2013 Pagani Zonda Revolucion : 2,650.000 millions d’€… En 1999, débutait la longue carrière de la Pagani Zonda, une super-voiture parmis les plus prisées des milliardaires. Quatorze ans plus tard, la production de ce modèle hors-normes touche à sa fin… et c’est avec la série Revolucion, limitée à cinq exemplaires, que Pagani entend bien finir en beauté. C’est une évolution grotesque du toujours plus cher…, une révolution pathétique dans le concept de l’art appliqué, non pas à la vitesse pure, mais à la manière de tirer les pigeons à bout portant…
Horacio Pagani, suivant la voie tracée par VW-Bugatti, Audi-Lamborghini et Fiat-Ferrari, consistant à tirer les derniers gros pigeons milliardaires en flattant leur soif de paraître, leur vanité, leur égoïsme et leur part de bétise, en vendant leurs produits phares en tête de gondole à plus de deux millions d’euros l’unité, plus taxes diverses et sans aucune homologation ni agrégation pour un usage routier… à créé une voiture exclusivement conçue pour ne pas être utilisée, mais uniquement étonner les imbéciles en faisant chaque année quelques brefs tours d’une des rarissimes pistes privées encore existantes en contre-partie du paiement de 2,650.000 millions d’euros toutes taxes comprises pour l’engin… et 500,000 mille euros annuels complémentaires multipliés pour un minimum de 10 ans (transport aller/retour inclus…, frais de maintenance et réparations en sus)… Le reste du temps, l’enfin surréaliste ne peut qu’être stationné dans un garage sécurisé…
Pour symboliser cet acte magistral, Haracio à utilisé Gina Lollobrigida la célèbre actrice italienne née le 4 juillet 1927 à Subiaco, dans le Latium italien…, pour une retape complémentaire, façon : “La femme aux bijoux, celle qui rend fou…, c’est une enjoleuse”… en acte final de la présentation de sa Pagani Zonda Revolucion à divers clients, à la presse et aux membres de sa famille. “Nous savions qu’il serait difficile de concevoir et de fabriquer une voiture encore plus extrême”… a révèlé Horacio Pagani… “mais grâce a la créativité de nos designers, ingénieurs et à la famille Pagani, nous avons créé un bel objet et la plus rapide Pagani qui n’ait jamais été. Les changements par rapport à la R paraissent invisibles pour le non initié, mais sont bien visibles. De nouveaux déflecteurs prennent place sur le bouclier et un aileron dorsal vient relier le pavillon et le nouvel aileron arrière. Ce dernier adopte des liens verticaux pour le rendre plus stable, et se compose désormais du Drag Reduction System améliorant la vitesse de pointe en ligne droite”…
Horacio Pagani a continué son discours sans désemparer : “Les changements de l’aileron arrière, entre les réglages minimum et maximum d’appuis, à l’apparition d’une accélération latérale de + / – 0,8 g et d’une vitesse minimale de 100 km/h s’effectuent en maintenant enfoncé le bouton DRS pendant plus de deux secondes…, s’engage alors le travail automatique selon les algorithmes développés par les ingénieurs de Pagani Automobili pendant la phase de développement. Basée sur la même mécanique Mercedes-Benz AMG, le 6,0 litres V12 atmosphérique, la Zonda Revolucion porte sa puissance à 800 chevaux pour un poids inchangé à 1.070 kg . Le 0-100 km/h s’avale ainsi en 2,7 secondes, pour une vitesse de pointe de 350 km/h. Pour arrêter ce monstre, de nouveaux disques de freins sont installés, en l’occurrence des Brembo carbo-céramique, plus légers, efficaces à basse température et plus fiables en utilisation intense”.
La Pagani Zonda Revolucion n’est pas homologué pour la route… et se réserve exclusivement à une utilisation sur circuit. De plus, le tarif explose, de 1,46 million d’euros pour la R… à 2,650.000 millions d’euros TTC pour cette Revolucion ! Quant au nombre d’exemplaires, il serait de 5… si Horacio respecte ses dires et les informations publiées ces dernières semaines, contre 15 pour la R. “La Pagani Zonda Revolucion est le sommet de la célébration de la performance, de technologie et d’art appliqué à une voiture de piste”… a continué à dire Horacio Pagani… “la carrosserie monocoque centrale est en carbone-titane, car le programme de la Zonda R a toujours représenté la plus haute expression de la technologie à Pagani Automobili dans notre ate;ier situé à San Cesario sul Panaro, où l’art et la science se mélangent pour créer une synthèse parfaite de technologie, de performance et d’esthétique”.
