Hot-Rock-Royce Silver spirituelle…
La ci-dessus citée en titre, est arrivée comme ça, au fil de mes errances ! Je cherchais le fameux “Rien”, le néant de la vie, du monde, de l’univers, dans l’intériorité des êtres, dans leurs zones d’ombres, leurs dessous glauques, leurs secrets interdits, leurs restes d’amoures devenues des épaves déglinguées confiées à des marchands pourris d’eux-mêmes en quête de clients acquéreurs/récupérateurs de matériel humain et non-humain permettant de relancer un nième tour de manège. Pour parfaire mon étude du néant, du glauque, j’ai dû errer dans le sordide des Tycoons d’affaires, fréquenter leurs bars à pirates, côtoyer leurs merdicités, quêter leurs putasseries, supporter leurs abrutissances et dépiauter leurs travers vomissifs… Mais, à force d’y croiser des paumé(e)s, des putes, des escrocs, des pigeons, cela me donnait l’envie, le besoin et même la nécessité de survivance, de publier leurs trucages et leurs besoins insatiables de tout prendre, voler, créant un abrutissement misérabiliste généralisé du monde… Tristes hères…
Lassé qu’on tente, jusqu’aux Gouvernements, de vider mes poches, mes couilles, mes idées, mes rêves, mes ressources et les espoirs qui perduraient en moi-même… (essayez de suivre, please !), j’ai enfin découvert la liberté dans la solitude partagée avec mon Cocker Blacky. J’ai repris espoir en pas grand-chose, tout en regardant les heures passer ! En cette suite, au moment ou le charme des beautés éphémères et des plantes vénéneuses devenait éprouvant à supporter par trop de “Hop-Hop-Hop” répétitifs entrecoupés de paroles creuses, vides de sens, lorsque soudain au bout du bout du supportable, en limite de trop de nostalgie de souvenirs d’enfance permettant de soulager mes souffrances, j’ai clôturé mon escapade dans le vain (local) et j’ai retranscrit le moins glauque de ma quête d’un absolu inexistant.
Difficile d’écrire des histoires qui parlent aux âmes déchirées de la pureté impossible et de l’amour qui ne sauve que les illusions imaginées pour oublier les cauchemars ! Rien n’est plus éprouvant que fréquenter des existences détruites ! Je m’amuse, pourtant, tout en m’efforçant de tapoter “au mieux” des textes imparfaits, rieurs et tristes. Toutefois, concilier dans l’humour d’un “texticule couillu” (sic !) le lyrisme et l’ironie, l’amour et la désillusion, la fantaisie et l’amertume, n’est pas une mince affaire ! Ce genre d’efforts pourrait, par trop, occuper le reste de ma vie, même dans une existence imaginée sans fin on finit par clôturer les histoires (les texticuleries) de crainte ne pas crever avant de pouvoir éjaculer leur fin… Et surtout de ne pas pouvoir en jouir ! Financièrement dit et parlant, s’entend, bien sur, quoique !
Aux temps passés d’avant la renaissance de la nazification mondiale actuelle… d’avant la pandémie d’intoxications vaccinales de stupidités “révélées” religieusement par des charlatans aux ordres des laboratoires… d’avant les vaccinations à répétition sans fin de nanoparticules connectées à un “Big-Brother” d’apocalypse… d’avant leur obligation légalisée décrétée et confirmée télévisuellement par de nouveaux Dr.Mengele d’apocalypse et certifiée par les merdias serviles “aux ordres” au prorata des aides gouvernementales “offertes” à-la-seule-vraie-presse… au temps passés d’avant, donc, “Fesses de Bouc” et autres réseaux asociaux n’existaient pas encore…
Tout était donc moins encombré, les fous restaient dans les asiles sans en sortir pour “faire de la politique” et se prétendre seuls investis de la clairvoyance universelle et de la morale dictatoriale… Pour ma part, ayant eu l’idée saugrenue de re-éditer Chromes&Flammes Magazine et la clairvoyance d’arrêter de jeter mes avoirs dans le puits sans fond du “je m’en foutisme” de plus en plus généralisé, je me contente de tapoter mes articles dans www. GatsbyOnline.com… et ce “à ras-bord” entre diverses sorties de mon “chez-moi” avec Valérie et Cocker Blacky, cueillir des bonheurs dans le village de “pôvres” pêcheurs de Saint-Tropez où j’avais jeté l’encre des réalités pour le numérique !
