Aston Martin Vanquish “S” : fin de partouze !
Rarement une Super-Car n’aura flatté aussi farouchement les bas instincts du (et de son) public…, elle ne laisse personne indifférent, tant par sa bêtise que par son design inepte asséné avec la délicatesse d’un tractopelle…, cette “chose” marque en effet durablement les esprits de bien des beaufs qui la découvrent, mi-hilares, mi-consternés, surtout lors de différentes manifestations “m’as-tu-vu ?”…
Sa vision insupportable, mise en scène et en contre-valeurs dans divers shows par le biais d’une horde de femelles nudistes (sic !) n’aura pas fini de vous ronger l’âme bien après que vous aurez terminé de lire cet article.
Moi…, par exemple…, qui menait jusqu’alors une existence plutôt flegmatique (j’y reviendrai), j’ai eu l’occasion de l’essayer… et…, j’ai directement vécu une douloureuse descente aux enfers en étant auto-guidé à céder à l’instinct de violence qui sommeille en tout être.
Il vous faut savoir pour comprendre a demi (ou au quart) que, lors d’une banale sortie-test au volant de cette voiture, avec une petite amie qui voulait fêter son 33 ième anniversaire…, je me suis fait emmerder à un feu rouge par ce qui semblait être un nazi à moto (je dis “semblait” car s’il portait un brassard du troisième Reich au bras, la croix gammée n’y était pas).
Un nazi à moto donc, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de se moquer de moi et de cracher sur la vitre de “ma” voiture…., me faisant voir rouge et en en colère…., car oui, malgré mon âge (quasi-révolu) et mon air de “sugardaddy” gentiment pervers…, il n’est pas dans mes gènes de passer pour une mauviette devant une fille, surtout si elle a l’âge de compter combien d’années il me reste avant de mourir (je suis volontairement optimiste quand à atteindre le siècle)…
Bon, vous allez me dire (m’écrire) que les nazis à moto, c’est comme les champignons en automne : on en supprime un et il en repousse une vingtaine dans la demi-heure…., oui vous avez effectivement raison…., mais ce n’est pas ça le problème…., non le souci c’est qu’à partir de ce moment-là, tout va basculer pour moi et ma vie de vieux dégueulasse.
Parce que, je ne sais pas vous…, mais moi j’ai retenu mes cours d’Histoire… et je me souviens très bien qu’il y a deux choses que les nazis détestent : les non-nazis et les gens qui ne les aiment pas…, mais ça, mais là…, à ce moment j’avais trop envie d’aller boire du champagne et du whisky avec ma copine qui gloussait sans se soucier ni de mes regards torves ni de sa dignité.
Mettre en route une Aston Martin à moteur V12, c’est comme enlever le string d’une amie…, on a beau la connaître sur le bout des doigts, il y a toujours ce petit quelque chose que l’on redécouvre…, le point “G” par exemple…, on croit qu’il est là…, mais non, il n’y est plus, il a changé de place, il faut tâtonner, puis on sent un petit “quelque chose” et c’est l’extase de la mise en route…, c’est l’insertion… de la “superbe” clé qui sert à lancer la symphonie du V12 5,9 litres qui est “le” moment privilégié en soit…, mais lorsque les douze cylindres détonnent, plus rien d’autre ne compte, c’est comme un orgasme…., vous voilà seul avec votre “monture”…, vous la touchez, vous respirez son parfum…, elle vous appartient…
Et après ?
C’est tout… , c’est “vroum-vroum” et le plein des sens (d’essence), couteux…, ça fait cher la passe…
Tout comme certaines “Dames”, une Aston n’est peut-être pas faite pour circuler sur les routes et encore moins en ville…, il n’empêche que son comportement routier est exemplaire…, le logiciel gérant la suspension pilotée a en effet été reprogrammé pour différencier sensiblement trois modes de conduite : Normal, Sport et Track (gag !), ça fonctionne sans nuire au confort général, car finalement on s’en f…. en effet, sur les petites routes que ce soit avec le mode Track activé, ou le Sport ou le Normal, c’est pareil…, la voiture n’en est jamais plus confortable…
J’ai lu qu’afin de corriger la prise de roulis, la barre antiroulis arrière avait été élargie…. et ça m’a fait une belle jambe…, ce qui compte en réalité c’est le gabarit et surtout le poids flirtant avec les 2 tonnes qui ne se font pas oublier au delà de la supposée “magie” de la plateforme V/H qui est censée opérer !
