2012 Barnard V8 biturbo Porsche…
Article expérimental lumino cinétique d’une automobile absurde, dérisoire et utopique !
Pour tout dire , je n’étais pas franchement dans les meilleures dispositions du monde pour aborder ce nouveau reportage, finissant de préparer juridiquement la réparation qui m’est due pour un grave préjudice subi il y a quelques années d’un bonhomme qui fuit ses responsabilités !
Certes cela n’a pas tourné a la baston façon étal de boucherie mais les propos venimeux échangés laissaient déjà présager une guerre froide assez bouillante (sic !) qui ne manquerait pas de s’en suivre…, j’aurais pu retenir ici l’image plus parlante d’une orgie sanglante façon Braindead !
J’ai hésité !
Sans parler de l’aspect moral, bien évidemment.
Ayant pris pour habitude de ne plus m’étonner de mes rares hésitations avec lesquelles j’entretiens des rapports ambigus, j’arbore devant les miroirs, un sourire de façade, me trouvant haineusement toutes les disgrâces possibles et i(ni)maginables.
Je me suis donc laissé aller à un instinct déviant, je le reconnais primaire, en me jetant sur les boissons de mon bar personnel…, le résultat inévitable étant que je me suis retrouvé ainsi particulièrement joyeux.
Pour ma défense, je vous avoue que ma démarche n’était pas là uniquement alcoolique, mais, je vous le concède, beaucoup plus surprenante, plus stratégique.
A l’extérieur de mon chez-moi, souvent, quoique assez rarement, pour avoir une chance de passer une bonne soirée, l’idéal reste de faire boire à outrance les nananas ayant eut la désobligeance de ne pas mourir (ou autre bricole)… et d’être par conséquent idiotement présentes…, les envoyant ainsi ad-patres rendre tripes et boyaux… et regretter une mort douce et insignifiante.
Dans le même ordre d’esprit, pour beaucoup de sales mecs, faire picoler gentiment les femmes permet d’obtenir plus facilement des douceurs qui, si elles avaient été quémandées dans la sobriété la plus absolue, auraient nécessairement values des regards lourdement désapprobateurs, sinon des plaintes pour harcèlement sexuel !
Après un premier temps de réflexion dubitative aboutissant a la conclusion que dans le fond François Ferdinand avait été la cause d’une guerre mondiale pour moins que ça, j’ai décidé, dans un second temps, de partir en chasse a mon tour pour ne pas apparaître forcément comme le dindon de la farce lorsque Caradisiac (et tout autre site-web), publierait un article sur cet engin.
Cette petite parenthèse étant refermée, je me suis aperçu que je n’avais pas répondu à l’invitation d’un fabriquant sud-africain de voitures dites “sportives”…, de regrettables expériences passées m’ayant appris qu’un court instant d’inattention pouvait être la caue de violentes démangeaisons au crâne.
Alors que je devais encore en être à de sombres réflexions (ou ai-je rangé mon Nikon et ses objectifs ?) , j’ai éprouvé soudain une gène particulièrement incommodante, pour ne pas dire tout simplement insoutenable : mon inconscience, la seule responsable de cette attaque infâme, me susurrant que j’étais destiné depuis toujours à être un chercheur de solutions imaginaires à des problèmes utopiques !
C’est vrai qu’un certain génie ma bite…, touchant le gland que je suisse lorsque j’y vais relever mes comptes, à presque toutes les formes d’art dont l’écriture, la photographie et le théâtre des sens.
Je me suis laissé même aller à la photo et à la vidéo expérimentale lumino cinétique de machines absurdes, dérisoires et utopiques, que leurs constructeurs me pressent de faire connaître au monde…
Ce “monde”, bande d’abrutis, c’est vous qui n’en achèterez jamais !
Je pourrais en effet simplement résumer ce site avec le reportage en boucle d’une Cadillac dorée 4 portes, d’une pelleteuse pour mine à ciel ouvert, d’une antique VW-Golf bleue et d’une Opel de rallyes peinturlurée…, plus quelques bizarreries étranges pour meubler le temps des internautes, les jours ou leur Madame a la tête ailleurs et le cul fermé pour cause de courants-d’airs.
Les automobiles “de rêve” sont en réalité des cauchemars conçus pour mystifier les adolescents et les adultes !
Ceci est une sorte d’humour scientifique constant qui m’habite (j’ai corrigé l’orthographe de “ma bite” eu égard aux faibles d’esprit qui pourraient venir lire tout ceci) !
Mes articles et texticules, sont destinés, par contre, à catalyser l’esprit d’observation et de réflexion, l’imaginaire et la créativité qui en découle.
GatsbyOnline est ainsi, via le web, le premier transformateur d’électricité en utopies diverses… et le premier transformateur de vent et pets en une une centrale de loufoqueries diverses, née de la contemplation du spectacle alarmant de la planète.
