SecretsInterdits, AutomobilesExtraordinaires et Ford GT 2005…
La Ford GT40 est la voiture de course américaine la plus importante jamais produite ! À leur apogée, les équipes Shelby American et John Wyer Engineering, ont engagé des Ford GT40 sous diverses formes, Mk I, Mk II et Mk III, remportant des victoires sur presque tous les grands circuits de courses automobiles, y compris “les 24 Heures du Mans” (1965, 1966, 1967, 1968 et 1969) et “les 12 Heures de Sebring” (1966, 1967 et 1969), pour n’en nommer que les deux plus importants, renversant la domination de longue date de Ferrari SEFAC sur la FIA (Championnat du monde des voitures de sport).
La GT40 a été relancée par Ford en 2005 en tant que “Série limitée Ford GT” à destination des clients les plus fidèles et les plus aisés de la marque, afin de commémorer le 100e anniversaire de Ford. La GT s’écartait complètement des éconoboxes, des berlines, des VUS et des camionnettes de la marque, ce qui l’opposait directement aux concurrentes du même segment de marché aux USA, la Chevrolet Corvette et la Dodge Viper. La production des Ford GT a débuté chez “Mayflower Vehicle Systems” à Norwalk, Ohio, mais elles étaient peintes à l’usine “Saleen Special Vehicles” située à Troy, Michigan. Les V8 suralimentés de la GT étaient quant à eux construits à l’usine de moteurs Ford située à Romeo, dans le Michigan. Leur installation, les transmissions, les trains roulants et les finitions intérieures étant en finale réalisés à l’usine SVT de Ford située à Wixom, dans le Michigan.
Ford avait initialement prévu de produire 4.500 GT dont 100 destinées à être exportées vers l’Europe et 200 autres destinés au Canada. Toutefois, la production a pris fin en septembre 2006 sans atteindre les prévisions de production prévues. 550 voitures ont été construites en 2004, 1.900 en 2005 et 1.588 en 2006 soit 4.038 voitures au total. Les onze dernières carrosseries fabriquées par “Mayflower Vehicle Systems” ont été démontées et conservées comme sources de pièces pour une utilisation future…
C’est assez paradoxal que l’estimation de 4.500 Ford GT qui devaient être construites lorsque la mise en production de la Ford GT avait été annoncée à l’origine, n’a pas été tenue car elle avait créé la première année une demande dépassant l’offre, les voitures se vendant à des prix de plus en plus-plus-plus-plus-plus-fous. L’ancien dirigeant de Microsoft, Jon Shirley, avait par ailleurs pris livraison de la première Ford GT de production en bleu nuit après avoir enchéri à plus de 557,000 $ lors d’une vente aux enchères caritative.
Bon nombre des premières voitures se sont vendues plus de 100.000 $ au-dessus du prix officiel de 139.995 $ (augmenté plus tard à 149.995 $). Ce qui rétrospectivement donne l’impression d’un prix très bas, voire “cassé”… L’équipement optionnel tel que le système audio McIntosh, les bandes de course, les étriers de frein peints et les jantes en alliage forgé y ajoutant 13.500 $.
La Ford GT disposait de nombreuses technologies uniques à son époque, notamment un châssis en “superplastique” (sic !), des panneaux de carrosserie en aluminium avec les panneaux de plancher collés, un tunnel central soudé par friction-malaxage (re-sic !) recouvert d’une console centrale en magnésium (re-re-sic !), un réservoir d’essence “navire dans une bouteille”, un système de remplissage de carburant sans capuchon, des panneaux de porte d’une seule pièce et un moteur en aluminium, sans oublier l’usage de la fibre de carbone un peu (beaucoup) partout. Les freins étant des étriers Brembo en aluminium à quatre pistons avec des rotors ventilés.
Le moteur V8 modulaire longitudinal de 5,4 litres en alliage d’aluminium, monté à l’arrière était équipé d’un compresseur à vis Eaton 2300 Lyshold disposant d’un ensemble rotatif forgé logé dans un bloc d’aluminium conçu spécifiquement pour la voiture. Un système d’huilage à carter sec était utilisé, permettant au moteur d’être “assis” au plus bas. Les 4 soupapes (ACT) par culasse étaient une amélioration des culasses Ford Mustang SVT Cobra R2000 (avec une épaisseur de coulée des parois légèrement augmentée dans l’orifice d’échappement). Les arbres à cames avaient des spécifications uniques, avec plus de portance et de durée que ceux de la Shelby GT500. La puissance de sortie était de 558chevaux (410 kW) à 6.500 tr/min et 500 lb⋅pi (678 N⋅m) de couple à 4.500 tr/min. Une transmission manuelle Ricardo à 6 vitesses, équipée d’un différentiel hélicoïdal à glissement limité aidait au temps d’accélération de 0 à 60 mph (97 km/h) en 3,3 secondes. La vitesse maximale étant de 205 mph (330 km/h)
Pour les internautes qui croient connaître les dessous des SecretsInterdits, le web serait un moyen de gagner des montagnes d’or et d’argent, comme les Boss d’Amazon, Facebook-Méta, Google, Apple, Microsoft et autres, devenus méga-multimilliardaires, dont certains ont débuté en tapotant des écrits balancés dans des sites-web pourris de culs dilatés, de sexes turgescents et d’annonces de vieilles putes sadiques habituées de passes, qui ne déliaient les bourses de leurs clients suppliciés qu’en paiements liquides assistées de fellations à l’arrache dent… Beaucoup de gens croient qu’écrire des romans d’histoires apporte systématiquement gloire et fortune ! Waouwwww ! Alors ils s’y essayent en me copiant ! Ils scribouillant en cette cause des textes insipides que personne ne lira jamais, sauf quelques fantômes, car leurs thèmes sont éculés : la mort, la vérité, la servitude volontaire, le pouvoir, l’histoire, les échanges, la foi, la banalité du mal, la violence… Une maïeutique socratique qui demeure trop superficielle pour être recevable et comprise malgré quelques contrepoints philosophiques citant Thomas d’Aquin, Simmel, Rousseau, Hobbes, Spinoza, Kant, Arendt, des courants de pensées plus imposés qu’exposés. Ces mêmes rêvent de royalties d’inventions pré-obsolètes qu’il ne toucheront jamais, parce que le marché parallèle surnommé “Dark-Web” est déjà surpeuplé d’autres créatures qui ont pré-investi et attendent dans le “Métaverse”.
