2014 Maserati Quattroporte Diesel, du mazout pour les masos !
Acte 1 : La présentation…
Après avoir bu quelques Mazout au bar de l’hôtel (6 Wiskey’s Coca), rien, nada…, mon contact n’a pas donné signe de vie (ou de mort) et n’est donc pas venu pour me remettre le “Pass” miraculeux me permettant de rencontrer George (Clooney) qui connait Arthur, le beauf d’Antoine, cousin de Jean, lui-même ami de Lucien, qui connaît parfaitement le comment et le pourquoi de ce que je viens ici chercher.
Direction sortie immédiate… et me voilà errant à la recherche d’un autre bon plan…. et, miracle, je croise par hasard deux faux-amis journalistes belges (une fois) également à la recherche de George…, nous n’avons rien à nous dire, nous ne nous disons donc rien, ce qui est assorti d’un mouvement de tête censé en dire long sur ce court instant ou nous perdons notre temps à en chercher…
Soudain, Heidi (Klum) fait son apparition… elle prend la pose, sourit bêtement aux photographes déguisés en pingoins…et trente secondes plus tard, c’est Marc qui apparait comme par hasard…, nous comprenons en même temps que nous sommes devant une impasse… et nous nous regardons en chiens de faïence en nous demandant silencieusement qui va à nouveau surgir… et c’est Christian qui arrive…
Comme je le connasse un pneu pluche que les autres, je lui pose quelques questions sur ses déboires et son avenir, ce à quoi il répond évasivement qu’il ne s’est pas encore posé la question… et un silence de plomb s’abat sur nous !
Quelques minutes plus tard, j’aperçois Sandra (Bullock) qui arrive en saluant la foule…, je vais lui demander si elle a vu George et pour toute réponse elle me répond, la bouche en en coeur qu’il devrait arriver sous peu… et elle me plante là en souriant à un fantôme qui se cache derrière moi…
Arthur se pointe suivi de Jacques, ils me demandent si je parlais bien à Sandra ou s’ils ont eu une hallucination collective, je leur répond que je n’en sais rien, que je n’ai pas fait attention, ce à quoi Arthur, goguenard, me lance :
“Il ne manque plus que Jean pour tenter de comprendre pourquoi Lucien reste absent”…
Il termine sa phrase avec un air entendu que je ne comprends pas…, en même temps que Heidi s’écrie : “George est là-bas”…, nous nous retournons tous (et toutes) par réflexe en pensant qu’il s’agit d’une blague…, mais non…, George est bel et bien devant nous… et il me fait un signe de la main !
Je m’écrie : “Oh, George, ça fait un bail”…, en même temps qu’il me reconnait…, nous nous faisons la bise et nous échangeons deux mots pour savoir depuis quand il est vraiment là, ce qu’il va palper pour sa prestation… et savoir si Eva (Riccobono) est arrivée pour nous indiquer où se trouve l’endroit de la présentation…
Il m’indique une vague direction en précisant qu’il n’en est pas certain, tourne les talons et disparait…, mes deux faux-amis journaleux partent à leur tour…, à ce moment, un cycliste dont je suis incapable de citer le nom, arrive en vélo (c’est la seule évidence évidente qui me saute aux yeux à ce stade du récit)…, je l’accoste et lui dis que j’aimerai me rendre à la présentation…
Il me répond avoir entendu les flonflons d’une fanfare un peu plus loin et m’invite à le suivre…, arrivé dieu sait ou… il demande à la personne qui bloque l’entrée (qui sert également de sortie), de me faire rentrer…, mais elle refuse car elle pense que je vais en profiter pour faire caca à l’intérieur.
Me voilà dépité…, afin de dégager l’entrée, on me suggère d’entrer dans le hall et d’attendre… et c’est là que le cycliste rencontre une de ses amies qui sort par l’entrée… et lui demande si elle quitte les lieux.