Nous disposons des ciels des saisons, des Pins parasols, des parcs mélancoliques et de la méditerranée comme bonheurs et sources d’inspirations diverses ! Alors si à ce stade d’avant la limite calculée que le système de ce web-site vous demande un euro d’abonnement mensuel pour lire la suite (dans le cas où vous ne seriez pas inscrit), cette introduction percevez-là comme “anale” car refuser de payer un euro via PayPal pour jouir de mes sodomies littéraires, c’est mesquin ! C’est, de plus un résumé du reste ! Un résumé qui peut vous être utile pour vous rappeler qu’être à ce point radin me vexe plus que vous pouvez le prétendre. L’art de la vexation est toutefois à interpréter comme une continuation 35 ans plus tard de la polémique Chromes&Flammes/Nitro qui fit les choux gras des magazines de cette époque Rock ‘and ‘Roll… A lire en un clic sur ce lien ; Hot-Rod/Throttle Chromes&Flammes/Nitro : l’enfer des magazines ! – Gatsby Online
Je vous le livre (je vous le magazine) sans frais ! Les journaleux écrivent toujours, dans les merdiagazines, des histoires mornes et sans humour à destination de consommateurs prisonniers des objets…“Pisser dans le sens du vent” est une quête consumériste qui explique leur style d’écriture profondément ampoulé facilitant la sodomisation des masses qui, généralement, s’ennuient dans leur univers aseptisé sans comprendre le pourquoi du comment… Ces cons-sommateurs, ne veulent pas être mais avoir (c’est à comprendre dans le sens des verbes), ils se contentent de survivre dans un monde qu’ils fantasment, étrange et chatoyant, refusant d’accepter que cet univers inexistant miroitant une civilisation mercantile, n’est qu’une prison de l’abondance et un piège fascisant du bonheur…
Rêver : de rouler librement en Hot-Rod : de transformer la Renault Mégane familiale (à crédit) en Enzo Ferrari : de partouzes putassières gratuites nuits et jours : et rencontrer une belle et jolie millionnaire, laquelle ne va exister que pour vous donner du plaisir dans une satire vaudevilesque de banlieue traitant du tourisme sexuel (la version X des aventuriers de Kon-Lambda… c’est assez angoissant… La société a-t-elle changé à ce point depuis les années ’80 ? Oui, c’est l’évidence ! Les “Choses de la vie” n’ont fait qu’empirer, le monde est de plus en plus mercantile, dirigé par quelques “grandes” marques qui s’infiltrent de plus en plus sur les réseaux associaux en payant des “têtes-à-claques” qui souvent se suicident en se faisant un selfie pour manipuler les internautes… Ils n’existent plus les poèmes/lettres d’amour : “Bien aimée, à cause de vous j’ai passé une saison d’anachorète, à boire, à jouer et à faire des vers. Vous fûtes une bien rêveuse personne de croire à la fidélité des poètes, race si égoïste qu’ils ne bercent toujours, ou jamais, que leurs propres songes”…
Après des décennies d’argent-roi et de consumérisme effréné (aujourd’hui nous ne savons toujours pas pourquoi nous avons été aussi débiles), nous allons désormais tous être fauchés, virés de nos boulots, jetés à la rue, obligés de vivre au présent comme des vanupieds… Nous allons chasser les pigeons dans les rues de Paris, pêcher les poissons pourris dans la Seine pour survivre… Nous allons recommencer à croire en des dieux et des diables, parce que nous aurons besoin de croire en autre chose qu’en l’indice Nikkei et aux vérités anti-fake-news de Libé… Quel gag ! Redécouvrons plutôt le plaisir des poèmes, leur éternité de dedans nos cabanes sans électricité, la seule distraction étant la récitation… Evitez les émissions “Promos-chanteurs/chanteuses/artistes” qui larmoient et plombent !
Vous verrez que nous ne regretterons pas les années 2020’21 et ’22, et au delà si nous survivons, au contraire, car dans quelques décennies, nos enfants auront du mal à comprendre comment nous avons accepté de sacrifier nos jeunesses pour rembourser le crédit de bagnoles de plus en plus chères alors qu’il suffisait de lire les articles de DeBruyne dans GatsbyOnline pour être heureux. Suis-je prophétique en décrivant notre époque annonçant notre mode de vie jusqu’à la fin du monde ?… Au fond d’eux-mêmes les gens veulent toujours et encore une belle bagnole qui fait “vroum-vroum”, une maison de campagne qui fait “cui-cui”..., une super-chaîne hi-fi qui fait “poum-tchak”… et un téléphone portable qui fait “drelin-drelin” en prenant des photos et en devenant ordinateur 24h sur 24…
Pour moi, de ma vie d’expériences, d’avoir survécu aux pires avanies, méchancetés, saloperies, mesquineries… et alors que je pourrais me “retraiter” en envoyant le monde au diable, je parviens pourtant toujours à m’amuser et rire bon enfant en ne cherchant pas à rendre service autrement qu’en annonçant de mauvaises nouvelles à des inconnus… Pour moi, un homme normal, c’est quelqu’un qui a dû composer toute sa vie, concilier les contraires, gérer ses paradoxes, car l’homme est une créature fragile, exposée à tous les tiraillements possibles il rêve de seins onctueux, de fentes humides, de yeux langoureux, de dos cambrés, de fesses rebondies.
