2014 Aston Martin V12 Vantage S comme Schizophrènique…
Peu à peu, mais de plus en plus vite, le vide abyssal qui enveloppe le monde des automobiles extraordinaires pousse les amateurs du genre, ainsi que les journaleux qui en vivaient (plus ou moins bien), à la schizophrénie… du fait d’un manque flagrant d’intérêt et de réelles nouveautés capables d’enthousiasmer valablement et durablement les foules… La situation est critique, surtout qu’avec l’arrivée de la fausse-nouvelle Vanquish, une page va se refermer dans l’histoire d’Aston Martin en cause de la retraite annoncée de la V12 Vantage.
En cette année du centenaire du constructeur de Gaydon, après la CC100 Concept qui n’a débouché sur rien de viable, déboule une V12 Vantage S qu’on peut qualifier de chant du cygne… Mon ami Philippe, qui collectionne les Aston-Martin dans une grande armoire vitrée qui occupe tout un mur de son salon Gothico-Renaissance-Tudor mâtiné d’éléments Louis XVI baroque sur base de déchets industriels…, est catastrophé de tout cela. Il l’avait déjà été lorsque la série des DB 2, 3, 4, 5 et 6 a laissé place à la V8 sans nom, puis à d’autres appellations non-controlées avant qu’Aston Martin fasse revivre les DB7, 8 et 9… Tout cela l’a rendu schizophrène. Les personnes atteintes de schizophrénie font parfois peur car elles vivent en partie en dehors de la réalité, elles souffrent souvent d’hallucinations, entendent des voix ou encore se sentent persécutées. Ça peut vous arriver aussi… La civilisation automobile dans laquelle nous vivons est une incitation permanente des plus pauvres ou marginaux au délit. La voiture condense toute la violence symbolique de la division entre ceux qui ont accès à la jouissance des biens de prestige et les autres. Nous vivons en effet dans une société duplice et schizophrénique : d’une part, elle exalte sans fin toutes les formes de consommation… et de l’autre, elle institue et reproduit des modes de répartition si inégaux que l’accès à la jouissance d’un certain nombre d’objets ou de biens devient l’enjeu d’une lutte sauvage et incontrôlable entre ceux qui “en ont” et ceux qui circulent entre toutes ces merveilles sans avoir le droit d’en toucher aucune. Une proportion déterminante des pratiques illégalistes contemporaines a lieu dans cet espace où la masse est incitée constamment par toutes sortes de moyens raffinés de séduction et d’incitation, à consommer des biens et à jouir d’objets à l’accès desquels sa position économique et ses revenus lui interdisent l’accès. Ce sont des frustrés de la consommation qui opèrent une sorte de “partage noir” compensateur, destiné à leur permettre d’accéder “comme les autres” à la jouissance des objets les plus séducteurs. Loin donc que le voleur apparaisse ici comme celui qui s’oppose violemment à la norme sociale, il se manifeste comme une sorte de conformiste prêt à tout ou presque pour occuper, comme les autres, la position moyenne du consommateur. L’idéal d’une société policière d’aujourd’hui n’est pas celui du petit homme endoctriné, fanatisé, aveuglé par le pouvoir dictatorial, il est plus simplement celui qui amène le citoyen à envisager l’ordre social du point de vue exclusif du propriétaire d’automobile et donc à considérer tout outrage fait à ce veau d’or comme “passible” du châtiment suprême…
La schizophrénie est une maladie mentale se développant généralement au début de la vie adulte, elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres, ce qui entraine des comportements et des discours bizarres, parfois délirants. Les facteurs connus pour être liés au développement d’une schizophrénie sont multiples : d’ordre génétique, environnemental, psychologique, neurobiologique et encore social, ils sont cependant encore largement incompris…, le mécanisme de la pathologie est lui aussi incomplètement compris. Au départ, elle se manifeste principalement par un sentiment d’étrangeté, une bizarrerie, des intérêts étranges, ésotériques, voire un sentiment de persécution. Ceci peut aboutir au développement d’un délire paranoïde : une désorganisation de la pensée et du discours. Dans 20 à 30 % des cas, la personne peut avoir des hallucinations, surtout auditives, ces voix imaginaires (souvent les mêmes), parlent au malade pour commenter ses actes et ses choix. La schizophrénie engendre aussi des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux qui évoluent avec des phases aiguës. et des phases quasi asymptomatiques ! La personne schizophrène expérimente des hallucinations impliquant l’ensemble des sens, les plus courantes étant des hallucinations auditives, sous la forme de voix imaginaires, souvent étranges ou persécutrices. En complément, la personne présente des accès de délires et des erreurs de jugement logique…, elle s’imagine que la personne qui la regarde ou qui la croise dans la rue est là pour l’espionner, elle se sent surveillée, persécutée, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages…, elle est convaincue d’avoir le pouvoir d’influencer les évènements dans le monde, d’être contrôlé par une force extérieure, ou que d’autres individus puissent lire dans ses pensées. Les hallucinations sont d’ailleurs couramment en relation et viennent renforcer ces idées délirantes. La schizophrénie entraine une déréalisation (impression d’étrangeté du monde, qui paraît irréel, flou, qui manque de sens) et une dépersonnalisation (impression de sortir de son propre corps). Le schizophrène construit des châteaux dans les nuages, le psychotique y vit, le psychanalyste touche les loyers.
