BMW 3.0 CSL “Hommage”…
-Allo, êtes-vous bien Patrice De Bruyne ?
-En personne, à qui ai-je l’honneur de répondre en causerie dans le téléphone ?
-Patrice…, c’est Dingo…
-Le Dingo photographe ?
-Oui, c’est moi…
-Ca fait 35 ans qu’on ne s’est causé, ça remonte à l’époque où tu avais shooté mon Oldsmobile’48, une super photo originale…
-Tu vis à Saint-Tropez, je suis pas loin, on peut se voir et papoter ?
-Cool, sur le port, OK dans une heure face au Sube et à la boutique Cécile !
Et voilà comment Dingo et moi avons renoué nos papotages…
Nous avons causé “presse-papier” : les mag’s qui se cassent la gueule après avoir joué les grandes-gueules : Presstalis au tapis, un milliard et demi de dettes et déficit, les éditeurs impayés, les tirages des magazines et quotidiens divisés par 5, leurs ventes sous les 90% des tirages diminués, les annonceurs qui stoppent le cirque découvrant qu’ils ont été bernés… les magouilles… les sordides marchandages… la déconfiture de certains plus que d’autres tel un ex-rédac-chef nitromaniaque qui, retraité au soleil de Floride s’y fait éjecter pour trafic, qui re-émerge à Bali et s’y retrouve en tôle pour des tournantes sexuelles avec des jeunettes mineures… d’où divorce et ruine du partage…
Tout cela amène à évoquer un éditeur qui continue de publier ses titres à grandes pertes en tentant de trouver une pomme pour reprendre ses illusions… hypothéquer son musée, ses vieilleries, son château…
Et on cause aussi des agences de pubs en déconfiture, des clients annonceurs qui pataugent dans le vide abyssal… tout ça pour en venir à la question qui tue concernant GatsbyOnline qui tourne entre 3000 et 6000 visites/jour…
-Comment tu fais ?
-30 ans que je bourlingue dans les ventes aux enchères de bagnoles de collection, des milliers négociées, possédées, vendues, une expérience unique transcendée par une façon d’écrire… C’est pas plus !
Une chouette conversation entre un sexagénaire et un septuagénaire qui ont finalement eut de la chance de ne pas devoir subir ce dont on cause… qui ramène à nos jeunes années… et on ne cause pas de cette foutue Oldsmobile48, ni du Trike V12, ni de la Traction Citroën Hi-Boy, toutes tois volées par des sagouins il y a un tiers de siècle, que nenni, on cherche UNE auto qui fait point commun, une au milieu d’autres…
En 2015, il y avait 43 ans (calculette en main) que BMW avait présenté sa “3.0 CSL Batmobile” à un public hébété… “ceusses” qui avaient à peine 20 ans à la sortie de cette première BMW-Batmobile, sortaient du lycée (ou y entraient)… en 2015 ces “ceusses-là” avaient donc 63 ans… et ont actuellement (2020) 68 ans… Waouwww ! C’est simple mais toutefois compliqué pour cette “intro”… Vous suivez ?… Zavez intérêt, car c’est une “intro” particulièrement casse-gueule à laquelle je me suis attelé, ce que je regrette déjà…
C’est possible que vous ne décrochiez pas (encore)… quoique les “vieux cons” sont rares à trainasser sur le web… j’en connasse quelques-uns, mais beaucoup meurent… si vous n’en êtes pas (sans doute même pas) vous aviez donc une douzaine d’années en 1972, l’âge de vos premiers émois en masturbations effrénées sous les couverture ou dans les chiottes dégueulasses de votre école…, autant dire que ça date aussi d’être maintenant au milieu de la cinquantaine, non ? Mais je serais plus près de la réalité en écrivant que vous n’étiez pas encore nés, que vous n’avez connu ce bestiau que par quelques magazines qui font leur beurre avec des vieilleries et ont classé la “Batmobile” de BMW comme attrape-nigaud dans la catégorie fraichement inventée des Youngtimers afin d’attirer les pommes… Euhhhh !… Les paumés !… Bref, la maintenant mythique BMW 3,0 CSL de 1972 a eu le temps de paraître ce qu’elle n’a jamais été sur une période aussi longue…
Moi qui n’a aucun complexe d’avoir maintenant 71 ans (né en 1949, j’avais 23 ans en 1972 quand la BMW 3.0CSL Batmobile a été présentée au monde… je puis écrire que ma façon de vivre et supporter les conneries m’a permis de quasi tout voir, de fouiller les contrées les plus reculées, de fouiner dans les endroits les plus obscurs des manigances humaines et de voyager très loin… pour ramener des reportages de pépites automobiles (les plus aberrantes possibles)…. et après avoir ouvert la boîte de Pandore des travers inhumains, je continue de découvrir des stupidités et m’amuse toujours de disséquer les gags consuméristes qui minent le monde pire qu’un champ en Syrie… Certes, du puits sans fond de la bêtise humaine sortent toujours divers héritiers pour que perdure la tradition… mais en matière de “découverte”, que peut-il bien rester de genre complètement nouveau ? J’entends, de création qui n’a pas d’antécédent ou qui remettrait toute notion de “conneries” en question ?
