2012 Chevrolet Camaro V8…
Un Muscle car à prix d’amis !
Par Marcel PIROTTE
L’année dernière, à l’occasion du centenaire de la célèbre marque américaine au nœud papillon, j’ai rajeuni de quarante ans !
J’ai en effet essayé la toute nouvelle Camaro fraîchement débarquée en Europe, elle m’a rappelé une certaine Z28 des années ’70 !
Vendue aux States depuis 2009, cette Camaro de la cinquième génération aura mis plus de deux ans pour traverser l’Atlantique !
Mais cela valait vraiment le coup de patienter, car à 38.500 € pour le coupé et 43.500 € pour le cabriolet, c’est vraiment donné !
Ne cherchez pas, c’est le moins cher des V8 de la planète, avec en prime une importation officielle via Chevrolet Europe, mais également une garantie assistance de trois ans ou 100.000 km…, la concurrence ne peut faire aussi bien…
Après cette mise en bouche, je viens donc de reprendre, pendant quelques jours, un coupé spécial 45ième anniversaire, caractérisé par sa livrée noire avec bandes rouges.
Quelle gueule, impossible de rater cette muscle car, tellement elle en jette !
Très peu de voitures affichent en effet une telle personnalité.
Rien qu’à l’arrêt, elle donne déjà l’impression d’être un paquet de muscles prêt à en découdre avec le bitume !
Que l’on aime ou que l’on déteste ce genre de voitures, elle ne laisse pourtant personne indifférent, j’ai pu le constater à loisir tout au long de l’essai.
La Camaro est une véritable légende automobile, lancée en coupé mais également en cabriolet quatre places au beau milieu des années soixante afin de contrer une certaine : Ford Mustang !
Initialement développée comme une Pony car, cette Camaro, bientôt rejointe par sa cousine Pontiac Firebird, deviendra très vite nettement plus méchante avec les versions V8 mais également les modèles Z28 et SS, on en reparlera plus loin.
Pendant quatre générations, elle va faire rêver, mais les derniers modèles en date ne pouvaient plus revendiquer le charisme des versions des années ’70, la production s’est donc arrêtée en 2002, au grand dam de milliers de passionnés de cette voiture mythique et increvable !
Il faudra beaucoup de courage aux ingénieurs mais surtout aux dirigeants de la General Motors pour faire revivre cette icône, d’autant que le géant américain de l’automobile était au bord de la faillite, souvenez-vous c’était il y quatre ans seulement.
L’histoire de cette Camaro de la cinquième génération débute avec deux concepts-cars dévoilés aux States en 2006 et 2007, afin de tester les réactions du public !
Comme elles sont unanimement positives, la GM décide de passer à la production en série dans son usine canadienne d’Oshawa.
Les premiers modèles sont disponibles dès le printemps 2009 pour les acheteurs américains.
Un succès, car jusqu’à la fin 2011, ce sont plus de 230.000 Camaro qui seront ainsi produites.
Du coup, il est temps de penser à l’exportation, notamment vers l’Europe où cette Camaro V8 est proposée à un prix défiant toute concurrence : 38.500 €… et qui plus est superbement équipée.
Aux States, ce modèle est affiché à 39.000 US$ soit environ : 29.500 €.
A cela, il faut bien évidemment ajouter les frais de transport, de mise en conformité ainsi que les droits de douane…, ce qui permet cependant aux différentes filiales européennes de Chevrolet de proposer ce modèle à prix canon !
Mais ça ne fait pas le bonheur de certains importateurs parallèles qui n’hésitent pas à réclamer près de 60.000 € pour ce coupé !
Du coup, ces “spécialistes de voitures US”, se sont rabattus sur les Mustang non officiellement importées par Ford Europe !
A moins de 40.000 €, une Camaro, c’est évidemment une bonne affaire, en France, mais pas en Belgique ou il faut compter sur une taxe de mise en circulation qui peut atteindre près de 5.000 € (Wallonie et Bruxelles) et même 10.000 € en Flandre (surréaliste !!!), sans oubliez une taxe annuelle de roulage de près de 3.000 €.., ainsi qu’un malus complémentaire de 2.500 € en Région Wallonne !