De par sa réponse affirmative, il lui demande de retirer son bracelet qui sert de “Pass”…, elle s’arrache le poignet et parvient à extirper son bracelet qu’elle me remet.., il ne me reste plus qu’à me déboiter le pouce pour parvenir à l’enfiler (c’est sexuel, mais je ne vais pas décrire la scène ici) !
Je passe la sécurité sans souci…, je tombe pile-poil sur un certain Xavier, un célèbre Blogueur qui m’avait menti deux jours plus tôt en m’assurant qu’un vent de crise (économique) va souffler très bientot et qu’on va vivre un goût de trop peu et qu’en cette suite, il y aura une diminution des investissements des marques ce qui signifiera qu’il y aura moins de présentations…
Je lui demande de quelle présentation exactement il est question ici, mais je n’obtiens pas de réponse si ce n’est : “Tu sais, c’est aussi une impression qu’il y a moins de monde tant au marché matinal que dans les rues. Je n’ai pas de statistiques, juste un ressenti et un avis partagé avec les gens avec lesquels j’ai discuté”….
Je suis bien sûr déçu, il s’est méchamment ramolli (un comble pour un mec presque autant connu pour son chibre que sa musique)…, est-ce un scandale ou juste une juxtaposition de non-dits anciens et nouveaux ?
Il est tard lorsque je reçois un courriel sur mon Samsung Galaxy III, m’annonçant enfin le lieu et l’heure de la présentation : ce sera une heure plus tard lors d’une cérémonie…, afin d’y accéder, il faut une invitation… un peu tard pour me retourner…, je comprends que les organisateurs pédalent dans la semoule…, mais je suis invité à la Party qui se déroule dans un petit endroit dans une petite rue.
Je me souviens de magnifiques “after-dîners” et “pré-baiseries” que j’y ai subi à l’insu de mon plein gré, avec des anciens amis d’il y a 15 ans…, devenus ennemis depuis pour une simple question d’enculage erroné…, mais il semblerait que le propriétaire ait changé et que l’endroit tente de se donner un genre hype.
Une dame à l’entrée me demande par qui je suis invité…, le prénom du responsable de la communication de la présentation est mon “Pass”…, elle me sourit faussement et m’invite à entrer…, 1 mètre 50 plus loin, un type me demande 15 euros… et je lui dis que je suis sur la guest-list…
Le bonhomme me dit qu’il n’y a pas de guest-list et qu’il s’agit d’une Party particulière…, je me souviens du même discours il y a un an lors d’une présentation similaire… et des mêmes intonations désagréables dans la façon d’aborder les journalistes.
Je paie les 15 euros…, le type me donne un ticket sur lequel il est écrit 10 euros…, je lui fais remarquer la différence et il répond que la différence me donne la possibilité de déposer “quelque chose” au vestiaire…, incroyable, c’est la première fois que je pré-paie “quelque chose” au cas où…, un montant non indiqué sur un ticket…, 5 euros en black, donc !
Le ticket à 15 euros que j’ai reçu me donne droit également à un verre…, les prix sont exorbitants : la bière par exemple, est proposée à 9,5 €…, c’est un exemple de tarif que je paye dans un Palace…, mais ce n’est pas un Palace…, cet endroit est très loin d’avoir le standing, le confort, le décor et le service qui va avec.
Ayant un sac contenant mon appareil-photo, je retourne à l’entrée pour profiter de mon vestiaire imposé…, là, le même monsieur me demande 5 euros…, je reste bouche bée et une bouffée de chaleur me monte à la tête…, je traite l’établissement de “bouge infect”… et le portier de voleur…, puis je crie au scandale…. alors que le type ne comprend pas pourquoi je suis outré, il me dit qu’il n’avait pas vu mon ticket…, pourtant tout le monde paie son entrée… il me signale après 5 minutes de hurlements que si je ne suis pas d’accord, je peux partir…
Je commence à détester cette présentation alors que je ne sais toujours pas ce qu’on va me présenter si ce n’est un spectacle plouquesque comme on en trouve dans de nombreux endroits, avec une musique commerciale destinée à bercer les “amis de la profession” (les sempiternels journaleux de sévices que j’ai toujours déplaisir à cotoyer)…, je me dit en sortant que c’est un vol manifeste, l’endroit était plein et 100 fois 15, cela donne 1.500 euros facilement gagné auprès des pigeons venus faire la fête en attente d’une présentation d’on ne sait pas quoi !
