27’Ford Hot-Rod Roadster…
En ce temps actuel d’effondrement, les “valeurs républicaines” sont brandies, mais remises à jour entre le marteau du pouvoir et l’enclume de l’aliénation populaire… et les vieilles instances prescriptrices et de repli sur la perpétuelle quête de la domination générale reprennent la vigueur du vieux mâle ayant pris pour l’occasion une boîte entière de Viagra, emballage carton compris… et prônant sur l’air de “ça va bien se passer” à la populace “ouverte” à toutes les actions “viriles”, l’obligation d’un unanimisme réconfortant…
Comme le web reste temporairement le seul média non encore aux ordres, quoique de plus en plus envahi par des hordes de décérébrés, il est plus que jamais possible et souhaitable pour qui en a le courage et la capacité intellectuelle, de donner en termes choisis ou non, en long ou en court…, la plus haute idée de son ressenti…Dès-lors, même un avis onaniste très bref tel que : “Quelle horreur”, voire “LOL”… est à considérer comme un don…, bien que “spermater” a toujours été un acte basique banal dont seule l’assistance a y parvenir par “branlage” ou diverses voies “pénétrables” est monétisée directement (c’est alors “putassier”) ou indirectement (selon le résultat naturel qui aboutit à l’obligation légale d’une rente “à vie”)… Dont acte…
Dans la masse grouillante des engins motorisés “uniques”, on identifie plusieurs catégories qui présentent un challenge particulier pour tout chroniqueur désireux d’en réaliser un commentaire.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les meilleurs (sic !) sont ainsi souvent parmi les plus délicats à chroniquer, rien n’est plus facile en effet que de présenter une “chose” insipide comme un sommet de l’art du grand n’importe quoi…, qui exige au contraire qu’on le distingue de la masse… et c’est là toute la difficulté de l’exercice.
A force, le chroniqueur intrépide (je ne vise ici que moi-même en particulier, certain que je ne déposerai pas plainte contre moi-même ni en particulier ni en général), court le risque de noyer le lecteur (vous) sous les superlatifs à contre-sens et la multitude de détails hilarants qu’on tient absolument à faire partager.
Les engins très visuels par exemple, où l’essentiel du ridicule tient à des effets stylistiques gratuits et aux commentaires de son ou ses créateurs, constituent un autre défi…, un dérapage dans l’usage des multiples sens de manière insensée ou, au contraire, un soudain besoin d’expliquer l’envers du décorum ringard, peuvent suffire à publier un “bon papier”, mais dans le cas d’un journaleux lambda (je vise les pôvres ères qui surnagent dans la jungle des magazines de Hot-Rods et Kustom-cars franchouilles…, ça ne suffira pas à meubler les 1500 mots règlementaires de l’article moyen.
L’œuvre que je présente aujourd’hui fait partie d’un autre genre d’engins motorisés particuliers, plus rares mais pas moins difficiles à chroniquer : ceux dont toute l’essence psychologique peut se résumer en une seule phrase, lorsque c’est le concept même qui est d’une débilité à toute épreuve…
Le problème, dans ce cas, c’est qu’une fois qu’on a couché cette phrase sur le papier, il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter…, alors pensez, quand en plus la phrase en question sert de titre…, donc, comment donc vais-je pouvoir m’y prendre pour vous parler de ce 27’Hot-Rod Roadster ?
C’est plus ludique et plus facile de publier un article sur n’importe quelle Ferrari car elles sont toutes mauvaises et coûtent à l’achat, en pièces de rechanges et à l’entretien, des ponts d’or (dur) sans raison autre que prendre un max de flouze à des imbéciles qu’on voit souvent faire la morale au monde en s’exhibant dans des concerts et galas de charité ou en vendant leurs ressentis des impôt injustes et des salauds de pauvres qui gâchent leur vie (de merde) dorée…
Avec des Kustom-cars, des Hot-Rods et autres “réplicas”, c’est moins clairs, sauf si leurs géniteurs propriétaires sont persuadés d’arriver au niveau des plus grands (imbéciles) et “se la pêtent” grâââââve, souvent en compagnie d’une morue géante…, mais franchement, qui cela peut-il intéresser au-delà d’un maigre noyau de purs et irréductibles déviants ?
La seule chose vraiment importante à dire, c’est qu’il n’y a rien à en écrire qui changera le devenir de l’humanité (l’inhumanité, peut-être, en pire)…, sérieusement bien sûr, sinon ce n’est pas drôle.
Alors comme tout est dans le titre mais qu’il faut bien remplir cette colonne pour passer le temps (gris aujourd’hui, sinon je serais sur ma terrasse à regarder mon Cocker Blacky gambader dans le jardin et nager dans la piscine)… et pour avoir la place de caser quelques images (dans www.GatsbyOnline.com ou elles sont positionnées entre les phrases (sur Facebook c’est plus simple, les photos sont en bloc et le texte aussi), essayons de prendre tout ça dans l’ordre…
Avec ce 27’Roadster, aucun doute, nous sommes bien en présence d’un authentique Hot-Rod avec tout ce que cela implique…, c’est à dire que seul son look et le bruit du moteur importent…
Car même si le bestiau roule de travers, freine au hasard, soit totalement inconfortable et hyper dangereux à conduire (les autres usagers innocents sont toujours oubliés) cela n’intéresse pas le journaleux lambda ni les “amateurs” de ce style d’engins qui lisent les “papiers” du dit journaleux, qui bien souvent peine à tout (il est payé à la pige) et n’en auront jamais…
D’autres détails sont là pour convaincre la galerie que c’est bien ce type d’homme et ce style d’engin mécanique qui doivent mener la croisade contre les dépravés (les sodomites non blancs sont particulièrement visés, les anti-américains aussi), de même que tous les “autres” qui sont différents, mais je le suis tout autant à cause de mes chroniques.