La semaine dernière, alors que j’allais à la boulangerie pour injurier et agresser des plus petits vieux que moi… je me posais des questions sur la nature fondamentale et indispensable des personnes âgées, tout en assénant violemment un coup de pain complet dans le dos d’une vioque plus âgée que les autres, qui avait eu le culot de venir prendre le pain des pauvres au volant d’une BMW…, cela dans le but avoué de lui briser les vertèbres rendues fragiles par la ménopause. Se faisant, je me rappelais les éminentes théories sur le sujet que je tiens d’un ami personnel : “Quelle est donc l’utilité des vieux dans notre cosmos ?”…, une question fondamentale, un sujet passionnant, qui me turlupinait pendant que j’essayais d’enfoncer un pain enrichi au seigle, soi-disant bon pour la santé (mon œil) dans la gorge de la vioque à la BMW qui suffoquait en hurlant que mon attitude incivique était la preuve que je n’avais aucune curiosité scientifique envers elle (sans doute une invitation à forniquer)…
De tous les vieux, c’est l’étude des “vieux-cons” qui m’enthousiasme le plus…., le vieux, du latin “vagina über-sextagénérus” (il y a là une vague distorsion pour obtenir une ressemblance grammaticale assez obscène)…, est considéré comme un objet d’étude complexe et très important en primatologie…, le vieux ressemble à un vieux et le con à un con…, c’est dire si ça nous avance beaucoup dans l’étude du vieux con…., certains prétendent même que les vieux ont été jeunes. D’après une étude récente ayant été ratifiée par un laboratoire de très haute technologie, il semblerait bien que oui…, le rapport circonstancié de 12 lignes stipule que : “Quand on est con on est con, qu’il s’agisse d’un vieux con débutant ou d’un con des neiges d’antan”.
Edifiant…, les vieux se réunissent toujours devant l’entrée des supermarchés vingt minutes avant l’ouverture, ils s’arrangent pour obstruer le plus possible les passages…, toute tentative de franchissement par des méthodes conventionnelles (vous savez, le : “S’il vous plaît, bla bla bla”)… est inévitablement vouée à une grande déception…, pourtant, plus jeune et fringant, j’avais inventé une technique très personnelle, le : “Jumpup-the-old-naze”, qui consiste à sauter par-dessus les vieux (si la perruque violette de mamy entrait en contact avec mon entre-jambes, c’était encore plus gratifiant…, si j’arrivais à lui claquer ma hanche en plein front, c’était le jackpot)… Des spécialistes ont également constaté que, dans 9,47 cas sur 9,99, les queues les plus longues à la caisse (ce n’est pas sexuel), sont dues à des vieux qui, soit racontent leurs vies de merde à des caissières au Q.I. négatif…, soit les engueulent, soit prennent 2 plombes pour placer leurs soupe de tomate sur le tapis roulant…, le vieux prend aussi un malin plaisir à garer sa vieille poubelle (souvent une vieille BMW) très près de votre voiture, pour bien la rayer avec son caddie…., le vieux a aussi la fâcheuse tendance à donner toutes sortes de conseils inutiles, c’est pas toujours méchant, généralement, il cherche même à se rendre utile, mais, comme pour lui, ça ne sert à rien.