Qui plus est, c’est une fête dans une ambiance enfumée car le lieu est fumeur admis…, je ne savais pas que cela existait encore, sauf dans les clubs privés, mais si c’était un club privé de journaleux en attente d’une présentation (gag !), alors ils auraient du me fournir une carte de membre (érectile) et me demander mes coordonnées.
Par un incompréhensible hasard, je rencontre Marcel et Jean qui se rendent à la présentation, pas de reproches, pas de raté…, c’est tout…., un sentiment inexplicable, la subjectivité des émotions…, là ou je m’étais planté les ailes dans le dos en m’obligeant à voler avec les étoiles comme lors de mes nuits blanches (c’est déjà pas mal, vous allez me dire), cette affaire de présentation-surprise devenait semblable à un plan cul qui allait supplanter cette fauve nuit, secouée par le vrai amour bandatoire…, avec tout l’attrait de la nouveauté qui va avec.
Une présentation hypnotique, avec des lasers et stroboscopes qui vrillent partout dans la gueule…, loin d’être de la musique grise, c’est plein de couleurs, une plongée dans la drogue qui cible direct ma colonne vertébrale…, une marche à l’envers sur la lune avec mes amis psychotropes.
C’est une épopée… et pas des moindres…, là, on ne tape ni dans le club, ni dans la divagation en apesanteur…, ici c’est la descente, le cauchemar, la violence sourde qui vrille vite en matraquage hystérico-épique, qui massacre tout ce qui bouge, un spectre sonore gigantesque qui se déverse dans tous les pores de la peau… accompagné de hurlements de beaufs qui tentent d’éviter la noyade, dans tout ce marasme.
Je pense arriver au climax du bordel, c’est dantesque, c’est surprenant…, je suis décontenancé jusqu’à ce que je me mets à sauter en tapant sur les murs…., pas forcément l’exercice le plus réussi de ma vie, ça pourrait sembler un peu maladroit, un peu old-school aussi, mais c’est dantesque, un peu comme si toutes les nananas présentes se mettaient à chialer en lisant leurs lettres de rupture.
Ah…, il paraît que tout ce bazar a été développé avec une science révolutionnaire de la communication… mais vu que mes oreilles sont bien trop vieilles et cabossées pour apprécier, ben j’en parlerai pas vraiment, mais il doit bien y avoir des infos intéressantes à ce sujet sur le site des initiés.
Bon, vu que le temps qui m’est imparti par le Grand-Mickey, Maître de l’univers…, est court…, j’ai envie de sauter directement sur quelque chose de plus prenant… et le hasard fait bien les choses, car je reste capable de composer en rafales sans forcer la folie des petits génies précoces qui crèent des absurdités pour lesquelles on invite les merdias et les journaleux à des présentations…, on commence à en voir pas mal, mais ça continue de m’impressionner à chaque fois, pour sur…, là, on ne s’embarrasse plus de caresser les journaleux dans le sens du poil, on tabasse violemment.
Acte 2 : Du mazout pour les masos…
Dans ces pitreries, ce qui est le plus jouissif quand on nous présente une bagnole survitaminée et surmotorisée, c’est le test en mode tunnel sur l’autoroute à 200km/h minimum, c’est coloré, mais maintenant, de plus en plus, ça pue le macadam, bye bye les arc-en-ciel et tirades lumineuses, c’est béton amer et lampadaires qui rythment une course effrénée vers l’absurde après des recommendations dites sur un ton martial et oppressant, avec en putain de filigrane un zeste de mélan-colique (ça chie dru) qui porte le tout vers les égouts.
