2013 Alfa Romeo 4C, de fil en aiguille…
“Quand j’ai vu l’Alfa Roméo 4C, ça allait, quoique…, puis je me suis assis derrière le volant et j’ai fait un tour de piste… et là ça n’allait plus, j’ai fait caca et j’ai vomi en même temps, tellement c’est de la merde. Allez tous vous faire enculer bande de beaufs”…!
Déclamé avec la justesse et la grâce d’un phacochère bourré au picrate, ce cri du cœur bouleversant lançé par un journaliste au cours de la première séance officielle d’essai-présentation, aura décidément fait rire (jaune) bien du monde…
Censés nous fendre l’âme, en replaçant les choses dans la réalité “vraie” d’une crise interminable, les sanglots de cet homme profondément meurtri par l’essai de l’Alfa Romeo 4C, a suscité une certaine gène de la part des gens d’Alfa Romeo…, à laquelle a succédé une interrogation angoissée des journaleux présents : “Mais oui, en fait…, c’est…, comment diable un mec peut-il dire aussi magistralement qu’Alfa Romeo est à côté de la plaque” ?
J’avais abordé la 8C dans un article qui a fait du bruit : Il n’y a pas escroquerie tant qu’elle ne roule pas… et, après m’être perdu un temps en conjectures et évité un sabordage intellectuel délibéré orchestré par des handicapés mentaux oeuvrant pour des magazines italiens…, j’ai décidé d’analyser la 4c…, fort de mes expériences, je swisse donc en mesure de lever le voile sur cette affaire.
Mais je prend le temps d’aborder les choses dans l’ordre, en commençant par l’histoire…, embrouillée au possible…, celle-ci aura nécessité de ma part une attention accrue pour arriver à comprendre un tant soit peu de quoi il retournait.
Pour celles et ceux qui ne comprennent pas…, le paragraphe qui suit ne présente sans doute pas grand intérêt et se propose surtout, tel un phare “guide” éclairant les malheureux spectateurs qu’une intrigue d’une telle densité ne va pas manquer de laisser profondément perplexes…, d’autant plus que sa complexité ne le cèdera qu’au ridicule… et appréhendera du premier coup tous les tenants et aboutissants d’une intrigue totalement nébuleuse, ce qui relève de l’exploit pur et simple.
Je ne soulignerai jamais trop combien une mauvaise introduction peut saborder une œuvre réussie, ou tout aussi bien transformer une histoire sans grand intérêt en bijou d’humour involontaire…
Quand j’y songe, je m’apparente à un alchimiste capable de transformer de l’or en plomb (ce qui est idiot) mais aussi du plomb en or (ce qui est remarquable), en effet, combien de chefs-d’œuvre, ou tout du moins de textes honnêtes, n’ont-ils pas été massacrés par l’incompétence et la crasse fumisterie de lecteurs hystériques ?
Et, à l’autre extrémité du spectre, combien de tristes conneries roulantes n’ont-elles pas été transfigurées en subissant un traitement analogue ?
Amis, amies qui me lisez, oubliez un instant les guerres et la faim dans le monde et méditons ensemble sur cette questions essentielle : Que serait serait le monde si l’Alfa Roméo 4C n’existait pas ?
Non, c’est impossible !
Impensable !
Inconcevable !
Et bien, grâce à mes commentaires vibrants et décomplexés, vous allez avoir la réponse, que je résume d’entrée de jeu : Le monde continuerait de tourner !
C’est ce qui s’appelle démarrer sur les chapeaux de roue…, la production de l’Alfa Romeo 4C débute à peine que la direction d’Alfa-Fiat-Ferrari-Maserari-Chrysler-Jeep (et j’en oublie), envoie aux journaleux du monde entier un communiqué de presse affirmant que tous les exemplaires de la série de lancement “Launch Edition”, (c’est gag !), soit 400 exemplaires pour l’Europe, dont 75 pour la France, sont déjà vendus !