Qu’on les en sorte ! Car ils y deviennent dingues d’attendre et tenter de repousser les limites du monde physique jusqu’à ce qu’univers réels et virtuels finissent par se confondre. Là encore le consumérisme a déjà frappé ! Progressivement, les écrans, hologrammes, casques de VR et lunettes de réalité augmentée sont de plus en plus vendus car censés permettre des “déplacements” fluides d’univers virtuels en lieux physiques, comme des “téléportations”. C’est la “Nation-Planète-Zuckerberghienne” qui se réinvente “uchroniquement”, dont les chefs ont déjà pris soin de sélectionner leurs intermédiaires à la petite semaine, déjà trop usurpés, déjà trop usuriers et déjà trop compromis pour être honnêtes ! A force de tourner fou, chaque Vulgus-Pecus composant la Vulgate, ne sait plus de quoi il est capable de lire et d’écrire à imaginer engendrer une différence qui contribuerait à de la bonne pâtée ! En déprime, tous pensent (avec justesse) qu’ils deviennent merdeux, tendance merdique… Et certain(e)s se suicident ! Mais faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Si l’on en croit la vision dystopique présentée dans “Le Samouraï virtuel”, repris deux décennies plus tard dans le roman “Player One” adapté en film par Steven Spielberg en 2018 sous le titre “Ready Player One”, le futur n’est pas très rassurant… Parfois il en est un/une qui travaille sa conscience, qui n’en est même pas une, découvrant qu’acheter n’importe quoi moins cher qu’il estime pouvoir revendre, lui permettra d’avoir un portefeuille dodu et une dignité nouvelle, remplaçant celle qui était perdue. M’est avis que Mack Zuckerbergh qui n’a pas inventé le “Métaverse” mais l’a pompé d’ailleurs (comme “FessedeBouc” à ses collègues d’université) est un fumiste de première grandeur (les pires) qui toutefois à le génie d’en faire des centaines de milliards…
Tant de temps et de gens perdus et inutiles discourant de riens et de moins que rien, rendent hagards les anonymes, suant d’angoisses et perlant de chaudes et froides gastro-entériques. Leurs corps, d’un sursaut inné encore en vie, somatisent et hurlent que cette vie, là, précisément, ne vient de rien pour n’aller nulle part, une No-Way suicidaire pour des talents gâchés qui rapportent à peine un kilo de pâtes de survie ! Triste monde ! Pour ma part, j’épie ces naufragés du temps qui passe depuis la plus haute tour de mon impénétrable demeure Saint-Tropézienne, sachant d’expériences vécues, que seules des putes aux dents longues, maraudant dans le monde blême et halluciné, y font fortune en recueillant ces épaves humaines lorsqu’elles refont surface, rejetées par les abysses qui n’en veulent même pas, de temps en temps ! Cette occupation d’écriture de la narration de ces évènements me met toutefois, parfois, l’obligation de mettre en scène les prédateurs, prédatrices et leurs proies monétisées. Dans une noirceur effrayante, sur le web, glauque, j’ai donc érigé un autel de mes pensées, tapotant à l’infini des vécus sur le clavier de mon ordinateur, comme si le monde était gardien de mon temple. Un jour de fin de monde, l’heure de l’appel morbide retentira, succubes et incubes prendront places. La chauve-souris chinoise en brouet de sorcière, seule animalité cabalistique conservée des deux mille ans de moyen-âge, ne peut remplacer à elle seule les sorciers laborentins distillant Covid et Vaccins de mort (Lisez Giraudoux, Siegfried et Lim.,1922, p.46 bande d’ignares) !
Les putes viennent de “toujours” ! Mais, que connassent-elles de la “Métalexicographie” ? Rien ! De pareilles opinions n’ont pas besoin de commentaires, et je n’en ferai pas. Moi je sais ! J’emporte, à cet effet, toujours avec moi dans mes voyages, des livres qui depuis des années constituent une grande partie de mon existence spirituelle : “Le Vert-Vert” et “La Chartreuse”, de Gresset… le “Belphégor”, de Machiavel… “Les Merveilles du Ciel et de l’enfer”, de Swedenborg… “Le Voyage souterrain de Nicholas Klimm”, par Holberg… “La Chiromancie”, de Robert Flud, de Jean d’Indaginé et de De La Chambre… “Le Voyage dans le Bleu”, de Tieck… et “La Cité du Soleil”, de Campanella. Un de mes volumes favoris étant une petite édition in-octavo du “Directorium inquisitorium”, par le dominicain Eymeric De Gironne comportant des passages de Pomponius Méla, à propos des anciens Satyres africains et des Ægipans, sur lesquels je peux rêvasser pendant des heures, préférant néanmoins la lecture d’un in-quarto gothique excessivement rare et curieux, le manuel d’une église oubliée, les “Vigiliae Mortuorum secundum Chorum Ecclesiae Maguntinae”… qui comporte une base des mots fantômes que recensent les unités lexicales disposant à tort d’un statut lexicographique, les sens fantômes, les lemmatisations erronées, ainsi que les datations fantômes qui se trouvent dans les ouvrages lexicographiques canoniques, prioritairement le “Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle”, par Frédéric Godefroy (1880-1902)… et le “Französisches Etymologisches Wörterbuch” de Walther von Wartburg (1922-2002). Que du bonheur…
Cette situation, due essentiellement à des lectures fautives (des mélectures), a été notée dès 1881 par Arsène Darmesteter qui, lors de la parution des 8 premiers fascicules du “Dictionnaire de Frédéric Godefroy” (qui couvrent la tranche alphabétique A à Besitre), s’exprimait en ces termes : “Il est des mots qui n’ont d’autre autorité que des fautes de copiste, ou des erreurs d’éditeurs ou d’auteurs de dictionnaires” (Romania 10, 1881, 427). La vocation de la base est de faire sortir de la circulation lexicographique et de manière définitive, ces horribles spectres qui ont hanté les nuits des lexicographes… Dans cette narration d’histoire, telle une splendide plante carnivore, intervient la belle Jennifer engagée pour poser en images “raccords” devant une Ford GT blanche. Avec ce que je connasse d’elle et ce qu’en pensent divers hommes, je lui ai attribué illico la mention “très bonasse”. Idem pour ses copines de mannequinat, elles aiment ça aussi. A l’exception peut-être du “très” qu’elles troqueraient pour un “trop”. Prolétaire, elle s’étiquette sans hésiter : “Ce terme ne m’effraie pas, au contraire. Prolétaire, comme un râle, comme lorsque je sens quelqu’un bien profond en moi, prêt à tout lâcher, c’est tout, c’est pas plus, restent les spermes et c’est amer, pas sucré”… Glauque ! A moins de trente ans, elle se savait déjà clitoridienne et cette petite sirène dit avoir changé. Fini de jouer avec son petit bout de chair : “Depuis toujours, je tripotais mon machin comme une chienne sans savoir. Mais, aujourd’hui, je me fais de la peine en pensant à toutes ces années sans rien m’enfiler”...