En 3 minutes pile, il faut transcrire l’orgasme, la déraison, la transformation des journaleux en zombies défoncés… un joli tour de force, foie gras dénervé, ils en redemandent tous pour payer leurs frais…, moins dans l’émotion, plus dans le matraquage, avec le diable, tout le temps dans les détails, ça part dans une direction en écrasant tout le reste…, prôner l’efficacité dans la violence, c’est possible.
J’ai à ce sujet une anecdote qui me fait rire mais qui devrait faire pleurer, des journaleux d’un magazine belge ont essayé une Maserati Quattroporte Sedan Diesel (la pitrerie n’est pas là, dans le mazout, mais dans le maso) et en ont fait un sommet quasiment inégalable de journalisme putassier en osant écrire que cette automobile était un chef-d’oeuvre de perfection qui ne donnait que des satisfactions puissance mille…
Or, en réalité, la première Maserati essayée est tombée en panne, la seconde envoyée d’urgence est également tombée en panne, la troisième a tenu le coup plutôt mal que bien mais assez pour réaliser quelques mauvaises photos et tapoter un article à l’arrêt, canés dans une impasse, la tête vers le ciel, seulement bons à faire des câlins au créateur…, rien de ces vérités n’ont été écrites…, imaginez les lecteurs qui lisant cet essai tronqué vont acquérir à prix d’or une voiture peu fiable en croyant aux mensonges des journaleux de sévices, c’est minable…, au moins l’importateur a-t-il annulé son contrat parce que ces voitures revenaient sans cesse pour garantie…
Les journaleux, les merdias automobiles et Maserati-Ferrari, c’est un peu comme Jeanne et Serge : un amour évident, une collision naturelle, deux destins qui doivent forcément se rencontrer, c’est confirmé dans leur ligne de vie…, alors quand les deux copulent sur un lit de nuages-émo-pute, je ne peux qu’avoir le palpitant qui s’emballe…, une lourdeur gangsta, une mélodie à chialer, une progression de folie… et surtout, c’est beau…, c’est putain de beau, mélancolie d’un jour, mélodie toujours, ça se chante sous la douche, ça se passe dans une bagnole en plein drive-by, ça s’écoute religieusement dans le fond d’un wagon en mattant le paysage défiler le casque bien enfoncé sur la tête.
C’est tellement bien branlé qu’il paraît que les journaleux ont été félicité et ont reçu un cargo de filles dévergondées… et ceci est bien normal, il faut savoir reconnaître ses zamis (vous entendez ici la chute d’un cœur brisé dans un gouffre sans fin, aux parois hantées par des âmes droguées)…
Une mélodie parfaite, une progression tendant vers l’émo-épique, une candeur en filagramme…, contrairement à pas mal de leurs confrères, ces journaleux me donnent toujours autant envie de courir dans les champs de blé, écrasé par le soleil, le sourire au lèvre mais des cernes sous les yeux, à tourner sur moi-même en pensant à la mort.
Plus de fioritures, on tape dans le vif de sujet, bref shoot de mélancolie, le plus beau reste à venir…, c’est so(m)bre comme un terrier de lapin, mais après une longue chute oppressante faite de déréglements et de litanies enfumées parfaites, on nage dans le bonheur, on est plus dans le conte pour enfant, lu par un adulte : c’est un essai automobile féérique et poétique…, mais avec un vice caché et une mélancolie sous-jacente, impossibles à éluder !
Soyons clair : entre plaisirs coupables et vrais bons calins, avec quelques imprudences malsaines en bonus, c’est loin d’être sincère, mais c’est plutôt bien marketé, bien branlé…, alors forcément, ça défonce, c’est massif, ultra catchy, sale, ça se chante en pleine levrette dans un salon de tatouage, un coït presque gênant où la détresse de l’âme et les pleurnicheries sont sur le trone.
