2018 Casil Motors SP-110 Edonis Fenice V12… #2
En 2018, ça y était, tralala et alléluia mes biens cher$ frères et bien chère$ sœurs…, on allait pouvoir louer le Saigneur…, l’Edonis #2 extrapolée de la Bugatti EB110 que je vous avais présentée ici (en grandes pompes), allait peut-être enfin (mais rien n’était moins sur, ni certain) entrer presque en production après 27 années de travail acharné eu rapport à la Bugatti EB110 (recouvrant 15 années de travail non acharné eu rapport à l’Edonis #1)…
C’était une prouesse technique (sic !) et technologique (re-sic !) menée de mains de Maîtres et de fer (re-re-sic !)… par une poignée d’illuminés, re-fortunés, mais pas pour très longtemps, hélas (pour eux)…, il vous faut savoir avant d’aller plus loin, que la Bugatti EB 110 fut le premier véhicule de la société depuis la reprise de la marque Bugatti par Romano Artioli en 1987… et la création en 1989 de Bugatti Automobili SpA.
L’EB 110, première voiture produite depuis 1956, relançant la marque automobile Bugatti, légendaire aux yeux de ceux en ayant une à vendre le plus cher possible…, a été présentée au monde ébahi, voire tétanisé par tant d’audace mystificatrice, castratrice et auto-masturbatoire…, le 15 septembre 1991, célébrant en grandes pompes (à fric, mais le coté sexuel de ce terme reste bienvenu eu égard à l’aéropage incessant de putes gravitant dans ce monde)… le 110e anniversaire de la naissance d’Ettore Bugatti (sic !)…, cette bricole fut ensuite produite à grande échelle avec l’immense et planétaire succès qu’on lui connaît à partir de 1992 (gag !)…, mais, 3 ans et 126 voitures plus tard, en 1995, la firme fit faillite…
Pour ce qui est de la seconde et infamante suite, Bugatti ayant été fauché par sa faillite (inéluctable), il ne restait alors que Jean Marc Borel et Nicola Materazzi pour souffler sur les braises de ce feu consumé…, ces deux compères, auto-illuminés par l’un et l’autre, fondèrent donc la société B’Engineering et repartirent de la base technique existante (plateforme et moteur) de la Bugatti EB110 qu’ils connaissaient bien… et c’est le français Marc Deschamps qui joua le rôle du troisième mousquetaire et hérita de la charge de dessiner l’Edonis, dans un style beaucoup plus personnel et affirmé que feu la Bugatti EB110.
Il n’y eut que 2 unités produites en tout et pour tout…, alors qu’il était prévu d’en construire 21 par an…, au prix annoncé en 2001 de 700.000 €… et, aucun acheteur ne se manifestant, l’affaire sombra en 2003 !https://www.gatsbyonline.com/automobile/20012003-edonis-v12-1-352837/
Lorsqu’une aimable mais lointaine amie s’est auto-invitée à une de mes soirées “récréativement sexuelles” à St-Tropez, en agitant ses seins tout en brandissant l’extraordinaire nouvelle de la renaissance de l’Edonis…., j’ai de suite décidé de me laisser aller vers le septième ciel avec cette jeune beauté sûrement fatalement couteuse…, jouissant de sa manipulation dont j’étais la victime consentante, j’ai toutefois craint que cette nouvelle, dont je n’avais rien à battre, allait me pousser à une éjaculation précoce entre ses douces mains attentionnées guidées par l’envie de s’emparer de mes bijoux de famille…, quel choc ! (Les Français, elle les voit démiurges, la tendre chérie, tringleurs émérites, metteurs en fuite de truands, cuisiniers d’instinct, un peuple de surdoués, qu’elle estime en plus marrants comme tout, sans cesse le bon mot aux lèvres !)…
Force m’est de reconnaître qu’en décrochant cette info qui trainait dans divers merdias depuis quelques temps, elle avait fait une excellente pioche : j’ai de suite pressenti l’explosion d’un véritable feu d’artifice de kitsch et de n’importe quoi, un salmigondis mécanique intensément festif, propre à réchauffer n’importe quelle ambiance d’amateurs de pitreries…, le principe de recréer quelque chose qui n’existe pas vraiment est en effet une prouesse jubilatoire dans les profondeurs du néant… et force en soi le respect…, j’ai joui…
Né à la toute fin des années ’80, début des années ’90, l’EB 110 allait connaître un très grand succès auprès d’un public extrêmement restreint… et de nombreux avatars…, certains amateurs de culture populaire automobile lui vouant encore un culte vibrant…
L’engin était difficilement réparable en dehors de l’usine italienne, et encore…, c’est pourquoi les irresponsables aux leviers de la société Bugatti Automobili SpA eurent la riche idée de ne plus s’exhiber publiquement, à tel point que divers journaleux merdiatiques se sont demandés entre-eux si la micro-production n’était pas exécutée par des acteurs et cascadeurs masqués et costumés dans un joyeux foutoir et une véritable démence paroxystique qui pouvait aller crescendo jusqu’à épuisement total de toutes les possibilités de ridicule en la matière !