Que les amateurs se rassurent, il n’y en a soi-disant plus…, mais il y en aura d’autres…, cette série limitée suréquipée (intérieur cuir, masques de projecteur et rétroviseurs en carbone, grosses roues) à 60.000 euros… sera suivie d’un modèle “de base” plus abordable (le tarif devrait légèrement dépasser 50 000 euros)… et tout aussi consumériste…
Ce communiqué de presse à destination des merdias, est tout bonnement le pire qu’il m’a été donné de lire : c’est simpliste, à la limite de la compréhension intellectuelle…, à ce stade là, ça n’est même plus mauvais, c’est carrément surréaliste, dans le sens où on songe plus à une performance d’excentriques aux motivations obscures, qu’à un vrai travail d’information… et penser que quiconque ait pu être rémunéré pour un tel boulot ne manquera pas de laisser songeur (c’est à lire en fin de cet article, mais je n’ai pu m’empêcher de lisser les phrases pour rendre le tout digeste) !
Imaginez une armée de rédacteurs publicistes (enfin, ils doivent être 4 ou 5 maximum), aux accents pataphysiques, récitant péniblement leurs lignes de texte, hoquetées par paquets de trois mots et ponctués de longs silences, accouchant dans la douleur d’un pataquès rugueux, un sabir babélien, une bouillie verbale absconse à partir de laquelle les aficionados ébahis devront tâcher, tant bien que mal, de faire sens.
Mais pourquoi ?
POURKOUAAAH !
Voici l’explication qui me semble être la plus probable : La firme Alfa Romeo, bien connue des habitués de cette marque, s’est spécialisée depuis l’épique Alfa-Sud (dites 33 en ouvrant bien la bouche) dans les bagnoles bas de gamme produites en Italie afin de les vendre le plus cher et le plus facilement possible sur le marché international…, d’où une hallucinante succession de bagnoles dans l’esprit d’un certain amateurisme, avec des touches exotiques et des designs hasardeux…
Si l’ensemble paraissait globalement satisfaisant, il subsistait malgré tout quelques erreurs de gestion et diverses incongruités… et comme si cela ne suffisait pas, il s’ajoutait à cette façon de faire croquignolesque, une médiocrité technique à faire frémir, avec une esthétique raboteuse alternant avec une une incompétence flagrante à renouveler le style d’une mièvrerie rebelle à toute description, si ce ne sont les commentaires bredouillés et sans queue ni tête, débités telles des tranches de jambon par les zombies maléfiques du service presse.
En somme, Alfa Romeo était devenu du maousse costaud, une œuvre globale dont les scories se superposent les unes sur les autres pour former au final un savoureux mille-feuilles de médiocrité, mais aussi une expérience limite à même de rebuter les Alfistes les plus endurcis.
A titre d’exemple, essayer une Alfa-Sud, quoi qu’il en coûte, est une obligation pour mes éventuels détracteurs, ne serait-ce que pour goûter cette satisfaction un peu idiote qu’on voit sur la tête des Alfistes…, des êtres insolites : furries, transgenres SM ou prêcheurs virtuels.
“Nous sommes partis à la rencontre d’une autre figure de l’avenir d’Alfa Romeo, m’a expliqué le grand patron des relations-presse…: Alfa Roméo maintenant, avec la 4C, s’adresse aux hommes conscients des limites d’un monde soumis aux logiques matérialistes, productivistes et rationnelles. Ces êtres ont développé une hypersensibilité à des forces invisibles, de nouvelles sensations auxquelles correspondent des formes inédites de solitude ou de communauté. Leur sentiment, c’est que l’humanité est au bord du précipice et qu’elle amorce une phase de transition vers une ère nouvelle. C’est ce qui nous a poussés à penser, créer, construire et maintenant commercialiser l’Alfa 4C”…
Parmi les mutants côtoyés lors de la présentation officielle, un journaleux originaire de la banlieue parisienne, parti vivre dans les Cévennes pour avoir le temps d’écrire sur des forum réservés aux inconditionnels d’Alfa Romeo…, a fini par tirer un bouquin de 5.000 pages regroupant ses milliers de messages, un pavé édité à compte d’auteur : L’Alfa-Sud dévoilée… “Je l’ai’a édité à cent exemplaires…, m’a-t-il précisé… : Chacun me coûte 80 euros. Je vous en vend un exemplaire pour 159 euros et 99 cents”…
Sa quête m’a enchanté, il n’avait rien d’un naïf, c’est un archéologue-automobile et un grand Alfa-érudit…, il m’a démontré que ce sont des reptiliens-illuminati qui ont créé l’Alfa-Sud et leurs enfants l’Alfa 4C… : “Des êtres humains au-dessus de tout soupçon”…
En discutant avec d’autres journaleux, je me suis aperçu qu’il existait tout un tas de nerds convaincus par ce fourbi mystique complètement pété où s’entrecroisent des références à des choses comme V, Da Vinci Code, Le Seigneur des anneaux, Paulo Coelho, Gurdjieff, Wilhelm Reich, Lovecraft, les Templiers, Nostradamus et la Bible : au final, selon les rumeurs : “Alfa Romeo est l’une des rares firmes automobiles qui survivra au cataclysme causé par la crise économique actuelle”…
Surement que les êtres élémentaires : les lutins, les elfes, les nymphes, tous ces esprits invisibles de la nature, sont Alfistes !