Philippe est un musicien gratouilleur de guitare qui vit à l’envers du monde, il se lève peu avant que les gens vont dormir et tente sous médocs de dormir à l’aube des jours perpétuellement gris. Entre chien et loup, il Twittttttttte… et s’adonne aux messageries de rencontre, cherchant sans libido depuis plus de 15 ans d’enfer, l’âme soeur douce et soumise qui pourra faire son ménage et meubler le temps qu’il s’évertue à perdre !
Obsédé par le look du paraître, il a totalement négligé son “chez-lui”, qui est devenu un lieu sans eau chaude, sans chauffage, sans confort…, mais il a une passion : les Aston Martin… qu’il collectionne comme des papillons qu’il range dans une énorme armoire… Il entend maintenant les voix de Mrs Nestor et Aston Martin (selon lui, les véritables inventeurs de cette marque qu’a volé David Brown qui se serait inspiré de Ferrucio Lamborghini qui construisait des tracteurs agricoles…, Nestor, passionné par les fours et cuisinères, ayant toutefois été spolié abusivement par son frère Aston)…, qui lui disent de faire connaitre cela au monde entier… Je lui ai demandé s’il savait que ce qu’il entendait n’était pas réel… et il m’a dit qu’il en était sûr à 75 % (espérons que les 25 % restants ne deviennent pas trop convaincants). Je ne sais pas quoi penser : d’un côté, je trouve que Philippe dit des choses vraiment fascinantes, mais d’un autre, je ne veux pas alimenter tout son truc parano incluant les vendeurs-persécuteurs de chez Ferrari qui le pourchasseraient pour échanger sa collection de Nestor-Aston Martin contre une collection de Ferrailleries… Du coup, vous, “Ferrailleristes” démoniaques, éloignez-vous de cet article, il vous est interdit ! Laissez Philippe tranquille, il a besoin de repos. Tout est mesure…, ainsi là où un ingénieur dans le bureau d’étude d’un constructeur automobile (tel qu’Aston Martin), s’arrache les cheveux car ne parvenant pas à répondre à un cahier des charges rigoureux… et bien dans un HLM à 200 mètres de là un schizophrène en prise avec ses hallucinations le poussant au suicide, se tord de douleurs et ne sera certainement jamais capable de conduire un véhicule automobile, aussi dernier cri soit-il ! Tout est disproportionné, parfois, en termes d’angoisses… et pourtant l’ingénieur peut être tenté de se suicider et le malade psychique peut néanmoins s’intéresser dans un moment de répit à l’histoire d’Aston Martin…
ATTENTION ! Avis important aux lecteurs et lectrices…
Cet interview est véritablement fascinant quand on le lit avec une grande attention , mais ne vous laissez pas prendre par l’aspect véritablement hypnotique que prend peu à peu la lecture du document…, il va de soi qu’il paraît fortement déconseillé de tenter de s’auto-hypnotiser en l’ingurgitant tel quel : les dangers pour l’équilibre mental paraissent réel, même pour une personne relativement équilibrée… GatsbyOnline décline toute responsabilité quant aux séquelles psychologiques que cette lecture peut entrainer et ce sous toutes réserves quelconques, sans reconnaissance préjudiciable de quoi que ce soit. Quelqu’un : Qu’en est-il ?
Philippe : Je ne peux pas sacrifier ma fierté pour être l’avocat de ma cause perdue, même si cela pourrait me stigmatiser, mais il n’y a pas grand monde pour parler de la mise à l’écart de Nestor Martin, injustement dépossédé de son héritage par son frère Aston Martin. Pour supporter cette injustice, rongé de rage contenue et gangréné de désespoir, je songe souvent au suicide ! Pour me maintenir en vie, je suis devenu accro aux médocs : Adderall, Ambien, Benztropine, Buspirone, Effexor, Focalin, Geodon, Haldol, Invega, Klonopin, Paxil, Prozac, Risperidal, Seroquel, Suboxone, Wellbutrin, Zoloft, and Zyprexa. Mais, on devrait parler de cette histoire de Nestor Martin, vu que c’est là où ça s’est vraiment mis à déconner…. Les mains doivent être abondamment lavées avec de l’eau et du savon, en utilisant des lavabos ou des éviers à commande fémorale. Il ne faut pas se toucher la bouche ou les yeux après avoir manipulé de la viande crue. Les surfaces et les outils utilisés doivent être nettoyées à l’eau savonneuse, c’est important. Tout commence par un bruit. Celui que fait une Aston Martin quand elle percute de plein fouet une jeune femme qui venait à une soirée branchée. Les amateurs d’appendices caoutchoutés seront les seuls à verser une larme car de leur côté les amis de la jeune femme ne semblent pas s’émouvoir de sa disparition, leur réaction allant du mépris à l’indifférence la plus totale. Quelqu’un : Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Nestor Martin qui serait le frère d’Aston Martin ?
