Les engins “flottatoires” de Pierpaolo Lazzarini… Waouwwww !
Gatsby vous cause ici de curiosités destinées à surfer sur des océans d’absurdités, à naviguer sur des mers de non-sens, à voguer sur des lacs de rêveries, à naviguer sur des rivières d’illusions et à s’échouer dans les marais d’inutilités avant d’être aspirées dans le puits sans fond de l’oubli ! Un ensemble d’extraordinaires choses déjantées, sans règles, dont l’invraisemblance côtoie le sublime, uune compilation de chroniques décryptant d’innombrables curiosités journalistiques afin de vous offrir un aperçu de la folie et de l’inventivité de l’esprit humain.
Dans Gatsby, les informations singulières, propres à susciter l’étonnement, l’admiration, le dégout, ne peuvent suscitent aucune indifférence, car elles vous emmènent dans un tour du monde sans fin des pires fantasmagories, dans diverses plongées en apnée au tréfond des incroyables bizarreries issues de cerveaux étranges, à tel point qu’aucun y est abonné, ne peut plus regarder le monde de même façon, ni appréhender quelconque univers sans ressentir un indicible besoin d’en conchier la substantifique moelle !
Distorsion temporelle ou perceptive, perte de coordination et de contrôle des membres, migraines hallucinatoires, ces symptômes en lisant Gatsby, vous deviennent familiers à force d’ingurgiter les vérités officielles… Y relatives, mon diagnostic est implacable : Le monde est infecté d’un virus pernicieux qui déclenche chez les plus faibles d’esprit le syndrome d’Alice au pays des merveilles (chef-d’œuvre de Lewis Carroll), qui surproduit la crédulité des masses devant les actions rocambolesques et les affirmations farfelues de nos dirigeants à qui vous avez, par vos votes imbéciles, offert un pouvoir dictatucratique.
Concrètement, cela se manifeste par des épisodes sporadiques de gagatisme sportif et de croyances infantiles aux pires affirmations hallucinatoires débitées en tranches épaisses de gras par les merdias asservis ! Des instants où vos perceptions sont déformées et ou le virus de la régression vous fait ressentir une totale désorientation. La conséquence étant que vous vous percevez plus grand ou plus petit imbécile que vous ne l’êtes réellement, finissant par constater que votre environnement a changé en pire, qu’il vous échappe, vos idées s’éloignant de toute réalité !
Ces phénomènes ne sont pas le fait d’un problème oculaire ou d’un cauchemar, mais d’un virus impactant votre cerveau ! La manière dont il lui retranscrit les informations reçues fait que le toucher et l’ouïe sont les premiers sens concernés, avec une perte de toute notion temporelle. Selon diverses observations cliniques, ces symptômes ont comme signes avant-coureurs une migraine d’hallucinations collectives déclinant vers une forme de céphalée obscurantiste dégénérant en maladie mentale neurologique se traduisant par une activité électrique inhabituelle dans les parties de votre cerveau chargées de traiter l’environnement et les perceptions visuelles.
Selon leur affiliation et leur dépendance aux dessous-de-table, certaines éminences médicales et politiques tentent sans cesse soit de thésauriser soit de théoriser cette approche, en étudiant le vide abyssal qu’est le puits de la bêtise humaine pour en extrapoler divers textes de lois liberticides immédiatement sacralisées. Une étude neuropsychologique de cette volonté dictatucratique a conclu en l’avènement en Franchouille d’une “Macronpsie-dilatoire” un terme aussi barbare que ses effets !
Mes recherches m’ont amené à sonder l’insondable à la recherche de ces modifications sensorielles, rejoignant la thèse d’un virus volontairement créé, cette étude ma permettant d’évoquer le cas du designer italien Pierpaolo Lazzarini dont les hallucinations étaient légion consécutivement à son exposition à ce virus et à sa longue expérience dans la prise de drogues diverses et variées, toutes choses lui spermettant de s’imaginer piloter un pédalo géant ressemblant à une voiture dite “de collection”. Vous vous dites que cette idée est complètement folle ?
C’est pourtant là toute l’activité de la société Floating Motors (Moteurs flottants). Sa mission : s’accaparer du look d’automobiles emblématiques dites “de collection” pour en créer des copies/évocations destinées à devenir des supers pédalos originaux ! Connu pour ses concepts de motomarines innovants (comme le scooter de mer Vespa), ce génial créateur a ainsi souhaité poursuivre sur sa lancée visant un usage de loisirs nautiques, privilégiant les bords de mer ou de lacs plutôt que les croisières océaniques, d’engins “flottatoires” conçus pour divers moments de loisirs et de détente mais aussi comme annexes pour un yacht (par exemple).