Mais tout ça n’est que posture, préparation, calculs, plans sur une comète qui jamais ne partira en flamme…, alors on en est là, le mental écrasé par la solitude, entre sperme et larmes, le sexe est la débauche léthargique pour oublier les morts… et, forcément, après un sommet pareil, on sait qu’il sera difficile de trouver les mêmes émotions…, par contre, les érections, les sourires, l’envie de courir dans un champ de fleurs en hurlant, de danser comme un derviche tourneur avec les pupilles dilatées, pas de soucis, ça arrache le cœur, ça en fait des papillotes et ça l’enfonce bien profond dans le fignard, pour qu’on puisse le sentir battre en mode tachycardie jusqu’au plus profond des entrailles…
Acte 3 : Qu’en est-il vraiment de cette Maserati Quattroporte Diesel ?
Ne pouvant rester absent du segment des grandes sportives routières, les responsables de chez Maserati ont décidé de décliner la Quattroporte en diesel avec le 3.0 V6 de 275 chevaux apparu pour la première fois sous le capot (avant) de la Ghibli…, cette GT a donc reçu pour mission de contrer tout à la fois les grandes berlines de prestige comme la BMW 730d (258 chevaux), l’Audi A8 3.0 V6 TDI (258 chevaux), la Mercedes S350 BlueTech (258 chevaux), mais aussi la Porsche Panamera diesel (250 chevaux)…, mais avec son prix d’un pneu moins de 100 000 euros, cette GT latine n’atteint pas le degré de perfection et d’agrément de ses concurrentes !
La Quattroporte actuelle (sixième du nom depuis 1963) est née il y a un peu plus d’un an et inaugurait pour l’occasion un nouveau 3.0 V6 essence de 410 chevaux , moins puissant que l’historique 3.8 V8 de 530 chevaux, mais cette offre d’une petite cylindrée ne suffisait toujours pas à séduire une plus large clientèle, alors, outre le lancement d’une Quattroporte “raccourcie” baptisée Ghibli, il fallait mettre en oeuvre une cavalerie à la hussarde, en diesel et pile-poil dans un attelage de 275 chevaux, soit la juste moyenne du segment qui offre, en général, entre 250 et 300 chevaux chez les allemandes.
Ce gros 3.0 V6, on le connaît, puisqu’il équipe la Ghibli ainsi que la Jeep Grand Cherokee, il s’agit d’un moteur développé par l’italien VM Motori, ex-motoriste diesel de General Motors qui l’avait racheté dans les années 2000 à l’américain Detroit Diesel qui fournissait plutôt des utilitaires…, il a d’ailleurs un peu gardé ce côté rugueux de brute épaisse dans sa volonté musculeuse de fournir tout son couple “de camion” (600 Nm), d’un seul coup à 2 000 tr/mn.
Pour mieux amadouer les gnous, une “boîte à son” sur l’échappement délivre une mélodie (sic !) faisant passer ce V6 turbodiesel tonitruant pour un V8 essence plus fréquentable…, en revanche, ce gros moteur est très bien secondé par la boîte de vitesse automatique ZF à huit rapports qui sait très bien lisser le passage des rapports même si parfois l’électronique de pilotage hésite à rétrograder un rapport…, comme souvent, c’est sur le mode “sport” que cette boîte est la plus voluptueuse et non pas en mode “confort”.
C’est une grande et lourde berline traditionnelle et complexe qui tente d’offrir (à 100.000 euros c’est une sacrée blague), le raffinement et la distinction d’une latine : cuir tendu Poltrona Frau pour la sellerie et les contre-portes, hifi Bowers&Wilkins, haut-parleurs Harman’s Quantum, hotspot wifi et écrans 8,4 pouces à l’avant et 10,2 pouces à l’arrière…
Bref, c’est ce que l’on est en droit d’attendre de la catégorie, sauf qu’on ne peut que critiquer la finition moins soignée qu’à bord d’une allemande, comme le ciel de toit moins bien ajusté ou les commodos au volant et les boutons poussoirs de la console centrale venus directement d’une Fiat ou d’une Alfa Romeo…, un jour peut-être, Sergio Marchionne comprendra que pour vendre du haut de gamme, il faut être inattaquable sur les détails.