Philippe : C’est une histoire belge que pas grand monde ne connasse ! Il y a quelques années, un très important producteur cinématographique chargé de réaliser un film publicitaire pour l’association des commerçants du shopping center de Woluwé, en périphérie Bruxelloise, m’a demandé d’y exposer ma collection d’Aston-Martin à l’appui de la sortie d’un James Bond… et, conscient de cette responsabilité, j’ai voulu parvenir à un effet spectaculaire. J’ai passé des journées entières face au concessionnaire Aston Martin, qui à l’époque était situé près de ce Shopping, à réaliser des photos destinées à embellir l’exposition… et cela en caméra cachée. J’ai passé de longues semaines pour finalement ne faire qu’une demi-douzaine de photos d’un des propriétaires d’Aston Martin qui faisait pipi sur un arbuste à coté du garage. Il m’a vu et nous avons sympatisé car nous étions l’un et l’autre féru d’ondinisme public. C’est lui qui m’a appris que Nestor Martin avait été écarté d’Aston Martin… et je me suis retrouvé tout grésillant d’émotion ce qui m’a décidé d’en savoir plus. J’ai ainsi appris que Martina Navrátilová, la joueuse de tennis, s’est retirée de la compétition en 1982 à cause d’une mystérieuse maladie virale qui s’est révélée ultérieurement être une toxoplasmose. Cela démontre le rôle néfaste du lapin nain dans les habitations. Je crois que Nestor Martin avait un lapin nain chez lui…
Quelqu’un : C’est intéressant, personne n’a jamais osé avouer cela…
Philippe : Nestor Martin est en quelque sorte, un siècle plus tôt, l’ancêtre de “l’homme aux poêles” des publicités belges des années 2010. Fils de forgeron, il s’installe en 1854 à Huy dans un petit atelier où il travaille seul et commence à y fabriquer des poêles à charbon. Son entreprise se développe assez rapidement et s’étend à l’électro-ménager. En 1929, une usine Nestor Martin s’installe à Ganshoren. Jusqu’après la deuxième guerre mondiale, la société Nestor Martin commercialisait des feux continus, unique moyen de chauffage de la plupart des ménages de jadis. En 1960, elle employait plus de 4.000 salariés. C’est alors que Nestor s’est rendu compte qu’il avait un frère tri-jumeau en double, Aston, qui était le garagiste de Ian Flemming. Cet écrivain lui a demandé de lui construire une auto avant-gardiste destinée à véhiculer un agent secret britannique : James Bond. Aston Martin qui savait qu’il avait un frère tri-jumeau double qui s’y connaissait en fabrication lui a demandé d’extrapoler un moteur de ses gazinières. C’est Miss DB, la pendante anglaise de BB qui a dessiné l’auto. Mais Aston a renié son frère. Il s’est inspiré de la vie épique de Ferrucio Lamborghini qui construisait des tracteurs avant d’en faire des voitures de course, pour lui aussi fabriquer des autos de course, mais sans passer par la case tracteur, laissant ce soin à son ami David Brown qui finira par profiter de la situation. En 2012, la firme existe toujours et s’est reconvertie dans la fabrication de feux à bois et autres cheminées au gaz. Je n’ai guère trouvé d’infos biographiques sur Nestor Martin. On peut simplement affirmer que durant la deuxième guerre mondiale il occupait une propriété située à Woluwe-Saint-Pierre, pas loin du shopping. Il me faut préciser ici que la mémoire de ses deux fils Georges et Jacques, tombés au cours de la guerre 14 – 18 a été honorée par les édiles communaux de Woluwe-Saint-Pierre qui leur ont dédié la Rue Georges et Jacques Martin, qui est connu comme le mari de Cécilia Sarkozy avant d’être Sarkozy… et qui s’occupait d’enfants abandonnés à la télévision. Pour les rejoindre tous dans divers couloirs cosmiques, j’ai du prendre beaucoup de drogues… et, du fait de mon addiction à la crystal-meth…, mes recherches sur Nestor et Aston Martin, incendiaires…, ont filtré à cause de détectives privés payés par Ferrari qui ont installé des micro caméras chez moi, partout… et placé un micro dans mon oreille pour enregistrer tous les sons qui y rentraient, qu’ensuite ils archivaient avant de tout distribuer au concessionnaire Ferrari qui cherchait à voler des clients au concessionnaire Aston Martin. Alors, j’ai amassé le venin le plus pur que je pouvais ramener des univers de cauchemar. Des bruits d’échappement vraiment dark, j’en ai fait des petits morceaux IDM horriblement dérangés. Maintenant, j’ai l’Association Italienne de l’industrie automobile à mes trousses. Quand les agents se sont mis à téléphoner à ma mère, j’ai tout supprimé. Maintenant, je travaille sur une prophétie d’avenir sur le devenir de Lamborghini. Tout est lié. À côté, le livre 1984, c’est une brochure contre le tabagisme passif. Mon enquête a évolué vers la régulation et la parcellisation des rêves automobiles au profit d’entreprises multinationales. Ils peuvent écraser n’importe quelle idée nouvelle, parce que chaque idée provient de pensées déjà existantes dont ils en possèdent les droits. En gros, toute forme d’expression ou d’opinion devra avoir une licence et être contrôlée… Je voulais en parler à ma psy, mais elle n’a pas la permission de prendre des notes… Elle m’a dit qu’une activité excessive des récepteurs cannabinoïdes CB1, ou encore une activité insuffisante des récepteurs CB2 peut être à l’origine de troubles psychotiques. C’est grave docteur ?