Le client payeur étant roi de son royaume de folies, il peut commander auprès de la société créée tout exprès par Pierpaolo Lazzarini, son propre véhicule ou faire le choix entre plusieurs modèles de longueurs, coques et types de carburants différents. De plus, chaque engin “flottatoire” possède ses propres caractéristiques comme l’iconique Combi Volkswagen dont la porte de coffre se transforme en ponton, ou comme la Fiat 500 Dolcevita, la Mini Cooper, la Jaguar Type-E et autres.
Pour appuyer ce projet insolite, son créateur Pierpaolo Lazzarini, avait lancé une campagne de financement participatif à retrouver sur le site floatingmotors.com qui n’a malheureusement entrainé aucun don, bien que les tarifs étaient faussement raisonnables. Par exemple, la Fiat 500 Dolcevita transformée en barge “flottatoire” était proposée à partir de 25.000 euros pour la version essence et curieusement à partir de 42.000 euros pour la version électrique ! Gatsby a demandé si une version “à voiles” (et ou à vapeur) pouvait cohabiter avec une authentique version “pédalo” ! Mais devant toute absence de réponse et après enquête, Gatsby s’est senti obligé de sonner le tocsin.
En cette fin d’année 2021, en suite du maintien des confinements et contraintes de tout un chacun/chacune, il est évident que les méthodes évoluent pour duper les populations malheureusement constituées majoritairement de décérébré(e)s. Mais les créateurs-créatifs sont également visés ! L’un des outils en vogue pour ruiner ceux-ci, est l’invitation à prendre part à une conférence via Zoom et/ou WhatsApp. Sous le slogan : “On aimerait telllllllllement vous offrir des fortunes”... des entreprises offrent, contre pré-rémunération, de faire intervenir des professionnels de la pub et de l’info. Être sollicité pour une conférence en ligne, voilà bien quelque chose de commun visant la soif d’esbrouffe et de valorisation égotique. Mais quand les prétendues rémunérations dépassent le raisonnable, gare à l’appât du gain ! Généralement il n’y a que le conférencier en ligne répondant à des logiciels-robots !
Plus vicieux, l’attaque menée à partir des réseaux asociaux qui s’articulent avant tout autour des chroniques, avis et niaiseries que publient les utilisateurs et créateurs. Bien entendu ça tourne à la prise d’otage, le créateur se trouve pris entre le marteau et l’enclume : soit acheter un “pack” de services/sévices de critiques positives, soit se retrouver avec une palanquée de critiques négatives… Qui refuse de céder se retrouve avec une multitude de chroniques fallacieuses, agrémentées de critiques pour “antisémitisme”, “apologie du nazisme” et “Fake-News”, affirmations inventées greffées à des fausses affirmations !
En outre, cette méthode d’extorsion, se double d’un autre chantage façon : “Payez nos offres pubs, ou on vous pourrit ta vie en vous déclarant complotiste”… C’est devenu une norme des réseaux asociaux ! On ne devient pas multimilliardaire en une dizaine d’année en étant un Saint-Homme, surtout par l’exploitation d’un système volé à ses amis étudiants universitaires ! Mais un fonctionnement plus sournois encore a été monté : Affublé de critiques négatives le malheureux créatif se voit contacté par un “bienfaiteur-inconnu” qui lui propose de l’en débarrasser… moyennant rétribution !
La présidente de la SFWA a fait état d’un impératif à lutter contre le harcèlement et les tentatives d’escroquerie à travers les plateformes des réseaux asociaux. La variété et l’intelligence de ces arnaques sont à couper le souffle. Les faux commentaires robotisés en font évidemment partie, le groupe “Médias Participations” a par exemple été frappé par un ransomware mi-avril 2021. Très discret sur les conséquences de cette prise d’otage, l’entreprise s’en est finalement sortie et a pu récupérer son intranet.
La tentation de manipuler les critiques est un effet collatéral de la puissance de prescription. Evidemment, plus la censure gagne du terrain, plus elle devient exigeante, nous nous dirigeons donc lentement vers la généralisation de contenus édulcorés dans les réseaux asociaux, un système qui cache la poussière sous le tapis et qui refuse d’évoquer l’ombre de tout sujet qui risquerait de fâcher quelqu’un, tout cela grâce à l’action conjointe des indignés et sectaires de tout poil qui s’agitent ! Quel sentiment jouissif pour eux de n’être officiellement que de simples spectateurs et pourtant de pouvoir déconstruire, sans trop se mouiller, le travail d’autrui.