Si j’écris (encore) à partir de quoi que ce soit, c’est de deux choses : L’une, c’est le dégoût… L’autre, c’est la joie… Il me semble que ces deux moteurs restent d’actualité et pourront continuer de fonctionner pendant des siècles, même si, dans cette déclaration à l’emporte-pièce, j’en oublie mes autres sources d’inspiration : Bukowsy, Céline, Audiard, San Antonio, la peur de la solitude, la certitude de la mort, la tristesse du sexe, l’absurdité de l’univers, l’impossibilité de l’amour, le mensonge de l’alcool, l’utilité de la folie, la tendresse de la destruction, les bagnoles-à-la-con… et l’irréalité de la réalité… Maintenant, pour continuer jusqu’au delà de moi-même, je me pose la question : “Comment écrire et publier en infini autant qu’il est possible ?”…
C’est toujours le même problème : Pas la moindre idée… Personne ne sait, ni les historiens, ni les professeurs, ni les critiques et surtout pas moi, l’auteur de cette angoissante question. Un “magazine-virtuel infini”, c’est une invention extraordinaire qui ne marche qu’une seule fois, puis se répète, un ensemble d’accidents, un artefact qui sert à provoquer une émotion unique… Inutile de chercher la même sensation ailleurs, dans d’autres journaux, magazines, livres, à peu près dix mille écrivains et autant de journaleux s’y sont essayés : aucun n’a réussi à retrouver la formule magique qui a “poussé” Chromes&Flammes durant les années’80… Pour ressentir à nouveau cette douce amertume, cette humanité, cette grâce et cette drôlerie légère, qui composent mes articles Gonzo-déjantés, il suffit de me lire sur www.GatsbyOnline.com, c’est comme une drogue, sauf qu’avec la drogue c’est la première prise qui est toujours la meilleure…
Avec GatsbyOnline l’effet reste intact à chaque lecture, à chaque rubrique, à chaque section. Inusable, je vous dis, un vrai miracle. Par exemple, je vous cite : Des “Oiseaux mazoutés”...C’est ainsi que Pierre-Louis Rozynès surnommait les femmes de 40 ans, du moins celles qui n’ont pas eu de chance… Et elles sont majoritaires : leur premier mari les a plaquées, le deuxième les trompe… et les soupirants ne se bousculent plus au portillon. Traumatisées, parfois déjà flétries, certaines quadragénaires sentent qu’elles ont mangé leur pain blanc, Les pubs de sous-vêtements leur flanquent la saudade, alors elles se mettent à boire, traînent dans des hôtels miteux, chialent esseulées dans des restaurants, en y cherchant un homme pour se venger sur lui du mal que lui ont fait les autres ! Parfois elles rencontrent un gigolo qui les croit riches parce qu’elles portent de vieux manteaux de fourrure… Puis : Hop ! Hop ! Hop ! Et c’est fini !
À partir d’un certain âge, plus personne ne tombe vraiment amoureux d’elles, à force de se méfier, de se protéger, de fuir la douleur elles font fuir. Alors, elles se résignent à vieillir pour ne plus souffrir, elles deviennent pétasses, peinturlurées, moulées dans des robes roses assorties à leur vernis à ongles, elles n’aiment qu’elles-mêmes, donc couchent avec tout le monde… et jouissent en critiquant le plaisir. Vivre pour vieillir en se mirant dans un miroir aux alouettes… C’est une descente dans l’enfer de la pourriture ambiante d’une société où tout le monde croit avoir toujours 20 ans, où personne n’aime personne (d’autre que soi), et où tout le monde est obligé de mentir sans cesse, bref, tout est devenu stupide, comme un monde rempli de fourmis.
Certes, racontée comme ça, l’histoire donne sans doute envie de se pendre. Or, l’extraordinaire consiste à saupoudrer ce brouet du diable avec de l’humour, de la fraîcheur, de la finesse et dans des observations narratives faussement futiles afin que les lecteurs et lectrices en sortent éblouis et guillerets, quoique légèrement fatigués, parce que la vérité est fatigante comme une tournée des bars à putes… Mais comblés… Un bon écrivain-chroniqueur-narrateur et éditorialiste est celui à qui les lecteurs/lectrices ont envie de téléphoner, ne fusse que pour laisser des messages énamourés sur son répondeur. Le problème est qu’à sa mort, il n’y a plus d’abonné au numéro que l’on pourrait demander, sa boîte vocale sent le sapin, mais, miracle, on peut continuer à parler avec le mort en lui laissant des messages sur les réseaux asociaux…
La vie est ainsi devenue une aventure exaltante qui finit mal, parfois dans la solitude des hôpitaux, j’en connasse qui voulaient être artistes et ne furent que pubards à succès et peintres frustrés : on en connaît toutes et tous, il n’y a que des corps, nés pour vivre et mourir selon des limites fixées par d’autres corps nés et morts avant eux… Il faut tenir bon et prendre la vie comme elle vient… Si vous sortez d’un quintuple pontage coronarien, tapez-vous l’infirmière…baisez, baisez tout le temps, le plus possible, c’est la seule chose que vous ne regretterez jamais ! Sauf maladie vénérienne ! La provocation est une arme dans notre société fatiguée et le scandale est un outil de travail pour changer le monde…
Et la littérature dans tout ça ? C’est un moteur, un carburant, une source d’énergie, car dans un système qui tolère toutes les critiques, il faut maximiser le bruit pour réveiller les consciences, il faut bousculer la syntaxe, mélanger l’anglais (langue dominante) et le français (langue résistante), il faut être ambigu, il faut être encombrant, dans ce cloaque, paraitre maboul est l’équivalent festif des muses pour les poètes de l’Antiquité qui s’en allaient, dansant dans les rues comme des clochedingues ! Je traîne derrière eux comme je l’ai fait toute ma vie derrière les gens qui m’intéressent, parce que les seules gens qui existent pour moi sont les déments, “les ceusses” qui ont la démence de survivre, la démence de discourir, la démence d’être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant…
Les joies simples, ils les connaissent, et ils les appliquent. A leur contact on oublie les turlupinés de la moulinette qui se croient obligés de s’asseoir sur des hallebardes ou de se fariner les narines pour éprouver des sensations… Qu’est-ce que la cocaïne à côté de l’entrecôte Bercy ? Qu’est-ce que la sodomie comparée à un grand meursault ? Ce ne sont que simples questions d’orifices, la vie, au fond, c’est un Green de golf avec plein de trous sur le parcours, d’ailleurs c’est par un trou qu’elle finit : la grande gueule noire et vorace de la terre, qui bouffe tout. A table on change de converse, faut être urbains, on demande des nouvelles des autres, on regrette un peu malgré son ex- jolie, acteur c’est passionnant, honorifique et tout, mais tout de même, la France et “Le Mans” ça avait bien du charme, les souvenirs remuent, chatouillent le cœur, on a les yeux embués comme les vitres en hiver !
