2014 Ferrari F12 TRS…
La première inadaptation d’une Ferrari F12 TRS au monde actuel, est un chef-d’œuvre de non-sens qui agite le web depuis que cet (mâle-heureusement) faux unique exemplaire est apparu pour la première fois lors des “Cavalcades Ferrari” en Sicile…, il s’agissait d’une version targa de la F12 Berlinetta, dénommée F12 TRS, qui avait été vendue plus de 4 millions d’€uros… sous le prétexte mensonger qu’elle resterait unique, alors qu’il était déjà programmé de la construire en série, limitée aux demandes de “ceusses” pouvant payer “un prix de fou”
Dans “le métier”, un “one off”…, est un “Concept-Car”…, une sorte d’œuf de Pâques pour le dessert de Noël…, un modèle unique développé par le département des projets spéciaux (en ce cas de Ferrari), destiné à l’exposition dans des salons automobiles internationaux… non pas pour être vendu, mais pour « sentir » la réaction des clients potentiels
Jusque dans les années ’80 il s’agissait d’autos “roulables”, ensuite les constructeurs ont préféré réaliser des maquettes 1/1… et depuis 2000, le plus souvent, il s’agit de dessins réalistes virtuels coréalisés par des logiciels performants de plus en plus indiscernables des vrais “concepts”, d’où les faillites de presque tous les carrossiers-designers célèbres, comme Bertone…
Mais dans ce cas, c’était une “Commande Spéciale” venant d’un “Gros” client…, une Ferrari qui ne serait jamais exposée nulle-part, si ce n’est “privativement” dans des exhibitions mondaines et des rallyes de gens d’un même monde…, la F12 TRS rejoignait ainsi dans la liste :
– la P540 Superfast Aperta : https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=572&cat=auto,
– la P4/5 : https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1336&cat=auto,
– la SP12 EC, une tellement basique 458 au look de 512BB, que je n’ai pas voulu me déplacer pour en faire un article, malgré qu’elle a coûté quelques 4,75 millions de dollars à Eric Clapton, ce qui m’a poussé à le rayer de mes écoutes Rock’and’Roll…
Et… bien évidement, le concept-car-unique F12 TRS a été dupliqué en autant de fois qu’il y avait d’idiots pour payer un max…, dans la vie “courante” une attitude semblable est définie comme étant des pratiques de putes…, on ne peut faire confiance à des putes !
Tant qu’il y aura des beaufs à arnaquer, l’équipe des dictateurs qui gère Ferrari pourra dormir sur ses deux oreilles, sans se fouler, à l’image de cette nouvelle stupidité qui continue de remâcher l’époque ou les 24 heures du Mans et autres grandes courses automobiles laissaient croire que le monde entier allait rouler pied au plancher sur les routes publiques et que les meilleurs crétins irrespectueux des autres seraient sans cesse congratulés, applaudis et fleuris aux feux-rouges pour avoir réalisé des “temps” chronométrés : les grands-prix quotidiens des feux rouges…, les gigas-sprint hebdomadaires des supermarchés…, le super-track mensuel des familles…, la super-course annuelle vers le sud (et retour), toujours à donf, sans pause pour maintenir la moyenne…
Tout cela méticuleusement entretenu par les merdias, pour que ce grand cirque continue le plus longtemps possible, avec cynisme…, car n’hésitant pas à verser une larme sur les inconscients qui roulent trop lentement et sont la cause de nombreux accidents, ainsi que les piétons qui traversent sans réfléchir qu’ils gênent les “vrais” pilotes”…
La Ferrari F12 “de base” qui “ne” coûte que 283.000 €uros, fut un vrai régal à critiquer, je vous invite à relire cet article pour vous éclater : https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1110&cat=auto :
C’est d’expériences personnelles que pneu à pneu je suisse arrivé sous le drapeau à damiers de fin de la course aux imbécilités, car il fut un temps ou grâce à l’argent facile généré par mes magazines Chromes&Flammes et Calandres, ainsi que leurs dérivés édités dans le monde entier, j’ai été moi-aussi un “beauf friqué”… achetant (trop cher) des Ferrari…, roulant avec elles (à grands frais)… et me retrouvant ainsi dans l’abominable engrenage des pannes et entretiens ainsi que des arnaques en tous genres perpétrées par les crabes de ce panier…, me rendant dégouté à jamais de la morgue et la suffisance des acteurs de cette Comédia’del’Arte…
Car avec son talent hors-normes à profiter de la bêtise et de la vanité des très riches (encore) amateurs enfantins d’automobiles inutiles, Ferrari dans sa globalité (c’est comme la Justice, le Parquet est : un et indivisible dans ce qu’il est et représente)…, réussit le tour de force de transcender un genre considéré comme mineur, pour l’élever au rang d’un opéra wagnérien au souffle épique, d’une puissance visuelle et d’une beauté somptueuses…
