2013 Volkswagen Beetle Cabriolet, sex-toy pour onanistes rétromobiles !
On dit que le sexe fait vendre…, que la seule promesse d’un peu de sexe suffit à faire acheter du papier, des voitures et/ou du trafic sur un site…
Aujourd’hui, c’est une bagnole cabriolable, somme toute classique, mais nouvellement emballée et sexuellement présentée, qui joue ce jeu pervers.
Mais au final, rien de neuf, et surtout pas de quoi se masturber frénétiquement.
Cette VW Beetle/Käfer/Cox cabriolet, est un gros sex-toy pour glandeurs et glandeuses en mal de paraître… et ceux qui pensaient pouvoir jouir gratis à son bord vont être déçus, même si les photos mettent l’eau à la bouche et ont tout pour faire frétiller l’imagination, y compris de celles et ceux qui ne liront pas ce que j’écris.
Le sous titre qui fait le tapin : fausse bonne idée…
C’est ainsi qu’un copain, Guy pour le pas le nommer, m’a envoyé ce mail suite à l’envoi du brouillon de ce texte (je lui envoie un premier jet avant chaque éjaculation/parution) : “Salut ! J’imagine que tu n’as pas pu t’en empêcher. Je ne risque pas de regarder ça au boulot, mais le titre est accrocheur”…
Ah oui, ça, pour être accrocheur, il est accrocheur… et super efficace.
Ça laisse perplexe, évidemment, mais après tout pourquoi pas ?
Hélas, ce n’est pas aujourd’hui que vous apprendrez en quoi consiste une bagnole cabriolable dédiée à la masturbation, puisque ce n’est pas du tout ça dont il est question dans cet article ; ce qui fait du sous-titre choisi, un parfait exemple de ce que “ceusses” qui aiment à jargonner comme des imbéciles, appellent un sous-titre “déceptif”.
Le sous-titre déceptif, c’est en quelque sorte le Wonderbra du contenu plat : comme des seins qu’on ferait artificiellement pigeonner pour faire croire que, non, ce n’est pas un 85 B qui jaillit du T-shirt mais un bon 90 C…, le sous-titre déceptif fait croire à l’existence d’un truc qui ne survivra pas au déshabillage.
Ôtez le Wonderbra, il vous reste une paire de petits seins.
Cliquez sur le sous-titre déceptif, il vous reste un petit contenu.
Mais ne vous méprenez pas… et sachez apprécier les petits seins comme les petits contenus : un sous-titre déceptif n’entraîne pas forcément un mauvais article, pas plus que le Wonderbra ne maquille obligatoirement des seins moches.
Simplement, dans un cas comme dans l’autre, on vous promet un contenu qui n’est pas celui que vous trouverez sous le déguisement.
Petits seins ou article plat peuvent donc se révéler très intéressants, mais il n’en reste pas moins que la publicité mensongère est assez pénible.
La nouvelle Volkswagen Beetle/Käfer/Cox cabriolet est l’évolution ratée de l’ancienne VW Beetle/Käfer/Cox Cabriolet (sic !), elle-même clonée pour des raisons mercantiles sur la VW Käfer cabriolet voulue par le Fürher Adolf Hitler auprès de son ami Heer Doktor Porsche !
Seul le design décoratif change… et en l’occurrence, VW n’innove pas vraiment avec elle : il s’agit tout bêtement d’une auto rondelette et laidement aplatie…, où l’on peut boire un Coca et manger des Chips tout en conduisant… et en discutant d’onanisme (entre autres choses), l’auto étant sexuellement symbolisée par ses grandes ailes rondes en forme de seins imposants et de fesses rebondies.
En gros (re-sic !), c’est une voiture “bubble-gum” supposée “fun” où dans cet article assez spécial, le matraquage sexo-ludique des photos promotionnelles bien foutues, destinées indirectement (quoique…) à la masturbation, encourage très logiquement les clientes et clients potentiels à aborder le sujet ouvertement.
C’est du travail propre… et je ne jette pas le godemiché à la tête des ingénieurs de Wolfsbürg, me contentant d’en faire brièvement le tour (description, explication, réaction, érection)…
Au final, autant vous l’écrire directement…, vous n’apprendrez pas grand chose…, si ce n’est que, comme d’habitude, le marketing est toujours plus ou moins habilement maquillé.