Quelqu’un : OK.. Et qu’en est-il de la fin d’Aston Martin ? Introduite en 2009, la V12 Vantage va tirer sa révérence. Et pour l’accompagner dans sa paisible retraite, Aston Martin en décline une ultime version plus puissante et plus légère logiquement baptisée V12 Vantage S… comme schizophrène….
Philippe : On m’a injecté de la super-meth grâce au microprocesseur que j’ai dans le poignet, je crois. Une dose d’un micro-iota peut être mortelle, mais je suis resté éveillé pendant cinq jours et je n’avais pas besoin de manger ni de boire. C’était plutôt cool, sauf qu’ils ont inventé le super-SIDA. Ils voulaient contaminer les gays du monde entier pour les faire se retourner contre moi, pour que j’apparaisse dans le Guinness des Records sous l’onglet : l’être humain le plus violé. J’ai appris durant mon sommeil de la bouche même de Nestor Martin, que pour mouvoir cette belle plastique on va retrouver le nouveau V12 6.0 l AM28 délivrant 573 chevaux à 6 750 tr/min et 620 Nm à 5 750 tr/min (comme la Vanquish) quand une V12 Vantage culmine à 517 chevaux et 570 Nm. 330 km/h en vitesse de pointe (pour moins de 4 secondes dans le 0 à 100 km/h) ! Ce sera la deuxième Aston Martin la plus rapide derrière la One-77, dont elle reprend aussi un dérivé de la ligne d’échappement. Il convient d’éliminer systématiquement les excréments des lapins, de jeter la litière sèche sans la secouer. La destruction peut se faire par dépôt en décharge, incinération, ou en les enterrant à une bonne profondeur. Les bacs ou plateaux de litière doivent être désinfectés par étuvage à 70 °C pendant 10 minutes au moins chaque jour, de même que les pelles, balais et autre articles de nettoyage. Les accessoires de nettoyage doivent être conservés dans la même zone. Le port de gants de protection jetables est recommandé pour manier la litière et pour travailler dans un sol où il peut y avoir des crottes de lapin. Les mains doivent être lavées après avoir enlevé les gants. C’est important vous savez ! Aston Martin ne portait pas de gants…
Quelqu’un : Pourquoi ils se donnent autant de mal ?
Philippe : En 1972, le tractor maker ruiné, David Brown se déconnecte de la présidence d’Aston Martin au profit de la société Company Development qui coupera rapidement le courant dès 1974. Pour peu de temps puisque un quatuor de riches industriels enthousiastes mené par Peter Sprague va rallumer les machines dans l’année qui suit. C’est ça qui est marrant, car Aston Martin, qui apparemment déteste l’électronique, et son frère Nestor qui lui est resté à la fonte, sont tombés d’accord pour un moteur aluminium, cette version hérite d’une évolution de la transmission présente sur la V8 Vantage S… à savoir une boite manuelle robotisée. Première aussi dans la famille de la Vantage avec l’amortissement adaptatif de série et trois modes de réglage : Normal, Sport et Track (piste). En complément un autre mode Sport commandé par un bouton sur la console centrale modifie la réponse de l’accélérateur, la célérité du changement de vitesses ou la note d’échappement. Quant au poids il est en recul de 20 kg par rapport à la V12 Vantage atteignant donc 1.665 kg. Ils emploient tout cela pour transformer l’existence des amateurs d’Aston Martin. Tout ça a fait surface quand j’ai découvert une prophétie de 1902 sur Internet qui dit qu’Aston Martin va révolutionner l’automobile. C’est vrai, j’en ai une copie sur papier. Ou peut-être que, peut-être que j’ai écrit tout ça et que je l’ai mis en ligne pendant mon sommeil. Ça m’arrive parfois. Bienvenue dans la haute société, où des jeunes gens riches et désoeuvrés, rongés par l’ennui et l’ego, basculent dans le cynisme et le détachement, trop occupés à contempler leur reflet dans le miroir pour s’apercevoir qu’ils sont malheureux. Bienvenue dans un monde où la vacuité est un mode de vie, bienvenue chez Aston Martin qui a spolié Nestor Martin !
Quelqu’un : Selon vous, l’ADN de la marque transpire partout !
Philippe : Au niveau du look, on retrouve bien évidemment l’ADN de la marque qui transpire partout, oui… A noter aussi la nouvelle calandre s’inspirant de celle du speedster CC100 Concept, les jantes alliage de 19?, le toit peint en noir qui s’accorde avec les coques de rétros au même ton, le pack Carbone, les différentes options de personnalisation, finition noir laqué : tableau de bord, console centrale, etc…, les étriers de freins en ton noir, les différents équipements de la V12 Vantage, etc. Tarifs et date de lancement ne sont pas précisés par le constructeur britannique car dans la société il y a un nazi du copyright qui dirige une compagnie pour un empire du Mal situé en Italie. C’est aussi un agent perpétuellement intrusif. Il s’est mis à envoyer des messages à tous mes contacts pour les transformer en indicateurs sous contrat. Ils veulent juger toute mon existence. Par exemple, il y a des montages vidéo où l’on me voit marcher en dehors d’un passage piéton. Le deuxième agent, c’est sa fille. Le troisième, c’est un voisin barbu, un détective à la retraite qui m’a mis sur écoute pendant dix ans, gratuitement. Ils ont même payé l’union pour les libertés civiles afin qu’ils me laissent tomber. Je pouvais les entendre parler 24 heures sur 24, ils avaient appelé la police militaire en leur disant que j’avais un couteau suisse. J’ai appris qu’ils faisaient du neuralisme, un procédé qui envoie les pensées par télégraphe, via les réseaux neuronaux. Ils m’ont posé un implant, et restent dans le Van qui est garé devant chez moi, en critiquant chacun de mes gestes. Ras le bol de la musique contemporaine molle, ras le bol des imposteurs de la hype, ras le bol des suiveurs de la presse branchée.