“Le génie artistique ne visant que le bonheur humain”… (c’est ce que Ferrari revendique)…, n’est que consumériste, opportuniste et futile…, les voitures de ce microcosme ont généralement (de manière calculée par des spécialistes), un look destiné à des culturistes bovins, des collectionneurs d’antiquités rares… et des fortunés puérils…, souvent (mais heureusement pas toujours), assez minables dans leur manière de vivre et d’être.
Des gens “hors-normes” s’y affichent pour avoir une certaine légitimité (c’est dérisoire), histoire sans doute d’établir une vague analogie entre leur interprétation de la vie et celle de divers peoples (aussi abjects qu’eux) : le charisme de ces nantis à la tronche “collector” inexpressive au-delà de l’infini et au regard complètement vide, étant en revanche cruellement absent.
Je résume un peu l’histoire (sur le fond) : tous les poncifs auxquels on peut s’attendre avec une Ferrari se trouvent réunis dans cette grotesque F12 TRS, dont le traitement visuel n’arrange pas les choses quant au prix auquel Ferrari l’a vendue (un sommet)…, avec elle on s’attend à un minimum de professionnalisme… et on n’a devant les yeux (incrédules) qu’un gadget roulant (le terme roulable est plus approprié), destiné à un jeu de rôle grandeur nature pour patronage du plus pitoyable et artificiel effet…
La misère étant ici absolue tant les modifications sont toutes à pleurer de rire…, on peine en effet à croire que Ferrari soit arrivé à vendre plus de 4 millions d’euros, un produit aussi “cheap” (ce qui fut tout de même le cas, ô miracle, ô hérésie !).
Certes, les obséquieux journaleux, les uns sans grande conviction, les autres en en faisant des caisses…, n’ayant plus de “nouveautés-Ferrari” pour en faire des reportages, et ce depuis des mois et des mois…, en rajoutent à l’emporte-pièce, assénant “à la table d’hôtes” d’un restaurant, des commentaires du genre : “Les gens de Ferrari nous ont toujours traité avec indulgence, ne nous révoltons pas devant leurs arnaques, sinon nous allons tous mourir de faim en n’étant plus jamais invité !”..., tous (et toutes) courageux révolutionnaires défenseurs des libertés, encourageant leurs lecteurs à renverser les oppresseurs non-affiliés à la pensée commune du “politiquement-correct”…
Le service des “relations publiques”, qui ne se refuse décidément rien, avait même réussi à s’offrir la participation de gloires locales dans un show estomaquant de ringardise…, pathétique d’un bout à l’autre, mais d’une débilité réjouissante et profondément exaltante de mauvais goût…, c’était d’autant plus consternant que Ferrari se réclame des écrits fondateurs de pépère Enzo…, un genre dont la F12 TRS représente le fond de la poubelle…
Spectacle des plus sympathiquement ratés, le résultat ressemblait à une parodie ou à un florilège illustré de tout ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’on a la moindre prétention de vendre des automobiles mythiques pour des prix stratosphériques, à des “élites” (des méchants sournois peu rigolards, des héros grotesques, cabotinant à tous les étages)…
Un bonheur que j’ai savouré sans honte, me disant que mon relatif anonymat m’aura quand même offert de bonnes tranches de rigolade (et de saucissons italiens)…, j’ai ainsi appris, mine de rien, que cette Ferrari F12 TRS avait été construite à la demande d’un riche client (et certainement très fidèle au cheval cabré), ayant demandé que “sa” F12 TRS s’inspire officiellement de la Testa Rossa de 1957 dont elle devait reprendre notamment la teinte Rosso Corsa, mais dans une version “micalisée” et multicouches…
Avec une production annuelle calée autour de 7.000 unités, les Ferrari ne sont pas franchement un genre très répandu dans le monde…, pour ajouter à cette diffusion confidentielle, la majeure partie des modèles sortant de l’usine de Maranello, dans la banlieue de Modène, passe par l’atelier de personnalisation “Tailor Made”…
C’est ainsi qu’aucune Ferrari produite n’est identique à une autre…, cette individualisation poussée ne semble cependant pas encore satisfaire les caprices d’une clientèle particulièrement exigeante…, pour ces amateurs disposant d’une surface financière confortable, la firme italienne au cheval cabré met à disposition les “compétences” de son bureau de style pour réaliser des carrosseries uniques.