Se colleter avec des convenances, c’est du spectacle de first quality… Je crois vous en avoir causé ailleurs, dans un chef-d’œuvre précédent ! Arrive la cuisinière et ses rognons en croûte : Une senteur qui enchante et qui met de l’émoi dans l’intérieur, c’est viscéral !”… La cuisinière ressemble à une morille déshydratée, elle a tellement chialé au long de sa pauvre existence que ça n’a rien d’étonnant, cette sécheresse intégrale, les chagrins, les, tracas, les avanies, elle en a toute une collection ! Comme elle compatit toujours, ça l’aide à poursuivre sa route dans la vallée de larmes, on a le bras cassé du mari, le fils blouson-noir qui la bafoue, la fille encloquée par un gentleman bourré de gonos, le chat écrasé et le canari siffleur décédé à la fleur de l’âge sur son millet chèrement gagné.
On a aussi la visite de l’huissier rapport à sa redevance T.V. impayée… et puis le gus de l’électroménager venu récupérer ce poste TV délictueux, justement, because il en avait classe de faire des cocottes avec ses traites retournées, un coup dur pour elle de s’en passer, comme ça, de but en blanc. Le soir, en rentrant chez elle, elle va retapisser la vitrine du magasin du coin où une douzaine de postes marchent en même temps, douze conneries en une fois, c’est bon, non ? Car dès qu’elle arrive pour torcher le dargif des casseroles, la voilà qui branche la téloche qui n’existe plus, c’est devenu automatique. Le danger, chez les jeunes filles, c’est qu’elles sont coquettes, à mon avis, voilà la source de bien des misères, prenons le principal : la santé, une môme trop coquette dès son plus jeune âge, n’hésite pas de se contraindre au régime clopinettes pour avoir la taille bracelet, la biscotte-salade, c’est le fléau de la société moderne, les donzelles attrapent peut-être la ligne rayon-de-vélo, mais… et puis après ?
Les filles minces n’impressionnent qu’une sorte de gens : les filles grosses ! Elles se font des berlues sévères en s’imaginant que les gigolpinces vont devenir dingues de leur pomme croyant qu’elles peuvent se faire une ceinture avec un rond de serviette ! Ce qui tente les mecs chez les dames, c’est pas leurs os mais leur viande… Au plus elles ont de l’avantage dans le bustier, de l’arrondi dans la culotte et du conséquent sous la jarretelle, au plus les bonhommes y trouvent leur profit. Les filles modernes, de savoit tout ça, elles ont à la fois honte et pitié ! Mais elles font honte et pitié aussi, juste retour du balancier. Elles ont le fignedé planté sur deux échalas, pas plus de cuissot qu’une araignée et le corsage aussi plat que la Hollande, elles s’estiment éblouissantes, alors qu’elles ressemblent à des momies, c’est leur santé qui en pâtit !
Plus tard, elles font des gosses rachos, des pièces de bocal, à se demander, quand elles sont enceintes et si on doit préparer une layette ou du formol. C’est à vous d’inculper vos épouses pour qu’une fois mères, elle apprennent tout de suite à leurs jeunes filles qu’on devient tôt ou tard squelette et que la vie ne consiste pas à montrer ses os, mais au contraire à les emballer dans de la belle chair fraîche et appétissante. Si on met en doute ce que je cause, vous n’avez qu’à interviewer des sous-maîtresses de clandés et elles vous le diront qui, dans leur cheptel, grimpe le plus souvent, si c’est les dodues ou les anguleuses, les moelleuses ou les aiguës, celles qui vous remplissent la main, ou bien celles qui vous la blessent.
Allons, gentlemen’s, ressaisissez-vous, et criez-le partout et bien fort, que sous un bas de soie, un mollet est plus beau qu’un tibia ; que les coquins soutiens-choses à fanfreluches denteleuses doivent contenir des tétons bien chauds, bien drus et bien hardis au lieu de deux demi-abricots confits et que les slips transparents, mousseux, brodés de partout, sont faits pour abriter de la miche appétissante et du beau fruit comestible et non pas le vide qui se trouve entre deux parenthèses. Donc, enseignez-leur, aux filles, à mépriser la coquetterie, ou plutôt faites-leur piger que la vraie coquetterie c’est la santé. Le style crevard, ça fait joli sur les magazines féminins, mais faut pas donner suite, au lieu d’admirer, faut les apitoyer sur ces gravures, le teint verdâtre, ça doit faire fureur en Chine, mais pas chez nous où ce que le rose est l’objectif !