Quelqu’un : Les choses sont parfois mal faites !
Philippe : A cause d’une barrière quelconque, que ce soit celle de la langue, d’un marketing fumeux ou d’un manque de curiosité, certains créatifs, au statut d’incontournable dans leurs pays, n’auront aucun échos hors des frontières de notre planète Terre… et cela dans la plus grande indifférence générale.C’est comme si vous tartiniez vos toasts de mayonnaise avant d’y poser du foie gras, trempiez vos sushi dans du ketchup, ou pire, si vous vous mettiez à boire une bière chaude. Un vrai crime de lèse majesté donc. Oui, bien sur, faire des bornes là dedans c’est hyper plaisant. Je ne le fais pas parce que je suis rattrapé par une triste réalité qui est le coût du litre d’essence… Pas de bonnes femmes pour me casser les couilles… J’ai en moi cette espèce de rêve éveillé de garçons : jouer à faire le garage, jouer à la petite voiture, avec des joujous vraiment marrants.
Quelqu’un : Vous tentez d’expliquer l’incompréhensible…
Philippe : La folie. Cette Aston Martin représente la folie pure. Pas dans la violence ou les crises de nerfs, mais dans sa dégénérescence la plus complète, la plus extrême. Celle qui vous regarde d’un air calme pour vous peter littéralement à la gueule quand vous lui tendez la main. La déflagration est gigantesque. Sans pour autant vous agresser une seule seconde. Enfin seulement pour les oreilles habituées à l’échappement des Aston Martin, sinon le choc risque d’être rude. Une masse de son, sourde, lourde, pesante, vous emplit les oreilles, le corps, le coeur, pour vous laisser groggy des les premières minutes. Aucune autre agression que celle d’une implacable masse sonore, pratiquement inarrétable. Pas de bruits stridents, juste cette nappe, effrayante, effarante, qui s’avance, telle la plus destructrice des tempêtes. Dans une Aston Martin, on est en plein dans l’oeil d’un cyclone, d’une gigantesque tornade. Tout tourbillonne, sans aucun point d’accroche ni de repère, rien, à part ce bruit ébouriffant vous enveloppant à 360°.
Quelqu’un : Un semblant de destruction semble perler, semble se laisser deviner ?
Philippe : Comme un jeu de piste. Des variations transparaissent, tentent de surnager de vous attraper le bras pour vous entraîner en vain à l’extérieur de la bourrasque, pour mourir, balayé comme un vulgaire fétu de paille par la puissance du moteur V12… Derrière ce Maelstrom aberrant se cache presque un sentiment de plénitude. C’est tout à fait ça, une plénitude, un voyage aux confins de la machine, de ses fils électriques. On ne participe pas à la bataille, on la survole, on la contemple, notre nuage tremblant sous les explosions sans jamais nous laisser dégringoler dans le chaos. On caresse ce dernier avec notre main, sans qu’elle soit arrachée… Une ligne de saturation va courir alors, pour donner le « la », pour en être son ossature. Elle crie, se démène, se débat, se révulse, se contorsionne dans tous les sens imaginables, comme un être proche de la mort. Mais ce qui va retenir notre attention, c’est cette pulsation, régulière, ininterrompue, qui va battre tel un cœur, qui va servir de repère, de bouée de sauvetage. Ce battement servant de rythme, presque naturel, donne l’impression, vu que le bruit du moteur est toujours aussi envahissant, d’être un putain de foetus en attente d’être siphonné par le bas…
Quelqu’un : Mais ce foetus mécanique n’est pas dans un habitat fait de chair et de sang, il est compressé dans un habitacle froid, gris, avec une pompe en ferraille rongée par la rouille à la place du cordon ombilical. L’accouchement n’est pas fait dans les règles de l’art.
Philippe : Ce battement de coeur que l’on perçoit, qui nous berce, subsiste encore, mais la saturation, la scie circulaire qui s’approche de nous, qui tente de percer la coque, la croûte nous séparant du monde extérieur se rapproche de plus en plus violemment, ne faisant pas dans le détail, tranchante comme jamais, pour percer littéralement le tout et nous laisser assister à un véritable déferlement d’organes, une vague de merde métallique qui nous emplit les oreilles, la bouche, le nez, pour nous couper le souffle, nous noyer, nous étrangler en se faufilant dans la moindre ouverture de notre organisme… Le bruit, lourd et profond proposé jusqu’à lors va être cuté et parsemé d’une oscillation façon laser. On se retrouve avec un bruit d’échappement que j’ai toujours trouvé incroyable, ce mur de sons, semble imiter une bourrasque de vent de 400kmh, une pluie diluvienne, ou une mousson géante tombant sur votre tête comme si les océans se vidaient d’eux même. Le tout reste moins inflexible et inhumain qu’à bord d’une Ferraillerie et donne plus l’impression de faire une longue longue chute dans le vide, le vent formant un écho exacerbé par un vide incommensurable. L’écoute file le vertige, tout simplement.