Elle ne se trouve jamais “trop” avec son air de petite salope, avec force battements de cils. En fait et cause, elle échange son temps passé à poser. En l’occurrence 10.000$ pour prendre la pose devant et dedans cette Ford GT, trop blanche, trop immaculée et qui ne demande, comme elle, qu’à être pilonnée. Adepte du bondage, dopée à la coke, sapée comme “il faut”, souriante dans l’éclat d’une éjac’faciale, elle montre à qui veut bien mater, toute excitée, une photo d’elle, posant nue aux cotés d’un bolide ! Une vie heureuse d’allées et venues… Elle se voulait et se voyait en couverture de “La Grande Mouille” où de “Cuisses Infernales” et se retrouve dans “GatsbyOnline“ et “SecretsInterdits“ enregistrée en photos aux coté de cette GT40, gémissant en caressant sa poitrine déjà bien lourde pour son âge, singeant des strip-tease “Tout pourris” à l’attention des internautes qui érectionnent. Beaucoup de shit et de whisky avec une amie très proche qui la chauffe grave, rencontrée dans sa première tournante dans une cave. Elle s’en souvient avec presque des regrets. “Ce jour-là j’ai pas été aussi salope qu’elle”... Depuis, elle n’oublie pas les ami(e)s. Dans son entourage, il y a ses cousines et son faux-frère qui n’a pu s’empêcher de l’enfiler à son tour. D’elle en essayant l’objectivité, il dit : “C’est une putain de chiennasse, certes, mais qui ne jouit pas assez vite. C’est une bonne suceuse qui aime se faire bourrer mais qui pousse des petits cris, si, en même temps qu’on la baise, on lui glisse plus d’un doigt dans son fondement, c’est agaçant”.
Sinon Elle rêve de se faire niquer par un vieux, dans les 60-80 ans, style friqué, mais ne veut pas qu’on le dise. Pratique fellation, sodomie et uro à l’excès par moments. Elle se trouve bien cochonne par rapport à ses rêves de gosse : “Je n’ambitionnais pas d’être aussi dévergondée, mais j’ai préféré ce registre plutôt que d’accepter des missionnaires tout pourris au lit. Je préfère me faire mettre sur la paille et suis incapable de dire non”... Putain de vie…! Je l’avais déjà violée l’année dernière ! Ce souvenir en tête me faisait la regarder avec une immense érection naissante et incontrôlable, où se mêlait quelques envies lubriques. Une sensation de stupeur m’oppressait, pendant que mes yeux suivaient ses fesses rebondissantes qui s’éloignaient de mes mains tendues… Sa sexualité débridée avait longtemps bafoué la science. Ses besoins sexuels fréquents, d’un caractère presque cataleptique mêlés d’extases orgasmiques puissantes, en étaient les diagnostics très singuliers. Cédant à la puissance écrasante du fléau sexuel, elle vint se faire violer dans la chambre de mon hôtel après s’être fait attacher avec les cordes retenant les lourdes tentures, m’épuisant en efforts sexuels pour alléger la mélancolie qui minait mon moral, à mesure qu’une intimité de plus en plus étroite m’ouvrait plus familièrement les profondeurs de son… âme, je spermatais sur tous les objets de l’univers physique et moral, une irradiation incessante de perversions sexuelles.
Je garderais toujours le souvenir des maintes heures solennelles que j’ai passées à copuler, essayant vainement de définir le caractère exact des occupations lubriques dans lesquelles elle m’entraînait ou me montrait le chemin torturé. Une des choses parmi les plus fortes qu’il m’ait été donné de jouir avec elle, je n’arrête pas d’y repenser, fut alors que je me parlais presque à moi même, tellement j’étais subjugué, la manifestation du sexe a parfois quelque chose à la fois d’intime et d’extrême, c’est un émerveillement ! Je pense que le sexe est bien plus subversif quand il émane du quotidien, qu’il n’est pas qu’un spectacle de foire, la fonction première du sexe se devrait d’être subversif, de mettre en scène des histoires lubriques qui véhiculent un discours sur le sexe, comme “Eloge de la chair”, un véritable travail politiquement incorrect ! Une sexualité ardente, excessive, projetant sur toutes choses sa lumière sulfureuse. Ses longues et érotiques improvisations résonneront éternellement dans mes oreilles. Entre autres choses, je me rappelle douloureusement une certaine paraphrase singulière, une perversion fort étrange que couvait sa laborieuse fantaisie sexuelle et qui arrivait à une position qui me donnait le frisson, un frisson d’autant plus pénétrant que je frissonnais sans savoir pourquoi, quant à ces perversions, si vivantes pour moi, que j’ai encore leurs images dans les yeux, j’essaierais vainement d’en extraire un échantillon suffisant, qui pût tenir dans le compas de la parole écrite. Un jour…
Je me rappelle fort bien que les inspirations naissant de nos exploits sexuels nous jetèrent dans un courant d’idées, au milieu duquel se manifesta une opinion que je cite, non pas tant en raison de sa nouveauté, qu’à cause de l’opiniâtreté avec laquelle elle la soutenait. Cette opinion, dans sa forme générale, n’était autre que la croyance à la sensitivité de tous les êtres. Mais, dans son imagination, l’idée avait pris un caractère encore plus audacieux et empiétait, dans certaines conditions, jusque sur le règne inorganique. Les mots me manquent pour exprimer toute l’étendue, tout le sérieux, tout l’abandon de notre quête d’innovations sexuelles, en ce compris le viol consentant de deux accompagnatrices… De pareilles opinions n’ont pas besoin de commentaires, et je n’en ferai pas. Et avant ? De ce temps si lointain, que reste-t-il ? Je me rappelle, tout le sang gentil qui bouillait dans mes veines, aortes et artères proprettes. Je me souviens de mes après-midi prisonnier d’une cité asphalte qui fondait dans les relents naphtaline des bourgeois qui me donnaient des vertiges spatio-glacials. L’amer sol sous mes pieds, elle brûlait ses yeux do-ré-mi, fatigués… Elle se souvenait de la perte d’innocence… Toutes les jeunettes un peu connes de croire à des Jésus en massepain, en perdent un peu plus tous les jours dans les rigoles en devenant des putains de jeux clandestins accroupies dans les ordures et les ronces, canettes, capotes et ordures ! Qui peut rire face à la minable majesté des bâtisses ouvrières, hautes et froides ? Salopes !