Ajoutez à cela, une consommation moyenne de 15 l/100 km, sans oublier les nouvelles règles concernant les voitures de société… et cette Camaro devient nettement moins attractive !
La solution ?
La faire immatriculer au Luxembourg, ce ne sont pas les filières légales qui font défaut mais ça vaut vraiment la peine de s’y attarder.
D’autant que là bas, la voiture est encore moins chère, tout comme le carburant d’ailleurs… et que les taxes supplémentaires se résument à deux fois rien même avec un V8 qui rejette 329gr/km de CO2.
Ayant abordé tous ces problèmes bassement mercantiles, c’est le moment de passer aux choses sérieuses, action !
Avec son look de brute épaisse, sa ceinture de caisse très haute et ses petites vitres latérales qui font penser à des meurtrières, ce coupé (le cabrio n’est pas mal non plus, dommage qu’il soit affublé d’une capote d’un autre âge), ne passe jamais inaperçu.
D’autant qu’on ne fait pas dans la dentelle : 4,84 m de long, pas loin de 2 m de large, le tout sur un empattement généreux de 2,85 m.
Pas mal, vous en conviendrez, pour un coupé à ranger dans la catégorie des 2+2 (les sièges arrière rabattables peuvent être occupés par des adultes mais pour de petits trajets seulement) et qui revendique un bon 1800 kg sur la balance.
Le tout sur des jantes de 20 pouces et des enveloppes de 275/40 à l’arrière…
Ce n’est pas pour les midinettes, c’est du costaud !
Même impression en ouvrant les deux (bien lourdes) portières…, on se retrouve en terrain typiquement US !
Le chic et les coutures à la germanique, il faudra repasser…, ici les revêtements en plastoc doivent composer avec les sièges en cuir de bonne qualité, mais ne regardez pas trop au niveau des ajustements et de la qualité de fabrication, c’est plutôt moyen mais assez fonctionnel.
Du moins si l’on excepte les quatre petits manomètres rectangulaires implantés au pied de la console centrale… et bien difficile à consulter !
En revanche, bravo pour l’équipement de série presque complet, il ne manque qu’un système de navigation tout simplement indisponible, prière dès lors de se contenter d’un nomade !
Mais pour le reste, on retient les deux sièges avant chauffants à réglages électriques, le volant en cuir réglable dans tous les sens, la caméra de recul intégrée dans le rétroviseur intérieur, sans oublier le fameux Head up display, l’affichage tête haute cher aux avions de chasse américains et qui projette sur le pare-brise la vitesse ou la température extérieure !
Par contre, le conditionnement d’air est réglablee manuellement.
Les amoureux de nouvelles technologies n’ont pas non plus été oubliés avec notamment la radio CD MP3, lecteur d’Ipod, Bluetooth, prises USB et l’excellente installation audio Boston à 9 haut-parleurs.
On relève également la présence d’un régulateur de vitesse… et du côté de la sécurité passive : 6 airbags se chargent de protéger les passagers.
La pression des pneumatiques est aussi surveillée en permanence.
Question capacité du coffre modulable : c’est moyen, 384 litres…, prière de n’utiliser que des sacs souples !
Mais Chevrolet a prévu un dispositif de secours permettant d’ouvrir ce coffre de l’intérieur…, au cas où un mari jaloux, ou quelques voyous bien mal intentionnés, auraient la fâcheuse idée de vous enfermer dans ce coffre…
Décidément, Al Capone n’est pas loin …
Contact, c’est le moment de tourner la clef.
Le V8 se réveille avec un bruit sympa, un goût de trop peu à mon goût…, mais en titillant l’accélérateur, on se dit que de toute manière, on va passer une bonne journée !
En parlant de V8, Camaro en propose deux, mais ces blocs en alliage ouverts à 90°, reprennent toujours une technologie à l’ancienne…, à savoir, un arbre à cames central bien esseulé commandant les 16 soupapes par l’intermédiaire de tiges et de culbuteurs !