Quelqu’un : Pourtant ce bruit d’une machine pétant les plombs, craque et sature..
Philippe : On ne l’entends au final que comme un compagnon de déchéance. Voila, c’est tout à fait ça. Deux corps se dissipent, tombent à l’infini dans un tube aux dimensions gargantuesques. Votre voisin, sachant sa fin inévitable, crie, hurle, se révolte d’une façon désespérée car totalement vaine. Vous, vous entendez ses implorations sans les prendre en compte, en les mettant au second plan. N’êtes vous pas aussi en train de voir le néant défiler autour de vous ? Mais contrairement à l’âme voisine, vous profitez de ces instants, en vous laissant happer par le vent, laissant le tout s’effacer au profit de ce mur de son léger et presque apaisant. Le fond approche, car tout se coupe, presque brutalement, pour laisser la machine éructer sa douleur, imploser, se nécroser pour mieux craquer de toute part, comme pour symboliser le spectacle cauchemardesque et le fracas indescriptible d’un être s’écrasant au ralenti.
Quelqu’un : Impressionnant. Rares sont les automobiles extraordinaires ayant pu moderniser un grand classique sans tomber dans le maniérisme stérile et au final bien vain.
Philippe : Aston Martin, grâce au génie de Nestor Martin, a fait le pari de dépoussiérer, voire littéralement ravaler la façade d’une des plus grande tragédie de l’automobile. Quand on dit rénover, ce n’est pas rajouter trois détails de carrosserie et deux couleurs flashys pour se la jouer contemporain. Derrière cette relecture se cache un travail hallucinant, visuel, pour plonger le monde dans une bouillonnante ambiance. Apres quelques années, tout évolue, différe, se réinvente. Les poêles Nestor Martin ont la technologie Woodbox qui a les avantages suivants : Très peu de consommation de bois, pas de nettoyage car toutes les cendres sont consumées, la vitre reste toujours propre et enfin une flamme bien visible qui roule sur elle même et, en gadget, une petite télécommande pour régler la température…
Quelqu’un : Ce qui m’emmène à une dernière question. Pourquoi de tels engins ne se vendent que d’une façon presque anonyme, sous le manteau, alors que nous sommes littéralement inondés de véhicules insipides ?
Philippe : C’est à cause de l’attraction terrestre… Argument régulièrement répété, mais pourtant complètement faux. Quand on achète un litre de lait, on a le choix entre plein de distributeurs qui eux-même se fournissent chez plein de producteurs. C’est la même chose avec le pellet de la technologie Woodbox qui a été récupérée sur la Vanquish, il y a plein de concurrence, donc on est libre dans ses choix. Par contre, il est vrai qu’il y a toujours des profiteurs qui prennent les clients pour des pigeons et qui appliquent des prix prohibitifs. C’est au consommateur de faire le tri et de fuir ces opportunistes indélicats. Par contre il faut que je m’attarde sur la beauté du feu. Perso je n’aime pas du tout ce four crématoire, y a mieux comme ambiance. Si c’est pour un poêle d’appoit ou d’agrément, c’est à fuir. Par contre, si c’est un moyen de chauffage principal, c’est nettement supérieur au poêle à bûches car le poêle à pellets permet un automatisme, une autonomie de plusieurs jours, et des réglages automatiques d’abaissement des températures pendant les absences et remise en température de confort pour avoir bon chaud quand on rentre, le tout sans s’occuper de rien et avec une consommation minimum. En plus, le poêle à pellet à un rendement nettement supérieur, il peut moduler sa puissance à la baisse en conservant d’excellents rendements (contrairement au poêle à bûches) et il fait extrêmement peu de cendres… Je chauffe avec une chaudière à pellets, elle en brûle 8 tonnes par an et je sors moins de 40 kg de cendres… qui représentent moins de 0,5 % du poids du pellet…
Quelqu’un : Je viens de faire une mini enquète sur Nestor Martin… et je pense sincèrement que Nestor Martin n’a aucune filiation avec Aston Martin… Nestor Martin, fils de fondeurs belges, crée sa propre entreprise en Wallonie-Belgique dès 1854 puis dans les Ardennes françaises à Revin en 1882 dans le quartier de la Bouverie. Son fils Jean-Baptiste Arthur lui succède à partir de 1891, puis son petit-fils Arthur Joseph. Le groupe familial s’est construit autour de la fabrication de pièces mécaniques, d’articles de quincaillerie et de poêlerie en fonte et en cuivre. Avant 1914 la production atteint 57 tonnes mensuelles et emploie 450 personnes. Des extensions ont lieu avec la construction en 1929 de l’un des plus grands bâtiments de l’entreprise, situé près de la gare. A Revin, la surface créée ou reprise sur d’autres usines atteint 50.000m2 dans les années 1930. En 1955 on produit chaque jour 50 tonnes de fonte et 1.000 tonnes de tôle sont pressées. Les cinq usines de Revin sont absorbées en 1985 par le groupe suédois Ardam-Electrolux. La production atteint 4.000 appareils par jour en 2005 ! C’est beaucoup plus que la production des Aston Martin !
