous me lisez encore…, aurez tôt fait de choisir votre campement en refoulant vos bouffées de saphisme… et en mythifiant la séraphique et mignonnette Alice prête à souffrir les vicissitudes de ce monde dévergondé pour en panser les plaies vivaces et intérieures, éludant le jeu sadique et bancal de la fratrie malade en terrassant le démon lancinant qui la traumatise depuis l’enfance (sa sœur incestueuse dont je n’écrirai rien ici), via la lumière divine (le pistolet de détresse du yacht, sorte de crucifix au rabais).
De Charybde en Scylla, l’échafaudage ataraxique de mon imagination accole dans cette histoire inintéressante, un harnais binaire, archaïque et ravagé de sexe psychique, le corps (chairs et garde-robe “fashion”) à l’âme…, l’image à l’essence volatile, opposant caricaturalement candeur et vice…, c’est que mon texte ne peut reculer devant aucune symbolique éventée : les références liturgiques y abondent comme l’océan infini, autel avéré de la catharsis…, la trinité photographie d’images réfractées… et le corps d’Alice, un héliaste sceptique enchâssant l’esprit et les fantasmes…
Une certaine censure s’immisce ainsi sournoisement dans les replis et les louvoiements de mon texte pour le faire sombrer dans une sorte de typographie catatonique, un lexique étiolé d’un genre ringardisé…, les boursouflures bâtardes de quelques mots sortis de leur contexte annihilant les quelques rares et anorexiques élans d’amarrage textuels soignés et esthètes.
Dans la conception convenue et monozygote de cette pantomime dé-vitaminée et hilarante à force d’exagérations (et de grimaces infâmes que vous ne pouvez voir), je devine que vous vous retrouvez maintenant à court d’oxygène…
Faussement protéiforme, nullement incarné, cédant aux tentations les plus aisées (contradictions d’une fiction bigote issue de ma jeunesse dans une école Jésuite), mon texte porte son ultime et hideuse estocade aux confins de l’ennui par la conjugaison de quelques balourdises… et le refus compulsif de me confronter à quelconque interlocuteur, à ma confidente… et à vous, lectrices, lecteurs.., comme pour vider les mots de leur conviction ou de leur pesanteur…, car ils tombent inexorablement, flottant dans un ciel indolent et azuré vers la béance obscure du néant.
Les cellules de votre cerveau meurent, vous commencez même, présentement (goulou, goulou !), par vous arrêter de lire… et le reste de votre corps suit en vous demandant d’aller vous soulager la vessie…
Vous réalisez maintenant que ce que vous venez de subir n’était autre que le portrait aride de ma lente agonie cognitive, résultant d’un besoin de vous infliger une perversité textuelle…
Sans aucune réserve ou défiance… et selon ce point de vue, il vous est toutefois difficile de ne pas conclure à une franche réussite de ma part…
Merci de vos applaudissements !
Ahhhhhhhhh, j’allais oublier, l’engin orange à roues qui illustre mes propos déjantés est une Koningberg, hipsss !, Koanigberg, hipsss ! tandis que celle en version targa, hipsss !…, couleur gun-métal (brrrrrr !) est une Pagnini Honda, hipsss !…, des automobiles assez chère$…
C’est tout ce qu’il vous faut en savoir…, de toute façon vous n’avez pas les moyens d’en acheter ne fusse qu’une…, hipsss !…, mais comme je pressent que vous allez insister, je place ci-après une vidéo qui vous informera bien plus sur ce délire ambulatoire qu’est la Koenigsegg CCX…, hipsss !…, que mon texticule déjanté…, hipsss !…
https://www.youtube.com/watch?v=svxRpqeqFRY
Merci à Martini Rosso de m’avoir aidé à écrire cette histoire… hipsss !