Des divinités urbaines pénétrant le ciel, vagins flétris et frigid’air, comme pour faire obliger sans cesse à rompre les petits cous mimi des petit corps dénutris. Mais les jeunettes s’en fichaient car elles buvaient des Valstar’s consignées. A deux francs. Rien qu’à deux francs. Putain, c’est dur de gagner deux francs quand on naît peutiotte d’une cité d’ouvriers ! En écoutant le fracas des silhouettes d’acier qui baisaient sur le goudron mort des rues bidons-vides, elle s’en tapait de l’obèse matière grasse de l’été, puisque l’ombre de l’insouciance l’abritait. Grandir à vomir en se saoulant à deux francs, vomir en se baignant sans bouées dans le brouillard de l’ivresse… Elle était une pesteuse de vents fous assassins, l’orpheline d’une ville intestine fixant la fuite étourdie à petit pas, sans faire de bruit, sans prendre garde, droit vers la désillusion des oasis qu’on ne trouve sur aucune carte. Elle s’enfonçait tout doucement vers la gueule d’un monde qui n’était plus là pour parler, vers le noir d’un abîme qui avait l’apparence d’un océan. Les connasses devaient le remplir, un putain d’abîme, le puits sans fond de la bêtise humaine ! C’est ça la vie ? Et elle ? Pas mieux ! Un jour du soir, un matin de nuit, elle a vu qu’elle n’était même plus “envie”...
“Vite un mot, par pitié, faut pas que je me sente seule”... Alors, encore, Elle a sali et sensualisé sa plume. Sanctuariser son psyché en passant la langue sur un écran poussiéreux ! Hum ! Mais personne ne veut mourir avant de prendre plaisir, même si ça réduit à ce rang de pantins avachis, souriant sur des “merci”, “bisous”, “je t’aime” de pacotille… C’est tellement facile à dégainer et se prendre pour dieu-sait-qui, devant trois pétards colorés dans le ciel de l’ennui !
Elle dit : “On peut, même si le vice vous en dit, se cacher quand l’autre commence à ronfler, tapotant sans remord, tout doucement, oui doucement, tac-tac-tac, trois p’tits mots forts malsains pour mieux s’endormir dans le ravin tac-tac-tac de son couple qui s’éteint tac-tac-tac… On se la raconte le lendemain entre soi et soi, initiés imitant, cette misère affective née d’envies sismiques, de la taille des colonnes du temple de ces grand grecs pervers, qu’on s’enfile par l’orifice de la nouveauté… Pour pas trop se répandre, dans une explosion de folie, par bribes de déraisons, pour pas s’anéantir de méchantes aigreurs, de peur d’être une taoïste désabusée, mais c’est la démence pourtant qu’on manie le mieux et qui crée la fusion… La tentation de ces corps à moitiés cuits et nus dans le grille-gros-pain qu’est la vieillesse, la haine de cette mie qu’est la routine au coin d’un amant devenu ami, oh oui ça serait bien ces amis qui pourraient être de bons amants” ! Putain, c’est ça la vie ? On se toise du regard, on se parle comme au cinéma, sans savoir que la bobine est surexposée… On fait mine de ne pas se comprendre quand bien même on sait pertinemment qu’on ressassera toute la nuit des “hum hum”, appuyant bien bien fort sur le bout érectile. C’est comme ça les tac-tac-tac ? Comme des hop-hop-hop ? Merde ! C’est toujours le même chemin qui s’imbrique inexorablement sur celui qu’on à foulé la veille. Il y a aussi le vieux canapé rouge qui s’affaisse, et l’attitude polymorphe du présent cellophane qui la trouble.
Il y a des soirs au matin, ou la poudre des ardeurs est comme un écrin glacial, un phare aveuglant, un fécal rapport à soi. Mais son canapé rouge s’affaisse. Elle vit comme elle rêve, un mirage de fractales obscènes qui se dilue de ses iris, dans l’attente de la seconde à jouir, la fission, l’incision du devenir, même si elle jouit, ce n’est qu’une prière à perte de vie ! La terre est un polype qui se confond en aigreur. Elle préfère malgré tout vivre dans les viscères de l’illusion que dans l’explosion d’une mort terroriste ! Avec ses vers éther, s’enfonçant un peu plus chaque jour dans les parloirs éventrés du néant, l’échafaud vers l’éternité, la lame et la langue de l’homme à la faux lui lèchent les jambes en une lente et douce ascension vers la constellation de ses pensées mystiques. Mais les fondations de ses absences sont toujours un peu plus fortes de gâches putrides, comme un sablier à exploser, une horloge sans chiffre à regarder. Un rat et une tourterelle en un même corps, dans la même cage à aimer rogner, la vie à leurs pieds, les élèvent jusqu’à la croisée d’un chemin ! Une plaie ouverte au ciel, un puits recouvrant un abîme sans fond, la bêtise inhumaine ne le remplira jamais… Et son canapé rouge qui s’affaisse ! “Je suis l’infect assassin du destin, je m’égare à le respirer et je verrouille la laideur de mes vides”… Elle se parle seule, à elle-même et elle s’écrit de bonheur. Scellant de fleurs de soupirs, les emphysèmes de ses désirs, le sel aux commissures du silence, inattentive aux conventions, hermétique aux mouvements des oscillances et des questions, désobligeantes face aux inquisitions terriennes, elle croit faire ce qu’elle veut…
Sa résignation est comme une sève, une photosynthèse, une monocorde voix, une oxygénation bruyante qui l’excite… Passe le ventre du temps, comme une roue de peine, la pierre lourde du vent, écrasant les heures comme du mil, réduisant en farine l’existence, ça se mange comme pour ne pas sentir la fin ! La délivrance, oublier le grognement du tourment, s’accrocher à ce vide qui habille. Il s’attache même à elle qui découvre qu’elle est autre. Ses sourires d’enfant, les odeurs vives du passé, les caresses oblitérées dans l’oubli, la nuit par une belle journée d’été, des chants de pinsons et des bruits d’eau, de vents doux. C’est pourtant la mort qui l’épave, la douceur de l’ombre, le dépouillement de son corps, la mise à nu de son âme. Elle n’est plus qu’une écorchure sensible au moindre bruissement d’une sentence. Il lui suffit d’ouvrir les yeux… Elle devient passive… Passive, c’est bien, c’est mieux ! De l’aspect évidemment pratique de mecs toujours ouvert à une pénétration, à un égaliseur sans amplification… En passant, “passif” désigne un truc bien. Même si les mots “scories”, “parasitage littéraire”, “avarice misanthrope” et autres “gratosserie” s’imposent à son esprit, elle ne leur octroie pas le passage de sa bouche avant une glande de 6 heures sur un parking, sous le cagnard synaptique d’un cerveau schizophrénique à midi ! Infiniment perfectible, vulnérablement stupide et dangereusement innocente, elle est dans une voie sans issue, cessant toute interaction passive, elle assume le besoin de toxiques de son cerveau, et l’explique patiemment à son corps, en relevant les arguments de ce dernier sans les ignorer bêtement, et établir/maintenir un équilibre, même fragile. Passive…
