2012/2018 Falcon F7 Motorsports…
Je me laissais aller à vous écrire amicalement sur le ton d’une confidence relativement perverse sur le niveau intellectuellement médiocre atteint par la Falcon F7, lorsqu’un doute m’a envahi concernant les limites de l’intelligence humaine en rapport avec les automobiles inutiles…, ce qui allait de pair… et en paire…, l’un l’autre se juxtaposant dans une même continuité…, ce fut une illumination obscurément envoutante qui m’a subjugué dans une orgie texticulaire jouissive… que je vous invite à partager…
A vrai dire vrai (c’est un double sens entre mes lignes), ce qui en est sorti… est que je n’ai plus envie de perdre mon temps (me faire perdre le vôtre est, par contre, encore assez jouissif lorsque je vous imagine la bave aux lèvres de me lire en regardant photos et vidéos)…, à décortiquer le pourquoi et le comment d’idioties roulables (pas toujours roulantes), tant les auteurs de ces créations désespérantes se posent en génies éclairés…, convaincus que l’oeuvre de leur vie s’inscrit dans une stratégie illuminée…, mais décrétant que nul d’autre qu’eux-mêmes, n’a droit à en co-écrire les chapitres… que les hordes de lobotomisé(e)s intéressé(e)s, et coincé(e)s dans le crédit de leur berline familiale, ne liront jamais…, quoique…, car les gens que je tente d’aider en les informant…, mettant les zones d’ombre en lumière pour qu’ils voient qu’il n’y a que du vide…, n’ont aucune reconnaissance…
Toutefois, quand j’en écris les réalités et dessous peu reluisants, ça me fait du bien là ou ça passe…
Surtout dans la période actuelle ou le monde tourne toujours dans le même sens…, les beaufs ignares applaudissant sans désemparer les sempiternelles émissions de TV-lobotomisation dédiées aux automobiles prétendument “de rêve”…, en finale desquelles divers se suicident parce qu’ils ont peur de mourir (gag !) ou de souffrir… et d’autres ayant tellement peur de vivre qu’ils se complaisent dans la souffrance (il en est beaucoup qui veulent vivre mais qu’on fait mourir… et quelques-uns qui veulent mourir et se retrouvent tétraplégiques)…
Pour ma part, le temps passant, je suis (enfin) devenu l’homme libre que j’aurais toujours dû être… et, étant tellement fou de bonheur, j’en viens à me réjouir que le monde consumériste va mal…, espérant que tout se casse la gueule…, y compris les automobiles extraordinaires qui faisaient ma joie et mon bonheur et que j’exècre de plus en plus…, afin de parvenir à une autre société !
Philosophe, j’ai plaisir à rire de tout devant tout le monde…, pour que les plus intelligents à me lire, comprennent que continuer à survivre et supporter le monde actuel, c’est aller de plus en plus loin dans une impasse…, je pose d’ailleurs souvent cette question : “Est-ce dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes, surtout si les ingrédients sont périmés ?”…
Le monde n’a plus rien à espérer des automobiles “sportives” dans l’esprit des 24 heures du Mans…, nous en sommes arrivés à nous pâmer devant des absurdités inutiles et inutilisables avec lesquelles on ne sait même plus aller sereinement d’un point A à un point B…, des engins ridicules que quelques constructeurs proposent à des prix stratosphériques aux milliardaires égomaniaques qui se paient (par exemple) des bricoles entre 1.000.000 et 30.000.000 d’euros, là ou de plus en plus de gens ne peuvent même plus se payer un kilo de rôti de porc !
Mis à part Renault et sa Twizzy, aucun ne fait l’effort de penser à un design “autre” pour une automobile qui n’a plus besoin de s’affirmer par la vitesse, ni n’a besoin d’un énorme capot moteur avec calandre !