La joue creuse, je veux bien pour illustrer Cosette, l’épaule en fil de fer, le point de suspension à la place du baigneur, la hanche de chèvre, les meules en goutte d’huile, les articulations comme des pieds de vigne, les roberts gonflés à zéro, zéro, zéro, un, tout ça c’est fait pour illustrer les timbres antituberculeux, pas pour devenir l’idéal féminin dont cause le poète ! “Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas”... Bon, assez de conneries, même si elles sont gracieusement écrites (pour rien) ! Il est grand temps de passer au plat consistant qu’est le Hot-Rock-Rolls dont les photos illustrent déjà cet article ! La passion a ses raisons que la raison ignore. Quand bien même Sir Montaigu of Beaulieu ne posséderait qu’un brave carrosse agile comme peut l’être un morse hors de l’eau, il faut faire “sport”, que dis-je, “racing “, tant il est vrai que les penchants pour le confort des happy-few ramollis dans l’aisance relève du délit d’impuissance.
C’est ainsi que deux bédouins enrichis par le pétrole ont recyclé une vénérable Berline d’opérette pour les besoins de leur cause financière, et? vu les moyens dont ils disposaient en ces dernières années à ne plus mettre un carrosse dehors, ce morceau de bravoure émeut jusqu’à la lecture de La fiche technique qui sera publiée plus loin dans cet article ! Patience ! Les chiffres faramineux seront dévoilés. L’abracadabrante Hot-Rock-Royce va bombarder les esprits initiés d’images dantesques quand les illettrés techniques ne percevront que barbares chinoiseries ! Pour les amoureux de chiffres, ce sera du Wagner, le souffle épique d’une loco Atlantic lancée à toute vapeur, la force irrépressible d’un brise glace balayant tout sur son passage et bien sûr, la charge onirique d’une Rolls s’ébrouant brusquement à la faveur d’un kick-down exalté.
Avec son empattement aussi long qu’une Mini Cooper entière, ses trois tonnes de heavy-metal et sa bonne grosse gamelle à la courbe de couple phénoménale qui ne déparaitrait certes pas sur un autorail ou une groupe électrogène, cette Gargantuesque chose inquiète davantage les bahuts et autres panzer des sables que les bella machinas de la plus pure race. Ce cétacé défie à ce point l’entendement que toute tentative de jugement objectif se brise sur les fanons de son monumental fronton. Elle n’occupe pas l’espace, elle l’emplit, l’envahit sinon l’écrase en s’imposant à notre regard plus qu’elle ne se propose à lui. Ni raisonnablement belle ni honnêtement laide, elle EST, tout simplement. Définitivement étrangère à nos critères d’évaluation contemporains, elle va même jusqu’à se jouer des repères temporels.
Alors que s’éteignent les derniers dinosaures, ce coup de force magnifique et dérisoire comme un baroud d’honneur vous fera réaliser l’incommensurable absurdité d’une limousine-dragster. Ce dont nous aurions bien tort de nous plaindre, tant cette vie est justement absurde. Altière souveraine, elle cruise au delà de l’entendement, là où aucune comparaison trivialement automobile n’a de sens. Hors du temps, elle inspire le même sentiment de puissance colossale qu’une icône de la locomotion à vapeur. Hors-norme, elle a la magnificence d’un transatlantique de la grande époque malgré, il est vrai, quelques concessions au “tuning-chic” sévissant actuellement chez les Happy-few. Et pourtant, la loi de l’évolution vient sonner le glas de ces baroqueries de cuir et de bois précieux en nous priant de faire le deuil d’un demi-siècle de V8 gargantuesques.
A dire vrai, peu de modèles furent aussi fraîchement accueillis que ce carrosse extrapolé d’une grosse citrouille. Si la presse automobile hexagonale broda un tissu niaiseux de clichés éculés à base de suffisances fumeuses échappées d’esprits dogmatiques , on ne peut guère en dire autant des plumes anglo-saxonnes dont le professionnalisme critique a outrepassé toutes les révérences verbeuses à son égard. J’ai peine à expliquer comment des gens ont pu passer 8 ans et dépenser un demi million de livres Sterling pour sortir une Rolls Dragster, énorme, lourde et utilisant un V8 américain assoiffeur ! Outre l’effarant bilan énergétique de cette grosse gamelle, on peut comprendre l’amertume des ingénieurs Rolls-Royce quant à l’absence totale d’innovation de ce qui n’est qu’un simple re-carrossage de la Silver Shadow, modèle emblématique dont le pedigree technologique, quasi-révolutionnaires pour une Rolls-Royce en 1965, Quant à l’esthétique, la raideur monacale de ses lignes trop rébarbatives pour ne pas dire déjà vues sous des labels moins glorieux, n’incite guère au lyrisme.