Ne se défoncer que pour faire la fête. Ne baiser que pour faire l’Amour. Ne penser que pour comprendre. Ne dormir que pour rêver. N’écrire que pour donner. Ne lire que pour prendre. La perfection n’est pas de son monde, ca lui est facile de dire faux tant qu’elle n’a pas cherché partout. Pauvre con je suis trop littéraire, trop mystérieux, agaçant, et impromptu. Je dois me rediriger correctement. Je me suis formé au journalisme, à l’information, j’ai édité quantité de magazines et si j’ai envie de cracher ma haine, surtout quand elle est autobiographique, j’écris. Et Dieu, qui n’existe pas, seul, sait qu’elle est pourtant profonde et que le reste ne m’est que chatouillis Les égoïstes bourgeois (Plais aux masques!), n’emportent que leurs chairs pourrissantes en enfer… Et leurs os… Et leurs artères grasses… Et leurs petites manies minables, leurs cuisines équipées, leur bouffe chère, leurs restos sans cœur, leurs vins-vinaigres, leurs drapeaux, leurs crottes de nez noires, leurs façons de baiser les femmes des autres avec politesse, la façon qu’ils ont de se faire baiser leurs femmes à l’aveuglette, leurs flâneries-jet-set dans leurs Mercos nettes, leur manque affiché de capacité à débattre, leurs yeux rouges d’envie, toujours d’envie, à chercher à peloter tout ce qu’ils veulent, leurs sourires médiocres, leurs conversations sales pleines de glaviots intellectuels, leurs certitudes, leurs silhouettes ridicules en maillots d’vieux sur des plages à teutons triturant des Deutch-marks périmés d’un voyage à Munich, d’avant !
Ils les ont finalement refilés finalement à des rebeus dubitatifs et soumis, leurs doutes, leurs bites en tas, leurs tifs gélifiés, leurs mains manucurées… Et même leurs philosophies thermales… Leurs mâles melons senteur de terre, s’écoulent sur leurs femelles malines sac à main crocos ou peau d’vache, vas savoir, et leurs haches morales s’abattent sur les ambulances jetées à toute allure sur des murs béton bâtis par eux, pour eux, murs de honte… Je me répand en sang, suite, choisit de n’avoir peur de rien, de n’avoir jamais besoin de rien, pour me barricader dans un château-mort… Pour narrer d’écritures les séismes humains manipulant plutôt bombes que fric, pour récupérer leur dignité inexistante qui zigouillera les autres, comme celle qui a salopé les putains de gosses maigres, les vieillards sans formes, les femmes crétines… Cadavéreusement exquis… Plus ou moins désarticulés, parfois déshumanisés, mués par des réflexes de survie archaïques ou par un non-sens, après tout le hasard est pervers et menteur, c’est bien connu, on tire les ficelles à tour de rôle, question de feeling ou de contexte, la vie est un jeu dans lequel on prend un certain plaisir à inverser les rôles, avec ou sans partition, improviser c’est plus fun même si c’est relativement casse-gueule… Un jour, on maîtrise la partie, enivrante sensation de contrôle, mais tellement éphémère, un jour on subit les aléas de la vie, on touche le fond du gouffre et le chaos nous guette, pas de veine !
Celui qui se place au-dessus de tout ça et joue les observateurs n’est qu’un pion sur l’échiquier de la vie, un peu plus futé que les autres sans doute, de par son intelligence et sa lucidité sur le monde qui l’entoure, mais il fait partie de la spirale et quoi qu’il pense ou fasse, il sera aussi le pantin d’un autre, de façon consentante ou pas… La vie est un éternel recommencement, les rapports de force se font et se défont, on ne peut lutter contre la mouvance, la fluidité et la plasticité des évènements, surtout dans le domaine des sensations et des émotions, entités impalpables et ô combien subjectives qui n’arrêtent pas d’évoluer au gré du vent, des caractères et du temps qui passe… Que dire de la virtualité du monde dans lequel on s’englue en nouant des contacts, des cordons de sécurité apparente, des liens invisibles défectibles à l’infini qui nous donnent l’illusion de se raccrocher à quelque chose ou à quelqu’un… On parle de béquilles affectives, mieux vaut garder un pied dans la réalité et un peu de lucidité sinon, la tarentule pas si nette que ça nous piégera définitivement dans sa toile et ne fera de nous qu’une malheureuse bouchée… Berkkk ! Un é-mail d’elle… Là, ouvert comme un sexe en naufrage : “C’est le matin, rien n’a vraiment changé depuis la dernière fois. Sur la plage de sable face à l’hôtel ou je suis réfugiée, des chaloupes sur le dos meurent au coin d’un feu de bois, alors que des enfants au regard guerrier mangent le sable. Auraient-ils laissé leur regard salé derrière leur masque en soie telles des pierres rares qui brillent et laissent transparaître le jour ?”…
“Je me regarde au travers ce jour et longe le cimetière de mes souvenirs. Des roses rouges, blanches, des fleurs, parce que les roses ne sont plus des fleurs, les morts ont imposés le distingo. Je capte un regard salé du petit le plus sale du bac à sable et arrose les fleurs. Pas les roses. Les roses ne sont plus des fleurs. Je ne distingue pas de sous-ensemble, ni de roman. A quoi bon ? Une date de naissance, une date de décès et toute une vie gravée à l’or fin sur ce marbre macabre. Une rose tombe. J’ai de l’eau et des minéraux dans la poche et très envie d’écarlate, envie d’encrer mes doigts quelque part, dans quelque chose d’obtu qui n’accroche pas tout de suite. Je me tisse très vaste et je déborde encore une fois, je me rate et me frotte, me récupère très mal et m’éloigne un peu. Je glisse sur le dessous des minéraux, ma seule arme pour griffer un félin. Je lis “Sex Vox Domimam” allongée sur le dos puis sur le ventre embrochée à ma couverture qui sent le sable noir. 217 pages. Cyprine tu m’as fais stopper ma lecture”… N’importe quoi que de s’infliger texture et infusion. Mais c’est bon. Des traces de pas bancals me font toucher le sol. C’est chaud. Comme si j’étais là et n’existais plus. Ca tient de ma vie sous expédients ou parce je nage seul dans une mer sale ? Elle continue : “Une fois je me suis reconnue, nue, dans un ventre, la peur aux tripes mais sans avoir recours à rien. L’embryon bleu foncé et plutôt mat, là c’est quand tout commence. Enfin seule dans une dimension maximale complètement déchirée. Profil bas, les nerfs irresponsables, la voix dans une gouttière d’eau rétrécie et un cendrier de muscles bruns qui errent dans un froid immonde”.