Las…, alors que le renouveau et le devenir pourraient passer par la voiture électrique, parce qu’elle est simple, parce qu’un moteur électrique est simple, parce que tout est autre…, les constructeurs deviennent des escrocs menteurs qui proposent des voitures électriques et/ou hybrides à des prix totalement surfaits, alors qu’un moteur électrique qui n’a même pas besoin d’une boite de vitesse, est aussi simple que le seul alternateur d’un moteur à explosions (diesel ou essence)…
Alors, dans ce barnum consumériste, quelle tristesse que de voir une bande d’exités américains, prétendre vouloir produire et commercialiser 225.000 US$ + taxes et divers…, une supercar à moteur V8 essence…, sans imagination aucune, s’inspirant de ce qui s’est fait de plus caricatural en matière de pseudo-super car !
Voyez la forme de la partie arrière de cette Falcon F7 et souvenez-vous de l’inénarrable feuilleton “Magnum” ou le “héros” se pavanait la tête au dessus du pare-brise dans la voiture typique des garçons-coiffeurs : la Ferraillerie 308 GTB…, une “chose” sortie d’une autre époque).
Il y a plus de 40 ans, la Vector de Jerry Wiegert était, elle au moins, en phase avec la fin d’une époque… et affichait un design réellement extraordinaire…, tandis que la Falcon F7 fait mièvre, déclassée, déjà démodée… et absolument pas en phase avec notre époque…, surtout peinte en couleur caramel mou brillant blingbling.., je précise que ce shooting photo est de Mike Roelandt, qui a utilisé une certaine Beth Stalker pour poser près de la super car (sic !) dans une tenue des plus légères (gag !) puisqu’elle s’affiche en sous-vêtements (démodés) et en chaussures à talons rehaussés (gag-bis !), tout cela ne sont que pitreries sur pitreries…
Imaginez-vous une télécommande à la main…, vous regardez la télé…, sur une chaîne, un mec debout sur une poubelle tente un salto acrobatique arrière…, il termine face contre terre…, apparaissent ensuite, successivement, des fondamentalistes religieux, des membres d’une Tea-Party, un débile, star de Pop Idols qui ferait passer Jonatan Cerrada pour ce qui s’est fait de meilleur dans l’industrie musicale de ces 100 dernières années… et la voiture (décrite ci-avant) de teinte caramel brillant qui fait vroum vroum devant un magasin d’ice-cream et part dans un nuage de fumée…
Vous êtes béat devant tant de stupidités…, secouez le tout…. et après le chant sacré “God bless America”, vous vous retrouvez dans l’Amérique profonde (profondément débile) d’ou est issue la voiture, sujet de cet article, dont voici l’histoire exclusive…
Franck, la cinquantaine, divorcé, sans emploi, condamné par la maladie (mentale), dépité par le déclin de l’automobile sportive américaine et l’influence qu’ont les voitures japonaises et allemandes auprès de la population de la nation la plus démocratique de l’univers (après Israël)…, décide de créer une automobile extraordinaire, la Falcon…
Regardant une de ses maquettes sur l’étagère de sa chambre, une Ferraillerie 308 GTB, il décide de mettre son beauf-frère dans le coup pour créer la supercar américaine…, évidemment, on ne pourra s’empêcher de faire un parallèle avec l’histoire d’un gars un peu pommé, éleveur de poulet, qui s’érige en justicier pour créer la Cobra afin de mettre la patée à pépère Enzo….
Evidemment, le sujet est facile…, l’un (Carroll) se bat contre le caïd des circuits , l’autre (Franck) contre ceux de son imagination (déformée par Magnum)…, pour les deux, le lien est cette rencontre (pas si fortuite que ça) entre un mec illuminé en mal de sensations fortes, avec une société en difficulté, qui l’épaulera mécaniquement dans sa quête.
Le résultat offre des scènes jubilatoires où l’on prend un malin plaisir à devenir complices de l’escroquerie…, leur cause est juste (ahahahahahah !)…, elle donne surtout envie de créer l’exception culturelle automobile…, bref et enfin…, c’est à vous de juger…, ou de zapper…, next !!!