S’asseoir derrière le volant d’une italienne, c’est toujours respirer un autre parfum que celui de la rigueur d’une allemande…, la Quattroporte impose une roue au fort diamètre avec des palettes de changement de rapport dignes d’une ménagère en argent du siècle dernier… et si on pensait disposer d’un habitacle aux dimensions généreuses, c’est un petit cockpit d’avion dont l’ergonomie des commandes reste à améliorer…
De plus, il est impératif de limiter le couple qui passe uniquement sur les roues arrière, l’équilibre général de la voiture tel que décrit dans la farde de presse est sans cesse remis en cause par des embardées difficilement contrecarrées et il faut bien imaginer qu’un tel paquebot, même aux réglages de suspension sportifs, n’est pas aussi agile qu’une Ghibli…, il faut donc la conduire sur le couple, en douceur et la réserver à un usage démonstratif en ville, avec vitres fumées en prime, ou, plus prosaïquement, pour de longs parcours autoroutiers en respectant toutes les limitations de vitesse.
Mais…, j’ai découvert le coté extraordinaire de cette voiture…, cela faisait bien quelques mois que je ne m’étais pas autant branlé au volant…, plaisir simple et sucré grâce aux puputes qui me draguent forcément l’échine instantanément, puant le sexe, les peaux en satin et les talons hauts…, le look de cette Maserati dispose en effet de tout ce qui se fait de mieux dans le genre, avec un petit coté mélancolico-émo-putassier qui fait l’apanage des grandes automobiles du genre.
C’est lorsqu’elle tombe en panne, qu’on a LA révélation, qu’on comprend tout…, car on a alors tout le temps de se gratter les coucougnettes en observant les jolies qui passent en clignant des yeux doux, croyant que vous êtes un grand timide qui n’ose pas les aborder de face (il y a là-dessous un putain de double-sens)…, alors qu’en fait vous attendez impatiemment les secours… et qu’au bout d’une heure de ce manège, il s’en trouve une qui a compris et se f… franchement de votre poire (ou pomme) en proposant ses sévices, tel que frotter les bijoux de famille avec du papier de verre…, putain, se faire laver le cerveau par Maserati, au final, c’est jouissif quand on est maso !
Cette voiture présentée comme fantastique et qui affiche un tarif prétentieux, est en réalité bourrée de défauts (les deux attributs étant constitutifs l’un de l’autre d’ailleurs)…, on fait aimer cette Maserati en utilisant les journaleux serviles qui se prémunissent en discourant de ses “attirantes imperfections”… et parce qu’elle est ainsi auréolée par les merdias (qui attendent de recevoir de la pub en retour pour les Fiat), quantité de friqués (c’est un demi mal) se font piéger… et découvrent sans indulgence un niveau de finition et de mécanique vraiment limite (il n’y a aucun charme à tomber en panne sur une route déserte à 3 heures du matin)…
Les temps changent, les gnous, les beaufs, les pigeons et les crétins friqués commencent (enfin) à se révolter…, de plus en plus d’acheteurs insatisfaits de leur Maserati la font détruire à la masse, en public…, y f… le feu… ou la jette à la flotte, certains l’abandonnent dans une décharge ou dans la rue…
Voici le top des recherches en tapotant “Maserati Mazout Maso” sur google :
– Photographie d’une femme nue en bas nylon avec un violon dans le fion
– Soirée romantique pour enculer un travesti
– Est-ce normal que j’oublie toujours de respirer en me branlant ?
– Maserati Quattroporte toujours en panne
– Bar à paris ou les femmes viennent trouver un mec pour du sex
– Comment jouir avec deux naines ?
– Ou trouver de la naphtaline à Toulouse ?