Les automobiles mythiques, ne sont en effet que des objets de récupération transformés et robotisés pour qu’en jaillisse de l’argent et de l’or en abondance.
Cette “richesse” qui détruit la planète, est ensuite récoltée pour en faire… du vent.
En plus d’amuser les enfants, les adolescents et les adultes (même aussi les vieillards), cette machine à vent et pets virtuels, fait actionner un moulin invisible au fond des têtes pour produire du néant.
Du néant qui sert à quoi ?
À faire du vent et des pets pour faire tourner le moulin des idées et en arriver à s’illusionner de maîtriser le temps et l’espace en déviant ce vent et ces pets synthétiques.
Résultat : mon invention est une déviance de la “pataphysique appliquée”, une fresque espace-temps avec une éolienne numérique et une horloge octotronique à balancier vertical intégré…
Je suis toutefois lucide, je sais que le seuil que je franchis est inquiétant, ilmatérialise une frontière, marque la séparation avec un ailleurs, lieu encore non pénétré sexuellement, inconnu, menaçant…, mais si attrayant !
Un seuil est une limite imperceptible : un pas, et on est déjà de l’autre côté.
Être au seuil de la vieillesse, c’est flirter avec elle tout en espérant toujours rester du bon côté.
Il y a des seuils qu’on voudrait des murailles…
Certains seuils, pourtant, sont franchis sans qu’on s’en aperçoive, tellement ils savent se faire discrets.
Mais ceux-ci ont presque disparu…, car, le seuil survit-il à son franchissement ?
Le seuil est aussi une ouverture menant vers l’inconnu, qui permet le contact, rend proche de ce qui semble ne pouvoir se toucher.
Un seuil est un frôlement…, d’ailleurs, comment définir ce qui appartient encore à la vie et ce qui est déjà la mort ?
Du seuil, un souffle nous parvient, on respire l’air d’ailleurs…
La vie nous fait franchir des seuils, ou tout juste empiéter sur eux…, qui nous repoussent ou nous fascinent.
Les seuils organisent nos déplacement, nous attirent d’un monde à l’autre, séparations fictives ou dérisoires…, on croyait être ici, on est au-delà !
Je l’ai toujours imaginé ainsi : tout à coup le brouillard envahira mes veines, mon sang se gèlera comme, en hiver, les sources des cols… et, quand tout sera achevé, mon ombre m’abandonnera et descendra occuper ma place devant mon ordinateur en attente qu’on le donne aux “petits-riens”…
La mort, c’est peut-être tout simplement cela.
Soudain un soupçon m’assaille : mon ombre est peut-être depuis ce temps-là assise devant l’écran.
Ce soupçon m’est déjà venu à l’esprit…, en réalité c’est un sentiment qui ne m’a jamais quitté.
Une impression obscure et inexplicable que, peut-être, moi aussi j’étais mort et que tout ce que j’ai vécu et écrit ensuite, n’a été que l’écho ultime de la mémoire qui se dissolvait dans le silence du web.
D’être fatigué, déprimé après la rédaction d’un article normal, rien de plus normal : c’est chiant d’écrire des normalités… et à force de lire des magazines chiants que je ne nommerai pas ici (ni ailleurs), je me rends de plus en plus compte que rien n’est plus pénible et déplaisant.
Encore plus quand on se rend compte que leurs auteurs ont des délais contraignants et des salaires minables qui les forcent à travailler, car autrement ils auraient plutôt tendance à ne rien foutre !
C’est vraiment un piège à cons, la presse : moi, par moments, ça me flanque la nausée !
Dans le fond , j’ai beau prétendre être original dans mon genre, quoique le terme de déjanté pourrait apparaître plus approprié selon des personnes douées de raisons (diverses) mais qui auraient tout intérêt a garder le silence si elles souhaitent ne pas tomber sous le coup de ma rancune tenace et disproportionnée…, je me rends compte de plus en plus que je suis “autre”…
Je tente par tout les moyens de ne plus utiliser ce terme ridicule qui est devenu par vulgarisation un terme propre de mon pittoresque vocabulaire.
Honte sur moi !
J’essaie de comprendre le rapport particulièrement complexe, virulent et problématique, que j’entretiens , ou du moins que je tente d’entretenir, quand j’en ai la possibilité (soit très, très rarement), avec les automobiles.
Ainsi, alors que j’en suis à la moitié de la durée de ma réflexion, je me sens agressé par une idée qui, non contente de profiter de mon état de faiblesse, n’ayant pas encore ingurgité ma ration de café de survie, fait mouche par son effroyable pertinence.
C’est beau comme de l’eau de rose tout ça.
J’en reviens dès lors et fort logiquement au sujet de cet article, alors que mon cerveau embrumé est encore sur le mode : “et si je commençais la journée en sautant par la fenêtre”, je comprends tout a coup que la raison se trouve dans la mesure ou je parviens toujours et encore à trouver la touche off au mode “sauter par la fenêtre”.