Philippe : C’est possible, mais cela contredit tout ce qu’on m’a dit…
Quelqu’un : Aston Martin est une marque britannique de voitures de luxe et de course, créée en 1913 par Lionel Martin. Basée à Gaydon, dans le Warwickshire, elle est une filiale du britannique Prodrive depuis 2007. Le nom Aston Martin provient du nom de son créateur et de la course de côte d’Aston Clinton, que remporta en 1913 Lionel Martin. L’emblème ailé, introduit en 1932 par Sammy Davis, un ancien pilote de la marque Bentley Motors, a pour origine le dieu égyptien Khépri, symbolisé par un scarabée. La première voiture produite par Lionel Martin fut terminée en 1913, elle était destinée à concurrencer Bugatti. Cette voiture atteignait les 115 km/h. Après la Première Guerre mondiale, la firme fut sauvée par l’aide financière du comte Zborowski, riche mécène d’origine polonaise. Le 24 mai 1922, la Bunny bat le record du monde en roulant 16 heures 1/2 à une moyenne de 125 km/h. En 1925, l’entreprise est mise en liquidation, mais est reprise en octobre 1926 par Augusto César Bertelli. En 1932, une Aston Martin gagne la coupe biannuelle du Mans. En 1947 la firme fait face à des difficultés financières et est rachetée par David Brown Limited, qui la fusionne avec Lagonda, qu’il possède déjà. Il installe l’usine à Newport Pagnell. En 1948 la marque remporte les 24 heures de Spa. En 1956 et en 1959, Aston Martin tente des incursions dans la formule 1 mais sans succès. En 1956 la marque remporte le RAC Rally avec Lyndon Sims sur modèle DB2. En 1959 sortent les DBR, les voitures de course qui feront la renommée de l’entreprise. Ces voitures gagneront trois fois successivement les 1000 km du Nürburgring… et seront victorieuses dans de très nombreuses courses internationales, notamment avec Carroll Shelby aux 24 Heures du Mans en 1959. Cette même année 1959 voit également paraître la DB5, immortalisée dans Goldfinger. la marque passe sous le contrôle d’Investiseurs Americain, la Compagny Developments en 1972. Avant le milieu des années 80, la société change à nouveau de propriétaire, c’est une famille d’armateur Grecs, les Livanos qui possédaient alors 75 % des parts de la firme anglaise. En 1987, le groupe Ford devient actionnaire majoritaire de la firme, puis acquiert la totalité des actions en 1993. Durant les années 1980 et 1990, de nombreux modèles à succès sortiront : DBS V8, cabriolet Volante, Vantage, DB7… En 2004 Aston Martin et le préparateur automobile Prodrive créent l’écurie de course automobile Aston Martin Racing. Une nouvelle page se tourne le 12 mars 2007 pour Aston Martin. Le groupe Ford, en difficulté financière, avait en effet décidé de vendre la marque pour pouvoir mieux se concentrer sur son activité principale (la marque Ford). Après plusieurs hypothèses, dont le groupe LVMH, c’est un consortium mené par David Richards, John Sinders et deux sociétés koweïtiennes Investment Dar et Adeem Investment qui remportent la mise et deviennent les nouveaux propriétaires d’Aston Martin. Ils annoncent que la production des voitures sera prochainement délocalisée.
Philippe : Délocalisée en Belgique, chez Nestor Martin… J’ai entendu une voix me le dire…
Quelqu’un : Au secours…, au cœur de l’autocratie, vit une trinité infernale : le lavage de cerveau, la schizophrénie et la bonne vieille autorité… Pour en terminer, je vais vous dire des mots et vous devrez me répondre sans réfléchir à ce qui vous passe en tête…
Commerce : Parasite du partage gratuit…
Projet : Processus de marchandisation…
Vendre : C’est le mot le plus laid.
