2012 Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo…
L’hiver est le ventre mou de l’année automobile et cette Mustang pleine de peps devrait le contredire. Pour autant, il n’est pas dit que cette voiture de mauvais garçon soit moins honnête qu’elle en a l’air… et ne vaut pas bien d’autres arnaques sorties en grande pompe récemment. La folie des remakes et autres rappels du passé (lointain, quoique…), qui s’est emparée de l’industrie automobile depuis de nombreuses années, n’est visiblement pas prête de s’arrêter.
Après les classiques, même les œuvres de moindre importance se retrouvent phagocytées…
Et que Ford en vienne à inventer une Mustang même pas Shelby quoi qu’étant décorée du fameux Cobra… osant la nommer Ford Mustang Cobra-Jet, ce qui n’a jamais existé, excepté pour les affreuses et abominables Mustang II dans une version “nain obèse”…, les Mustang modifiées par Carroll Shelby étant à l’époque dénommées Shelby GT350 ou GT500… et les Cobra à carrosseries AC modifiées par le même Shelby étant appelées Cobra 289 ou 427…
En fait, Ford a simplement repris l’appellation “Cobra-Jet” utilisée dans les sixties pour certains moteurs V8… et l’a extrapolée à la dénomination d’une Mustang actuelle équipée d’un V8 Bi-Turbo…Vous vous y retrouvez ?Tant mieux que ce soit oui… et tant pis si c’est non…, en quel cas, allez faire une promenade de santé en dehors du Web…
Le sympathique Carrol Shelby ne l’est pas resté très longtemps… et il ne va pas rester dans la légende comme étant un mec droit et honnête, un peu comme pépère Enzo.C’étaient, l’un et l’autre, avant tout des opportunistes oeuvrant en live et survoltant tout le monde de leurs élucubrations…, mêlant une réalité déformée (et aléatoire), à une sorte de science-fiction acidulée d’espionnage industriel avec réciprocités amicales… et aventures picaresques sur divers circuits de course…
Un shéma de vie idéal pour établir les bases d’histoires glauques présentées comme rafraîchissantes…, mais s’avérant le plus souvent sans grandes ambitions pour le devenir de l’humanité. C’est exactement ce à quoi s’attelle maintenant Ford avec sa Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo destinée aux amateurs de drag’racing du week-end, utilisant 150 millions de dollars de ses réserves pour bricoler une sorte de super Mustang un peu coupable d’être inutilisable sur route… et honteuse que ce gâchis financier implique des dommages collatéraux sous forme, entre autres choses, de fermetures d’usines Ford en Europe, ce qui précipite des dizaines de milliers de gens dans la précarité et la pauvreté !
Le prix d’un tel joujou peut donc paraître doublement indécent, mais c’est surtout la manière dont il va être utilisé qui surprend…L’idée de ne pas se raccrocher officiellement au mythe Shelby est sûrement dû à des problèmes de copyright du nom…, ce qui en finale est beaucoup moins malin qu’à l’origine (un comble pour une Mustang remake), ce qui ne serait pas si grave si ce faux-bijou n’était aussi un pudding d’idées resucées…
En tentant d’y comprendre quelque chose, j’ai presque été comme un quidam victime d’une sombre machination, obligé de me transformer de manière à passer inaperçu à mesure que je découvrais la réalité commerciale d’un monde post-apocalyptique divisé entre empire boursier et tiers-monde surexploité…
C’est d’autant plus dommage que ce refus d’une réelle et extraordinaire originalité pèse sur un design quasi inchangé, par ailleurs plutôt bien accepté dans le public depuis la première présentation de cette dernière génération de Mustang (Sic ! J’aime ce type de phrase, à la fois absurde et exact)…et, c’est un exploit, réalisé avec une relative efficacité.