C’est lors d’un voyage en Alfa-Sud, que lui est apparu pour la première fois un être élémentaire, une entité invisible qui incarne l’intelligence cachée de l’âme des Alfa-Sud : “Les êtres élémentaires m’indiquent que certains journalistes comme vous, qui osent critiquer Alfa Romeo, Maserati et Ferrari, sont déréglés”…, m’a-t-il dit….
Il m’est apparu que les Alfistes forment une communauté utopique qui vit dans un monde parallèle et se sont inventés un mode de vie étrange qui s’articule entièrement autour des Alfa Roméo…, pour autant, ils ne revendiquent aucune affinité particulière avec d’autres communautés du même type, ils se méfient de toute récupération, même si on peut les voir dans des expositions à la gloire d’Alfa….
Car c’est bien dans ce vivier que les futurs clients se recrutent pour les pousser à acquérir une Alfa Romeo 4C…, les pauvres hères sont lobotomisés, on leur dit que : “Grâce à sa coque en fibre de carbone fabriquée à la main chez Tecno Tessile Adler près de Naples, la 4C ne pèse que 895 kg…, c’est un poids plume, qui, rapporté aux 240 chevaux développés par son 4 cylindres 1750 TBi, donne un rapport poids/puissance de 3,7 kg/chevaux…, c’est aussi bien qu’une 911 Carrera S à boîte PDK (400 chevaux, 1490 kg) coûtant 2 fois plus cher, mais encore meilleure qu’une Lotus Exige S (350 chevaux pour 1176 kg, soit 3,4 kg/ch), affichée à 67.190 euros”….
Cette hiérarchie est confirmée par les chiffres d’accélération revendiqués par Alfa Romeo : “Grâce notamment à sa boîte double embrayage TCT, la 4C abat le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, soit seulement deux dixièmes de plus que la 911 Carrera S PDK sur le même exercice, qui profite là de la motricité légendaire que lui confère son moteur en porte-à-faux arrière, et cinq de plus que la Lotus”.
De fil en aiguille, dans ce mic-mac, j’ai fait la rencontre d’une sorte de chamane dénommé Alfa-man…, cet homme d’une soixantaine d’années s’est senti investi de facultés psychiques et spirituelles en conduisant une Alfa TZ.
Au fil du temps, il s’est découvert une vocation de leader spirituel, un curieux mélange de showman clinquant et de débile mental, cet ancien banlieusard grande gueule ne se déplace jamais sans sa garde rapprochée, des gens qui semblent puiser leur inspiration spirituelle dans le culte voué à Alfa Romeo…, l’autosuggestion semble fonctionner à merveille.