Des lors, dégainant Google et tapant le nom de la voiture “sportive” d’Afrique du Sud, je n’ai pu réprimer un retentissant “glubs” à la lecture des lignes suivantes : “Cela fait plus de 50 ans, que l’Afrique du Sud n’avait plus produit une supercar…, hors quelques répliques de Cobras et les voitures de l’anglais : Noble, assemblées dans ce pays, mais essentiellement en provenance d’ailleurs”.
J’ai dès-lors résolu de ne pas aller en Afrique du Sud, dépenser au moins 8.000 €uros de frais divers (tickets d’avion, voiture de location, hôtels, bouffe, boissons, souvenirs… et filles de joies ou de peines), pour présenter une sorte de compte-rendu débile et pathétique sur une automobile inutile dont tout le monde se f…, qui est trop chère, inutilisable, in-homologuable, quasi irréparable… et source de problèmes existentiels, avec sa conscience, avec la conscience collective… et avec le fisc !
J’ai dès-lors résolu, écrivai-je…, de réaliser un article informatif…, à la fois sur mon état de santé mentale et aussi sur cette automobile…, sans risquer de me faire agresser par des révoltés locaux, par des agents du Mossad qui ont fait de l’Afrique du Sud leur terrain d’essais aux pires actions inavouables… et par un lion désireux de me manger cru (ce qui pourrait aussi être un acte des sévices secrets)…
Le Barnard est propulsée par un V8 biturbo Porsche d’une puissance de 617bhp (460kW), permettant de réaliser un 0 à 100 km/h sous les quatre secondes, avec une vitesse théorique maximale de plus de 240 mph (386 kmh).
Un gars du nom de Chris Barnard veut changer le monde de l’automobile “sportive” en introduisant (en sodomisant les intéressés) une voiture qu’il appelle simplement la Barnard.
Seul un conducteur riche, en bonne santé, mais aussi totalement malade…, une sorte de vieux cheval de retour…, peut rêver d’une telle folie, sauf à vivre en Afrique du Sud pour y rouler sur les rares autoroutes ou la règle est de se faire attaquer par des pauvres cherchant leur pitance par le meurtre, le racket et les enlèvements de gens riches…
De plus, la Barnard (dont le nom évoque une opération du coeur), manque de coeur et de certains équipements pour vieux chevaux de retour… : la direction assistée, les freins assistés avec ABS et antipatinage, les vitres électriques qui ici sont manuelles et nécessitent des esclaves pour fonctionner.
C’est aussi un contraste de voir le cockpit qui est inspiré par un des autres intérêts de Barnard : l’aviation…, construit sur un châssis monocoque fabriqué en aciers Domex et Docol !
La voiture est plus une voiture de course sur route, qu’autre chose.
Elle est conçue pour accommoder les intérêts des acheteurs (l’utopie) et du fabriquant (l’argent) et peut donc être personnalisée selon les budgets proposés !
Le moteur, lui-même, peut être revalorisé (techniquement et financièrement) en fonction des désirs de l’acheteur.
“C’est une voiture qui a été construite avec l’objectif de briser les barrières… et aucune dépense n’a été épargnée pour en faire ce que je crois être la machine la plus performance et unique d’esprit de l’Afrique du Sud”, m’a déclaré Barnard par téléphone…”Pour aider à garder la Barnard sur la route, des éléments de carrosserie rapportés génèrent des doses d’appuis très larges. Les livraisons à notre clientèle vont commencer vers le milieu de l’année 2012 à un coût d’environ R 1.1 millions (environ US$ 110.000). En ce moment la touche finale est mise à la dernière supercar en Afrique du Sud dans une usine isolée en dehors de Bloemfontein dans le cœur de la nation. Son nom va générer la même excitation que des noms tels que Zonda ou Veyron. Ses performances seront phénoménales. Une version capable d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 500 km/h est en préparation”.
En tant que tel, la Barnard n’a donc pas de direction assistée, n’a pas de freins assistés et d’anti-blocage, ni de contrôle de traction… et n’a pas de fenêtres électriques.
L’homme derrière la voiture, Chris Barnard, a réellement une passion profondément enracinée pour les courses d’endurance et il avait toujours envisagé la construction d’une voiture du style LeMans.
La voiture a été conçue pour ressembler à la Porsche 962 originale… et son choix de motorisation, un bi- V8 turbo, vient du constructeur automobile allemand.
Voilà…
Je ferme mon ordi, plus rien d’autre à en écrire…, sauf si je reçois des billets d’avion gratuit ainsi que tout les frais de voyage payés d’avance…
Y a pas de petits profits dans la vie…, pourquoi devrais-je contribuer à cette affaire sans rien en recevoir, non, mais…
Pfffffffffffff !