La véritable clé dramatique (l’image qui résiste à tous les tripatouillages mentaux et mémoriels d’une société lobotomisée), en ce cas le coté puissance ultime des Dragsters…, passe du coup au premier plan, Ford ayant invité des journalistes ciblés plutôt que l’ensemble des journalistes habituels, afin de leur présenter cette Mustang sur un Drag-strip en les restreignant à ne photographier que diverses scènes d’action avec beaucoup de fumée…, sans point de vue personnel, car sans possibilité d’essai routier…
Cette question de ne pas pouvoir (techniquement) écrire (et donner) journalistiquement un point de vue, est le principal problème de cette aventure : car beaucoup d’éléments auraient pu tirer la présentation vers le haut (spêrmettez-moi cette archaïque vision de la révolte du journalisme prolétarien, dans un point de vue mélodramatique qui sourd de cette action)… Sans compter que, devenu une sorte de junkie incontrôlable sur ce Drag-strip, mon personnage primitif d’anonyme dissimulant une énergie surhumaine, fut matière à faire littéralement exploser la tension nerveuse générale.
Reste que l’absence de prétention de certains, la légèreté de l’intrigue Dragstérienne et une amourette façon “Proust pour le nul”… que j’ai vécu avec une jolie attachée de presse Fordienne, m’a condamné à être maltraité (tout le monde s’est empressé de me réévaluer sexuellement), alors que je claironnait qu’il était nécessaire de souligner que ce produit industriel, qu’il soit honnête ou non et qui gagnera probablement en sympathie lors de sa sortie officielle…, n’était pas plus neuneu que bien des arnaques qui sortent en grande pompe chaque semaine…
Le moteur V8 Cobra-Jet adopte en effet une suralimentation EcoBoost Bi-Turbo.
“Les premières Mustang Cobra-Jet sont sorties en 1968, elles étaient motorisées par un V8 de 7,0 litres équipé d’un carburateur quadruple corps. Quatre ans plus tard, ce big-block fut remplacé par un small-block V8 5,4 litres à injection surmonté d’un compresseur à entraînement par courroie”…, m’a dit Jesse Kershaw, directeur de la compétition Ford Drag Racing, après la présentation de la Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo, ajoutant sans rire : “Au cours des quatre dernières années, le Cobra-Jet est devenu le moteur de course le plus prisé des professionnels dans les courses d’accélération”.
“Ford Drag Racing date d’avant la Ford Motor Company. Henry Ford a lui-même couru et remporté sa première victoire en 1901 pour susciter l’intérêt pour sa nouvelle société”…, m’a ensuite déclaré Jamie Allison, directeur des technologies de Ford Drag Racing… : “Nous n’avons pas cessé depuis. Nous avons participé à presque toutes les catégories de courses automobiles, des déserts aux circuits ovales en passant par les épreuves routières, souvent avec des voitures sur la base de nos modèles de production, y compris la Mustang”…
C’est dans la douceur de ces climats funèbres (et en même temps très charnels) que je scrute et sonde avec raffinement les relations intellectuelles tortueuses, jamais évidentes, rarement énoncées, mais réelles… qui, finalement, prennent le pas sur les rapports d’abord froids et cliniques des attachées de presse (j’ai considéré l’une d’elles : Jenny…, comme un simple sujet d’études, un “animal sexuel” que, en ce cas d’analyse, Ford exhibait à la convoitise libidineuse journalistique… et que j’ai ausculté), constitués uniquement d’ordres et d’injonctions comme ceux qu’une maîtresse dirait à son esclave : “Assieds-toi”…, “Prends-note de ce que je dis”…, vont imperceptiblement glisser vers d’autres chemins plus entêtants, indicibles et éphémères.