Monnaie : Unique entrave au don rendu contreproductif et meilleur moyen de rien échanger avec ceux qui n’en ont pas et d’échanger des humains contre des comptables et des commerçants…
Marché du travail : Foire où des esclaves se battent entre eux pour trouver un maître et le garder…
Vie active : Majorité du temps où nous sommes les outils de nos outils…
Inactif : Qui manque de détermination à participer au suicide collectif…
Pouvoir d’achat : Atrophie du recyclage et moteur d’obsolescence programmée volontaire…
Matérialisme : Vision du bonheur qui fait un malheur…
Monter sa boîte : Mettre au monde une personne immorale au profil psychologique d’un psychopathe vouée à produire éternellement non pas de la réponse à nos besoins limités, mais de la réponse à l’insatiabilité du marché…
Employés : Aliénés monofonction enchaînés à leur contrat de travail et privés à vie de l’épanouissement de découvrir chaque jour de nouveaux horizons par la cohésion…
Voiture : Moyen d’aller financer que les lois nous dissuadent de nous partager…
Lois : Instrument du lobbying pour nous asservir et nous sanctionner si désobéissance…
Egalité des chances : Garantie que pour le lièvre, comme pour la tortue, la ligne de départ est la même…
Développement économique : Généralisation du pillage des ressources naturelles jusqu’à autoextermination par éradication des conditions indispensables à la vie…
Développement durable : Autoextermination dont on espère, avec la permission du marché, qu’elle sera vingt pour cent moins rapide dans vingt ans si on repeint tout en vert…
Charges salariales : Terme propagé par la hiérarchie pour rendre péjoratif les cotisations avec lesquelles on financerait les services publics sans devoir tout privatiser si l’intégralité de ce pognon n’était pas gracieusement offert aux banques privées depuis qu’un élu a écrit l’article 123 du traité de Lisbonne en toute impunité…
Banques privées : Familles ayant légalement une activité strictement identique aux fossoyeurs grâce aux lois écrites par les candidats auxquels ils ont financé l’élection…
Ministère de la Culture : Administration qui permet à l’État de définir le sens de la société mais qui fait tout sauf cultiver les citoyens, c’est à dire nous prémunir idéologiquement face aux dérives inévitables du compromis productiviste. C’est également un système étatique de blanchiment de l’argent sale des élus, Guéant en est un exemple…
Compromis productiviste : Idée selon laquelle le sacrifice des écosystèmes par la marchandisation industrielle de tout ce que nous donne gratuitement la nature permettrait que ma vie soit meilleure à la fin qu’au début et que celle de nos enfants soit meilleure que la notre…
Tiers monde : Destinations touristiques où nos pauvres peuvent se sentir riche mais où les pauvres ne pourrons jamais en faire autant chez nous car se sont des pays que nous maintenons en état d’endettement afin de nous accaparer les richesses de leurs sols pour un coût dérisoire en semant l’insécurité et la criminalité…
Révolution verte : Terme avec lequel le lobby agrochimique intoxique l’opinion publique en prétendant que la meilleure approche pour nourrir la population mondiale croissante serait de tuer les sols aux pesticides et au labour pour y faire de la gestion de pathologies végétales avec des engrais toxiques sur les seules variétés de semences transgéniques non reproductibles inscrites au catalogue du codex alimentarius par des brevets liberticides privant l’humanité du droit de cultiver n’importe quelle variété du bien commun selon des procédés beaucoup plus cohérents…
Quelqu’un : Surprenant, vous répondez du tac au tac sans réfléchir et ce qui vous passe en tête est d’une haute teneur philosophique… Je continue :
Agglomérations : Groupements d’individus au nombre et au mode de vie trop stressant pour l’environnement ayant renoncé à l’autonomie du travail du sol en petites communautés pour la dépendance au libéralisme…
Libéralisme : Possibilité pour la minorité qui en aura les moyens de faire chaque année l’acquisition d’une tronçonneuse dernier modèle pour participer à l’effort collectif de couper la branche sur laquelle nous sommes assis…
Conspirationnistes : Ensemble des citoyens au goût prononcé pour la justice et l’égalité qui ne gobent pas tout cru les voix qui viennent d’en haut et accordent une confiance très limitée aux titulaires de cartes de presse et aux institutions étant donné les nombreuses irrégularités frauduleuses observées entre les discours officiels de la domination et la réalité des actes dont témoignent les investigations de personnes ordinaires qui dénoncent diverses formes d’oppressions dissimulées…
Présentateur du journal télévisé : Commercial pour les composantes du libéralisme exclusivement…
Télévision : Arme de propagande massive…
Médaille d’or : Vulgarisation extrême de la méritocratie, de l’élitisme et de la mise en compétition des individus…
Secte : Terme qui au départ désignait l’ensemble de ceux qui partagent une même croyance mais qui a été assimilé par dérive sectaire à la notion de dérive sectaire avec comme effet la diabolisation inquisitrice de toute concurrence au culte de la croissance économique…
Guerres de religions : Terme galvaudé par ceux qui s’imaginent que la spiritualité aurait pour vocation d’enrichir les fabricants d’armes…
Élus : Ensemble des malades du pouvoir qui ont été les meilleurs à promettre le contraire de ce qu’il feront…
Politiciens : Professionnels dans le domaine de la dissimulation de leur inutilité avec des airs importants grassement rémunérés par les travailleurs…
Suffrage universel : Clé de voute de la tyrannie actuelle et stratégie de la classe dominante pour préserver ses privilèges en qualifiant de démocratique un processus constituant désignant ceux qui par conflit d’intérêt écriront les lois ne pouvant programmer que l’impuissance politique des citoyens face à des motifs d’indignation toujours plus nombreux par neutralisation des effets de la liberté d’expression malgré une résistance colossale et le large consensus de nombreux savants engagés mais souvent opprimés par leur hiérarchie…
Aston Martin : On ne voit pas très bien pourquoi nous devrions nous indigner de voleurs et braqueurs de rêves… et cautionner toute critique envers ceux qui en tiennent les cordons de la bourse, alors que nous vivons sous un régime économique fondé précisément sur le vol..