Mais surtout, il est, comme ça se fait depuis quelques années, recouvert du désormais très convenu vernis sociologique et psychologique qui donne à n’importe qui, l’impression d’acheter une révolution (sexuelle) alors que Volskwagen se contente ici de fourguer de la tôle emboutie, chère, par le biais de photos sexy’s réalisées dans un décor américain western avec deux jeunes fashionistas, le tout devant persuader le public que la voiture incarne “l’avenir de la Fâme et du Mâle”…
Et moi, je viens comme d’hab’, perturber ce plan en venant vous causer branlette et souvenirs d’une autre époque… alors que vous espériez voir le sex-toy rouge de plaisir (vous pouvez éventuellement en acheter un).
Bref, vous voici face à un engin opportuniste dans sa troisième génération, créé par une firme désireuse de faire son beurre entre les cuisses des hommes et femmes crédules et fans de nouvelles “tendances”.
Ce qui ne date pas d’hier, comme le démontrent les photos ci-après…
La voiture, quoique n’ayant strictement plus rien de commun, excepté la ligne générale, avec la fameuse “voiture du peuple” qu’Adolf Hitler avait commandé à son ami le Heer Doktor Porsche, fin des années ’30, ni avec la type 15 de 1949…, revendique cette paternité.
En créant cette dernière version, Volkswagen prétend avoir réinterprété le design intemporel de la Käfer cabriolet, avec une silhouette plus sportive et plus dynamique…, la combinaison d’un toit plat et un pare-brise plus droit donnant à la voiture une forme étroitement alignée avec la première génération !
Sieg Heil !…
Les boutiquiers n’enferment jamais aussi bien les choses dans un carcan que lorsqu’ils prétendent les libérer.
Réjouissez-vous !
En avance sur ses prévisions, le Heer Doktor Porsche avait présenté à son Fürher, Adolf Hitler, “sa” voiture du peuple (Volkswagen), fin des années trente, lors d’une inauguration en grande pompe des usines de Wolfbürg…
70 années plus tard, elle existe donc toujours (l’usine ainsi que la voiture)… et, comme une redite…, en avance sur son dévoilement Européen (l’histoire se répète), Volkswagen s’évertue à perpétuer le mythe… en présentant sans honte aux Etats-Unis (le socle actuel du Nouvel Ordre Mondial qui a repris tous les attributs du Reich de 1000 ans)…, sa 3ème génération de : “voiture du peuple”…
Sieg Heil… (bis) !
Comme quoi, les vainqueurs de cette guerre 39/45 ne sont pas ceux qu’on nous fait fêter, à considérer que la quasi totalité de l’industrie automobile Britannique est maintenant aux mains de l’Allemagne…, le groupe Français PSA étant en passe d’être absorbé avec Opel…
Je ne sais pas vous…, mais moi, ça m’ennuie beaucoup, car tant de braves gens sont morts pour soi-disant défendre des libertés illusoires, leur pays, leur famille, leur travail, leurs biens… et on est revenu-devenu pire, on ne tue plus des juifs mais des arabes…, nos industries lourdes appartiennent à des étrangers, PSA va fusionner avec Opel…, Bugatti fleuron Français appartient à Volkswagen qui aussi a acheté Bentley…, BMW a acheté Rolls-Royce et Mini, Rover à coulé, Aston Martin est Russe, Jaguar est propriété de Tata…
Aux USA on vénère les Mitsubishi qui en ’41 fabriquait les avions Zéro qui ont détruit Pearl-Harbour…
Et j’en oublie et en passe…
Par contre la Sabra Israélienne, personne n’en veut, même pas chez-eux, qui préfèrent les Mercedes et Porsche…
Maintenant, on a refait l’Europe d’il y a 70 ans et curieusement (ou pas) c’est la Chancelière Allemande qui la dirige d’une main de fer, coulant les autres pays les uns après les autres… et tout le monde la salue au garde-à-vous…
Moi, avec tout ça, je pense à mon pépé, à mon papa…, morts… pour rien, qui ont tellement souffert de cette guerre et qui seraient pétrifiés de voir que “tout ça” n’a servit à rien…
A quoi ça sert de s’humilier à s’excuser de choses qu’on n’a pas fait si c’est pour voir les donneurs de leçon rouler en Mercedes ou en Porsche et narguer les “petits” qui ont bien du mal à rouler en bas de gamme Français ?
Aller expliquer pourquoi on a mis Renault en prison (il en est mort) et poursuivi Céline jusqu’au delà de sa mort dans la pauvreté (un génie de l’écriture), alors qu’on vénère un négrier esclavagiste comme BHL ?
Alors, VW et sa Beetle/Käfer/Cox, je digère pas vraiment… et ne comprend toujours pas, par quel tour de passe-passe marketing, elle est devenue la voiture de la paix des Hippies !
