Vintage-Graffiti 2017 – Cogolin / St-Tropez…
Le mot “vintage” désigne en œnologie le “millésime” (il est surtout attesté pour le porto), ou le “millésimé”.
Plus généralement, ce mot, dérivé du français “vendange”, signifie en anglais : “les meilleures productions d’un artiste ou d’une firme industrielle”.
Depuis les années 1980, il est emprunté par le français avec le sens de “rétro”, et désigne dans la mode un vêtement ou un accessoire ancien, datant de l’époque où il a été créé.
Aujourd’hui, par extension, il tend à qualifier tout objet original et qui ne soit pas une imitation (disque vinyle, automobile, appareil, meuble, etc.)
Cependant, l’usage tend également de plus en plus à qualifier de “vintage”, ou “néo-rétro”, des objets modernes conçus pour évoquer ou ressembler à des objets d’époque.
Ce phénomène étend ainsi la signification du mot “vintage”, à mesure que s’affirme la vague du “vintage”, ou vague du “néo-rétro”…
Vous suivez toujours, la simplification du compliqué qui se débouche à l’inverse ?
Vintage par-ci, vintage par-là…, la vague rétro n’est toujours pas KO…, mais plutôt à son firmament.
Reine des tendances, elle continue de faire parler d’elle dans la rue, sur le papier glacé des magazines…, le papier poubelle des journaux quotidiens… et jusque dans la déco des nouveaux bars du moment.
Puisque dans la zone Paca et particulièrement dans le Var, plus précisément à quelques encablures de Saint-Tropez, plus exactement à Cogolin, les “z’autorités locales” ne sont pas bégueules pour un sou d’euro, on y a décidé de créer un “évènement-planétaire” et faire plaisir “aux locaux” en créant un “Show-Vintage” plein de bonnes choses (et de conneries aussi) pour retrouver le temps d’un autre temps, le charme d’antan.
Avec l’organisation du premier salon “Vintage Graffiti” dimanche 8 octobre 2017, la commune s’est engouffrée, dans l’organisation d’un “phénomène qui déplace les foules”…
Si, si, c’est vrai et authentique…, même qu’il y a eu une vraie campagne de presse et des affiches placardées un peu partouze dans le Golfe de St-Tropez en finale d’un autre “évènement” : “Les Voiles de St-Tropez”…
Le parking de la plage des marines de Cogolin s’est ainsi métamorphosé en une sorte de paradis infernal pour les amateurs de “trucs & machins” plus ou moins anciens ou vieillis, parfois rares, étranges, étonnants, amusants… mais parfois débilitants, voire “à pleurer”…, mais dans une ambiance “bon enfant”… avec l’avantage des “chiens bienvenus”…
“Un cadre idéal avec en, arrière-plan, les seigneurs de la mer des Voiles de Saint-Tropez”, s’est félicité l’organisateur, Marc Laurenti, de la société “American Graffiti Dream”.
Une cinquantaine de propriétaires d’affaires diverses…, ont donc planté leurs tentes et échoppes pour amuser et capter l’attention des “Voyageurs du temps”…, pour proposer de quoi alimenter le joyeux consumérisme “ambianceur” d’idées toutes faites, qui est solidement ancré dans le besoin de boire et manger pour survivre, parfois vivre moins pire ou mieux…, un grand déploiement encadré par des “forces de l’ordre” au cas ou des débordements intempestifs allumeraient la mèche d’une explosion populaire imprévisible…, tout ça, entre 9 h et 19 h.
Articles vestimentaires…, objets de décoration…, “choses” de la vie quotidienne d’autres époques.., mobiliers de récupération…, jouets…, et même quelques pompes à essence (2) dont une d’époque (l’autre était une reconstruction à l’échelle 1/2)…, les passionnés et les curieux pouvaient (mais peu avaient l’air de le savoir) dénicher/acheter ces “choses” d’un autre temps qui avaient fait les belles et moins belles heures de la mode des années ’40 à ’90…, un large spectre afin de ne rater aucune opportunité !
Les amateurs d’émotions fortes à tendances libidineuses ainsi que de belles carrosseries (nice body babies) ont été également comblés dans une sorte d’ivresse, avec l’exposition de divers véhicules dits “de collection” et de véhicules militaires (2 jeep’s), débarqués (sic) avec le concours de deux mannequins, de quelques dames et hommes (dont le chef était la caricature vivante de John Wayne) du Musée de la Libération du Muy.
Une véritable plongée dans le passé, parfois dans le vide !
Un raz-de-marée de nostalgie !
Il y en avait bien sûr pour tous les goûts (même les mauvais) et les portemonnaies (les portefeuilles activement recherchés se font rares dans les poches des gens “de la masse”)…
Pour captiver (sic !) l’attention…, avaient été désorganisés divers spectacles (très divers) de “Girls-Vintage” (certaines très, voire trop “Vintage”, c’est en effet un choc d’être confronté à l’image reconstruite de sa “ma-tante” et de sa “grand-mémé”) en tenue “Vintage”, posant devant des autos et motos “Vintage”…, gesticulant “Vintagement” sur une scène “Vintage” au son de musiques “Vintage”…, tandis que les amateurs (et trices) “Vintage” ainsi qu’une foule de “bikers” tatoués “Vintage”, regardaient et captaient ces souvenirs “magnifiques” (pour les soirées d’hiver entre copains “Vintage”) sur leurs Smartphone…, tout en mâchouillant des “choses” mal-acquises dans divers stands de malbouffe absolument délicieux… (quatre food-trucks et deux buvettes prises d’assaut jusqu’au bout du bout de la manifestation).
Hipssssss !
Moment attendu (s’il en fut un) des “spectacles Vintage chorégraphiés” : le show spécial “ike and cars wash” (si, si, c’est vrai), “animé” par un duo de Pin-Up façon BDSM, en talons-aiguilles, bustiers et cuissardes, qui a trouvé sans mal son public mâle…
A voir soudainement les excroissances se développer dans les pantalons, on devinait que l’excitation était à son comble, une poussée d’adrénaline ponctuée de cris d’extases !
Autre prestation alléchante (très léchante aussi), celle de Dina Von Candy…, une tatoueuse venue toute-expressément du Languedoc-Roussillon, qui a fait monter la température avec son show “burlesque avec effeuillage”, en clôture de journée., certains bikers ont d’ailleurs prestement couru dans la nature sauvage derrière les tentes d’exposition pour “se soulager” en gesticulant…, un spectacle dantesque également (mais que la morale réprouve) qui a contribué à l’ensemencement des plantations de Cogolin-village !
Est venu s’ajouter un défilé d’une vingtaine de pin-up dont beaucoup ont disparu dans les minutes suivantes, pour réapparaitre ensuite dans une sorte de resucée d’American-Graffiti version hardcore…
Dans ce joyeux capharnaüm très américanophile, s’intercalaient quelques concerts de ziques bruyantes “à donf”… à destination des familles…
Et c’est dans la joie et le bonheur qu’en finale (vers la fin des réjouissances) s’est déroulée la tombola très attendue, dont le gros-lot (un A/R Nice/New-York pour deux) a été gagné/remporté par une imposante Bikeuse…
Blacky était très heureux de toutes ses réjouissances, il y a participé en faisant quelques gros cacas-mous au milieu de la foule des “ceusses” qui hurlaient leur bonheur du spectacle des “Vintage-Girlettes”… et n’a pu résister en divers magnifiques et abondants pipis sur divers pneus…