Pas question ici d’injection directe de carburant, ni de turbo, ce bloc atmosphérique grâce à ses 6.162 cm3, directement repris du bloc de la Corvette (ma LS3 dans le jargon de la maison), revendique sur les versions à boîte mécanique 6 vitesses quelque 432 chevaux à près de 6000 tr/min, pour un couple maxi de 569 Nm livrable dès 4600 tr/min.
Pour ceux qui ne jurent que par la boîte automatique, ce bloc V8 s’avère légèrement différent dans la mesure où Chevrolet installe alors son bloc L99 un peu plus sophistiqué, muni d’un calage variable de la distribution et d’un dispositif de désactivation de la moitié des cylindres à faible charge…, ce qui, selon le constructeur, permet d’abaisser la consommation, moyenne d’un bon litre/100 km alors que la puissance chute à 405 chevaux pour un couple de 556 Nm…, mais à un régime moins élevé : 4.300 tr/Min. Dramatique ?
Pas du tout, c’est d’ailleurs à mon avis la meilleure des solutions à envisager sur cette Camaro…
Avec la boîte manuelle identique à celle de la Corvette ZR-1, caractérisée par une commande particulièrement ferme (trop ferme à mon goût), ainsi qu’un embrayage tout aussi costaud (les pointures du type 36 fillette ne vont pas du tout l’apprécier), la conduite devient très vite assez fatigante d’autant que rien que pour s’amuser et pour ne pas se priver de la bande son, on voudrait à tout moment pratiquer le double débrayage, surtout dans les tunnels…
Sans doute spectaculaire pour les oreilles et les badauds, mais pas tellement efficace même si les performances sont à l’avenant.
Moins de 6 secondes pour atteindre 100 km/h…, un peu plus de 18 secondes pour voir l’aiguille du tachymètre franchir le cap des 200 km/h (et son conducteur passer par la case prison), ajoutez à cela, un bloc culbuté qui accepte de grimper à un peu plus de 6.000 tr/min… et surtout de reprendre sans sourciller à 1500 tr/min avant le coup de pied dans les fesses à partir de 4.000 tr/min, c’est évidemment très tentant .
Ne vous étonnez pas, dès lors, de consommer en moyenne un bon 15 l/100 km, mais en se promenant on peut descendre à 12-13 l/100 km à 1500 tr/min en sixième vitesse !
Et j’en viens à cette boîte automatique : l’essayer, c’est l’adopter !
Avec ses palettes au volant, son mode séquentiel et manuel, cette solution, même si elle pénalise un rien les accélérations, épouse nettement mieux les caractéristiques de ce V8.
Car au bout de quelques jours avec la boîte mécanique, ça suffit déjà !
Que dire alors après deux ou trois ans d’utilisation journalière… si ce n’est que la solution automatique s’impose d’autant que les rapports passent aussi vite, plus en douceur et qu’en changeant les rapports en manuel, la bande son, en rétrogradant, n’est pas non plus oubliée.
Elle devrait aussi consommer un peu moins !
Ce qui justifie amplement les 2.000 € de supplément.
Correctement suspendue avec quatre roues indépendantes, bien guidées, surtout à l’arrière avec pont autobloquant, contrôle de stabilité déconnectable, ainsi qu’une bonne répartition des masses (51,6 % à l’avant, 48,4 % à l’arrière), ce coupé manque cependant de rigueur dès que le revêtement commence à se dégrader !
En ligne droite, ça ne va pas trop mal, mais en virages, le train avant cherche un peu ses marques, on a parfois du mal à placer la voiture au mm près.
Mais comme l’ESP (StabiliTrak dans le jargon de la maison), veille au grain, pas de panique, la Camaro, avec un peu d’habitude, se laisse un peu mieux apprivoiser…, les relances à la sortie des virages faisant immanquablement grimper le taux d’adrénaline !
Mais la conduite dynamique à outrance, ce n’est pas son truc !
Inutile de vous dire qu’avec de telles mensurations, notre GT américaine préfère et de loin les grandes courbes aux changements rapides d’appuis…, on s’en serait un peu douté !