Tout y est affaire de lobotomisation (et tout y participe aussi : les décors, les jolies filles “offertes”, les peaux bronzées, l’automne blafard au-dehors)… et d’érotisme sans cesse entravé, déréglé (j’ai vécu quelques scènes déroutantes de triolisme Fordien)…
Il n’y a que non-dits, méprises, troubles et absences, regards incertains et communiqués de presse crus, que, par ailleurs, Jenny m’a chuchoté la nuit, en sueur sous les draps blancs, trempés… : “La Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo est équipée du tout nouveau V8 de 5,0 litres de la fameuse Boss 302. Depuis que nous avons relancé le moteur Cobra-Jet en 2008, nous avons en permanence évolué afin d’être plus optimisé pour les courses d’accélération NHRA. Si un compresseur fournit presque instantanément de la puissance, avec deux turbocompresseurs il n’y a pas d’attente. Ford a donc adopté la technologie de suralimentation, car une grande partie de nos ingénieurs travaillent avec la technologie sur une base quotidienne. Nous avons donc décidé d’appliquer nos connaissances à la Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo afin de montrer que quand c’est bien fait, la suralimentation est tout aussi bonne, voire meilleure que la suralimentation… Borg-Warner a fourni des petits turbocompresseurs plus efficaces basés sur les unités utilisées dans la Focus ST. La Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo sera fabriquée en petite production. Toutes seront blanches avec une bande asymétrique noire et bleue courant sur le capot, le toit et le coffre…, de pare-chocs à pare-chocs…, les flancs mélangeront une autre bande finissant avec la tête de Cobra traditionnelle exécutée en noir avec des touches de bleu. Chaque modèle passera une centaine d’heures de tests sur une piste d’accélération. Nous voulons offrir à nos clients, des voitures de course qui sont les meilleures de leur catégorie”…
En revisitant, ainsi le conte de Pinocchio à l’ère de l’informatique et du binaire, Ford s’ouvre à de riches interrogations.
C’est l’un des rares constructeurs automobiles à essayer de traiter réellement de l’androïdité automobile dans toute sa complexité (gag !).
Plus que de le traiter, les attachées de presse aux sévices des journalistes (sic !) en font un conte moderne, celui d’un robot à 4 roues conçu pour être un Dragster traversé d’une profonde mélancolie…
La réalité est toute autre…
Dans un monde détruit peu à peu par l’Amérique en guerre contre le reste du monde, beaucoup d’hommes ont perdu leurs maisons, leurs villes sont détruites pour toujours…
L’homme a perdu ses espoirs, du moins ceux nés des rêves illusoires du monde parfait des fifties et sixties, un univers qu’il croyait acquis…, un monde qui devait vivre pour toujours…
Maintenant que l’Amérique est allée trop loin dans ses besoins de domination et du vol des richesses des autres…, dans les rêves se meuvent de plus en plus de formes inhumaines.
Les gens sont habités par un sentiment de vide intérieur : l’homme est sur le point de disparaître…
En réponse, les industriels, dont certains constructeurs automobiles, nous font croire que leurs créations seraient des émotions infinies et intemporelles, offrant une sorte d’immortalité à l’humanité, comme une multitude de pyramides…
Selon eux : Ce qui définit l’homme n’est-il pas le fait d’avoir des émotions… et pouvoir créer une automobile capable de générer des rêves…, ne serait-ce pas l’acte le plus profondément humain ?
Comme toujours, l’homme reproduit les mêmes erreurs et court après les mêmes chimères.
La Mustang Cobra-Jet Bi-Turbo n’est qu’une expression, une interprétation humaine de quelque chose d’inutile qu’on rend indispensable…, alors que ce n’est qu’un programme informatique.
Comment mettre en scène, à la perfection, cette quête illusoire de l’homme qui voudrait tant exister pour toujours, faisant bouger le cadre de sa personnalité expansive, une manière de projeter ses désirs vers les autres, mais qui ne crée qu’une façade.
Une fois jeté dans le grand bain du monde, d’épreuves en épreuves…, de plus en plus le consumérisme est haï par les hommes car il sert simplement à les faire travailler dans des usines à misères.
Cette haine est réellement physique, liée à la matière.
Et, dans cette “foire”, même les humains avides de spectacle, ne peuvent que contempler tout autour d’eux, les monceaux de métaux et plastiques laissés là, telle de la chair démembrée, chair de ceux qui sont passés au grill avant eux.
L’humanité industrielle rompt ainsi l’harmonie…
La chair et le métal cohabitent, les automobiles de rêve ne sont que des prostituées, terrifiantes métaphores du plaisir sans fin que voulait connaître l’humanité avant de se rendre compte que ce n’était que commerce !