Affirmons-le sans férir, en inventant la première Rolls-Royce Dragster de route, ses géniteurs on fait plus que créer une citrouille gavée aux hormones ! “Le snobisme est une bulle de champagne qui hésite entre le rot et le pet” disait Gainsbourg en acteur lucide de cette grotesque comédie qu’est la jet-set. Il n’avait pas tort ! Regardez-les ces péteurs dans la soie, s’afficher ostensiblement au festival de Cannes, les cheveux gominés, le costume tiré à quatre épingle et la mamelle gainée, tout cela pour aller mater des gros porcs en train de forniquer bruyamment dans des films dits d’art et d’essai. Ceci fait, ils se complaisent à longueur de garden-party entre futiles minauderies et flagorneries surfaites autour d’un verre de Sauternes fruit du labeur de cul-terreux dont les châteaux Yquem et autres La Tour Blanche seraient bien en peine d’exhiber de peur d’offusquer leur aimable clientèle. En effet, les pauvres, ces gens vulgaires et sans raffinement, n’ont pas la décence de brandir l’alibi culturel lorsqu’ils parlent de merde.
Ceci dit, tous les riches ne pensent pas qu’un ouvrier ressemble à une statistique, loin s’en faut. En effet, depuis quelques années, le dernier chic dans les milieux distingués consiste à s’afficher dans une voiture de luxe faite des mains d’un ouvrier, un vrai. Les firmes de luxe ont pris l’habitude de convier leurs clients à venir faire les touristes en leur “manufacture” afin d’admirer les braves ouvriers œuvrant à l’édification de leur gloire ambulante ! Le succès rencontré par ces nouveaux zoos humains implique bien sûr son cortège de prestations folkloriques telles qu’un reportage photo et le moteur dédicacé ! Le pays du “no-sense” est friand de hit-parades, à fortiori frapadingues. Nous touchons là une institution aussi respectée que les top-ten du Time magazine.
L’imagination de nos faux-amis anglais n’a guère de limite lorsqu’il s’agit de dégoter le plus improbable classement : palmarès des présentateurs télé les plus mal habillés, du plus gros suicide politique de l’année ou de la plus rapide voiture de gogo. Bizarrement, aucun esprit suffisamment tordu n’a encore attribué le grand prix de la plus rapide mocheté automobile. Les prétendantes ne manquent cependant pas ! Les Rolls-Royce étaient symptomatiques d’un état de sénilité avancé. Il s’agissait là d’un handicap rédhibitoire dans une société gérontophobe qui cache honteusement ses rides et fuites urinaires. L’âge pourri succédant à l’âge mûr y est à ce point tabou que même les magazines pour les “aînés” (ne dites jamais vieux fossiles) affichent en couverture de sémillants retraités à gueule d’éphèbes.
Au désespoir de racoler la jeunesse non encore impuissante, la voiture gérontophile s’invite maintenant dans une re-création assez peu pratiquée aux thés dansants des clubs du troisième âge. Pourtant les créateurs de cet onirique bolide hésitant entre le délire de designer frustré et le fantasme de boutonneux attardés a laissé entendre une éventuelle commercialisation en très petite série. Il ne s’agit pas là d’une information, pas même d’un message subliminal, tout juste d’une hypothèse orale émise comme un propos de comptoir. Il n’en faudra pas moins pour que les forums électroniques s’enflamment, que les pisse-copies carburent et que les commentaires fusent. Mais libre à vous de croire au père Noël, en Little Bouddha ou en Dieu, cela ne coûte pas plus cher.
Minuit moins le quart, Nationale XXX, à tombeau ouvert à la raison du plus fou. J’étreins la route entre Saint-Tropez et Fréjus via Sainte-Maxime. Dans ce corps-à-corps à quitte ou double avec la force centrifuge, je m’envoie en l’air à chaque virage. Derrière, une Bentley TurboR a lâché prise, même la Maybach de mon voisin des Parcs n’a pas tenu de rythme. Seule une minable Carrera 2 s’accroche encore. Je sens son souffle rauque pulser dans mon dos. La lutte pour l’honneur m’envenime, m’emporte dans sa sublime absurdité. Cinq mille tours minute et encore du coffre, la furie débridée de mon V8 à compresseur a réveillé la bête humaine. Alors, approche, jolie môme, viens que je t’emmène à présent sur mes terres, là où même les Porscheries ne m’effraient plus !
J’attaque, mords méchamment la corde, tends ma trajectoire sur toute la générosité d’une ample courbe. A la reprise en sortie, les élans lyriques de mon bestiau me propulsent dans des états d’euphorie orgasmiques. Hurle, vocifère, rends-moi fou ô ensorcelante catin d’acier incandescent et de cuirs érogènes Pied au plancher, c’est le coup de grâce. 180, 190, 200… point de limitation autres que celles fixées par la faucheuse. A la radio, Noir Désir éructe son vieux navet en souvenir de sa Trintignant étranglée dans leurs beuveuries et désespoir de vivre. Le vent nous portera, toi et moi, prions seulement le Diable de mourir jeunes ! La route me paraît déjà trop étroite quand les bordures de pins-parasols referment sur moi leur cercueil de verdure. Je touche l’absolu du pied droit tandis que mon existence défile à près de 300 à l’heure jusqu’à ce que sonne l’hallali, là-bas, au bout de la ligne droite. Contempler la Mort au plus près du gouffre, quelle incommensurable vanité de oisif blasé de vivre !