Notez que du côté de la direction assistée, bravo pour les 2,6 tours de volant, mais j’aurais préféré un peu plus de feeling afin de mieux contrôler les trajectoires.
Quant au confort, malgré ses immenses jantes de 20 pouces et très peu de gomme en dessous…, difficile d’obtenir du velouté, les suspensions font cependant du bon boulot afin d’épargner les lombaires, mais tant qu’on y est, les sièges avant pourraient soutenir un peu mieux le corps dans les virages.
Bravo cependant pour le freinage puissant et endurant, quatre gros disques ventilés et des pinces Brembo, voilà la solution.
Le mot de la fin…
Enfin une auto de caractère, vraiment pas comme les autres !
Elle représente tout ce que l’Amérique a de plus extravagant : un gros V8 d’une ancienne génération mais terriblement efficace, bourré de couple, increvable et dont la bande son n’est vraiment pas pour déplaire aux mélomanes les plus avertis !
Ajoutez une bonne boîte automatique, un châssis bien dans la tradition des Pony à dompter et des performances tout simplement exceptionnelles sans oublier un équipement pléthorique, cette Camaro V8 est loin d’être parfaite pour un amoureux de GT, mais aucune autre voiture ne peut sans doute revendiquer une telle exclusivité, surtout à ce niveau de prix et, avec en prime ce look de star …
Mini Fiche technique 2012 Chevrolet Camaro V8 coupé
Dimensions en m : Lxlxh : 4,84 x 1,92 x 1,33 – Empattement : 2,85 m – Poids : 1.850 kg
Moteur : essence V8 à 90° – 6.162 cm3 – boîte manuelle 6 vitesses – 432 chevaux à 5.900 tr/min – 569 Nm à 4.600 tr/min – boîte auto 6 rapports : 405 chevaux à 5.900 tr/min – 556 Nm à 4.300 tr/min
Transmission : aux roues arrière – boîte 6 rapports, mécanique ou automatique
Vitesse maxi : coupé boîte mécanique : 250 km/h – 0 à 100 km/h en 5,7 secondes
Consommation moyenne (mesurée) : 15 l/100 km – CO2 : 329 gr/km
Prix de base TVAC : Coupé : 38.500 € – Cabriolet : 43.500 € (2.000 € de supplément pour boîte auto)
Souvenirs en Camaro Z28, c’était en 1973…
Tout au long de ma très longue carrière comme chroniqueur automobile, j’ai eu l’occasion d’essayer de nombreuses versions de cette légendaire Camaro, mais on plus beau souvenir reste le coupé Z28 de la seconde génération, c’était en avril 1973.
En fait, je voulais surtout effacer la très mauvaise impression que j’avais eue avec l’essai l’année précédente d’une Camaro six cylindres de 163 chevaux, décevante à de nombreux points de vue.
La General Motors Belgium, importateur Chevrolet, l’avait aussi bien compris puisqu’en 1972, moins de cent versions avaient été vendues.
Et de remettre le couvert mais cette fois avec une Z28 dont le V8 de 5,7 l (un Small Bloc selon les Américains, ils disent cela sans rire)…, livrait la coquette puissance de 245 chevaux SAE (un peu plus de 230 réels) et près de 300 Nm de couple !
Un V8 bien de circonstance, un véritable moteur de camion avec arbre à cames central commandant d’immenses tiges de culbuteurs, surmonté par un énorme filtre à air du type soucoupe volante, alimenté par un carburateur quadruple corps.
Un bloc en fonte qui au fil des ans va s’avérer tout simplement indestructible et qui s’est même permis de réaliser la pole position lors des 24 Heures de Francorchamps !
Et si ces Camaro de compétition ne tenaient pas la distance, c’était tout simplement à cause des freins peu endurants et des pneus souvent inadaptés.
Mais côté moteur, quelle santé !
Ce qui permettait à ce coupé de 1600 kg de croiser sans le moindre problème à plus de 180 km/h sur les autoroutes allemandes, non encore limitées à l’époque, tout en réclamant selon l’ardeur du pied droit du conducteur, entre 17 et 27 l/100 km !