Maintenant, elles “sévissent”… et c’est d’autant plus terrifiant que l’on commence à ne plus accepter, aujourd’hui, ces automobiles de plus en plus inutiles et de plus en plus chères, qui ne sont plus en phase avec les besoins réels… et qui empèchent, en phagocytant le tissu industriel “utile”, qu’un réel renouveau pourrait bel et bien voir le jour dans les années à venir.
Qu’est-ce qui correspond à cette “tendance” ?
Rien… ou pas grand chose n’apporte cette part d’ambiguïté propre à l’humain qui acquiert la conscience par les épreuves et dans l’adversité…
En détruisant un monde entièrement organisé par et pour l’argent et ou l’automobile est devenue un véhicule du paraître, l’homme prendrait alors conscience de lui-même : un être vivant doué de conscience ayant perdu l’immortalité, mais gagné la mort…
Vous ressentez ça ?
Trop fort…
Hier, je discutais avec Guy de tout ce qui est repris ci-avant…
C’est marrant parce qu’on a parlé de la manière dont on nous traitait, en nous faisant chaque jour payer de plus en plus pour rouler dans nos voitures chéries.
Bref, on a parlé et parlé, tout cela pour dire que ce n’était plus une vie de rêve que nous étione en train de vivre mais une survie de sauvetage dans laquelle nos gouvernements nous obligent de venir en aide à leurs manques et dépenses inutiles.
Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, on a droit à une tapette sur la tête assortie de paroles lénifiantes. Et nous n’en sommes pas satisfaits, parce que c’est bien connu que si vous voulez tenir le peuple et faire en sorte qu’il ne commence pas une révolution, il faut de temps témoigner d’un peu de fermeté. Que les épris de libertés ne se rassurent pas qu’on soit en démocratie, car les mauvais traitements en général sont la panacée des gouvernants par le biais de la police et des fonctionnaires du fisc !Il n’existe plus de relation saine et équilibrée dans laquelle les citoyens ne sont pas forcément les pauvres nazes que l’on fait tourner en bourrique.
Alors on est resté là, avec juste nos yeux pour pleurer en nous disant qu’avec tout ce qu’on avait fait pour le bien de l’humanité et des finances publiques, c’était dégueulasse d’être traité comme des chiens, surtout de la part de sales cons qui ne méritent pas leurs salaires, parce que justement ils ne feront jamais autant de choses pour le peuple que le peuple n’en a fait pour eux !
Manque de pot, ceux (et celles) qu’on qualifie de sales cons ont tout compris avant nous et c’est eux qui empochent les gros lots.Le peuple, heureusement, de temps à autre, en plus d’être docile, sait ne pas être que docile, ou du moins ne pas tout le temps être gentil. Quoique, en attente de ces révolutions qui n’arrivent que tous les 300 ans…, il ne reste au peuple, que les larmes, une main droite pour faire des câlins et enfin Meetic pour refaire sa vie quand ça ira mieux après une cure de Prozac.
Ce que j’écris là, c’est ce qu’on s’est dit, Guy et moi en éclusant deux bouteilles de Mojito…La gentillesse et la docilité sont l’alchimie de subtils dosages, que si l’on ne se montre pas assez gentil voire trop méchant, on risque de se retrouver en prison…, tandis que si l’on se montre trop gentil, on risque de finir seul, mort… Bref on en était là… et moi je parlais savamment de cette fameuse propension au sauvetage qu’ont certaines personnes… et j’indiquais même à Guy des trucs à lire sur le sujet au cas bien improbables où mes explications auraient été insuffisantes. C’était d’autant plus simple que je maîtrise le sujet puisque j’en parle ici même très souvent…
Et alors là, Guy qui doit me surestimer, m’a demandé en gros comment moi je faisais pour ne pas sombrer là-dedans alors que c’était l’écueil dans mon métier ! Justement, ayant décidé d’être franc et transparent comme de l’eau claire et honnête comme l’agneau qui vient de naître, je lui ai expliqué que si la plupart du temps je faisais très attention à ne pas sombrer dans l’erreur, il m’arrivait parfois de plonger comme un novice et d’aller au-delà de ce que je devrais faire pour assumer.