Deux versions furent proposées à destination d’une cible de clientèle demeurée inconnue à ce jour :
•Une version populaire dite “de base”, d’une puissance de 560 chevaux à 8 000 tr/min, mue par un moteur V12 à 60 degrés et à quatre turbos d’une cylindrée de 3,5 litres. Elle était, à l’époque, prétendument l’une des voitures les plus performantes au monde… en conséquence de quoi, la voiture était proposée au prix de 2 964 000 FF.
•Un modèle plus puissant et plus léger, apparu en 1992, avec une puissance de 603 chevaux à 8250 tr/min, dénommée “SS EB110″ (SS pour “Super Sport” et pas pour “SchutzStaffel” ou “Stockholms Spårvägar” ou “Sécurité Sociale”), cette voiture était capable d’atteindre une vitesse de pointe de 355 km/h, couvrait le 0 à 100 km/h en 3,26 secondes… et était affichée pas loin de 4 000 000 FF
Malgré ses performances et ses qualités dynamiques, la EB 110 fut un échec commercial… et en 1995, Bugatti Automobili SpA fera faillite.
La production automobile arrêtée, les stocks de pièces de la EB110 de l’entreprise Bugatti Automobili SpA donnèrent naissance à d’autres modèles automobiles :
•la Dauer EB110, construite par Dauer Sportwagen à partir des châssis et pièces rachetés à Bugatti Automobili SpA lors de sa faillite…
•l’Edonis, en 2001, conçue sur la base d’une version allégée et « gonflée » de la EB110, construite par la société B Engineering qui rassemblait quelques anciens de Bugatti.
La Dauer et surtout l’Edonis, n’étaient pas de la camelote bas de gamme, mais de la pure connerie premier choix, mes très cher$ et chère$…, fracassant toutes les limites connues du grotesque, sous l’effet des pires produits stupéfiants du marché, le tout parachevé par un laisser-aller parmi les pires qui aient jamais atteint les tréfonds de l’insondable bêtise humaine : la totale !
Cerise sur la tête des gâteux, principaux ciblés pour en acheter…, des modifications en cours de route furent réalisées n’importe comment, surtout des re-conception hasardeuses…, qui ont rendu fous les journaleux habituels, ces dévots du n’importe quoi pourvu qu’ils reçoivent des parapluies et éventuellement l’usage momentané d’une pute, étaient pourtant admiratifs devant le travail des bricoleurs “maison” qui réussissaient à donner un vague semblant de cohérence à leur tambouille, bien que les pièces qui composaient cet infernal brouet de sorcières, venaient d’une demi-douzaine de sources différentes.
En gros, les reportages dithyrambiques étaient l’œuvre de guignols cybernétiques en costume de caoutchouc…, dont les commentaires (souvent succincts et limités à des légendes en double-sens) étaient lus dans un bonheur total par des lobotomisés pénitents de tout et rien…, le grotesque étant tel qu’on ne savait littéralement pas par où commencer pour le décrire : il convenait de savourer en se laissant porter par la béatitude, comme devant un feu d’artifices sans fin, en s’émerveillant que tout cela ait pu un jour atteindre la franchouille profonde…, une sorte d’approche du nirvana par des mongoliens déracinés…
Les voitures décrites, ainsi que les commentaires y relatifs, regorgeaient de phrases toutes-faites (formatées) d’une stupidité réjouissante, qu’il serait dommage de gâcher en les révélant actuellement…, tant d’années ont passé, il y a prescription…, je souligne néanmoins la capacité de ces journaleux à enfiler des âneries les unes après les autres…, une vraie source de ravissement, qui plongeaient leurs lecteurs spectateurs réceptifs dans une autre dimension.