Certes, il convient cependant de garder à l’esprit que ce genre de sentiment facile est méprisable et que si la critique est aisée, l’art est difficile… Je crois que dans le fond, ce qui me fait aimer les engins “flottatoires” de Pierpaolo Lazzarini, relève d’un noble sentiment, il y a également de la tendresse et une certaine forme d’admiration doublée d’une appartenance à la création ! En effet, comment ne pas éprouver de sympathie pour qui s’évertue à créer envers et contre tout ? Moi y compris, car réaliser GatsbyMagazine et GatsbyOnline est dans leur ensemble une oeuvre complexe !
Je pense que de tous temps, une partie du public a connu une affection particulière pour ce qui ne rentrait pas dans les cases, pour les marginaux et les hors normes. C’est la fameuse problématique des Comics américain : sont-ce les Super Héros où les Super Vilains qui engendrent l’admiration ? Que serait Batman sans la horde de méchants qui s’évertuent à le combattre ? Je pense qu’il en va de même dans le monde : les Grands auront toujours besoin des Petits qui s’évertuent dans l’ombre à assouvir leur passion, ne serait-ce que pour se situer stylistiquement et qualitativement.
Comment, sans le très mauvais, juger le très bon ? Une tendresse donc, pour tout ce qui ne rentre pas dans les cases, tout ce qui interpelle ou dérange par ses défauts, ses manques, ses aberrations. Les créateurs et leurs œuvres sont en quelque sorte vos “freaks” à vous. Des “créations” rejetées par l’ensemble de la société et qui pourtant ont été réalisées par des gens ayant beaucoup à dire et montrer. Comment dès lors ne pas éprouver de l’admiration pour ces losers magnifiques qui finalement ont une leçon à donner ? Comment ne pas admirer ces gens qui, quoi qu’on en dise, on eut le courage de vivre de leur passion ?
Combien de personnes se retrouvent-elles coincées dans une situation, un métier qui ne leur plaît pas, alors qu’elles avaient des aspirations artistiques ou autres ? Combien d’adolescents ont-ils dû remiser leurs doux rêves au placard, car ils n’avaient pas la force de lutter contre un establishment castrateur qui leur commandait d’être réaliste ? Combien d’apprentis chanteurs, acteurs, peintres, danseurs, sportifs se sont-ils vus conseillés de trouver une “vraie” profession, avant de pratiquer leur passion ? J’ai donc de l’admiration pour ces gens qui ont vécu leur rêve envers et contre tout et même contre une absence totale de talent, ce qui est d’autant plus héroïque !…
En conclusion, si je me moque souvent, c’est le plus souvent un mélange de tendresse et d’admiration, mêlées à un poil de narcissisme, qui alimente mes soifs. C’est beaucoup plus l’envie d’explorer les contrées les plus mystérieuses et méconnues, de découvrir des œuvres positivement abracadabrantes et jouir de la différence salvatrice qu’elles apportent par rapport à la masse informe des produits ultra-formatés dont nous sommes inondés, qu’une méchanceté gratuite qui me motive. Evidemment il s’agit de ne pas être binaire : des stupidités comme Ferrari, Lamborghini, Maserati, Porsche et autres m’amusent aussi par leur pompière connerie et la crédulité du public dont ils se servent à des fins ultra-consuméristes.
Dans ces cas-là, c’est effectivement plus un mépris plein d’amusement goguenard qui me pousse à regarder ces machines à fric, qui à force de croire en leur marketing grossier, en deviennent complètement ridicules, et par là même totalement risibles. C’est sur ce point que l’on discernera aussi les escroqueries qui n’attirent aucune tendresse, ce sont des produits sans aucune personnalité réelles et sans aucune autre justification que de faire du fric, qui ne provoquent que l’ennui et au sujet desquelles je n’ai guère de scrupules à être méchant.
Jetez-vous donc dans ce monde à part qu’est Gatsby et découvrez ce véritable univers parallèle totalement déconnecté des réalités marketing et de l’hégémonie consumériste. Vous connaîtrez la joie inestimable de découvrir des perles de conneries parfois complètement oubliées, explorant les tréfonds des industries du pognon !
2 commentaires
Erreur de débutant pour Pierpaolo Lazzarini.
Il aurait suffi de communiquer sur un caca d’Enzo retrouvé dans le flotteur d’un pédalo ou un poil pubien de Tom Cruise caché sous un siège pour affoler les investisseurs/spéculateurs/blanchisseurs !
Pas faux et même bien vu et pensé…
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