Alfa-Man organise aussi des sauteries entre Alfistes convaincus, durant lesquelles les participants et participantes se mettent en transe au son du bruit fait par une Alfa 33… et s’abandonnent aux joies du délire collectif en hurlant : “Alfa Romeo est en pleine phase de montée en cadence, la production de la 4C a déjà débuté chez Maserati à Modène”…
“L’Alfa 4C est largement réalisée à la main par des ouvriers et techniciens hautement qualifiés, l’assemblage devrait, si la demande suit, atteindre un rythme de 3.500 exemplaires par an dont 1.000 seulement pour l’Europe. Un chiffre seuil qu’Alfa Romeo devra veiller à ne pas dépasser pour bénéficier de contraintes d’homologation allégées”.., m’a dit un journaleux, outré que je me moque des Alfistes dans cette présentation de la 4C, considérée par eux comme le St-Graal : “Reste l’industrialisation. Certaines opérations, notamment dans la découpe de carbone, prennent une vingtaine de minutes, quand dans une usine classique, les opérateurs disposent de 50 à 60 secondes pour chaque opération. Lors de l’assemblage, la majorité des opérations sont aussi réalisées à la main. Face à ses contraintes, Alfa Romeo a choisi l’usine de Maserati. Les employés y disposent d’un haut de degré de formation, les opérateurs qui travaillent sur la 4C revendiquent au moins 5 ans d’expérience chez Maserati”….
J’ai été témoin de scènes particulièrement étranges, certains hurlaient, riaient, d’autres pleuraient de bonheur en regardant des photos d’Alfa 4C…, ces hommes et ces femmes entraient en possession et un déferlement d’irrationalisme les inondait, ce n’étaient que des corps extatiques en transes !
Les félés de BMW sont un peu en retard par rapport à eux, même si certains sont assez barrés…, qu’on y adhère ou non, ces courants automobilistiques sont des prototypes de l’inhumanité à venir.., c’est en tout cas ma thèse…, s’ils ne sont pas aspirés dans un trou noir d’ici là, ils formeront la communauté Alfiste des rescapés de l’apocalypse.
Cela force en soi le respect, d’autant plus que la 4C, c’est pas de la camelote ni une merde de premier choix créee sous l’effet des pires produits stupéfiants du marché italien, le tout, cerise sur le gâteau…, parachevé par un bruit d’échappement parmi les pires qui aient jamais vrillé un tympan humain…, la totale !
Non…, j’avoue à l’insu de mon plein gré que c’est une jolie voiture très sexy qui n’a plus rien en commun avec les Alfa-Sud…, je suis même réellement admiratif devant le travail des ingénieurs, qui ont réussi à donner une certaine cohérence à leur tambouille, bien que les lignes enchevétrées qui la composent viennent sans doute d’une demi-douzaine de sources différentes.
Et maintenant, l’essai ! (ta-daaaaam !)
En gros, je me suis réjoui et amusé de suivre les péripéties de divers guignols en costume me rappelant des mouches à merde cybernétiques… se pavaner au volant de la 4C dans un bonheur total, sans qu’aucune véritable action ne vienne jamais…
Le grotesque fut tel que je ne sais pas par où commencer pour le décrire : j’ai savouré le spectacle en me laissant porter par la béatitude, comme devant un magnifique feu d’artifice sans fin, en m’émerveillant, dans une sorte de nirvana : Mouhahaha !
Alors là, pas de discussion possible : Alfa s’est redéfini en créant une Berlinetta Sportiva dans l’esprit de la Dino 246GT…, mais devant le coté grotesque des essais, j’ai suggéré à mes collègues de se revêtir d’une tenue de crustacé en mousse, croisement absurde entre une tortue, un homard, un crabe, un cafard et on ne sait trop…, pour piloter la 4C aux normes sécuritaires imposées…, misère des journaleux !
Du début jusqu’à la fin, l’Alfa 4C garantit aux pilotes aventureux des moments intenses : visuels, sonores, mentaux, olfactifs ( tout !), propres à faire baisser de dix points le Q.I. du malheureux qui se risquerait à une overdose de conduite…, seuls des purs Alfistes inconscients, sous acide, psychopathes et/ou alcooliques peuvent trouver cette chose plus exceptionnelle qu’elle n’est, quoiqu’elle est très bien !
Imaginez le ridicule et le “nimportequouesque” additionnés à une couche d’hystérie, mélangez le tout dans un shaker saupoudré de cocaïne et vous obtiendrez quelque chose dopé au crack, inimaginable, indépassable, inconsommable, la séance d’essai journalistique : O tempora, o mores !