Que le propriétaire de l’engin ne ressemble ni de près ni de loin à Justin Bieberrrr ou à George Clooooney mais à un sosie raté en décomposition de Johnny Hallyday avec une touche asiatique, n’a aucune importance…
Dans la catégorie “Bikers” c’est plus simple, l’accoutrement est celui des Hells-Angels, mais dans la catégorie des Hot-Rodders, difficile de ressembler à James Dean ou à l’acteur de Kalifornia-Kid si ce ne sont les santiags, le jeans arqué, le blouson de cuir à franges et le Stenson en paille, le tout sous une démarche sautillante façon Country…
Autant d’artifices censés ne pas permettre aux “non-adeptes” d’infiltrer le milieu…., quoiqu’il y a la panoplie habituelle des imitateurs singeant jusqu’aux poses avantageuses, les tics, un “truc” gravé dans la peau au fer rouge (pour les “tendres” de faux tatouages sont vendus de stock)… et même le mâchouillé perpétuel de chewing-gum, leur mâchoire étant maniée ici plutôt comme un batteur à œufs qu’autre chose, mais il ne s’agit pas de faire la fine bouche.
– https://www.youtube.com/watch?v=VpqAxvSm4fw
Il est souvent question d’un affrontement silencieux envers qui (hello, je suis là) ose critiquer… et même de plusieurs affrontements, voire d’un enchaînement soutenu d’affrontements, tous plus ringards les uns que les autres, les “adeptes” étant tellement tarés que si un chroniqueur (hello, je suis toujours là) explique les magouilles de certains “pontes” du milieu Hot-Rod et Kustom, tous se liguent pour défendre les escrocs (j’ai vécu ça il n’y a pas longtemps sur une page Facebook dédiée aux Customs Franchouilles).
On note en particulier, une impressionnante proportion d’attaques dirigées contre les parties sensibles, mais j’imagine que lorsqu’on défend les “valeurs du Kustom”, il vaut mieux attaquer le mâle à sa racine… et s’amuser de plaisirs simples, tel le viol (consenti) de femmes mures en bigoudis…
– https://www.youtube.com/watch?v=0lYgdtB1_PQ
L’aspect de l’entreprise reste assez confus, il faut dire qu’aucun “mode d’emploi” n’existe à ma connaissance (même sous-titré)…, mais on peut assister (effectivement) à des scènes de joies et d’allégresses lors de danses Country sur planches (en uniforme western)…, y compris les costumes folkloriques aux couleurs pastels, tout ça est très caricatural !
On ne saurait assez souligner le potentiel surpuissant de tout cela pour tous les amateurs vivant au ras des pâquerettes, faisant d’une sortie en groupe (si possible légèrement alcoolisée) une expérience inoubliable…, les amateurs pouvant également compter sur pas mal d’autres choses réjouissantes parmi les plus grotesques qui soient (et Dieu sait que la concurrence est pourtant rude, qui ne connaît visiblement du Hot-Rodding et du Kustomising que ce qu’il en a entendu parler et vu dans des magazines).
– https://www.youtube.com/watch?v=x-rTzR14XlQ
On tient là souvent un moment de vie oisive fort plaisant, dont la principale faiblesse reste tout de même la barrière de la langue (pour les non-initiés), d’autant plus frustrante que le peu que l’on arrive à comprendre de toutes ces histoires, laisse penser que celles-ci sont tout aussi barrées que le reste (il convient en effet de préciser que cette chronique ne se prend pas entièrement au sérieux et penche franchement du côté de la comédie)…
C’est un monde “autre” à découvrir en tous cas, ne serait-ce que pour pouvoir ensuite le replacer comme référence dans les dîners mondains ou quelques débats universitaires de haute volée.
– http://www.YouTube.com/watch?v=1w1B46U3h00
Vous ne pourrez que saluer mon initiative de mettre en avant ce Hot-Rod 27’Roadster qui n’a et n’aura à ma connaissance, aucune exposition sur le web français… et vous comprendrez mon enthousiasme à vouloir marquer le coup par l’humour…, cependant, pour exprimer le fond de ma pensée, je suis animé des meilleures intentions (sic !), je souhaite simplement apporter un autre éclairage…
Ce 27’Ford Roadster a été présenté sur une chaine TV régionale américaine sous le titre : “The Original Sailor Jerry Hot Rod” dans le cadre d’un Rockabilly Week-end : “Viva Las Vegas”…, décrivant “un road trip” de Huntington Beach-Californie à Las Vegas-Nevada…
– http://www.YouTube.com/watch?v=6nSD0_eI8LE
Cette voiture a été également présentée dans le numéro d’octobre 2012 de Hot Rod Magazine dans un article de 3 pages écrit par Brandon Gillogly…, la chronologie de la construction y ayant été suivie de bout en bout (il a mis en évidence la fabrication)…
Ce 27’Roadster a été ensuite présenté dans l’édition Suédoise de Chromes&Flammes de novembre 2012 via un article écrit par Bo Bertilsson mettant lui aussi en évidence les détails et la qualité de la construction avec des photos détaillées du moteur et du châssis, l’article se terminant par : “Cette automobile n’est pas recommandée pour toute personne, plus de 240 lb ou plus 6’2’de longueur (sic !), cela est dû à la petite taille de l’intérieur et à l’impossibilité de régler le siège conducteur”…