Ferrari 328 Conciso Michalak 1993

Que veut le peuple ? De l’exotisme, de l’action, des femmes nues et que ça mousse pour baver, bander, jouir ! Le Popu est basiquement simple, il est mythomane et veut du cul, du cul, du cul, des blondes abrasives, des brunettes vénéneuses ainsi que des pépettes infinies pour se les payer ! Il raffole d’histoires genre “satires-satiriques-en-décalage-de-notre-époque”, façon Forrest-Gump devenu mythomane, quoique son humour reste limité aux redites d’histoires débiles comme “la sardine qui boucha un jour le port de Marseille” !

Il en redemande sans cesse, version sous-titres en légende de photos-cons qu’il lit en miettes à travers le prisme déformé de sa vie quotidienne forcément extraordinaire à ses yeux ! Mais ce sont les histoires d’animaux qui représentent son attractivité ultime. C’est en parcourant les réseau-sociaux, particulièrement “FessesDeBouc”, qu’on découvre les plus extraordinaires spécimens en action. Certains d’entre-eux sont également Kustomophobes, vouant un kulte-Kultissimement quasi religieux envers les pires abominations et peinturlurations psychédéliques.

En présentant sa Ferrari 328 Conciso en 1993 à un tel public, ce qui en est ressorti pour son créateur Michalak, fut direct des jeux de mots simplistes et débiles, tels : “Consisco”, “Dispositio”, “Inventio”… qui, en finale, ont muté en des expressions plus élaborées (sic !) telles que : “Carabino à tout vatio”, “Ad libitio, Yo avo ôto emo del boucho”, assorties de pouces levés ou inversés ! La raison première est que les Popus voulaient réaliser une association avec le “Consiso” de l’appellation de la voiture alors qu’ils étaient intellectuellement limités à la “Kustomisation-primale” des graffitis des grottes de Lascaux et des “Hyéroglifes” (re-sic !) tracés sur les murs-poubelles !

Capables de tout à la fois, du possible à l’improbable, les “Kustomeux” lorsqu’ils se mêlent de faire du créatif automobile, sont, de plus, traversés d’idées louches, chaque moment creux annonçant chez-eux une incongruité esthétique basée sur le recyclage, avec un coup d’acrylique par-dessus pour faire clinquer… Et il faut s’accrocher ! Aux moments périlleux dans les “concentrations-concentrationaires”, hop, un petit revers du cerveau et tout prend un virage en tire-bouchon !

Evidemment, avec tout ça, on se fait chier quoique le spectacle de leurs femelles façon blondes abrasives et brunettes vénéneuses (qui ne se contentent pas de faire reluire la croûte d’un romanesque larvé) s’empiffrant de pop-corn et d’ennui, est relativement bandatoire ! Certains mâles s’en contentant pour se masturber frénétiquement dans les cabines-toilettes ! Considérant cette déglingue, je me suis toujours évertué à rester stoïquement moi-même, narquois dans le noir d’une solitude intellectuelle.

Qu’en pensez-vous, chers tousses ? Ce concept-car Ferrari-Roadster unique, manifestement pas à sa place dans une réunion de Kustom-cars, est-il digne de la collection d’un Tifosi, ou est-ce une abomination ? La créativité épurée est-elle vraiment morte ? Bernd Michalak, continue de vivre et s’en tamponne les couilles plus sportivement que vous pouvez l’imaginer. Et moins crétin aussi. Seul inconvénient : c’est exactement l’attrait de la chose ! En 1993 il a dépouillé une Ferrari 328 GTS de 1989 de tout sauf de son groupe motopropulseur, de sa transmission et de son système de suspension dans l’idée de créer un roadster haute performance “athlétique, pas en surpoids” !

A ses yeux, sans aucun doute, c’était la Ferrari ultime, sans toit et sans portes, destinée aux conducteurs extrêmement courageux à la recherche d’un style unique ou d’esthètes capables de l’intégrer dans leur salon high-tech. Le succès aurait du être phénoménal. Un seul exemplaire a été construit. La 328 Conciso, conçue et fabriquée par Bernd Michalak Design Studio, a été présentée pour la première fois au Salon de Francfort 1993 et les journaleux incultes et insensibles à l’art vrai et ultime en ont écrit des entrefilets stupides du genre : “Elle a un nez incliné”. “Elle a des ailes avant noires avec des phares intégrés”. “Elle a un pare-brise incroyablement bas et un intérieur minimaliste pouvant accueillir seulement deux personnes ce qui interdit d’en transporter quatre”…”Ce n’est pas une voiture pratique pour se rendre au travail, ce qui limite son usage”. “Quel sera son temps sur la piste d’Hockenheim ?”…

Voilà ce qu’était la philosophie basique des journaleux-imbéciles à l’assaut-critique du Roadster ludique de Bernd Michalak ! L’épreuve à subir face à l’intelligence sans failles ni limites des vrais connaisseurs ! La concise 328 GTS était de fait basique, simple, intelligente et belle, avec de surcroit l’utilisation d’une Ferraillerie 308 (voire 328) et le V8 avec sa transmission manuelle à cinq vitesses. Une réadaptation ludique pesant 30% de moins grâce à sa carrosserie réduite.  Un concept-car unique en son genre. La Conciso n’a donc pas été pensée comme une voiture pour se rendre au travail !