Bien, toutes mes impressions ainsi éjectées, le temps est ici venu de traiter cette Alfa Romeo 4C de manière plus technique, grâce à la farde de presse (Ahahahahahah !)…
Dévoilée en première mondiale lors du dernier salon de Genève, l’Alfa Romeo 4C est soi-disant née d’une page blanche, condition préalable pour concevoir, développer et produire une nouvelle supercar abordable…, en réalité, il y a eu volonté de s’approprier la remise à jour de l’antique Dino 246GT…, la 4C a ainsi été conçue, tant dans son contenu que pour ses performances, histoire de susciter un rêve “accessible” pour les Alfistes du monde entier.
Les concepteurs italiens ont été forcés de penser en termes de volumes de production limités, mais toujours de l’ordre de quelques milliers de véhicules par an, donc résolument plus élevés que les volumes de production pratiquement artisanale qui caractérisent la catégorie des supercars de marge, tel Lamborghini.
La page blanche, avec la Dino 246GT en filigrame et la Lancia Stratos en tête, initialement libre de toute contrainte de conception ou de fabrication, a vite été couverte de paramètres et confrontée à des défis techniques, dont le premier était un point de repère fondamental : le rapport poids/puissance inférieur à 4 kg/ch.
Pour obtenir ce rapport poids/puissance, les concepteurs d’Alfa Romeo auraient pu se concentrer sur la puissance de la supercar…., mais afin de ne pas augmenter les coûts d’achat et d’entretien de la 4C, ils ont réduit le poids de la voiture en utilisant des matériaux combinant légèreté et efficacité et en perfectionnant, parfois en créant, des processus industriels associant haute technologie et dextérité manuelle.., sur ces points, on ne peut qu’applaudir.
De cette manière, ils ont pu obtenir un poids à sec total de 895 kg seulement, un véritable record qui fait de la 4C l’une des voitures les plus légères du monde (la 4C est plus légère qu’une citadine et son rapport poids/puissance est inférieur à 4 kg/ch).
Les matériaux ont tous été choisis selon leur poids volumique et selon leurs propriétés chimico-physiques, mécaniques et technologiques, les 895 kg de la voiture de sport italienne se composent principalement d’aluminium, d’acier, de SMC allégé et de fibres de carbone.
Le secret de la légèreté et du comportement dynamique de l’Alfa Romeo 4C réside dans l’emploi de fibre de carbone (le matériau qui offre le meilleur rapport poids/solidité) à hauteur de 10%, soit 25% du volume total de la 4C.
Le carbone a été choisi pour la structure de la coque qui constitue la cellule centrale porteuse du châssis, cette solution combinant poids réduit et performance est déjà adoptée par les supercars de dernière génération…, la coque de la 4C ne pèse que 65 kg…, elle a été entièrement conçue par Alfa Romeo et est fabriquée par Adler Plastic grâce à un processus de fabrication novateur associant technologie industrielle dernier cri et savoir-faire caractéristique des artisans italiens.
Grâce à cette approche, la technologie “pré-imprégée” inspirée de la Formule 1 a aussi été appliquée à la fabrication standard, Alfa Romeo étant la seule marque capable d’assurer une production supérieure à 1.000 unités par an à ce jour.
La fibre de carbone “pré-imprégnée” traitée en autoclave sous vide marque le passage de la conception de la pièce, à la conception du matériau…, la monocoque a obtenu des niveaux de réaction aux contraintes et au comportement dynamique impensables avec d’autres technologies et matériaux.
La fibre de carbone “pré-imprégnée” peut être disposée dans un sens structurel optimal par rapport aux forces subies, ce qui produit un résultat que le métal ne pourrait atteindre qu’avec des couches superposées, des cales et des renforts ajoutés.
Le choix de matériaux caractérisés par une forte rigidité en torsion et un poids réduit est une donnée commune à toutes les pièces structurelles de la 4C…, un exemple en ce sens est l’emploi d’aluminium pour la cage de renforcement du toit et les châssis avant et arrière.
Le châssis est fabriqué à l’aide du processus “Cobapress” qui associe les avantages de la fusion aux bénéfices du forgeage sous presse en comprimant davantage l’alliage d’aluminium, supprimant ainsi toute porosité résiduelle, cela permet d’alléger le composant au profit de ses propriétés mécaniques.