“Je me touche et rassemble un peu. Le sang dans la peau, deux adversaires : un est déjà mort, l’autre bande. C’est étrange, ça laisse un goût bizarre sur les lèvres et sur les doigts. C’est le crépuscule aux céramiques ocres. Du pain et une table encre toute endormie. Je me suis hâtée à avancer ce matin, presque une heure. Toujours envie de jouir et le soleil plombe mes draps. “Sex Vox Domimam” ouvert à la page 112 sur le haut de mon ventre. J’ai avancé dans les pages cette nuit. J’ai refermé le livre à la page zéro et l’ai posé sur les choses mal rangées aux couleurs rouge vif orangée comme des petits vaisseaux sanguins lymphatiques qui pèsent sous une peau lourde de sens, plus légère à transporter une boucle ou un élastique. Un peu comme dans un grand lac qui descend sur une douceur chaude”. De la lire, j’ai dans ma bouche une bouche en voie de mieux, c’est certain. Chaque jour un mieux. Je dois absolument retrouver la phrase du début qui sert de lien à la fin et retrouver le nom précis de ce tissu qui la protégeait des saillies météorologiques : “J’avais peur des composants transparents qui glissent sur la peau. Non pas parce que j’ai beaucoup pleuré une fois, mais parce que j’ai beaucoup couru. Tu avais parlé un peu plus bas. Une incantation qui simulait un langage, un souffle coupé de poésie. Mais ça ne veut rien dire la poésie. On en crève de tout ça, crache avec moi dans cette enclave sanglée autour de nos corps abîmés. Tu ne retiens plus rien, même pas la naphtaline de ton écriture. Tout commence à se perdre en fonte perpétuelle. Même l’épiderme. J’aimerai être un animal marin pour savoir nager”…
“Il y a de l’eau sur une pente pleine de peinture, des hommes et des femmes applaudissent, d’autres ne captent rien mais applaudissent malgré tout, les enfants mangent le sable du bac à sable. J’entend une voix stridente contre. C’est insupportable d’être capable de hurler pour tant de connerie gerbée. Qu’on vienne me parler de dysfonctionnement tiens ! J’en aurai à dire, ce cri strident en est la matière première. L’écriture du corps de l’autre, de son souffle ou le début de quelqu’un d’autre qui s’en va ! On peut en finir. Si je reste là, tu vas m’engloutir”... Sans tout à fait se renier, elle avait essayé de remettre la toile en jute sur le cirque de sa vie. Son lit. Elle y avait succombé d’orgasmes… Elle avait les doigts fins de ses mains douces. La séparation est un grand précipice lorsque le cœur sape fort le départ définitif. Infiniment. La fin. La faim. L’agonie ! Il y a 25 ans de maintenant, les internautes clients se connectaient sur le web, en transe, pour mater strip-tease et masturbations. A l’époque, l’univers du strip-on-line était encore contrôlé par des pros du sexe. A ça s’ajoutait le fait que le matériel était très cher et les connections hors de prix. Ce genre sur internet, vidait les couilles et le compte des branleurs qui utilisaient le Web pour mater des putes, l’arrivée de l’ADSL, c’était l’eldorado. Tant de technologie pour des branlettes ! Avec un site, une web-cam et une connexion des “mateux” via un “Allo-Pass” quelconque pute gagnait 20 fois plus qu’au chômage, et cela pour du sexe sans risques ! Avec l’arrivée de l’ADSL, l’équipement, la technique, tout est devenu démocratiquement correct, du jour au lendemain. Elle s’est lancée. Son pseudo : “La pute en guerre”, c’était le thème de son strip.
La compilation d’images de guerre ou d’human’bomb, avec elle, hyper-docile. L’effet recherché était identique à celui des personnages de “Crash!”, le livre de J.G. Ballard, adapté au cinéma par Cronenberg. Disons que ce type de pornographie touchait des hommes en tout genre, mais généralement, ils étaient en quête de sensations fortes, d’une sexualité déviante répondant à leur intense besoin de nouveau. Ces hommes-cons et sommateurs, avaient déjà connu des dizaines de possibilités sexuelles… De 9h00 à 14h00, horaires du matin, les clients s’orientaient timidement vers un strip fanatique. Ils n’osaient pas trop. Ils hésitaient. Mais finalement ils faisaient le choix des fanatiques, ceux qui se plantent des poignards dans le crâne ou ces types qui se font exploser dans des foules. De 17h00 à minuit, c’était l’orgie gigantesque des fous de guerre, des personnes pataudes dans l’existence. Profs, infirmiers, journalistes… Mais là, ils voulaient de la boucherie, du conflit, des tirs de balles et des sauvetages hors-limites sur des victimes totalement impuissantes… “Là, c’est bien. Regarde comment ils lui cassent le crâne! Oh t’es belle! T’es bandante ! Putain! T’es à moi la pute et qu’ils crèvent tous. Je suis le plus puissant le plus fort! Sale putain!”… Ces hommes n’avaient sans doute pas, dans le réel, la possibilité de laisser parler leur personnalité hormonale. Ils devaient sans doute être souvent bien intégrés au monde, leurs comptes se vidaient à vitesse grand V dans son giron sans que cela ne les stresse plus que ça… Ils devaient vivre en dehors du web des situations familiales équilibrées.