Avec ce genre de conneries prémâchées par des journaleux-débilos payées à la pige (qui se raréfient actuellement avec l’utilisation des logiciels-robots), la Conciso n’a finalement pas été achetée lors du Salon de Francfort 1993 par quelconque esthète et une mise en production n’a jamais eu lieu, mais et quoique la Conciso a eu un impact énorme lorsqu’elle a été présenté au public “en vrai” sans les commentaires “gnangnan” déposés en “légendes-photos” pour meubler. En réalité, la Conciso était 100% aboutie, fonctionnelle et plus que merveilleusement utilisable comme le jouet pour adulte qu’elle était : 100% fonctionnelle et légale pour une utilisation sur route (homologation sans restriction) démontrant le sérieux avec lequel cette automobile avait été conçue et fabriquée par le studio de design automobile Michalak à Mayence, en Allemagne.

4,8 secondes pour effectuer le 0 à 100km/h et une vitesse maxi de 240km/h ! Une augmentation significative par rapport au temps de 5,9 secondes de 0 à 100km/h et à la vitesse maximale de 200km/h de la Ferraillerie GTS équipée du même V8 de 3,2 litres et 270CV et la transmission manuelle à cinq vitesses.
La seule Conciso construite a finalement été achetée “par hasard” par un collectionneur Belge qui l’a de suite après exposée dans son salon jusqu’en 1998. Ensuite il a du changer de déco puisqu’il l’a utilisée en loisires routiers durant 10.000 kms après l’avoir immatriculé en Belgique.

En finale d’une dizaine d’années, “le Belge collectionneur” n’a pas réussi à vendre la Conciso aux enchères de Bonham’s Chantilly en septembre et il l’a donc  remise en vente lors de la vente aux enchères RM Sotheby’s à Monaco le 12 mai aux côtés de voitures telles que la Lamborghini Huracán du pape et quelques bêtises de ma collection perso. L’achat de la Conciso incluait divers rarissimes documents, dont le dossier d’homologation de la voiture, divers accessoires Michalak, des photographies originales ainsi qu’un album de la construction et deux casques personnalisés.

J’avais papoté avec Bernd Michalak qui m’avait confié qu’il était sidéré de voir que des milliers de personnes prennent d’assaut les magasins tous les vendredis soirs pour bricoler dans leur maison les week-ends alors qu’ils ne peuvent et ne savent même plus changer les ampoules de leur bagnole quotidienne, ajoutant : “Intimidés par les complications industrielles, tout le monde considère qu’une voiture est si complexe qu’ils gardent les mains libres. Il faut parfois démonter toute la face avant pour changer une ampoule, quoiqu’il n’y a plus d’ampoules à visser ou à douilles comme au bon-vieux-temps du simple, mais des blocs complexes qui coutent plus que la voiture en occasion de plus de 8 ans”, une complainte réaliste dont se plaignait le designer basé à Mayence qui promettait, avec sa Conciso, un remède pour les amateurs de voitures assoiffés d’actions.

Il m’avait dit également qu’inspiré par la grande scène du Kit-car en Angleterre, il développait un petit roadster pour la société “Do-It-Your-Self”, avec laquelle Wolfsburg, Rüsselsheim ou Sindelfingen étaient en affaires à Wattenscheid, Rosenheim et Sachsenhausen : “Une petite biplace, qui brillera de charme sous le premier soleil printanier pour un prix d’environ 8.900 euros en kit comportant un chariot plein de pièces individuelles et une notice d’instructions de construction aussi épaisse qu’une bande dessinée, permettant qu’une Smart Roadster devienne un roadster ultra puriste. Le kit, a déjà été vendu en douze exemplaires, la technologie est bien connue et éprouvée”.

En fait, ce Roadster n’était que le démontage et le réassemblage d’une Smart Roadster. Le châssis, la direction, les freins, l’électronique, les sièges et les instruments provenant de l’originale ainsi que l’ABS, l’ESP et l’airbag, qu’on obtient rarement dans les voitures en kit. De cette façon, une petite Smart Roadster d’occasion ou accidentée pouvait être transformée en une nouvelle voiture de sport en un rien de temps. Pas d’expertise, pas d’outils spéciaux, pas besoin de beaucoup de savoir-faire pour occuper les journées et pas d’outils spéciaux non plus. Juste une bonne semaine de vacances, un garage vide et une boîte à outils pleine ! “Si vous pouvez assembler des meubles ikea, vous n’aurez aucun problème avec ma voiture non plus” m’expliquait Michalak !

Bien sûr, c’était avant le Covid et les vaccins tueurs, actuellement le plaisir de conduire n’est plus du tout dans l’air du temps actuel, tout n’est maintenant que restrictions abusives et liberticides. La voiture ultime dans “Fessesdebouc” c’est l’AMI de Citroën ! Michalak souhaitait que le plus grand nombre possible de pères disparaissent dans le box-auto familial avec leurs fils pendant les week-ends qui avaient l’habitude de construire des voitures en Lego, mais maintenant le temps est autre, la révolution vient peu à peu, rien ne sera plus comme avant !