Si on me demande d’oublier, alors je dis : oublions tout et plus d’hypocrisies comme les commémorations et médailles offertes aux vieux cocus combattants dont les enfants roulent allemand…
La VW Beetle cabriolet 2013…, est motorisée : soit par un 2,0 litres TDI “Clean” Diesel quatre cylindres de 140 chevaux et 236 lb-pi…, soit par un 2L5 cinq cylindres Turbo essence de 170 chevaux et 177 lb-pi…, soit un 2,0 litres STI Turbo essence à quatre cylindres de 200 chevaux et 207 lb-pi…, chacun pouvant être commandé avec une boite six vitesses manuelle avec double embrayage ou automatique DSG…
Volkswagen a décidé de s’en tenir à une traditionnelle capote plutôt que d’intégrer un toit rigide escamotable… et c’est dommage, car tant qu’à dénaturer totalement le mythe en y positionnant un moteur refroidit par eau en position avant et en traction avant…, il eut mieux valu y greffer un toit rigide escamotable. Lorsque le toit est abaissé, il se trouve toutefois à plat… et non plus débordant de toutes parts comme sur l’originale qui singeait les énormes capotes des immenses Mercedes Hitlériennes de parade…, ce qui donne une bonne visibilité vers l’arrière, une action qui prend un peu plus de 10 secondes sur simple pression d’un bouton.
A l’intérieur, la nouvelle Beetle cabriolet conserve les éléments de design qui ont eu un franc succès auprès des consommateurs de la série précédente, tels que le tableau de bord de même couleur que la carrosserie et les instruments désuets de style et de finition, ici ravigorés d’étincelles…
La cabine de bain, en fait l’habitacle…, est spacieuse et dispose d’un espace pour quatre adultes de taille normale tout en étant capable de transporter beaucoup de bagages !
La banquette arrière est maintenant rabattable, augmentant d’un chouia le peu de fonctionnalité…, deux arceaux de sécurité sont cachés derrière le dos de celle-ci, activés par l’ordinateur de bord qui les déploie avec divers airbag’s en cas d’accident.
D’après ce que j’ai compris des discussions, le loustic des relations-presse voulait que les journaleux de sévices, écrivent que cette VW Beetle cabriolable était l’équivalent de la huitième merveille du monde en matière automobile.
Et moi, j’adore les conneries du genre…
Pensez bien qu’en cette suite, en tant que consommateur passionné de sagas interminables, j’ai trouvé que plus c’était crétin, plus c’était intense…, meilleur c’était…, d’autant que les péripéties amoureuses, financières, politiques, médicales, guerrières, policières, ou routières…, ça ne me fait pas peur.
Autant dire que vous narrer toute cette histoire me faisait saliver, tous les ingrédients me semblant réunis pour vous captiver durablement…, le tout sur fond nazi puis western avec des décors superbes… y compris une petite touche de surnaturel pimentant les enjeux !
Vraiment, j’y croyais.
J’ai donc attaqué ma branlette textuelle avec enthousiasme : le mélange des genres et la complexité du scénario me promettant une soirée décoiffante.
Hélas, grosse déception, j’ai constaté que tout ce toutim était une levrette érigée en monomanie scénaristique !
Bon, je vais vous expédier le seul point positif : j’adore les photos.
Pour le reste, comment trouver les mots justes… ?
Si on m’avait dit qu’un jour que je pourrais m’exclamer en toute sincérité : “Oh nooooon, pas ENCORE une enculade !”…, j’aurais affirmé qu’une telle chose était impossible.
En effet, mon indéfectible affection pour la levrette sous toutes ses formes (télévisuelle, réelle, fantasmée, écrite) me prédispose à un accueil plus que chaleureux de toute scène m’offrant le spectacle d’une fille à quatre pattes, offerte et prête à la saillie.
Autant dire que la levrette, j’en suis donc bon client.
Hélas et ça me fait peine de l’écrire, les enculades consuméristes sont à l’orgasme médiatique ce que le colorant alimentaire est à la garniture des cupcakes : de la poudre aux yeux, du tape-à-l’œil, de la frime gratuite, sans aucune valeur ajoutée concrète sur le produit fini.
On ne se rend pas immédiatement compte de l’arnaque, parce que le choc visuel est assez puissant… et ce dès le départ, lecteurs et lectrices étant confronté à trois éléments clés : une mise en place complexe de l’histoire, une débauche de sperme et cyprine (et de viscères) ainsi que du sexe en abondance pour embelir le but du jeu : vendre un cabinet pour une chiotte…
Et tout est fait pour qu’il soit impossible de se concentrer sur le fond de l’histoire, tant la mise en scène, aussi grossière que tape-à-l’œil, rivalise de surenchères faciles pour en mettre plein la vue.