Très intelligemment, les scènes, presque érotiques, de la fille posant bêtement devant la Falcon F7 couleur caramel, servent davantage à établir une “psychologie underground” où la parole (en fait : l’écrit) est aussi inutile que l’expression.
Dès les premières photos, rien n’élude cette affaire d’un érotisme complètement décomplexé : une femme très souple se fait chier grââââve dans toutes les positions possibles… et, à la vue de ces horreurs (la fille et l’auto) on chante, on se confie, on refait le monde, on baise aussi (surtout), à deux ou à plusieurs, des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, des trans, des homos, des lesbiennes, des bi…, l’hymne américain est même chanté au fin fond des anus…, évoquant le mal-être général d’aujourd’hui qu’est : celui de ne pas trouver sa place (la sienne ou par rapport à l’autre), celui qui nous fait douter, celui qui nous fait nous demander ce qu’il peut y avoir de plus important chez l’autre, sa couleur de peau ou son humanité, sa religion ou sa tolérance, sa capacité à faire jouir ou sa façon d’aimer.
Ces photos sont faites pour susciter l’envie d’acquérir une Falcon F7 afin que l’acquéreur puisse se “taper” une nanana semblable…, c’est basique…, chaque modèle exclusif (sic !), sera acheté par un riche idiot, passablement crétin, pour intègrer une collection de modèles exotiques… et aucun acquéreur ne sortira jamais de sa prison dorée.
Taillée dans le vif, la Falcon F7 entre dans la catégorie des super cars que l’on oubliera rapidement, puisque sur les 10 exemplaires prévus en 2012, aucun n’est actuellement (2018) visible sur routes ouvertes.
Envoûtant et onirique, ce chef-d’œuvre surpasse en inutilité tout ce qui a été vu ces dernières années dans l’univers, que l’on retrouve, souvent, dans une atmosphère étrange et inquiétante dans l’Amérique des années “bidons” : le crash de Wall Street avec les subprimes entraîne la crise mondiale, le fascisme monte en puissance en Europe, et la connerie politique ravage tout le Middle West, entrainant dégénérescence, pauvreté, famine et débilité massive…
Le design de la Falcon en est emblématique…, concourant à créer un look qui donne presque à ressentir, à éprouver, un climat déliquescent propre à cette période historique, sombre et dure où la condition humaine désespérante peut se résumer à la loi du plus fort.
C’est dans ce contexte difficile que la lutte ancestrale du Bien et du Mal, aveugle aux yeux des hommes, continue de se dérouler, alternant l’univers d’un homme jusqu’à sa rencontre catharsistique avec l’apocalypse.
La mentalité des créateurs de la Falcon F7 brasse également plusieurs thèmes de façon incohérente tels que le fanatisme lié à l’industrie automobile américaine (Jerry Wiegert, père de la Vector fut le pépère fondateur de cette secte), l’obscurantisme pétrolier (ici pétrolifère), l’acceptation du même dieu pour tous (chacun pour soi et son destin)…, le message papoté lors des diverses présentations de l’engin, s’articulant curieusement sur tout un pan méconnu (inventé ?), de l’histoire américaine.
L’idée d’une supercar américaine, après la Vector et quantités d’autres engins du même style, partait pourtant bien…, mais ce n’est qu’un rêve…, se voulant “autre”, mais ne faisant rien d’autre que copier comme le faisaient il y a quelques années la meute des “réplicas” que plus personne n’aime et que peu défendront sérieusement encore.
En dépit des nombreuses questions qui resteront sans réponse (gag !), il est possible, plus ou moins (re-gag !), de comprendre que dans cet éternel combat entre deux contraires, personne ne gagne et personne ne gagnera jamais vraiment, l’humanité se construisant et se reconstruisant sans cesse sur des bases multiples et antagonistes qui font tout l’intérêt, toute la complexité de la vie…, courageux, mais pas trop !