Un brusque à-coup et le capot se barre. Je crains l’embardée. Je sens un soudain flou dans ma direction, mais que m’arrive-t-il ? La Carrera refait surface. D’ordinaire, monter en régime m’aurait suffi à la descendre pour de bon. Las, plus de réponse sous le pied droit. Le cauchemar. La cavalerie n’arrive pas à la rescousse. Mes forces s’amenuisent. Il me semble tourner sur sept pattes, voilà que je perds un cylindre ! O rage, ô Rock-Royce ennemie, ma zone rouge est redescendue dans des abîmes de médiocrité agricole ! Je n’entends plus que le râle déchirant d’un veau qu’on étouffe. Plus rien au dessus de quatre mille tours. C’est fini, je pars en couille dans les cordes. Impossible de revenir. Je crois partir pour de bon dans le décor alors que je me déhanche comme un landau et que mes pneus éreintés me crient d’achever leur supplice. Ma tenue de cap confine au flou artistique. J’ai dû crever.
L’angoisse du louvoiement s’empare de moi. Il faut tout arrêter. Au moindre coup de frein, mes pauvres plaquettes semblent déjà partir en fumée. Ça sent le roussi, mon terrain de jeu favori n’est plus qu’un chemin de croix. Minuit passé d’une minute. Par miracle, je parviens à achever ma course en un seul morceau, non sans avoir labouré le bas-côté. Le passage foudroyant de mon adversaire survivante me ballotte comme une coquille de noix. Je descends constater les dégâts. Horreur. Consternation et bouche bée. Retenant un cri, je m’écroule à même le sol sous le poids de la confusion. Au bord de la crise de nerf, j’ose encore regarder dans les phares ma mutante, laquelle ne me renvoie qu’une expression idiote de cétacé inoffensif.
Miracle, extase, stupéfaction, pleurs, gémissements, hilarité, masturbation des neurones et transcendance extatique… Voilà les impressions laissées par ce chef-d’œuvre, car elles ne peuvent-être contenues en un seul état d’humeur : l’hilarité totale va de pair avec un abattement général…, car cette Rolls Royce Silver Shadow est l’une des berlines de luxe parmi les plus violemment invraisemblables vues depuis des lustres ; il doit exister plus stupide, mais il va falloir faire une sérieuse recherche… Un vrai bonheur, que je vais à présent vous détailler dans un survol rapide qui va au-delà de l’authentique “poilade” qu’elle m’a inspiré. Mais, je précise tout de go… que cette Rolls Royce ne correspond pas exactement à l’image classieuse des vénérables vieilleries de Crewe, l’œuvre est un succédané des engins de “Mad-Max”, façon voiture de “Maniac-Cop”, où le colosse Robert Z’Dar interprétait un flic serial killer indestructible…, sauf que… c’est bourrin.
La stupéfaction née de la vue du Blower à rallonges en élévations grotesques sortant du capot, cède bien vite la place à un choc dragstérien… face à l’intense re-motorisation du bestiau : un V8 Big-Bloc 454ci, l’ensemble monté avec soin par un orfèvre… étant un concentré de toute la folie à l’américaine, maximisée par une débauche de moyens financiers et de talents à la hauteur de sa stupidité intrinsèque. Zeus condescendant, en personne, m’a téléphoné à moi pour me proposer photos et reportage exclusif…, je lui ai direct répondu :
– N’essayez pas de m’avoir dans aucune largeur ni longueur, la thune à la signature, sinon je m’en vais ailleurs où l’on m’appelle très gentiment…
Le mec à gémit, rugit, supplié, menacé, crissé et hérissé inutilement à m’en crever la carcasse, j’ai tenu bon…
– D’accord, pour la gloire et avec grand plaisir, cher Rolls-Royceur et néanmoins zami, oh oui je le souhaite de tout mon coffre-fort autant pour vous que pour moi qui admire votre Œuvre si novatrice, blabla…
– Absolument, tout est réglé ?
– Oui, tenez-vous bien, vous faites partie de la liste des privilégiés… et si vous m’en croyez, ce sera un grand, un énorme succès, car le destin qui est sans cesse devant moi, vient de me suggérer une idée tout ce qu’il y a de judicieux littérairement parlant… et je dois vous dire que j’y souscris sans réserve.
– Quoi donc de plus que ma voiture ?
– Quelques lignes lestes, un peu coquines et qui seraient placées entre les lignes, des petits texticules en phase avec la tonalité très chocolat-caramel de votre Œuvre mais présentés comme des inserts inédits remarquables. Qu’en dites-vous ?
– Rien.., ça risque d’être incompréhensible…
– Facebook c’est plein de cons et de bites, ça nique dès que ça peut, relisez donc vos classiques cher vieux lubrique pomoneux, illettré, décérébré…
– Quel humour cher ami, mais écoutez-moi donc, c’est entendu, mais pour des raisons essentiellement promotionnelles, il faudrait placer quelques inédits : des scénettes, oui voilà des petites scènes vraiment… ah comment dire… excitantes, érotiques, ça se fait beaucoup de nos jours !
– Pensez donc, tout est gratuit ici, j’achète mes paquets de nouilles sans qu’on m’y aide… et pour baiser, il faut payer la pétasse…
-Oui ! Et de l’écrire, on va me traiter d’’infâme crapuleux dévergondeur de muses. Tout ça, c’est clair, vengeresse fripouille, je m’en bats les couilles, je rigole, mais faire raquer les rupins, c’est pas simple. Je zigouille au scalpel un à un tous les foutreux empédés, je massacre, totale dégueulasserie, mais merde, j’innanitionne, moi, quelques petits sous-sous à votre bon cœur pour continuer mon turbin, terrible, ce serait pas de refus, et pour ça il me vient une idée : Je vais changer le look de mon site www.GatsbyOnline.com
– Petit Machiavel que voilà ! Poilant ! Vous allez faire quoi ? De l’enculage classique, de la pipe enchantée, de celle qui tourne court, avec gland baladeur ? Du fouet ? Des mignardises saphiques ? Des partouzes ? Des gros nichons ? Des affreux ? Quelques mortes peut-être ?