Autant vous dire que le pompiste était devenu mon meilleur copain et que ma Camaro d’essai, de couleur bleue avec deux lignes blanches allant de la proue à la poupe, était particulièrement bien choyée lors de ses (nombreux) arrêts à la pompe : 80 l dans le réservoir !
En vitesse de pointe, pas moyen d’atteindre 200 km/h, mais juste en dessous : 198 très exactement, le modèle d’essai étant équipé d’une boîte automatique trois vitesses bien d’époque elle aussi !
Mais côté accélérations, moins de 9 secondes pour atteindre 100 km/h, c’était pas mal du tout !
Pour dépasser, rien de plus simple, il suffisait d‘enfoncer la pédale d’accélérateur, kick down, la puissance et le couple faisaient le reste, la voiture bondissait littéralement avec un bruit qui ne laissait aucun amateur indifférent.
En matière de comportement, si le revêtement était sec, cela se passait relativement bien !
Ce coupé adorait également les grandes courbes… mais détestait les virages serrés avec changement rapide d’appuis, ce n’était pas vraiment pas son bourbon préféré !
Sous la pluie et sur une route bosselée, mieux valait redoubler d’humilité car le pont arrière rigide avec autobloquant, mais suspendu et guidé par de piètres lames, avait très vite tendance à se faire la malle et à occasionner des réactions très sèches jusqu’à l’ensemble de la voiture.
Heureusement, les versions européennes pouvaient compter sur d’excellents pneus, des Michelin 215/70 hautes performances, mais montés sur des jantes de 15 pouces !
N’empêche que le résultat s’avérait quand même très surprenant pour un coupé de près de 5 m de long qui à l’époque coûtait l’équivalent de 10.000 €, une Fiat 127 de 900 cm3 revenait à un peu plus de 2.000 € !
A l’époque et comme je vivais en Allemagne, ce coupé US suscitait pas mal d’attention et d’interrogation, il était tout simplement méconnu.
Ce qui m’a valu d’ailleurs une amende de 20 Marks pour avoir roulé à 57 km/h au lieu de 50 km/h en ville, au beau milieu d’un convoi de voitures allemandes… mais j’ai été le seul à payer, la Polizei voulant absolument voir de plus près cette Z28 tellement provocante !
J’ai bien essayé de discuter, mais pour 400 FB, je n’allais pas déclencher un incident diplomatique…
Victime de son look, ce coupé était tout sauf discret !
Quatre places, oui mais plutôt 2+2 auxquelles on accédait via de bien lourdes portières à manœuvrer.
En 1973, il ne fallait déjà pas être trop regardant sur la qualité de fabrication alors que le petit coffre se voulait déjà bien encombré par l’énorme roue de secours !
Côté équipement, du fonctionnel sans plus : petit volant sport, de nombreux cadrans circulaires, tableau de bord assez complet, excellent système de chauffage et d’aération, ceintures à enrouleurs, beaucoup de choses bien faites mais également pas mal de détail surprenants ou négligés.
Pas d’avertisseur lumineux, changement de phares de qualité médiocre via un bouton au plancher, dossier avant non inclinables, visibilité arrière médiocre et déverrouillage du capot-moteur à …l’extérieur !
Mais ça faisait son charme et puis, ce n’était pas une voiture comme les autres avec son caractère bien trempé à l’américaine et ses nombreux défauts.
Et si la concurrence du style Ford Capri 2600 RS, VW Porsche 914/6, alfa 2000…, pouvait faire aussi bien en performances tout en coûtant la moitié de son prix et en consommant nettement moins, difficile de les comparer.
Les modèles européens revendiquaient sans doute davantage de sang bleu, mais la Z28 était bien à l’image de l’Amérique, exubérante dans tous les sens du terme.
Aujourd’hui, la Camaro de 2012 est toujours sur la même longueur d’onde, mais les GT fabriquées sur le Vieux Continent sont devenues hors de prix…
Belle revanche pour les Yankees !
Marcel Pirotte, pour www.GatsbyOnline.com