Au fil des décennies, la liste des fidèles de cette pratique s’est “gonflée” de nombreuses personnalités dont souvent la vie et les moeurs (dissolues) et la manière d’amasser des milliards, n’avaient rien de très correct vis-à-vis de leurs “sujets” astreints à l’esclavage du travail et des impôts : la princesse Lilian de Réthy et son époux, le roi Léopold III de Belgique…, le prince Bernhard des Pays-Bas…, le shah Reza Pahlavi d’Iran…, l’empereur du Vietnam Bao Dai…, le président argentin Juan Domingo Peron…, diverses stars Hollywoodiènes (Ingrid Bergman, James Coburn)…, les dictateurs sanguinaires Idi Amin Dada, Mouamar Kadhafi et Saddam Hussein…, divers rois de l’arnaque (la liste est longue) et tycoons d’affaires… dont Fred Lip (le roi de l’horlogerie de Besançon)…, Giovanni Agnelli (ex-patron fe FIAT), James Glickenhaus (un producteur israélo-américain de films propagandistes)… et enfin Eric Clapton (en 2012, le rocker anglais avait demandé au département des commandes spéciales de lui confectionner une berlinette unique, à partir d’une 458 Italia, réalisée en coopération avec Pininfarina…, la SP12 EC évoquait par le traitement des détails la fameuse BB 512 du début des années 1970)…
Héritée des années 1920 et 1930 où l’on confiait le soin à un carrossier d’habiller un châssis nu, cette tradition existe chez Ferrari depuis la naissance de la marque en 1947…, sous le prétexte d’assurer la pérennité de l’engagement de sa firme en compétition (sic !), Enzo Ferrari a immédiatement compris qu’en encourageant les demandes particulières, accordant la politesse à toutes les fantaisies (sic !), il gagnerait un maximum d’argent !
Si le dernier “coupable” de ces Ferrari “haute-couture”, capable de lacher 4,300.000 millions pour une pitrerie, a demandé à conserver l’anonymat (gag !)…, sa voiture unique (sic !), inonde désormais “la Toile”…
Dévoilée en mai 2014 lors de la troisième édition du rallye “Cavalcade” qui se déroulait en Sicile et qui réunissait quelques possesseurs de Ferrari triés sur le volet (sic !)…, dont cette “dernière” Ferrari sur mesure réinterprètant à sa manière la 250 Testa Rossa de 1957 sur base de la berlinette F12 de la gamme actuelle.