Le Top en cette matière, pas de discussion possible : c’était Serge Bellâtre…, dès qu’il apparaissait dans une présentation automobile, c’était lui la vraie star…, un coté pitoyable et ridicule, surtout vêtu de son costume de vieux prestidigitateur à deux sous, un véritable agent des enfers redéfinissant la notion même de grotesque en matière d’articles ampoulés : en les lisant je l’imaginais tapotant une vieille machine à écrire revêtu d’une tenue de crustacé en mousse, croisement absurde entre une tortue, un homard, un crabe, un cafard et on ne sait trop quoi, parfois, entre certains lignes, il semblait toutefois lui-même conscient de son sort…, misère des intermittents du monde des journaleux automobiles…
De ses début jusqu’à la fin, il garantissait aux lecteurs aventureux, des moments d’intense stupidité (visuelle, mentale, et même curieusement olfactive… tout !) propres à faire baisser de dix points le Q.I. du malheureux qui se risquait à l’overdose de ses macédoines de phrases toutes plus grotesques les unes que les autres, liées dans des chroniques écrites sous acide, établissant un mètre-étalon de tout ce qu’il ne faut pas faire via une compilation de stupidités reliées en livres luxueux et cher$…
J’en reviens à la 2018 Casil Motors SP-110 Edonis Fenice… pour écrire qu’il n’y a pas grand-chose à en dire (sic !)…, sauf que la base de cet effort est le châssis monocoque original en fibre de carbone de l’EB110, dont un certain nombre ont été achetés auprès de Bugatti lorsque la production de l’EB110 s’est arrêtée.
Casil Motors, associé à B-Engineering, prévoient (pour 2030 ?) de revêtir la voiture d’un extérieur plus récent que la carrosserie de l’Edonis…, mais se rapprochant technologiquement des spécifications de l’ancienne Bugatti EB110, avec un certain nombre de mises à jour tout au long…, la promesse générale du projet étant d’offrir au prix fort une “nouvelle” expérience EB110 à ceux qui ont manqué la première fois (gag !), avec quelques mises à jour ici et là…
Si ce projet vous semble familier, c’est parce que B-Engineering l’avait déjà essayé sans succès il y a plus de 15 ans, époque où la société envisageait de construire une série de 21 supercars appelée Edonis basée sur les restes du matériel EB110 d’il y a des années…, mais le projet s’est arrêté en 2003 fautes de moyens financiers et de clients.
Donc, après 15 ans, Casil Motors et B-Engineering étaient (en 2018) de retour avec des plans (et de l’argent) pour enfin utiliser les pièces restantes des EB110 et Edonis #1, proposant aux acheteurs potentiels (ou éventuels) un choix de deux conceptions extérieures et beaucoup de personnalisations intérieures.
Les spécifications de performances indiquées aux fins d’appâter les simples d’esprit fortunés… étaient des sprints invérifiables, jamais vérifiés, inventés pour faire sérieux…, de 3,4 secondes de 0 à 60 mph et des vitesses de pointe de plus de 220 mph (accomplies avec une vieille technologie qui avait surtout presque 30 ans)… avec en prime, au lieu de la transmission intégrale, une simple propulsion arrière…, de sorte que l’affaire se résumait à ré-utiliser des vieilles pommes pourries congelées depuis 3 décennies, pour les vendre à des pommes…
Si vous êtiez une de ces pommes, vous pouviez vous réjouir, de pouvoir obtenir une EB110 simplifiée et re-carrossée, équipée d’un ancien V12 3L8…, sans garantie mécanique, ni certitude de la recevoir après paiement de votre acompte mirobolant…, le prix d’entrée cette fois-ci étant d’environ 850.000 €uros plus taxes, suppléments indispensables, suppléments inutiles, suppléments obligés, taxes, frais et emmerdes…
Casil Motors et B-Engineering ont ensuite projeté après quelques jours de réflexions diverses… de produire seulement 15 exemplaires de la “nouvelle” Edonis.
Les vraies vieilles EB110 réellement authentiques (quoique !), au cas où vous vous poseriez la question, se négociaient entre 300.000 et 600.000 €uros il y a dix ans…, actuellement seuls les masochistes extrêmes s’y intéressent encore pour autant que le prix ne dépasse pas un certain seuil de douleurs anales…
Je pense donc après un pet retentissant… que n’importe quelle autre automobile ne peut présenter un meilleur potentiel d’investissement pourri…, battant les subprimes et même les investissements “à-la-Madoff”…, mais il y a aussi pour certains, l’irrépressible besoin de se f… dans la merde avec une superbe pute… sans se soucier de son potentiel d’investissement…, vous me rétorquerez peut-être, si vous êtes connaisseur en “doigtages”, que c’est comme pour un verre de Rhum, un doigt ça va, mais plus de deux il y a des risques…
Ceci écrit, pour anecdote de fin d’article, lors d’une soirée Yachts à voiles et à vapeur à St-Trop’ je demandais à une belle ce qu’elle voulait prendre, j’avais une bouteille de Pétrus 1949 en main (mon préféré), j’ai ajouté que c’était un vrai nectar…, elle m’a répondu : “Just’un doigt Chéééry”… et moi de rétorquer “Déjà ?”…, j’ai ensuite demandé comment elle se prénommait…, elle m’a susurré d’une voix Slave : “Caîtré Millese zeuroses my chéééry damourre”…