Sans lui citer de cas particuliers, je lui ai dit qu’effectivement en général, j’arrivais à bien me recentrer quand certains me font des reproches injustifiés concernant le monde de l’automobile qui n’est qu’un immense panier de crabes…, mais que parfois, sans doute ému par ceux qui savent s’y prendre, il m’arrivait de plonger comme un novice en tendant le gilet de sauvetage alors que mon métier serait plutôt d’apprendre à nager.
C’était même assez rigolo d’avoir parlé de cela puisque cela m’a rappellé qu’il y a un peu plus d’un an, un jour un homme du peuple m’avait appelé en chouinant. Moi, j’avais tenté de l’apaiser en allant sans doute trop loin, j’en avais eu conscience au moment même ou je le faisais. Puis lorsque je l’avais vu, alors que je lui expliquais que justement il serait parfois bon qu’il aille au diable plus que de sans cesse se suradapter, voici qu’il m’avait expliqué que fort à propos il y avait un problème dont il voulait parler, quitte à entrer en conflit avec le reste du monde. Et voici qu’il m’avait balancé dans la tronche qu’après avoir lu un de mes textes, il avait agi en conséquence et avait frappé son contrôleur fiscal…, un sale coup, alors que justement il aurait préféré se démerder seul.
Comme on dit, un bienfait est toujours puni. Sur le fond, il avait raison, je n’ai pas à prendre les gens en pitié pour vivre à leur place en les surprotégeant. Toutefois comme j’aime bien que les choses soient claires et que je ne veux pas endosser plus de responsabilités que je n’en ai, je lui avais alors dit que les torts étaient souvent partagés à 50/50.
Parce que, comme je lui ai expliqué, s’il cessait de s’en faire pour des problèmes qui n’en étaient pas vraiment, il n’aurait pas eu l’image faussée de lui, celle d’un type sans défense et toujours au bord du précipice. Parce que, sans être totalement une personnalité dépendante, il n’en avait pas moins quelques symptômes et notamment une grande difficulté à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré par ou conseillé de manière excessive par autrui.
Je lui avais alors expliqué que dans le cadre de mon job, moi j’avais charge d’âmes et que le risque majeur c’était le suicide de mes lecteurs et lectrices et que face à ce risque, malheureusement quand j’estimais (parfois à tort c’est vrai), que les circonstances le nécessitaient, j’ajoutais de l’humour plus que de raison à destination de ceux et celles qui savaient s’y prendre. Bon, je ne suis pas naïf pour autant, il faut que ce soit bien fait ! Mais certains sont exceptionnellement doués pour le théâtre et dans ce cas, je peux devenir bon public. Quel drame pour le théâtre que de voir tellement de cabotins qui n’ont rien à y faire tandis que de vrais talents sommeillent…
Ben oui, à priori, ne pas verser dans la relation de sauvetage ça parait simple et ça l’est la plupart du temps… mais bon, parfois, face à des situations dramatiques ou que l’on vous vend comme dramatiques, parce que certains je le répète sont doués pour se faire passer pour des victimes, et bien je plonge. Parce que je préfère aller trop loin que pas assez finalement. On a beau codifier un tas de trucs, il y a des cas hors normes pour lesquels on fait ce que l’on croit devoir faire. On sait parfois que l’on risque de se faire avoir mais on se dit qu’il y a un risque qu’il ne faut pas courir. Mais, tout cela crée forcément des liens.
En fait, notre discussion a généré un moment extrêmement fructueux. D’une part parce que Guy a reconnu que c’était un peu le choc en retour suite à ce qu’il m’avait reproché, une resucée de la célèbre parabole de la paille et de la poutre dans un article concernant une Ferrari…
Ceci écrit, on peut aussi analyser tout cela comme une forme d’abus de conscience…, puisque cela peut s’assimiler à de la mise en scène destinée à plus papoter qu’à aider. Quoique l’on fasse, on l’a dans l’os pour ne pas dire dans autre chose.
Bref, il n’y a pas de solution miracle, il faut faire de son mieux, se dire qu’on fera attention la prochaine fois tout en admettant qu’on est faillible. Parfois, je me plais à rêver d’être employé de bureau affecté au tri des trombones ou à la révision des agrafeuses. La vie doit être plus simple…