PORSCHERIES…
Porsche et tout ce qui tourne autour et alentours est devenu un business juteux et parfois (voire souvent) immonde, une secte qui défend les valeurs que ses membres en tirent, ce qui n’est pas à confondre avec de prétendues valeurs morales…
Il est bon de rappeler et souligner que Porsche, ce “génie” était grand ami d’Adolphe Hitler et a contribué à la mécanisation de la “machine” Nazie…
Les premières “Porsche 356” ne sont en réalité que des VW Coccinelle’s re-carrossées en pantoufles auto-dérapantes… , ce n’est qu’avec la Carrera de 1955 que les 356 sont devenues mécaniquement des Porsche…, mais jusqu’à ce moment “historique” ce n’étaient que des VW recarrossées en roadster…
La véritable production en série de la 356 a démarré en 1950 dans une usine de location à Zuffenhausen, un quartier de Stuttgart.
Pour des raisons de coût et de facilité, l’acier va remplacer l’aluminium des prototypes pour la carrosserie et la voiture va ainsi prendre 100 Kg d’embonpoint…
Acier contre Aluminium…, c’est la principale différence entre les 356 “Gmünd” et les 356 “Stuttgart”…, avec 800 Kg de masse à vide, le coupé 1100 pesait déjà plus de 200 Kg supplémentaires sur le premier prototype de Porsche tandis que son moteur VW avait très peu évolué.
Comme l’avait souhaité Ferdinand Porsche, la 356 empruntait toujours la presque totalité des éléments mécaniques à la Volkswagen Coccinelle, de même que la direction (qui manquait de précision), un freinage à tambours commandé par câbles (peu efficace), une boite de vitesses à 4 rapports non synchronisés (sic !) et le petit moteur VW 1L1 très limité en puissance (40 chevaux à 4000 tr/mn)… qui était, de plus, particulièrement sonore !
La conduite de la 356 a toutefois séduit les amateurs de pilotage acrobatique et de sensations mortifères, son aérodynamique de pantoufle lui permettant d’atteindre 140 km/h en pointe.
Sa tendance naturelle au survirage (même en ligne droite) liée au surpoids sur le train arrière lui confèrait un tempérament soi-disant “sportif” dès 30 km/h qui va assoir sa réputation de sportivité aupès des ignares…
Conscient des non-sens de sa voiture, mais soucieux de tirer parti et argent de la bétise humaine, Porsche a proposé à partir d’avril 1951 une évolution de motorisation VW.
Le nouveau VW 1300 cm3 venait se positionner au-dessus du 1100 de base…, il offrait seulement 4 chevaux supplémentaire (gag !) mais plus de couple (sic !).
La version VW 1300 S (adaptée au Super) vint ensuite coiffer la gamme avec une puissance de 60 chevaux à 5500 tr/mn.
La 1300 inaugurait également la nouvelle boîte de vitesses synchronisée maison (c’est là réellement un produit Porsche) et des freins à commande hydraulique, deux nouveautés étendues au modèle de base qui lui était toujours mécaniquement 100% VW !…
7 ans après son lancement, Ferry Porsche sortait la 356 A qui se distinguait visuellement des précédentes par une touche de génie : la présence d’une baguette chromée le long du bas de caisse et un nouveau pare-brise.
Sous le capot, le 4 cylindres à plat VW restait fidèle au poste, en version 1300 ou 1300 S (normale ou Super)…, en revanche le 1500 laissait sa place à un 1600 délivrant à peine 60 chevaux à 4500 tr/mn ou 75 chevaux à 5000 tr/mn (1600 S)…, enfin, les modifications de trains roulants VW comprennaient de nouvelles jantes de 15 pouces de diamètre, des suspensions revues avec barres de torsion et des voies élargies ainisi qu’une direction à vis (brevetée par Porsche).
Toutes ces évolutions ont eu pour effet d’accroitre sensiblement la stabilité et la précision ce qui contribuait à une diminution des accidents.
A noter que le Speedster qui était une véritable toupie disparaîtra en 1958, remplacé par le “Convertible D” fabriqué chez le carrossier Drauz.