Ils avaient plutôt l’image de gens bien, ouverts, très en phase avec les idées progressistes générées par les féministes, les écolos, etc. Et lorsqu’ils prenaient du temps, ils devenaient des brutes féroces ! Tiens, c’était nouveau ça, fractures ouvertes et membres arrachés, opérations chirurgicales, autopsies, etc. Compiler les trois piliers essentiels sur lesquels le monde occidental se tient fièrement debout : La consommation, le sexe et la violence… Saloperie ! La vie c’est que ça ! La vie, la merde… Mais ça rapporte ! Il n’y a rien de particulier à tirer de fric du monde. Ceux qui ont un boulot à vie ne comprennent pas ça. On leur avait dit d’avoir des diplômes. Et ils en ont eu. On leur a dit de s’adapter et ils l’ont fait. Ils ont bossé ici et là, obéis, bouffé à tous les râteliers pour des salaires bien moindres que ceux promis. Ils ont changé de ville puis de département, puis de région. Ils ont bossés. Sous-payés. On leur a demandé 10.000 garanties pour un studio de merde en périphérie de la ville. On leur a annoncé qu’ils pourraient faire carrière mais : “Vous comprenez par les temps qui courent, il faut être compétitif”... Viré ! Alors un matin ces gens ne se sont plus levés. Ils ont choisi de crever vivant, de ne plus courir après un non-rêve, d’avoir simplement un boulot digne. On leur demande des comptes comme s’ils étaient des délinquants sociaux qui abusent, qui profitent du système des aides sociales. Obligés d’accepter des stages ignobles de petites putes, de petites salopes, des contrats aidés, des boulots de merde ! Des formations à la con.
Avec leurs diplômes on leur promet de devenir l’esclave de patrons-commerçants. Les concours de la fonction publique, c’est 10.000 candidats pour 12 postes, c’est pire que d’essayer de gagner au loto. Foutage de gueule. La dignité. Puis la perte de dignité. Fille de patron, fils de ministre, c’est mieux que fils de pute ou fille de chomdû pour garder sa dignité. Peut-être qu’un dieu pour les suicidés existe… Putain de vie ! Dans les années’60 John Kennedy Toole achève l’écriture d’un roman qui s’inspire de la citation de Jonathan Swift ; “Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe ; que les imbéciles sont tous ligués contre lui”... Il se suicide 10 ans plus tard à l’âge de 32 ans après avoir tenté vainement de faire publier son livre. Il n’était sans doute pas crédible… Sa mère réussira à le faire publier avec grand peine et force d’acharnement et de conviction auprès des maisons d’édition, clair que de tenter de les convaincre que son fils avait écrit un grand roman n’est pas facile à faire. A la sortie du bouquin : “La conjuration des imbéciles”, obtient un énorme succès, comme pour souligner l’ironie des propos de Swift. Ses détracteurs passés qui le menèrent au suicide 12 ans plus tôt, lui décernèrent en ’81 le Prix Pulitzer. Canular plus dramatique, vous en connaissez ? Difficile de ne pas rire devant les critiques acerbes issues de l’Amérique moyenne des années’60, difficile de ne pas sourire devant ces personnages égo-centriques croyant tout savoir, blindé de thèses plus absurdes les unes que les autres;
Difficile de ne pas pouffer de rire devant la paranoïa, la mauvaise foi et l’hypocondrie exacerbée de ces clowns intellectuels. Difficile de ne pas se prosterner au fil des pages devant le style insaisissable de Kennedy Toole, devant son sens inné du détail. Et bien voilà un auteur “autre”, avec un style d’écriture à part, du pur génie littéraire et avec lequel on prend un plaisir fou à lire. Et voilà pourquoi ce n’est pas de faire du n’importe quoi en écriture, comme un ancien journaleux du 20 heures qui voulait se rendre crédible en réalisant un faux interview de Fidel Castro, qu’il faut réfuter, mais de n’avoir aucun style, aucun vocabulaire, aucune syntaxe pour le faire. Pondre des bouses, c’est vrai qu’on a les blogs pour ça maintenant… Bien heureusement, sans prétention de vouloir être édité, mais pourquoi les pondre si ce n’est pas au moins pour être lu ? Pas envie de lire une écriture merdique, mais crédible, on y passe de la blague naze à du suicide collectif intellectuel mais dans le style Parisien classieux qui fait la joie des littéraires d’un autre temps. Aucune initiative, encore un truc des partisans de l’anti-tout, un jour on va lire “Fol de lol fait du porno”… Et bien j’encule les tacites avec un god ceinture du sexodrome de la Place Pigalle à qui veut bien l’entendre ! Bande d’ ignares. Commettre des fautes d’orthographe, de syntaxe ou de grammaire, être appauvri en vocabulaire n’est plus une erreur innocente. D’une remarque acerbe ou d’un sourire sarcastique intercepté, la faute est remarquée…
S’en remettre au correcteur orthographique en pensant que c’est une planche de salut et n’avoir plus que ça pour communiquer et se faire comprendre est une béquille qui ne suffit, ça se réduit à un placébo dont personne n’est dupe. Quand chacun des ces demeurés découvre son expressivité devenue possible via le net, c’est génial. Un peu comme un gamin qui découvre l’usage de sa quéquètte et que ce moyen lui sert à se développer et s’exotériser, ce qui démontre naturellement la puissance de son égo. Un leurre ! Notre société abuse d’illusions. Voir les pseudos compositeurs devant leur logiciels musicaux qui se mettent à croire qu’ils sont compositeurs alors qu’ils ne sont que simples utilisateurs de “Process”. Idem pour l’écriture, le graphisme etc.. Il ne suffit pas de se polariser sur l’écriture, le langage, la norme d’écriture si c’est pour en oublier la forme. Si c’est ça la crédibilité, c’est halluciné ! Se pourfendre dans son propre piège ou l’intentionalité, même feinte d’être ignorée, existe mais au niveau de la forme, celle maintenant visible de l’aléatoire. Un véritable déclin et une insulte au langage. Fin de parenthèse orthographique. Tout le génie d’un artiste, d’un écrivain, vient qu’il doit découvrir une porte et son infini, mais ignore la substance de son intentionalité. Et ce sont ses recherches, son chemin, ses métaphores, ses nouveautés d’écritures, de structure qu’il faut écouter et découvrir et non pas savoir si son postulat est vérifié. Confondre littérature et philosophie là, c’est grave. Il a dû confondre sans se confondre !