Ahahahahahahah !
Tout comme une “Dame” avec un peu d’embonpoint, on se dit : “Dommage qu’elle soit si lourde”… (en ce cas automobile)… pour une plateforme en aluminium… (l’utilisation de carbone sur la carrosserie ne se ressent pas sur la balance)…
Pfffffffffff !
Un autre grief que je ferais, concerne la direction à assistance variable…, trop légère à basse vitesse, elle augmente en consistance à mesure que le rythme s’accélère, pour en devenir déroutante…, nul !
La Vanquish s’apprécie avant tout à la terrasse d’un bar chic et branché ou on peut “la placer” pour la regarder et regarder les gens la regarder…, l’Aston n’est donc pas une voiture…, mais un objet coûteux qui ne sert qu’à être regardé… et ça tombe bien, les places arrières sont toutes aussi ridicules que la voiture !
Avant d’aller plus loin dans cette chronique (que ceux qui ont déjà arrêté de lire pour chercher d’éventuelles images de nudité que je n’ai pas publiées reviennent, s’il vous plaît)… il me faut reconnaître que la violence sordide a des limites…, là où des journaleux de sévices consuméristes œuvrant à la pige-ligne narreraient cette auto-dérisoire sans ma dérision innée…, c’est à dire de façon pudique…, ou avec un minimum de classe et de distinction…, moi, j’y vais franco (de port) et il ne faut attendre de mes basses œuvres aucune compromission avec le bon goût.
A titre d’exemple, lors de la scène du viol que je ne vais pas publier…, j’aurais pu ajouter quelques indélicatesses…, car c’est là, quand j’ouvre la porte du sordide que vous m’aimez le plus…, quand je sublime la bêtise crasse qui n’atteint jamais son but (si ce n’est celle de faire rire)…, quand j’œuvre sur une palette de violences classieuses qui mélangent avec une dose d’imbécillité voulue, les situations putassières les plus farfelues avec une ribambelle de personnages nigauds consanguins, donnant ainsi une couleur déconcertante au récit qui se trouve barbouillé avec balourdise et imprécision par l’intermédiaire de la narration de situations déplorables…., la gratuité absolue de ce type de chronique étant digne des plus grands mécènes (je censure les photos vraiment trop graphiques pour les sites respectables)…
En fait, l’Aston est un puissant moyen de drague, elle offre à son conducteur (émérite) le parfum de se croire un James Bond sur le retour…, mais ça fait cher le kilo de sperme et les tranches de morues à débiter…, car le fait que vous soyez en Aston décuple le prix des sévices…, là ou une fellation en Renault Clio vous coute l’équivalent d’un dîner-snack… en Aston, il va vous falloir ajouter des zéros derrière les deux chiffres basiques… tout ça pour pas plus…, de toutes façons, à la fin, l’homme repu, dort !
Revenons au récit… de l’essai de cette absurde stupidité…
Lancée en 2001, l’Aston Martin Vanquish, fleuron de la marque, tire, en 2016, sa révérence… et pour célébrer celle qui a incarné (en partie) le “renouveau” de la marque, l’usine de Newport Pagnell a commercialisé l’Ultimate Edition, limitée à seulement 40 exemplaires fabriqués : “finition à la main”… par une équipe de “véritables orfèvres” (je reprend les termes de la farde destinée aux merdias, pas les commentaires des putes qui arpentent les avenues chics…, invectivant les clients-potentiels…, notez que ce sont les mêmes conneries)…
L’‘Ultimate” (300.000 euros) ne se différencie d’un modèle “normal” que par une plaque commémorative (sic)…, mais…, l’anglaise (grâce sans nul doute à la dite plaque) peut atteindre la vitesse maximale de 321 km/h (son V12 de 5,9 litres de cylindrée développant 527 chevaux y étant aussi pour beaucoup) !