Le vieux n’aime pas utiliser les réceptacles plastiques appelées poubelles qui sont parsemées çà et là par l’édilité publique et pour laquelle nous payons des impôts exorbitants…, il préfère se délester les poches à même le sol…, le vieux aime manger “bio”, considérant que c’est bon pour la nature, mais aussi pour sa santé…, c’est pour cela qu’il cultive son potager, à grand coup d’anti-limaces, fongicides, herbicides, pesticides !“Le vieux a un potentiel destructif plus important que toutes les centrales nucléaires japonaises réunies”…, voilà ce que je me disais…, c’est vrai que j’ai développé une manière très “self-made-man” de communiquer…, c’est alors qu’un p’tit d’jeune est arrivé et m’a traité de vieux con…, putain de con !
Bref…, c’est parce que la BMW “Hommage” est une nouvelle vieille inspirée de la vraie vieille de 1972… que je me suis autorisé à mes commentaires…, d’autant qu’à chaque nouvelle trouvaille, je me dis que j’arrive au bout…, quelle erreur, car s’il y a bien une chose dont peuvent se vanter les vieux chefs-d’orchestre qui font danser le populo tandis que des sbires leur font les poches, c’est qu’avec eux, les surprises n’ont jamais de fin…
Que se dit-on lorsque l’on voit l’auto-hommage (soi-disant !) à la 3.0SCL “Batmobile” de 1972 que BMW s’est créé en 2015 ? : “Encore une auto-création de designers pervers qui se f… de la gueule du monde au prétexte d’être cher payé par un groupe consumériste pour créer des automobiles de plus en plus virtuelles pour tenter d’accrocher les merdias, à l’appui de communiqués de presse à l’intérêt inexistant et incompréhensible”…, pas moins !
“Un concept-car de plus, c’est bon, j’ai déjà vu les précédents, on n’arrivera pas à me surprendre”… n’est surtout pas la phrase à oser dire et écrire, faute de quoi les chefs et cheffes des relations-presse vont rétorquer : “Alors déjà d’une, tu vas changer de ton avec moi, sinon c’est pas de sortie et pas de voiture pour frimer en teuboi le week-end prochain. Secundo, profite de ta chance de pouvoir aller te taper des putes à la Villa-d’Este à nos frais (ceux de la firme) et après on en reparle”…, car si le panier de crabes qu’est l’automobile n’est jamais avare en surprises, certains concepts en sont de dignes maîtres…., euhhh, mètres-étalon ! Si l’aspect hyper retouché des photos de la “BMW-Hommage” offertes aux merdias laisse supposer qu’on a affaire à un engin virtuel doublé d’une maquette précaire en mousse, la présentation à Villa-d’Este d’une automobile roulante fut une expérience quasi-indicible dont l’intérêt, tout comme la vérité, était ailleurs… et si je peux me permettre cet emprunt au célèbre slogan de “X-Files” : “Ce n’est pas un hasard”.
Retournons à cette chose, intéressons-nous au résumé du communiqué de presse : “Des designers de BMW créent un auto-hommage aux pouvoirs mystiques ayant pour but de focaliser l’attention de la race humaine”…, de l’action “propre” pour toute les familles en somme… et il va vous falloir faire confiance à ce résumé, parce qu’en réalité, c’est beaucoup moins clair…, vous aurez pourtant noté que les héros de cette aventure ne sont pas d’anodins péquenots, mais bien des super-designers spécialistes de l’art comique…, euhhhh : cosmique, qu’ils ont sans doute dû importer en Allemagne lors de la nuit des temps, mais ça, le directoire de BMW s’est bien chargé de nous le cacher, si vous voyez ce que je veux dire…
Le concept 3.0 CSL dévoilé à la Villa d’Este ne joue toutefois pas uniquement sur la fibre nostalgique, il veut montrer que BMW n’a pas renoncé à donner naissance à des véhicules très sportifs.