“La Zonda R avait déjà secoué le petit monde des supercars en parcourant le Nürburgring en 6’47″… a ensuite ajouté Horacio Pagani, intarrissable… “un temps qui explosait de 11 secondes le chrono de la Ferrari 599XX. En plus d’être une voiture de piste destinée à nos clients elle était aussi un laboratoire permettant le développement des technologies des futures Pagani”…
Plutôt que tenir Gina Lollobrigida dans ses bras, on imaginerait bien Horacio Pagani tournevis à la main régler lui-même la mécanique, puis passer un coup de chiffon sur la carrosserie…, une façon de montrer le côté artisanal et passionné de ses production”.
En ce qui concerne le chrono établi, il s’est contenté de déclarer qu’il était “facile”.
La R était un peu à part dans la production Pagani : interdite sur route ouverte, non-homologuée pour la compétition, elle a juste fait le bonheur de 15 gentlemen drivers milliardaires qui ont chacun déboursé un chèque de 1,75 million €. Pour ce prix Pagani affirmait proposer : “une bombe atomique entièrement en carbone et titane équipée du V12 AMG 6.0 litres de 750 chevaux qui est accouplé à une transmission séquentielle à carter magnésium. Des matériaux et des technologies coûteuses certes mais qui assurent un poids plus que minime: 1070 Kg. Niveau performances c’est la folie avec un 0 à 100km/h pulvérisé en 2″7 et une vitesse de pointe annoncée à 350km/h. Esthétiquement la R était d’une beauté indescriptible. Une vraie œuvre d’art roulante”…
Pagani, de son officiel Pagani Automobili S.p.A., est un constructeur italien d’automobiles super-sportives. L’entreprise a été fondée en 1992 par Horacio Pagani et est implanté à San Cesario sul Panaro près de Modène, en Italie. Horacio Pagani, un italien né en Argentine, a d’abord dirigé le département des composites de Lamborghini avant de fonder la société de recherche de composites Pagani en 1988. Cette entreprise va ensuite oeuvrer sur plusieurs projets de Lamborghini, dont la réédition de la Countach pour son 25e anniversaire, le concept du design de la P140 et de la Diablo.
Vers la fin des années 1980, Pagani dessine sa propre voiture connue à l’époque sous le nom de C8 Project…, il avait comme projet de la renommer Fangio F1 à sa sortie, pour honorer le quintuple champion du monde de Formule 1 Juan Manuel Fangio.
En 1991, Pagani crée la société Modena Design pour répondre à la demande croissante de la maison-mère pour ses designs, moteurs et prototypes. En 1992, il commence la construction du prototype Fangio F1 et en 1993, la voiture est testée à la soufflerie de Dallara avec des résultats convaincants. En 1994, Mercedes-Benz accepte de fournir à l’entreprise ses moteurs V12. Finalement, la voiture est appelée Zonda C12, le nom de Fangio F1 ayant été abandonné par respect pour le pilote, qui meurt en 1995. La voiture fut présentée pour la première fois au Salon de Genève en 1999. En 2005, Pagani annonce qu’il prévoit de tripler sa production dans les trois prochaines années et d’infiltrer le marché américain vers 2007. Le 25 septembre 2007, Pagani bat un nouveau record de vitesse pour une voiture de série quand la Zonda F Clubsport fait le tour du Nürburgring en 7 minutes, 27 secondes et 82 centièmes.
Pagani est une compagnie indépendante mais elle a de nombreuses relations professionnelles avec le groupe Daimler AG et surtout avec le préparateur officiel de Mercedes : AMG. Cela est en partie dû au fait que Fangio avait suggéré à Pagani de prendre contact avec Mercedes. La Zonda utilise une version modifiée et réalésée du V12 de la M120, qui passe de 6,0 L sur la M120 à 7,3 L sur les Pagani actuelles.
A l’heure actuelle, la production totale s’établit à environ une centaine d’exemplaires.
Dans une course comptant pour le championnat tchèque de Voiture de Tourisme sur le circuit de Most, le pilote Antonin Herbeck, également directeur de la maison d’édition de magazines Statosfera, est en tête, juste devant Tomas Kostka sur Audi A4 DTM. Entrant dans la ligne droite pour engager le dernier tour, il perd le contrôle de la Pagani Zonda GR à l’accélération… et frappe le mur à 150 km/h, son concurrent étant pris également dans le choc.