Pour schématiser, j’ose écrire que dans l’esprit du beauf lambda, la vue des photos se résume à une suite d’exclamations mi-fascinées mi-horrifiées : “Haaaan mais c’est dingue, on voit carrément les tétons érigés !”…, “Haaaan, des poils, carrément !”…, “Haaaan, le mec aussi, on voit qu’il est en érection, t’as vu, pénis et tout, ça rigole pas !”…, sans oublier le : “Haaaan, une partouze d’exhibition pour la promo de la VW Beetle cabriolable ! Piting, je bande !” … et le : “Bon sang, c’est une enculade ! Ah non, deux en fait. Tiens, encore une… Et une autre. Et, pffff…” !
La levrette, ce leitmotiv, cette marque de fabrique des grands commerçants…, cette position bien cochonne, signe une sexualité bestiale, mais en même temps furieusement érotique, non dénuée de raffinement et qui accomplit la prouesse de parvenir à exciter les gens même lorsque la pénétration se passe de consentement.
C’est un fond de commerce aussi juteux que tristement facile… et au bout de la 15ème, on en vient à plaindre les publicitaires, qu’on imagine tour à tour victimes d’un traumatisme les empêchant de concevoir qu’on peut baiser le monde autrement qu’à rebrousse-cul, ou fantasmant comme des morts de faim sur la levrette au point d’en truffer les communiqués de presse jusqu’à l’écœurement.
Bref, trop de levrette tue la levrette, et trop d’enculade tue l’enculade…, surtout si on manie la redondance avec une lourdeur sans égale…, l’effet vomitif est garanti…, boucherie facile, boucherie inutile…, les découpages de chair humaine, quand c’est bien manié, ça peut être un véritable atout, pas seulement parce que ça en jette, mais parce que ça peut contribuer très efficacement à plonger les gens dans une atmosphère anxiogène, ou à les imprégner d’une ambiance particulière, bref à les faire totalement entrer dans un univers oppressant.
Gratuité et grosse artillerie (gros seins), sont les mamelles de l’agression visuelle… et on se contente de taillader la barbaque avec un enthousiasme aussi débordant que ludique.
En gros, plus ça gicle loin, plus c’est champion.
On vit vraiment des temps pourris…. et ça, les gens ont du mal à le comprendre, à l’envisager, à l’éprouver dans leur chair.
C’est pourquoi les publicitaires se donnent un mal de chien dans une vraie souffrance… ou d’un vrai bonheur… ou d’une vraie incertitude… ou encore d’un vrai marasme intérieur, d’un doute torturant, d’une solitude poignante…, enfin je ne sais pas trop, mais tout le monde en chie qu’ils fassent chier tout le monde…
À grand renfort de clichés…, ils racontent ici le mal de vivre dans nos pays de merde où l’hiver n’en finit plus d’arriver lorsqu’on ne roule pas en VW Beetle Cabriolable…, alors qu’aux USA, dans le pays Western revival du Reich de 1000 ans, c’est le bonheur garanti.
Pour peu on chanterait Guantanamo sans penser que c’est un lieu de tortures et non-droit…
Voyez, même Barak Obama, ce prix Nobel de la paix, est un menteur…, quant à Nobel…, c’était un marchand de mort, il a inventé et commercialisé la dynamite…
Peut-être le désespoir de “ceusses” qui n’ont pas (encore) de VW Beetle cabriolable…, est-il dû à la corvée de levrettes obligées, au détour de chaque offre d’achat.
Toujours est-il qu’on s’emmerde grâââââve…
Et plus on s’emmerde, plus le temps paraît s’écouler lentement.
Et plus c’est lent, plus les scènes de sexe des pub’s semblent gratuites et monotones.
Voilà…, après avoir vaillamment tenu le coup jusqu’ici, certains et certaines pourront dire alentour d’eux, que l’histoire valait le détour… et que mon absence de manichéisme avait un gros potentiel, dans le fond, tout à fait captivant…
Permettre aux lecteurs et lectrices de ne jamais être figé dans un processus d’identification classique, aurait mérité un traitement plus fouillé, plutôt que ce survol paresseux et superficiel, réduit à une fascinante complexité, qui valait toutefois largement que je me donne la peine de vous prendre par le sexe pour vous immerger totalement dans l’histoire, plutôt que de vous submerger visuellement mais en vous laissant sur le bord de l’écran.
Dommage, au final, que pour vendre la VW Beetle cabriolet, il ait semblé aux responsables de cette hystérie sexuelle, nécessaire de vous écraser sous une telle surenchère… et surtout, dommage que cette surenchère était si mal conçue.
Un produit quel qu’il soit peut toujours faire illusion, s’il est bien emballé…