2012/2019 Mosler Raptor Cubey GTR…
Venir à Las Végas pour réaliser un reportage sur la Mosler Raptor Clubey GTR, m’a fait vivre un nouvel épisode de : “la pauvreté des âmes à la recherche du plaisir perdu”…, ambiance désolante, désillusionnement total… des corps désabusés qui s’agitaient, s’excitaient, s’exhibaient, se regardaient, attendaient… et… rien ne venait !
Une fallacieuse effervescence animait les corps dans des décors de mille et une pitreries, des filles dansaient, hanches découvertes, nombrils exposés, cuisses dénudées, seins que l’on n’avait plus à deviner…, et derrière elles les chemises, les ventres se frottaient aux fesses tendues… mais les visages demeuraient sans expression.
Des affamés aux regards hagards s’agglutinaient, tentaient des approches maladroites en faux semblant de plaisirs sous les caresses de doigts unis aux mêmes ennuis…, positions allumeuses, gestes mécaniques et… tout au fond des yeux un vide qui ne trompait pas…, trop de solitudes à rompre, trop de visages crispés !
La sensualité s’exsudait en eau salée, en cyprine largement consommée, en plaisirs factices… les têtes étaient pleines de peines qui ne se soignaient pas…, les jouissances semblaient se supplier…, alors “tousses” s’acharnaient, remuaient, gesticulaient sans sourire… si ce ne sont les lèvres entrouvertes à toutes propositions, quoique les intentions se perdaient aux plaisirs partagés !
Les esprits se vidaient à l’instinct, s’envolaient ailleurs… et les chairs se perlaient de douceurs avec l’avidité d’autres chairs, sans réflexion aucune, même celle du miroir disparaissait aux yeux qui se fermaient aux brumes voluptueuses de jeux sans saveurs…, désolantes visions de gens désabusés qui bradaient leurs frissons par de pales intentions.
J’y ai respiré la mémoire d’enivrements intenses…, de partages fugaces…, de désirs…, de souvenirs de cœurs aux battements sourds au milieu des autres… avec en finale, l’impression d’être autre dans les autres, d’être autrement !
Dans cette affaire, tout se résumait dans une traque des proies journalistiques en leur proposant des “blowjobs in the dark”… et à encanailler les beaufs dans un gigantesque panier de crabes ou grouillent les pires prédateurs…
Evidemment, en finale, ces pauvres hères étaient informés que Las Vegas recélait aussi des activités culturelles, comme les expositions de bagnoles…, mais surtout était le St-Graal des automobiles grâce à la société Mosler qui payait les tournées générales et les “blowjobs in the dark”…
La société Mosler Automotive Supercar Engineering Inc se vantait de commercialiser des bolides réalisés pour concourir dans une version actuelle de “La Grande Course automobile autour du monde”… et pour attirer la crème de la crème du pot des journalistes automobiles, J.Wagner Todd… n’avait pas hésité à leur faire miroiter un séjour à Las Végas.
Il mélait jolies filles (très faciles) et un essai de la plus extraordinairement ahurissante automobile en fibre de carbone du monde civilisé, motorisée selon ses dires d’un V8 de 1212 chevaux, au poids contenu de 1173 kg, soit un rapport poids/puissance de 1,40 kg/ch à faire rougir une Bugatti.
Pas peu fier de leur bébé, les p’tits gars de Mosler avaient décidé de frapper un grand coup pour le lancement de leur Mosler, en la présentant dans un clip vidéo musical typiquement “Las-Végas”, totalement débile et crétin, ce qui était selon eux une première en 100 ans d’histoire automobile (regardez la vidéo ci-dessus).
L’artiste s’étant chargée de l’ambiance sonore était Abby Cubey, une starlette-chanteuse assez mièvre, mais sexy dont Mosler était tellement fan que : 1° elle est devenue la maîtresse du “Boss”… et que 2° la marque a simultanément proposé la Mosler Cubey GTR package en version limitée…, avec une face avant revue pour que la forme des phares rappelle le regard exotique d’Abby….
Elle (la voiture !), a donc été équipée du même V8 7,0 litres que la Mosler MT900 standard, cependant, elle avait été équipée de deux turbocompresseurs, augmentant sa puissance de 838 chevaux, à 1212 chevaux !…, ce cadeau étant “offert” contre US$ 70,000 supplémentaires à ajouter aux US$ 700,000 de la version de base !
J’étais certain de l’avoir confondue la veille au Casino New York New York, au bar, cette dénommée Abby…, mais je n’en ai pas pipé mot…
Ce package de mise à niveau lui permettait (sic !)de réaliser le 0-100km/h en 2,3 secondes… et devait être limité à 12 voitures, donc il valait mieux agir vite…, il n’y en aurait pas pour tout le monde (gag !)…, raison de mon invitation pour divers “blowjobs in the dark”…
La vidéo n’était pas vraiment bandante (elle ne l’est toujours pas en 2019) et n’a pas attiré l’attention des branleurs…, elle est toutefois toujours là, pour vous “spermettre” de le vérifier sur vous-même et de me laisser votre avis.
Regardez, c’est fascinant…., pas grand monde ne tient la distance jusqu’au bout sans s’arracher les globes oculaires pour se boucher les oreilles…, on ne sait pas ce qu’il y a de plus affligeant là dedans : la combinaison léopard, le breakdance d’un mec-gogo dans la poussière, à moins que ce soit la musique elle-même.
Au lieu de passer à l’introduction sexuelle d’Abby Cubey, je vais plutôt passer à l’introduction virtuelle de J. Wagner Mosler Todd en vous informant qu’au sein de Mosler Automotive Supercar Engineering Inc, l’affaire a débouché sur une querelle entre M. J Wagner le directeur général… et la vice-présidente des opérations, Jill Wagner, son ex-femme…, voilà comment l’affaire à dérapé…