– Figurez-vous que je me laisse toute latitude à moi-même.
– Seule recommandation : gardez votre style pur jus, on y croit !
– Je vous envoie ma dernière éjaculation littéraire en priorité, je ne sais si j’aurais la place pour y causer de la Rolls Royce, à mon sens cela ne sert à rien, rien qu’avec les photos tout le monde comprend, surtout les illettrés…
– Un double rien !
– Absolument ! Zéro total ! Croûte ! Vandale sans savoir ! Un vide ! On regarde, c’est tout con… Malheur aux idiots… ils ne peuvent dépasser les trois premières lignes ! Et encore, je rallonge pour pas trop médire, j’le flatte l’ingrat bonimenteur ! Le tarzan de bibliothèque minus !
– Dites mon vieux, avec un machin pareil, on court fin cuit d’avance bannière à l’embrouille !…
– On l’a, on la trouve… Bon ! Admettons ! Et puis quid ?
– Quid quoi ?
– Quoi quid quoi !!! Un machin à gauchir le boyau nom de Dieu !!! Le cul en goguette on va on y est on s’émule on chavire on hisse l’étendard, on serre le lecteur… on le tient… on lui dit son fait, lit son non droit…
– Et puis ?…
– Ça peut tourner sur quoi, croyez-vous ?
– Auriez-vous les jetons d’aller trop loin ?
– Mais non ! J’annonce : on s’embarque salement, on roule, on roule et on tourne bientôt tout rond !
– Croyez-moi, mon vieux, ça va être l’extase !
– Croyez-le ! On va droit dans le boum ! Mais c’est cool… De toute façon, c’est moi qui décide, j’ai le mot ! Pas les lecteurs ! Y n’ont que les onomatopées !!!
– C’est pas comme ça qu’il faut !
– C’est moi… pas vous qui décidez des textes…
– Vous êtes trop à cœur. Écrivez ! Écrivez ! Et vous l’aurez le fin mot !
– OK… Voilà… Cette Rolls-Star qui restera incomprise du “Grand-Public” explore un nouveau concept ; se positionner dans le vide au rabais… Magnifiant son statut d’icône de la médiocrité en repoussant les limites communément admises, rarement vit-on engin plus suffisant, plus bovin, pulvérisant toute crédibilité à la puissance 1000 et plus !
– Bonne accroche…
– On en viendrait presque à brûler des cierges en l’honneur de l’alcoolique qui eût la brillante idée de vouloir sortir de l’anonymat avec un tel engin quasi sexuel, surement un bellâtre halluciné, un héros invincible, mais aussi un tombeur de première, certes avantagé par sa musculature mais handicapé par un regard aussi expressif que celui d’une huître…
– Hé ben c’est pareil ! On ne se lasse pas de lire vos exubérances ! A chaque fois, c’est un très, très grand moment d’absurde, surtout quand vous vous posez en défenseur des vraies valeurs humanistes !
– Passées les bornes, les limites sont franchies. Héros grotesques, plans nichons à foison, ce qui est toujours appréciable, écriture à l’arrache…
– Et chroniques chorégraphiées avec des moufles !
-Le plus beau réside encore dans ce dialogue d’une finesse éléphantesque, qui va élever cette chronique absurde au rang de symbole du non-sens.
– Ajoutez à votre poésie intrinsèquement mortifère, la photo d’une actrice de porno totalement grotesque et un texte qui ne sert absolument à rien dans la non-présentation de la Rolls et vous obtiendrez l’une des bourrinades parmi les plus violemment crétines que l’on ait jamais tenté de faire avaler aux Facebookiens…
– Ouiiiiiiiiiii, mais avec une dose de stupidité à faire pâlir d’envie n’importe quel internaute !Nous avons vu toutes sortes de voitures de dragster sauvages apparaître sur Internet récemment, mais celle-ci pourrait prendre le gâteau. Il s’agit d’une carrosserie Rolls-Royce Silver Shadow de 1974 entièrement restaurée qui a été greffée sur un châssis à châssis tubulaire, avec un intérieur en cuir entièrement personnalisé et des sièges pour quatre personnes. Le meilleur de tous ? Et elle est à vendre. Et contrairement à la plupart des voitures de dragsters spécialement conçues, cette Rolls dispose d’un intérieur en cuir entièrement personnalisé avec des sièges moelleux pour quatre personnes individuelles. Il y a même une bouteille de champagne avec deux flûtes d’accompagnement montées dans la section passager arrière !
– Combien ?
– 150.000 dollars plus frais. Si vous cherchez une voiture de dragster qui fera tourner les têtes, peu importe la bande où vous allez, cela pourrait être la voiture pour vous. Je vous l’emballe ? OK ?
2 commentaires
J’ai recopié le poème, il va me servir prochainement !
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