Une volonté de ne pas faire de vagues (ou le moins possible) me fait résumer que le “white caucasian”, comme Franck, n’est peut-être pas au courant de qui est son Président… et de comment fonctionne le monde…, ce parti-pris pouvant sembler logique, mais surtout confortable.
Mais, en même temps, il faut bien servir aux gens la soupe qu’ils veulent consommer après avoir zappé de chaînes en chaînes n’affichant que débilité et inhumanité…, probablement un peu de tout ça… et très surement un besoin de servir un exutoire à un public qui, bien des fois, aurait envie de s’en prendre à son prochain, toujours enclin à se gausser bruyamment devant des crétineries tout en infligeant une pollution sonore à leurs voisins.
Pour avoir l’illusion de réussir son impossible pari, il lui aurait fallu avoir vraiment envie d’aller plus loin que tous les autres constructeurs de super cars, qui de façon un peu candide, ne cessent de se copier les uns les autres sans jamais prendre pour cible des personnes autres que les trafiquants de drogue, les escrocs et les malfrats…, c’est d’ailleurs de là que part toute l’histoire : les migraines de Franck, ses insomnies, ses voisins qui gueulent nuit et jour au sujet des news people tout en se moquant éperdument qu’il a besoin de repos… et puis il y a eu le véritable déclic qui a poussé cet homme à passer à l’acte.
Le lien est fait, tolérer des programmes de merde, ça passe un moment, mais lorsque vos marmots deviennent de parfaites copies des gens qui vous insupportent, le temps est venu de remettre les pendules à l’heure.
De prime abord on pourrait penser que c’est sa tumeur mentale cérébrale…, mais en réalité c’est plutôt le fait de voir (avant son divorce), sa fille, haute comme trois pommes, faire un tantrum parce que sa mère ne lui avait pas acheté d’iPhone pour son anniversaire, situation similaire à celle de Chloé, une pouf passant dans un reality-show…, conséquence, il est descendu dans son garage et s’est mis à l’œuvre…
Je ne cherche pas à vous servir un pamphlet fort en réflexion sur un problème de société qui finalement n’est pas totalement la faute des imbéciles…, les torts étant partagés avec ceux qui ont permis à cette nullité d’être créée !
Oui, on pourrait lui reprocher tout cela, mais ça serait pinailler sur la forme, car dans le fond, la Falcon F7 est beaucoup trop jouissive pour que l’on puisse la bouder pour des détails insignifiants (dans le sens ou on n’a pas tous les jours l’occasion de rire).
Alors oui (bis !) on pourra se plaindre et regretter que visuellement il n’y ait pas de grandes recherches, celles-ci se limitant au cul de la Falcon, totalement pompé sur celui de la Ferraillerie 308 GTB…., qui plus est, elle est issue d’une société bien identique à la notre, imposant un manque total de logique pour nous rappeler que, justement, nous sommes dans une fiction pour adultes mentalement stables, ne cherchant pas plus que ce qu’ils ont toujours rêvé de voir… (pour ma part, ce serait faire un balltrap au fusil à pompe avec le bébé du voisin, ça va loin, mais c’est tellement drôle)…, cerise sur la gâteau, la Falcon F7 en prend plein sa face avant (plein la gueule)… et ça c’est juste la goûte d’eau dans mon whisky qui le rend parfait à la dégustation.
Du côté de la mécanique, le moteur V8 7.0 L de la F7 développe 628 chevaux… et la vitesse maximale du bestiau a été calculée à 305 km/h, son poids n’étant que de 1.263 kg…, cependant, son prix n’est pas accessible pour tous les portefeuilles… car il atteint tout de même les 250.000 dollars + taxes, frais et divers (aucune homologation n’est prévue pour l’Europe)…