Grâce à l’emploi de processus de soudage par joints très précis, les composants ne sont pas déformés et le remplissage des interstices est excellent.
L’aluminium joue aussi le premier rôle dans les disques de frein avant avec moyeu en aluminium et couronne en fonte, cette technologie brevetée développée par SHW garantit une réduction du poids de 2 kg par disque, en plus d’un meilleur freinage.
L’emploi pour la carrosserie de Sheet Moulding Compound (SMC), un matériau composite à faible densité et haute résistance, a permis une réduction du poids de 20% par rapport à la tôle d’acier traditionnelle…, l’Alfa Romeo 4C est la première voiture de production standard à contenir un pourcentage si élevé de SMC à faible densité : avec un poids de 1,5 g/cm³, ce matériau est plus léger que l’acier (environ 7,8 g/cm³) et l’aluminium (environ 2,7 g/cm³), et également plus malléable.
La mousse de polyuréthane à peau intégrée (PUR-RIM) a été choisie pour les pare-chocs et les ailes…, le polyuréthane injecté est un matériau léger (20% de moins que l’acier) qui convient pour créer des éléments de conception très complexe, comme l’aile de la 4C, et maintenir un rapport pertinent entre coût et volume de production.
Dans la quête du poids le plus faible possible, le verre n’a pas été omis, son allègement a été obtenu en adoptant une approche d’amincissement de la silhouette…, tous les verres sont, en moyenne, environ 10% plus fins que ceux qu’on pose normalement sur les voitures…, le parebrise en particulier, malgré une forme particulièrement aérodynamique, ne mesure que 4 mm d’épaisseur, ce qui permet une réduction moyenne du poids des vitres de 15%.
Conçue par les ingénieurs Alfa Romeo, “la nouvelle super sportive compacte deux places” d’Alfa à propulsion est produite sur le site de Maserati de Modène dans un atelier qui n’est plus utilisé par Maserati et a été re-destiné à l’Alfa Romeo 4C.
Cet atelier Maserati de Modène produisait des voitures particulières selon les goûts des clients fortunés, ainsi que des voitures de course… et cela depuis les années 1930…, pour la 4C, la cadence de production minimum y est de 20 minutes par voiture, contre 50 secondes dans les usines de production de masse.
La structure primaire de la 4C est assemblée dans une zone d’assemblage, les premiers éléments y sont appliqués sur la carrosserie brute de soudure tout juste créée…, les opérateurs ajustent la coque en carbone sur les châssis avant et arrière et sur les longerons, cette opération manuelle demande un contrôle de conformité continu des paramètres.
Un peu plus loin sur la ligne, la cellule du véhicule est fermée avec le cadre du pare-brise et le toit…, cette opération demande l’utilisation de gabarits spéciaux qui permettent de respecter la géométrie exacte de l’habitable…, enfin, des assemblages sont effectués avec des polymères dernier cri et renforcés par des joints mécaniques… et chaque jour, plusieurs carrosseries échantillons sont soumises à des mesures de haute précision.
Dans un emplacement dit “de mesure”, une équipe dédiée peut contrôler plus de 400 points de mesure afin de vérifier que la carrosserie est parfaite sur le plan géométrique et dimensionnel…, les résultats des mesures doivent être conformes au photocalque.
L’étape suivante est la peinture, seul processus exécuté hors de l’usine Maserati…, après avoir été peintes, les carrosseries sont renvoyées à l’usine Maserati.
L’Alfa 4C est la seule dont la séquence de montage commence par une opération de démontage, avant que les composants internes puissent être assemblés, la voiture est rétablie dans sa structure primaire par le retrait de quelques éléments déjà peints comme le capot et les portes, et de quelques éléments structurels comme le châssis arrière.
Dans l’atelier de Modène, de nombreux sous-ensembles du véhicule, par exemple les phares et le tableau de bord, sont montés, par opposition à ce qui se passe sur d’autres sites industriels où ils sont fixés au préalable par le fournisseur.
Chaque 4C produite à Modène bénéficie d’un essai routier de 40 kms effectué par un pilote d’essai expérimenté, chaque élément du véhicule est strictement contrôlé, du fonctionnement correct du système de climatisation aux réglages des composants mécaniques et au comportement dynamique.