Karim Habib, directeur du design de BMW, n’aurait laissé à personne d’autre que lui le soin de conduire le concept 3.0 CSL “Hommage” sur le tapis de présentation, installé dans les jardins de la Villa d’Este, c’est que ce véhicule est son bébé…, depuis trois ans, il rêvait de donner vie à cette descendante de la fameuse 3.0 CSL : “A chaque fois, il y avait un autre projet qui remettait à plus tard sa réalisation. Il y a deux ans, c’était le coupé BMW Lusso imaginé avec Pininfarina et l’année dernière, nous avons présenté la MINI Supperleggera Touring”, dit Karim. Développer un concept “Hommage” de la CSL tenait d’autant plus à coeur au patron du design de BMW qu’il considère le coupé de 1972 comme l’acte fondateur de l’ADN sportif de BMW : “La 3.0 CSL est une icône pour la marque bavaroise et la mère de toute la famille de sportive. Elaboré à partir d’un châssis de Série 6 actuelle, le design du concept s’est imposé comme une évidence”.
Personne ne le sait, mais la 3.0 CSL “Batmobile” de 1972 était l’œuvre d’un designer coréen… et le look de la BMW-Hommage a émergé d’une compétition interne, destinée à assurer une parfaite filiation avec son aînée : mêmes proportions, mêmes gimmicks (dont les bandes noires d’une autre époque encadrées de deux liserés noirs), le pli Hofmeister chromé, le becquet au dessus de la lunette arrière et le fameux aileron qui avait valu à son inspiratrice le surnom de “Batmobile”. Mais, ici, l’aileron est solidaire d’une seconde peau qui enveloppe toute la partie arrière et qui prend forme au niveau des ailes…, à l’avant aussi, le design a imaginé une coque qui recouvre les ailes et qui vient s’enchâsser dans le capot moteur…, le résultat, disons-le, est un exercice facile, d’autant que la carrosserie a été réalisée en fibres de carbone renforcée de plastique (CFRP), un matériau que BMW utilise de plus en plus et pas seulement pour la gamme BMWi…, la prochaine Série 7, qui sera commercialisée à la fin de l’année, bénéficiera ainsi de nombreux éléments conçus dans ce matériau.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le concept BMW de la Villa d’Este n’est pas simplement une récréation de designers, ses projecteurs à LED dévoilant une signature en X prépare le public au regard des prochaines BMW…
Le traitement de l’habitable conforte le positionnement “sportif” du concept via un dépouillement extrême (la “planche” de bord a été réduite à sa plus forte expression, le volant prend la forme de deux poignées reliées au bloc central par un axe…, le demi volant formant un seul bloc avec l’écran d’informations conçu comme un système d’affichage tête haute…, tandis que les sièges baquets bénéficient d’une assise en cuir matelassée intégrant des harnais compétition….
Quant au compartiment arrière, il est occupé par un emplacement permettant d’installer des casques…, c’est que le conducteur d’un tel engin, qui descend régulièrement, année après année, dans les mêmes établissements réputés ou dans de petits hôtels de charme dont l’adresse reste confidentielle, du côté de Sorrente ou Positano, ne s’embarrasse pas de bagages…Pour lui, le must est d’abandonner son linge et sa garde-robe estivale pour blanchissage à la gouvernante des lieux, qui le restituera immaculé lors de son prochain séjour…
En 1954, Boris Vian en avait fait une délicieuse apologie, son “J’suis snob” prônait le fait d’arborer “des chemises d’organdi et d’impeccables souliers de zébu”… et de s’adonner à la flânerie…, plus de soixante ans plus tard, le concept reste le même : “Être snob, c’est être à l’inverse du commun des mortels”… A la Villa d’Este, on est reçu divinement, manger de la viande, oui, mais celle d’un maître artisan reconnu (la décence interdit d’évoquer ici le prix au kilo du veau fermier ou de la côte de boeuf…)… pour sa conférence de presse, BMW s’est approvisionné chez la star des bouchers et le boucher des stars, qui fournit des pièces d’exception (maturées une soixantaine de jours) aux palaces.