Voilà, c’est tout… et c’est même plus qu’assez !
Pour ceux (et celles) qui se poseraient la question de savoir si je vais bien…, ce qui est le cas, car après une introspection “perso” de quelques minutes sur les événements de la veille, sachez que je me verse (et je le bois avec délectation) invariablement un Rosé-Pamplemousse avec glaçons pour pouvoir donner une explication de la situation vécue…, c’est comme préparer une raclette qui se partage à plusieurs enthousiastes dans le style kermesse d’élèves de CM1 d’un village rural sans eau ni électricité, situé dans les plaines froides du Nord-Isère…, sauf que c’est écrit à coté de ma piscine, avec St-Tropez en arrière plan…
J’ai donc imaginé d’ajouter à mon essai, une scène bucolique ou le motard nazi mourait, étouffé avec son propre pénis tranché lors d’un accident…, une approche toutefois (à la réflexion) résolument “too much” qui se déclinerait aussi avec un chouia de nudités gratuites, par le biais de nombreuses scènes de sexe qui provoquent invariablement chez les lecteurs lambda-mâles autant d’excitation que la lecture d’un bilan comptable chez un inspecteur des impôts…, mais je me suis abstenu…, un coït interrompu en quelque sorte !
Les affaires de “coïtage” en viennent à ce que les lectrices et lecteurs se posent la question d’une conclusion sans appel : les inspecteurs du fisc ont beau collectionner les morts brutales autour d’eux, ça ne les empêche absolument pas de baiser…, de s’envoyer en l’air, de s’en payer une tranche… bref, d’emballer.
Et là, on atteint le point culminant de cette chronique qui donne encore plus de sel à une histoire qui en avait déjà suffisamment pour rendre jaloux la Guérande entière : c’est que, voyez-vous, même avec un maximum de bonne volonté, si on a quand même un peu de mal à trouver un inspecteur du fisc sympa…, on n’a par contre aucune limite concernant un motard nazi : surtout s’il est puissamment crétin, avec un débordant mélange de prétention, de suffisance et de nonchalance…, la personnification humaine de ce que les Anglo-Saxons nomment “Douchebag”…, mi-connard, mi-blaireau : le prototype de héros dont on n’arrive à espérer qu’une chose toutes les 15 minutes : c’est qu’il se fasse casser la gueule par n’importe qui, même par d’autres nazis, voire une horde de fanatiques d’Aston Martin (ce qui en dit long sur le degré d’antipathie qu’ils suscitent)…
Je suis conscient que cet article est difforme… mais “n’est-il pour autant parfait ?”…, ça aurait pu si un mauvais penchant à faire du remplissage (entre quelques scènes de boîte de nuit où je narrerais des scènes ou des gens se dandineraient mollement avec incrustations de diverses photos de nudisme)… n’eut pas été si fort…, ce qui, en définitive, soulagerait un peu vos yeux entre deux scènes de sexe nauséeuses et sanguinolentes (les plus fins connaisseurs apprécieront)…, mais ne vous en faites pas, tout cela a fini dans la poubelle… y compris mes notes concernant l’essai !
Bref : violence, sexe, crétinerie, vulgarité, remplissage, voiture de sport… on pourrait relier le tout avec beaucoup de termes hétéroclites sans pour autant définir “la” vérité de l’intrigue (inexistante) qui se trouve un peu au milieu de tout ça., du moins entre les désirs de lire un article inintéressant qui ne satisfera aucune attente… et le curieux sentiment, éprouvé ponctuellement, de ne pas en avoir désiré autant que ça.
Car au nom de la Sainte Trinité de la violence, du sexe et du remplissage inepte, ne vous apparais-je pas comme le prophète d’un genre qui vous étonnera toujours : celui de la folie éditoriale qui, à trop vouloir en faire, en fait trop…