Dessinée par le centre de style Alfa Romeo, la 4C rappelle certaines icônes incontournables de la marque au Biscione, par ses dimensions et sa conception proches, la 4C se réfère indéniablement et officiellement à l’Alfa Romeo 33 Stradale, même si en réalité, c’est la catégorie inférieure qui a été visée, dans laquelle se positionnait la Dino 246GT qui n’osait alors pas s’afficher en tant que Ferrari !
L’Alfa Romeo 4C s’inspire également de l’Alfa Romeo 8C par sa compacité, son dynamisme et son agilité, elle représente l’essence même de la sportivité selon Alfa Romeo : Performances, style italien et excellence technique combinées pour assurer le meilleur plaisir de conduite en toute sécurité.
Stricte deux places à moteur central, l’Alfa Romeo 4C affiche des dimensions compactes : 3,99 mètres de long, 2 mètres de large et 1,18 mètre de hauteur, quand à son empattement il est de 2,38 mètres…, elle est propulsée par un nouveau moteur placé en position centrale arrière : 4 cylindres 1750 turbo à injection directe d’essence entièrement en aluminium couplé à une transmission automatique à double embrayage Alfa TCT.
Ce nouveau moteur 4 cylindres 1750 turbo essence de 240 chevaux est une évolution de la motorisation déjà proposée sur la Giulietta Quadrifoglio Verde, c’est un nouveau bloc en aluminium avec des conduits d’admission et d’échappement optimisés pour renforcer la sportivité de la voiture.
Ce moteur bénéficie par ailleurs de l’injection directe d’essence, d’un double variateur de phase en continu et d’un turbocompresseur muni d’un système dénommé ”scavenging” visant à éliminer le temps de réponse du turbo.
Le poids à sec atteint la valeur de 895 kg) Disposant d’un couple maximum de 350 Nm, dont 80% sont disponibles à 1 700 tr/mn, l’Alfa Romeo 4C accélère de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et atteint une vitesse maximale de plus de 250 km/h.
La transmission automatique peut être activée selon un mode séquentiel grâce aux palettes disposées à l’arrière du volant…, le nouveau sélecteur Alfa D.N.A. ajoute aux trois modes de fonctionnement déjà disponibles chez Alfa (Dynamic, Natural et All Weather) un quatrième mode dénommé ”Race” destiné à renforcer encore l’expérience de conduite sur circuit.
La production de l’Alfa Romeo 4C sera limitée à 3 500 exemplaires par an du fait des choix techniques et des technologies retenues…, la 4C marque le point de départ du plan de croissance mondial d’Alfa Romeo, signant le retour de la marque italienne aux Etats-Unis d’ici la fin de l’année 2013.
Apprenez à décrypter les communiqués de presse et les documentations techniques comme les infos…, j’ai pour ma part appris à lire dans les journaux…, ne saisissant pas à quinze ans, les subtilités de la vie, je dévorais les pages politiques et celle des faits divers…, j’étais effaré par la quantité d’imbéciles et crétins peuplant la terre, ainsi que des meurtres, accidents et méfaits divers pouvant jalonner les colonnes des quotidiens.
En y regardant de plus près, avec mon expérience, je me suis rapidement aperçu qu’il y deux types principaux de gens qui deviennent gagas avec les automobiles, surtout italiennes…, des psychopathes et détraqués d’un côté… et, de l’autre des gens normaux comme vous et moi, encore que vous, je me demande !
J’avoue que ces gens “normaux” qui s’affichent capables de “casser la gueule de ceux qui n’aiment pas les voitures italiennes”…, m’inquiètent bien plus que les assassins malades…, peut-être croisez vous tous les jours un Alfiste dans votre quartier, peut-être en êtes-vous même un en devenir !!!
En corollaire, une citation de l’ineffable Jean-Claude Van Damme s’avère pleine de bon sens : “Selon les experts, quatre personnes sur cinq souffrent de problèmes psychologiques. Si tu es avec quatre personnes et qu’elles te semblent normales, ce n’est pas bon signe !!”
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