Karim Habib verrait d’un bon œil la renaissance de la Série Procar avec ce nouveau bolide, reconnaissant qu’il est encore un peu tôt pour savoir si ce concept connaîtra une suite : “Après les Série 2 Active Tourer et les modèles écologiques de la famille i, BMW avait besoin de montrer qu’il restait fermement attaché à ses valeurs sportives”…Je n’ai que deux mots à dire : “Mer-dique” ! Ce bazar est en fait conçu en 2015 (année qui n’engage pas à la joie débridée) comme le fut la 3.0 CSL “Batmobile” sortie en 1972, dans un semblable contexte pessimiste (choc pétrolier, après-guerre du Viêt-nam, Watergate etc..)…, une voiture destinée aux Saigneurs de la Route qui exultent au volant d’engins grotesques pour défier la société dans laquelle tout événement sportif ultra-violent sert d’exutoire aux masses et facilite aux dirigeants la conduite du troupeau…
De même que, jadis, la Rome Antique avait ses combats de gladiateurs, la “BMW-Hommage” est destinée à une Grande Course permanente d’un genre un peu particulier où l’on marque des points en écrasant les gens (au propre et au figuré)…, ainsi, comme le dit elle-même Angéla Merkell : “Si l’industrie allemande veux vaincre, tous les coups sont bons”…
Perpétuant la bonne vieille tradition du chacun pour soi, la violence et les coups bas sont de mise, animé d’une rivalité haineuse… à ce bolide décoré comme une “caisse tuning de friqué”, il ne manque qu’une blonde aux yeux bleus au volant, fonçant droit devant-elle dans cette voiture flanquée d’une svastika, qu’on présenterait comme une adorable fanatique beuglant “Blietzkriiiiieg” à chaque occasion…
Comment ne pas être séduit d’emblée par une automobile aux perspectives aussi alléchantes, pas vraiment un modèle de conformisme, mais qui offre des moments proprement jouissifs que la morale tendrait plutôt à réprouver ? Généralement, les foules fanatisées acclament ce genre de connerie sous le regard bienveillant d’un pouvoir despotique… et les yeux rivés au petit écran, les badauds oublient du même coup de s’intéresser à leurs problèmes et à leur devenir grâce aux commentaires enthousiastes et hystériques (volontiers complaisant), d’horripilants journaleux commentant l’événement comme s’il s’agissait d’une partie de pétanque amateur en nocturne…
Pourtant, la vedette (ici la BMW-Hommage) n’est qu’une vieille peau démagogue qui promène son chic de rombière devant les caméras en affichant un sourire au charme glamour quelque peu périmé…, les merdias s’en prennent véritablement plein la gueule !
A ainsi déblatérer on me reproche souvent de cracher dans la soupe et je suis descendu par une partie de la presse qui me taxe d’extrémiste, m’accusant de véhiculer des idées fascistes…, quel gag, car si je me montre radical dans ma logique et mes propos, ma violence s’avère pourtant plus volontiers parodique que réellement complaisante, une utilisation habile de l’humour noir.
Voilà, c’est tout, c’est pas plus, c’est fini…
Prévoyant toutefois que mon traitement satirique et mordant n’est pas évident pour tout le monde, il me faut préciser que la “vraie” violence est apparue pour la première fois il y a deux millions d’années…, le para-australopithèque, un anthropoïde du sud de l’Ethiopie, n’avait pour ainsi dire pas de cerveau, mais cela ne l’empêcha pas d’inventer l’outil et de s’en servir sur la tête de son voisin… Cet exercice a contribué à agrandir sa cervelle, une nouvelle arme très utile… car oui, l’assassinat fut inventé avant même que l’homme eut appris à penser (par la suite, bien sûr, l’homme fut considéré comme un animal doué de raison)…