Dans l’esprit de cette Testa Rossa de course, le centre de style Ferrari dirigé par Flavio Manzoni a découpé le toit pour donner naissance à une barquette (notez que la voiture n’est pas équipée d’une capote)…, le cockpit étant désormais ceinturé par un vitrage panoramique opaque (gag !) évoquant la Testa Rossa de 1960 qui laissait apparaître ses carburateurs à travers un plexiglas…
Ce qui a aussi inspiré le capot avant de la F12 TRS, les culasses rouges du V12 6,2 litres de 741 chevaux étant désormais visibles sous un plexiglas transparent)…, la calandre a également été remodelée, troquant la grille classique de la voiture de série au profit d’un modèle en nid-d’abeilles, rehaussé par une lèvre aérodynamique en fibres de carbone…, la poupe n’ayant pas non plus échappé aux crayons des designers, le dessin en forme de T du diffuseur arrière évoluant au profit de l’écoulement de l’air, tandis que les deux bossages, dans le prolongement des baquets, participent à l’efficacité aérodynamique.
Désireux de posséder une “barquette sportive et extrême restant fidèle à l’esprit de la Testa Rossa originelle” (sic !), le commanditaire a souhaité que Ferrari retire “tout le superflu dans l’habitacle” pour ne se concentrer que sur la conduite (gag !)…, l’ambiance intérieure s’imprègne donc des codes d’une voiture de course en faisant l’impasse sur les équipements de confort et d’agrément.
Inondé de carbone, de cuir et de suédine (ce que n’ont pas les “vraies” voiture de course), l’habitacle se dispense ainsi de système audio, de climatisation, de boîte à gants et de lève-vitres électriques…, la F12 TRS n’ayant aucun système de capotage, elle est exclusivement conçue pour rouler cheveux au vent (sic !), cette barquette à la philosophie très extrémiste est donc condamnée à évoluer dans des contrées ensoleillées.
Deux écoles s’affrontent :
– il y a d’abord la classique qui veut que cette F12 TRS reprenne intégralement le V12 dans sa version 6L2 741 chevaux, 690 Nm, attelé à une boîte double embrayage 7 rapports.
Ces prétendues “concessions au confort” qui ne sont que des pitreries grotesques n’ont d’autre but avoué que d’abaisser le poids de cette machine se quelques kilos…, pas de quoi cependant (et c’est le constructeur italien qui a le cynisme de l’avouer), d’améliorer les performances de la voiture de série, qui abat le 0 à 100 km/h en 3,1 secondes et passe de 0 à 200 km/h en 8,1 secondes, grâce notamment à un V12 6.3 L à 4 arbres à came.
– il y a ensuite celle qui veut que cette F12 dispose du V12 6.3 L dans une version hybride associée à une système de type Kers qui permettrait à l’auto de disposer de 960 à 1000 chevaux…, hypothèse confortée par le prix très élevé au regard de celui d’une F12 de base (283.000 €uros) et par les propos de Marcel Massini, éminence grise (ou plutôt rouge) du réputé forum Ferrarichat.com, qui confirme l’affaire de l’hybridation (comme l’homme se trompe très rarement en matière d’annonce ferrariste, on peut croire à cette option).
Cet exercice unique a cependant un coût astronomique et totalement indécent, il se présente comme : “le fruit d’un rêve qu’il fallait assouvir”…, dont la réalisation “sur mesure” aurait mobilisé pendant plusieurs mois un grand nombre de départements de Ferrari, réclamant en conséquence une somme de plus de 4 millions d’euros…, justifiant ce montant au prétexte que : “Cette F12 TRS reste très bon marché par rapport à une 250 Testa Rossa qui dépasse désormais les 20 millions d’euros dans les ventes aux enchères”…
Cette F12 TRS a été vendue 4,300.000 millions d’€uros…, or…, une F12 ne vaut que 283.000 €uros TTC…, et ce ne sont pas les misérables modifications esthétiques qui peuvent justifier presque 4 millions d’euros supplémentaires (tout rond, sur ce coup, Ferrari n’a même pas voulu se compliquer la vie), d’autant que tout le coté “confort” n’a pas été installé…
C’est très fort…, en temps normal, Ferrari est allergique aux répliques (des autres), surtout quand un illustre inconnu cherche à grimer sa Peugeot 406 Coupé en Ferrari 360…, les juristes de la Scuderia se montrent alors intraitables et exigent que les logos apposés soient immédiatement retirés.., mais lorsqu’il s’agit de se rendre hommage à soi-même…, ils sont moins chatouilleux…