Présentée au salon de Francfort 1955, la Porsche 356 A 1500 GS, baptisée Carrera – en référence à la course Carrera Panamericana – fut la vraie grande nouveauté associée à la 356 A.
Proposée en coupé, cabriolet ou speedster, la 356 Carrera se démarquait par sa mécanique VW repensée par le Docteur Ernst Fuhrman, ce véritable “nouveau” moteur 1500 cm3 est le seul premier qui peut être considéré comme authentiquement Porsche.
Ce nouveau 4 cylindres à plat en alliage léger à double arbre à cames et double allumage &tait alimenté par 2 carburateurs double-corps, le bloc et les pistons &taient faits d’alliage léger…, ce moteur étrenné en beauté lors du Liège-Rome-Liège de 1954 développait une puissance de 100 chevaux bien supérieure à celle du 1500 VW des 356 standard.
La Carrera inaugurait également de nouvelles jantes plus larges et une double sortie d’échappement plus sonore évacuant les gaz sous le pare-choc arrière.
L’habitacle était lui aussi traité très sportivement avec des sièges baquets et un volant sport en bois.
Initialement proposée en série limitée à 100 exemplaires, la Porsche 356 A Carrera va connaitre un très vif engouement et sera finalement ajoutée au catalogue comme une version Porsche à part entière à partir de 1957…
Il aura fallu tout ce temps pour que la VW Cox recarrossée en pantoufle, devienne une “vraie” Porscherie…, ce miracle confirme que la vie est remplie de mystères, et si le plus grand qui persiste est bien sûr de savoir ce qu’elle nous réserve lorsqu’elle arrive à son terme, un autre grand mystère est l’engouement de certains envers les Porscheries…
La réponse est quasi religieusement surréaliste, en effet les religions et les diverses croyances fonctionnent sur le principe de l’obligation de croire : il faut croire ce qui est imposé, tout comme le “politiquement-correct” oblige ne fonctionner dans des normes préétablies qui finissent par être légalisées comme des obligations fondamentales, sous peine de sanctions…, tout comme croire qu’il existe une vie après la mort !
La science, elle, se veut bien plus pragmatique (c’est un peu le principe sur lequel elle repose) et Ferdinand Porsche n’a pas balayé ce docte-primal qui était non seulement le socle de fonctionnement des religions, mais aussi celui qui positionnait le régime Nazi “pour mille ans”…, donnant ainsi de l’espoir à de nombreuses personnes…
Il avait exposé son point de vue lors de l’inauguration de l’usine VW en présence de son ami Adolphe (Hitler) : “Pour que vive notre Reich et notre guide ainsi que Volkswagen dans les centaines d’années futures, il faut que la conscience négative soit complètement séparée. Les lois fondamentales de l’univers ne permettent pas que quiconque puisse s’y soustraire, ce que l’Allemagne crée doit ainsi survivre à notre disparition humaine”…
Pour justifier cette réflexion, Adolphe Hitler avait avancé avant tout le monde la théorie quantique des champs (QFT) qui veut qu’il y ait un champ réservé à chaque type de particule : un pour les photons qui seraient donc au même niveau les uns des autres dans l’univers, un autre pour les électrons qui seraient à un autre niveau, et ainsi de suite, expliquant que la vie du Reich (et la sienne, ainsi que celle de son ami Ferdinand) continuerait après la mort physique, les tests effectués par ses savants révélant des “particules d’esprit nazies” et des “forces spirituelles nazies”…, affirmant en conclusion : “Une fois que l’on aura fini de se montrer réticent face à la réalité sur ce point, on pourra se concentrer sur des questions beaucoup plus intéressantes sur le fonctionnement de la conscience humaine et la solution finale”…
C’était assez clair…, mais si ça peut en rassurer quelques-uns, ni Adopphe Hitler, ni Ferdinand Porsche ne sont revenus de l’au-delà pour partager leur théorie…, en attendant, on ne saurait trop vous conseiller de vivre à 100% sans vous pourrir la vie avec ces VW’s recarrossées !
@ Pluche…