On sonne… Putain de vie ! C’est Jennifer… Toujours belle et jolie Jennifer… Les mecs n’ont pas assimilé l’inégalité des sexes qu’ils balancent à la figure des réacs à longueur d’année. Non seulement ils ne se préoccupent jamais des tâches ménagères, mais en plus, ils sont crades, dégueulasses, avec leurs caleçons puants, leurs chaussures humides fumantes et leurs assiettes non vidées dans l’évier. Ils rêvent de mannequins bandatoires et virevoltantes posant à coté des voitures hors de prix des gnous… Jennifer met un CD, un morceau métallique à fond dans la chaine ! Jennifer écoute de la musique répétitive et hypnotique comme d’autres se saoulent au vin. Elle se saoule au vin aussi. Mais pas chaque jour à la bière aux clopes russes et aux joints et de nuits étranges… Jennifer est mannequin pour “Playboy”, “King”, “SecretsInterdits”, “GatsbyOnline”, “LesAutomobilesExtraordinaires”, elle défile, se tortille, place ses jambes en ciseaux en marchant. Elle le fait bien, se déhanchant juste ce qu’il faut et lançant un clin d’œil sexe au bout du tapis pour exciter les vieilles pies et les vieux beaufs friqués qui matent… Elle ne vit pas du mannequinat. Elle dit souvent que c’est elle qui fait vivre la profession, à accepter des cachets de merde pour ne pas être laissée sur la touche des défilés d’enculés de/Paris/New York/Milan. Alors les jours de semaine elle baise les friqués “Lick à Gogo” ! Les agressions verbales permanentes, les couloirs défilants d’ivres morts nocturnes… La merde !
Les mecs qui ont la dalle de sexe, qu’ils soient mariés, célibataires, hétéros ou homos, complétement absorbés dans ces trou à fric puant, Jennifer n’en a rien à foutre. Elle prend la pose, clic-clac dans l’appareil-photo ! Elle bosse de ce qu’on attend d’elle. Elle retient ses cauchemars, ses rêves, pour éviter de s’évanouir à jamais du quotidien. Folie ! Beurk ! Sa vie c’est que beauté… Et pendant que Jennifer dort en oubliant que le monde est glauque, dans le poste, dans la télévision, ils parlent de sentiments de rencontres, mais aussi de bons moments d’identité, d’économie de vie d’amour et de morts. Ils montent des discours creux, démontent les parcours climatiquement sombres des êtres vomis forts par eux, leurs morales, leurs principes, leurs haines, leurs amours, leurs gosses, leurs villes bétonnées, leurs bagnoles cracheuses, leurs bords de mer/vacances, leurs avions, là-bas. Ces vedettes TV ils/elles vont et viennent, n’ayant comme préoccupation que leurs horaires de boulot, leur café, leur maison (à la campagne) leur frigo plein, archi plein, bien plein, ils/elles “s’exhibent”, en causant dans le vide des objectifs, sans voir que les “ceusses” qui les regardent ont leurs pensées violentes pleines et leurs pleines couilles vidées sur des pornos plein de grosses putes péchos par des hardeurs aux bites dégueulasses simulant leur jouissances avec leurs visages de violeurs sans cerveau. Ceux qui dirigent pensent qu’ils sont seuls individus à reconnaitre le mal des gens, les “ceusses” qui crèvent devant les amoncellement de poubelles pleines qui empêchent les mecs bourrés de marcher droit sur les trottoirs entretenus, soi-disant…
Ils/elles parlent de bonheur dans des textes-prompteurs non-crédibles d’autres et le peuple des gens “Drukkérisés” par 50 ans de connerie télévisuelle, encaissent plein de leurs mots, insultes mielleuses et rejets hautains, remplissant le vide à ras le bord, barre de mots encore, de mots mots mots, phrases style à dire “Suck-it” dans l’invisible, où “j’vous aime pas” où “J’aime pas les êtres humains, aucun, surtout pas les pauvres, même pas les gentils, même pas les braves, les justes, les résistants, les bénévoles, les courageux, les handicapés, les mourants, les mourrus, les merlans, les mordus de dedans dans le temps qui se cherchent. Non… Personne”… Crapules de stars, chanteurs et chanteuses également… Et, ils et elles s’étonnent alors que d’autres les chient sans points, sans vie, en vie envie de plein de liberté, d’énervement de sang sué… Moi, je regarde, j’écris ce monde qui tourne fou, et mes mots et mes textes, défient droit dans les yeux ceux et celles qui blessent où tuent sous mes yeux… Jennifer, elle, dort, d’autres aussi qui n’entendent et ne voient rien, laissant la connerie prendre le pouvoir, la dictatucratie mondiale, l’ordre nouveau, Covid et confinements… Révolution, il faut réveiller tout le monde ! Certains auteurs extravertis en remettent des louches et des louches histoire d’avoir une chance que l’on parle d’eux, même en mal, particulièrement en mal d’ailleurs. Passés au rang de l’hyper médiatisation, ils gagnent ainsi le statut de stars avant même qu’on sache qu’ils écrivent.
Ainsi, les présentoirs se retrouvent blindés d’auteurs-victimes-de-mes-deux ravagés par de l’autobiographie de quelques centaines de pages préfacées en général par un ami de toujours. Et ça se veut crédible ? Les auteurs, romanciers spécialisés dit-on de ces branleurs syntaxiques, se tortillent de mille feux de Dieu qu’on voit bien leur cul et qu’on sache combien ils ont souffert de leur vie de sodomites très introvertis. D’ailleurs, comment s’en seraient-ils remis sans leur thérapie de l’écriture ? Interroger Fidel Castro à Montparnasse, crédible ? Mon cul ! Hein ? Vous doutez de leur aveu ? S’ils changent les noms, c’est uniquement pour ne pas avoir de procès. Imaginez un peu leur croix à porter que d’avancer masqués, eux qui se sont tant dévoués à l’authentique. Eux qui sont si crédibles… Saloperies de putes ! Pompes de notre fric ! Entre celle qui se faisait sodomiser par son père dans le confessionnal d’une église de Carcassonne et qui finit par avouer au dernier chapitre que finalement elle aimait ça, et celle qui avait une relation homo-incestueuse avec sa sœur, grande vedette de cinéma qui se plombait les veines trois fois par jour au point de faire cesser le tournage de son dernier film… Pfffff ! Les bacs n’ont pas fini de se vider tant la misère intellectuelle prend une tournure dépravante. Nous sommes au cœur de l’intime, plus profond, on ne pourrait pas plus. Plus gros, peut-être… Au milieu de la merde ! Certainement… @pluche ! Peut-être !