La Rolls Royce Wraith Black Badge Black Arrow 2023, symbole de la philosophie péripatéticienne…
Rien de tel que le prétexte des fins de série pour sortir in-extrémis une N’nième version limitée, mais dont tous les modèles préfabriqués (douze) sont déjà vendus, afin de susciter une seconde douzaine d’envies supplémentaires d’en posséder une… Toutes les vingt-quatre (sic !) étant vendues à prix d’or. Donc, officiellement mon commentaire est mal venu, mal élevé et politiquement incorrect surtout qu’oser écrire cela concernant la nouvelle dernière Rolls Royce Wraith, venant d’un Bentley-old-Boy (moi) qui se déplace en Bentley Type’R de plus de 30 ans ! Forcément les deux ancêtres font la paire de couill(oneri)es.
Alors que le modèle Rolls Royce Wraith s’apprête à tirer sa révérence (j’espère tirer la mienne le plus tard possible le temps d’user mes nouvelles chaussures Tropéziennes), Rolls-Royce Motor Cars a tenu rendre un dernier hommage (Foutaises, le gag des hommages est franchement éculé), en proposant une nouvelle édition limitée répondant au nom de Wraith Black Badge Black Arrow… Tout cela (y compris le nom à rallonge) est grotesque et m’incline à deviser en pensées écrites ici-même, que c’est une forme actualisée de l’aristotélisme, une notion étroite, qui renvoie strictement à Aristote…
Tandis que le péripatétisme désigne l’ensemble du courant philosophique qui succéda au maître Aristote en personne…, on parle aussi d’aristotélisme radical quand on désigne l’averroïsme latin et qu’on l’oppose au thomisme.. En effet, l’aristotélisme de Thomas d’Aquin et des thomistes préserve la multiplicité des âmes et la spécificité de l’âme (d’essence intellective) dans son union avec le corps matériel, alors que pour le péripatétisme au contraire, l’âme (intellective) est soit matérielle, soit unique pour tous les hommes, à partir du postulat que les genres sont universels donc identiques pour tous les hommes. Amen !
Il en faut une sacrée couche pour comprendre que la Rolls Royce est devenue le symbole de la philosophie péripatéticienne. Je me dois dès lors être le commentateur de l’objet, tel que le fut Alexandre d’Aphrodise et Thémistios qui rédigèrent des paraphrases (c’est à dire : réécrire des passages entiers des catalogues et prospectus Bentley, afin d’y joindre un commentaire sur les points litigieux), mais aussi tout faire et défaire comme pour un traité scolastique. En effet, les péripatéticiens enseignaient que l’âme n’est qu’une aptitude, une faculté capable d’atteindre toutes les sortes de perfection passive.
Et qu’alors, par la connaissance et la vertu elle devenait apte à s’unir à l’Intelligence agente, aidée par un courant de pensée thomiste et averroïste quasi mystique et métaphysique, développé dans l’École de Padoue, fondée par Pietro d’Abano, et dont Élie del Medigo et Pomponazzi sont les représentants les plus éminents. C’est d’ailleurs Jean Pic de la Mirandole qui a reçu l’influence de cette école moderne, chez les néothomistes des xixe (Brentano) et xxe siècles (Gilson et Maritain), et chez les averroïstes contemporains. Ca vous les coupé, mes Popu’s que j’ai un tel bagage de connaissances depuis l’Université.
C’est ce qui en résumé spermet d’éjaculer… euh !… permet d’écrire, que la Rolls-Royce Wraith commercialisée par le constructeur de Goodwood depuis 2013, a marqué un tournant dans l’histoire de ce dernier en lui ouvrant les portes d’un public péripatéticien plus large, grâce à un modèle au dynamisme jamais vu. La Wraith est en effet plus portée sur la performance que les modèles Phantom et Ghost qui l’ont précédé, et cela a contribué à son succès. Dix ans après son lancement, le modèle Wraith est toujours vaillant et restera dans l’histoire comme le dernier coupé à moteur V12 produit par Rolls-Royce.
Le constructeur britannique va désormais se tourner vers l’électrique avec l’arrivée imminente de la nouvelle Spectre (un nom quasi prédestiné pour le choc électrique qui devrait tétaniser les Rolls-Rolliens) ! Pour réaliser les finitions de cette Wraith Black Badge Black Arrow, animée par le bloc V12 6.6 litres de 632 chevaux, les designers de Rolls-Royce se sont inspirés d’un autre véhicule à moteur V12, la Thunderbolt à 8 roues affichant un poids de 7 tonnes, animée par deux moteurs Rolls-Royce V12 « R » conçus pour l’aviation.
C’est au volant de ce véhicule que le Capitaine George Eyston signa à Bonneville en septembre 1938, un record du monde de vitesse sur terre avec une pointe enregistrée à 575,335 km/h. La collection Wraith Black Badge Black Arrow se présente donc tout d’abord avec une carrosserie arborant une teinte dégradée inédite, composée des tons “Celebration Silver” et “Black Diamond” on ne peut plus mortuaires et recouvertes d’un vernis Crystal approprié au cercueil. La conception et la réalisation ont nécessité 18 mois de travail aux équipes (12 gars) Rolls-Royce en charge du projet pour obtenir l’effet escompté !
Si vous croyez à cette pitrerie qu’une équipe de 12 personnes a cherché la tonalité exacte durant 18 mois, vous êtes devenus primaticiens-péripatéticiens… Le contraste avec cette teinte plutôt sombre, est apporté par des touches de couleur “Bright Yellow” visibles sur les boucliers, les roues et aussi derrière la grille de radiateur, ainsi que le volant et divers inserts… Pour commémorer ce coupé V12 Rolls-Royce, le collectif de designers, d’artisans et d’ingénieurs de la marque ont également collaboré pour créer une œuvre d’art unique destinée à immortaliser la boite à gants de la Wraith Black Badge Black Arrow…
Cette œuvre qui représente le moteur V12 du coupé britannique, est gravée dans une feuille d’aluminium recouverte de noir pour révéler le métal brillant qui se trouve en dessous (gag !)… C’est-y-pas formidable ? Avouez que passer tant de temps via tant de personnes pour en arriver à tant de gags, alors que partouze c’est le début de la faim et de la fin dans le monde qui crève la mort (et de faim) pour soutenir la pire nation du monte en matière de corruption… Je vise l’Ukraine pas la Belgique ! Que soit ! Rolls Royce va chercher l’argent dans les poches des ceusses qui ne savent plus quoi en faire !
Passant dans l’habitacle de la Wraith Black Badge Black Arrow (qui va retenir cette appellation à rallonge faisant pouffer de rire ?), les designers de Rolls-Royce ont opté pour des habillages en placages bois à pores ouverts (quelque 320 pièces de marqueterie). Le design de ces derniers s’inspire de la surface craquelée du lac salé de Bonneville (gag !), l’un des hauts lieux des records de vitesse sur terre. Les accoudoirs, les sièges, le tunnel de transmission, certains éléments des portes, ou encore le panneau inférieur du tableau de bord, sont quant à eux finis dans un “cuir Club” proposant un éclat brillant “noir”…
Un gag encore plus profond que tout le reste : le ciel de toit illuminé spécifique aux modèles Rolls-Royce, est de son côté incrusté de 2.117 fibres optiques (ou étoiles). Jamais un modèle de la marque n’avait disposé d’autant d’étoiles (je n’en ai compté que 2.108)… Enfin pour parfaire l’ensemble, la Wraith Black Badge Black Arrow accueille sur sa console centrale une horloge spécialement créée pour cette collection, ainsi qu’une plaque rendant hommage à la Thunderbolt du Capitaine George Eyston, inventeur, ingénieur et Britannique qui a pris le relais de Malcolm Campbell avec sa Thunderbolt…
Ce monstre de puissance doté de deux V12 Rolls-Royce de 37 litres de cylindrée suralimentés, développaient chacun 2.350 chevaux (La Thunderbolt disposant de 4.700 chevaux, atteindra 575,34 km/h en septembre 1938). L’édition limitée Wraith Black Badge Black Arrow Wraith Black Badge Black Arrow Wraith Black Badge Black Arrow (désolé la touche est restée enfoncée) sera produite en 12 exemplaires seulement et tous sont déjà vendus… (Le 1er avril, la votre vous attend, ne vous inquiétez pas !)… Pour clore cette affaire, voici un autre engin sur base de la même Wraith… La Carat Wraith Silver Spectre !
Le carrossier belge Carat Duchatelet, spécialisé dans la préparation de véhicules de luxe (et notamment de blindages), a conçu en collaboration avec le designer Niels van Roij une étonnante version Shooting Brake de la Rolls-Royce Wraith, répondant au nom de Carat Duchatelet Silver Spectre Shooting Brake. L’entreprise Carat Duchatelet dont la maîtrise en termes de préparation de véhicule, repose sur une expérience de plus de 50 ans, réalise dans ses ateliers liégeois des modèles exclusifs à destination de clients très fortunés désirant transformer leur modèle Rolls-Royce Wraith en une pièce unique.
Le luxueux coupé quatre places du constructeur de Goodwood a ainsi été transformé en ce modèle Shooting Brake, capable de transporter armes à feux et trophées de chasse comme les premiers modèles du genre. Les modèles “shooting brake” reprennent en effet un nom apparu au début du XIXème siècle en Angleterre, qui désignait un véhicule dépourvu de carrosserie et tiré par des chevaux, dans lequel les passagers étaient assis face à leurs armes et à leurs chiens. Les automobiles faisant l’objet de versions “break de chasse”, souvent des modèles deux portes, se sont ensuite multipliées depuis les années ’50.
Ce fut notamment le cas chez les plus prestigieux constructeurs (l’Aston Martin DB5 pour ne citer qu’elle, a fait l’objet d’une telle déclinaison). La Carat Duchatelet Silver Spectre Shooting Brake présente des formes élégamment sculptées, inspirées de ces modèles Shooting Brake passés, et accueille notamment une pièce de garniture savamment conçue entourant ses vitres latérales. L’habitacle du modèle se distingue quant à lui par une vaste section arrière, réalisée comme le reste du cockpit dans les matériaux les plus nobles.
Sur ce point, Carat Duchatelet précise d’ailleurs que les possibilités offertes en termes de finitions (habillage en cuir, marquages, marqueterie, inserts en fibre de carbone…) sont presque illimitées, et laissées à l’appréciation des futurs acquéreur de cette Silver Spectre Shooting Brake, dont seuls sept exemplaires seront produits en tout et pour tout… Sauf si plus de clients que prévu se précipitent chez Carat Duchatelet avec des lingots d’or… Les prix demandés sous toutes réserves et sans reconnaissance préjudiciable avoisinent le million et quelques euros sans les taxes et suivis fiscaux…